Ondes (Magnétisme / Vibrations)

SIGNIFICATION SOCIALE, MONDIALE ET ESCHATOLOGIQUE DU CODE

 

 
LES « BONNES » ONDES OU LES ONDES « POSITIVES »
 

 

Les « ondes » ont aujourd’hui excellente presse : on nous parle des « ondes positives », du « bon flot », du « bon flux » (de l’eau, du corps, des mots, de la voix, des relations, du mouvement, etc.), d’« être sur la même longueur d’ondes », de « l’alchimie », des « bons sons » et des « vibrations » (surtout musicales : des « good vibes » comme on dit en anglais), des vagues (onde d’une rivière ou de l’océan) qui nous envahissent (au sens propre mais surtout au sens figuré, comme durant les égrégores : ces vibrations collectives qu’on peut vivre dans les stades, les célébrations, les concerts, les manifs…).
 

 

Les ondes, bien qu’invisibles, font vivre des sensations à l’être humain (car l’énergie vibre et émeut), lui permettent de communiquer avec ses semblables ou d’entrer en dialogue avec le vivant – et même les objets ! – puisqu’elles contiennent de l’information. Logique ! Et l’Humain sait ressentir et parfois décoder cette information. Il sait aussi la recycler et la diffuser, étant lui-même média. Dans la pensée moniste New Age, les points névralgiques dans lesquels se forment, se concentrent, se stockent (dans le « plexus solaire »), se régénèrent en l’Homme son énergie et son identité d’« être lumineux et énergétique » sont appelés les « chakras » : ceux-ci sont douze vortex liés à notre système endocrinien et émettent un « champ électromagnétique » formé de plusieurs couches énergétiques appelées « plans de lumière », « bandes auriques », « champ aurique » ou même « œuf énergétique ». Les chakras nous permettraient de diffuser de la chaleur, de rentrer en connexion avec l’Univers, de vibrer au son et au mouvement lumineux du Cosmos et de toutes ses « particules chargées », et de ne faire qu’Un avec elles (monisme vient de « mono » en grec, qui veut dire « unique »).
 

 

Mais concernant les ondes, nos contemporains ont un peu la mémoire courte voire un aveuglement complet. Car ils oublient (ou ils ne savent pas) qu’elles sont produites massivement par la « Bande FM » (Franc-Maçonnerie, bien sûr !). Ils oublient qu’il y a les micro-ondes (la goutte d’eau faisant des cercles concentriques en tombant sur une surface aquatique, le rayonnement électromagnétique étudié par la physique quantique) mais aussi les ondes de choc (avion volant à une vitesse supersonique, tremblements de terre, bombes atomiques).
 

L’onde – connectée technologiquement de plus en plus aux pouvoirs du cerveau, de l’œil, de la main, de la voix, de l’« esprit » humains – est devenue un vrai business économique (l’information et les données dont les ondes sont les vecteurs se vendent désormais à prix d’or) et un vrai business du spirituel et du sensationnel (on rit encore un peu des faux mentalistes et de la prétention des Hommes à la télékinésie, c’est-à-dire à l’influence de notre seule pensée sur les objets qui nous entourent… mais sachez que certains scientifiques spécialistes en neurologie et en « Intelligence Artificielle » travaillent très sérieusement aux pouvoirs chimiques et magnétiques qu’exerceraient notre cerveau ou notre corps humain sur notre Monde extérieur, grâce aux capteurs d’ondes des ordinateurs et des casques connectés avec électrodes).
 

 
 
LES ONDES DANGEREUSES
 

 

Comme je viens de vous le dire, les ondes – dont les effets sont bien plus invisibles que visibles – ont une réelle influence sur notre état physique, psychique et comportemental. Cette influence muette et sourde commence tout de même à être identifiée comme « gênante » et dénoncée comme une forme de « danger » et de « dictature » technologique : il n’y a qu’à voir, actuellement, les controverses que suscitent les compteurs Linky ou encore l’installation des pylônes 5G ! L’abus d’ondes électromagnétiques est – ce sont certains cancérologues qui le disent – dangereux pour la santé humaine.
 

 

Mais ce n’est pas tout. Plus l’Humanité abusera de l’électricité et des ondes, plus elle s’expose à un double danger mondial qui compromet sa survivance : les éruptions solaires couplées au réveil des supra-volcans, qui risquent de mettre tous les pays dépendants des satellites, de l’électricité et du soleil dans un black-out et une détresse totaux. Quand les ondes appellent le soleil ou les forces telluriques à l’intérieur de la Terre, il est logique qu’ils lui répondent !
 

 
 
LES ONDES DÉMONIAQUES
 

En parlant justement des forces négatives réveillées, celles-ci peuvent être d’ordre naturel mais aussi surnaturel. Et ceux qui les stimulent endossent le rôle de « scientifiques du bien-être », de « thérapeutes », de « psychologues » (ces derniers se passionnent actuellement pour ce qu’ils appellent le « vécu subjectif de contact avec un défunt » : en anglais, « After-Death Communication ») alors qu’il s’agit pour la plupart de « médiums » qui n’en portent pas le nom (interlocuteurs privilégiés avec les âmes et les morts sans repos, comme Whoopi Goldberg dans le film « Ghost »). Je pense aux manipulateurs d’énergies tels que les marabouts, les rebouteux, les sorciers-chamans vaudous, les magnétiseurs, les énergéticiens, les radiesthésistes, etc. Certains possèdent un réel don de guérison par magnétisme, on ne peut pas le nier. Mais sans s’en apercevoir, et sans avoir une réelle maîtrise des énergies – et surtout des entités spirituelles – qu’ils convoquent/manipulent, ils créent des liens avec ces dernières qui peuvent soit déplacer les maux de leurs patients sans pour autant les éradiquer (je connais par exemple des maîtres reïki qui se sont retrouvés bossus parce qu’en se faisant canal énergétique, ils ont chopé des cochonneries ou des fluides chez leurs patients ou à travers le Cosmos !) soit des liens qui emprisonnent et enserrent encore plus les personnes soignées ou leur soignant. On peut parler, dans certains cas, carrément de possessions démoniaques.
 

Le père Joseph-Marie Verlinde, désormais prêtre catholique mais qui est passé auparavant par le New Age, fait un parallèle extrêmement pertinent entre un certain type d’ondes et les démons, en prenant l’image de l’onde radiophonique justement : « Lorsque j’ai rencontré la méditation transcendantale, j’avais abandonné toute pratique religieuse. J’étais alors chercheur en chimie nucléaire et j’ai décidé de suivre mon gourou en Inde où j’ai passé de longs séjours dans son ashram des Himalayas. À la suite d’une expérience spirituelle forte, j’ai redécouvert Jésus et suis revenu en Europe. Dès mon retour, j’ai fait la connaissance d’un radiesthésiste très impressionné par les facultés de médium que j’avais acquises à travers la pratique des techniques orientales de méditation qui développent la médiumnité. Rien d’étonnant à ce que je manie le pendule avec dextérité ! On m’a donc convaincu d’utiliser ce ‘don’ au service du Seigneur pour aider et soigner les gens. Je continuais à aller à la messe tous les jours, à communier, à prier le chapelet. J’aimais le Seigneur et je voulais le suivre de tout mon cœur. Très vite, on a découvert que j’avais également un don de guérison par magnétisme. Les personnes me demandaient de poser la main sur elles ; elles sentaient un fluide et cela leur faisait du bien… J’ai compris par la suite le caractère occulte de toutes ces pratiques : il s’agit bien de la gestion, de la maîtrise et du travail de forces obscures. En un coup d’œil, je voyais ce qui n’allait pas chez la personne. C’était tout simplement de la voyance. J’ai très vite abandonné le pendule qui m’était devenu inutile. Il n’est qu’un ‘support’ qui amplifie et visualise les intuitions perçues dans l’état de fusion médiumnique avec l’objet (la personne) exploré(e). Les écoles ésotériques citent la radiesthésie comme une forme de voyance. Un des dangers de ces techniques réside dans le fait qu’elles induisent un lien entre le patient et le praticien. Je me suis rendu compte qu’on pouvait aller très loin dans ce domaine. Avec un minimum de concentration, je parvenais à pénétrer les pensées de la personne rencontrée. L’effet provoqué peut être très important : quel profond manque de respect de la personne! On fait irruption dans son intimité et on peut exercer sur elle un véritable pouvoir. Bientôt, j’ai compris qu’existaient des états fusionnels spirituels. J’ai été pris malgré moi par des symptômes étranges qui s’apparentaient à des phénomènes de spiritisme ; des ‘entités spirituelles’ me sollicitaient intérieurement et m’invitaient à un dialogue ! Comme scientifique, j’ai interrogé de nombreuses personnes qui travaillaient dans ce domaine. Beaucoup m’ont avoué travailler avec les esprits en reconnaissant qu’ils créaient des liens très difficiles à rompre ! Autrement dit, on crée des liens par magnétisme, parfois même sans s’en apercevoir et sans aucune possibilité réelle de maîtrise. Or, je le dis avec force, Dieu nous a créés libres. Tout ce qui aliène notre liberté à quelque niveau que ce soit – physique, psychique et a fortiori spirituel – n’est pas conforme à son dessein d’amour. Mon expérience m’a montré que les conséquences des pratiques occultes sont graves. Elles induisent des traumatismes plus ou moins importants au niveau physique, psychique ou spirituel. Certains prétendent que ces phénomènes paranormaux seraient simplement liés à la gestion de canaux d’énergies naturelles qui sont à notre disposition ou à des interactions fusionnelles avec des énergies cosmiques. Ces personnes ne manquent pas de souligner que ces énergies ont été créées par Dieu et que, selon la Bible, toute la création est bonne – elles se gardant bien de faire mention de la chute des anges et du péché originel (cf. Gn 3,1-24 et Rm 5,19). Or, ces faits changent tout ! Si la nature, en tant que telle, n’est pas mauvaise, il n’en demeure pas moins qu’elle gît désormais ‘sous le joug de l’ennemi’ (cf. Rm 8, 20). En d’autres termes, même si ces énergies naturelles ne sont pas mauvaises en elles-mêmes, elles peuvent être manipulées par des entités spirituelles qu’il vaut mieux ne pas fréquenter. Permettez-moi une comparaison entre un médium et un appareil de radio captant la bande d’ondes FM. Rappelons que le principe de la fréquence modulée consiste en une onde porteuse, de grande longueur d’onde, à laquelle on superpose une petite onde qui véhicule l’information. Lorsque vous ouvrez votre appareil radio sur la longueur d’onde FM, vous captez en même temps la grande onde et la petite qui lui a été superposée. De même, lorsqu’un médium croit s’ouvrir aux énergies naturelles (= l onde porteuse), il court le risque de se voir visité également par des entités spirituelles (= onde portée) qui sont actives au niveau de celles-ci. Ce risque est plus qu’une hypothèse théorique : j’en ai moi-même constaté toute la réalité dans ma propre vie! J’ai expérimenté, en particulier, que les bonnes intentions ou la pratique religieuse ne mettent pas à l’abri du danger. Notre foi n’est pas de la magie. Lorsque les esprits ont commencé à solliciter mes facultés psychiques voire physiques, j’ai été complètement démonté. Je ne comprends pas comment des gens peuvent être fiers de vivre de telles expériences. J’avoue que j’avais peur et que je me posais beaucoup de questions. Tout s’est déclenché lorsqu’un jour, au cours d’une Eucharistie, au moment de l’élévation, j’ai entendu ces mêmes entités soi-disant esprits bienveillants guérisseurs – crier des paroles blasphématoires contre le Seigneur ! J’étais écrasé de confusion. Je suis allé voir le prêtre après l’eucharistie. ‘Mon fils, ce n’est pas étonnant, m’a-t-il dit. Je suis l’exorciste du diocèse!’ Certes, je n’étais pas ‘possédé’ puisque je menais une authentique vie théologale, mais j’étais lié par ces pratiques contradictoires avec ma foi. Aussi ai-je dû me soumettre à une série de prières de délivrance pour que le Seigneur me libère de ces liens que j’avais contractés avec les esprits du monde occulte. Finalement, j’ai été totalement délivré par la puissance du Sang et du Nom de Jésus. Mais j’étais délabré physiquement et psychologiquement, un long chemin de guérison a été nécessaire pour reprendre pied totalement… Mais le Seigneur a achevé en moi avec patience ce qu’Il avait commencé. Je ne cesse de rendre grâce à Dieu qui m’a sorti du tombeau. J’étais mort et Il m’a redonné la vie. Oui, Il m’a vraiment ressuscité ! » (père Verlinde, Cahiers du Renouveau, Il est Vivant, n° 125, juin 1996)
 

À ce propos, il est fascinant de voir la corrélation existante entre l’Histoire de la radiophonie et l’occultisme. Si on regarde bien, les inventeurs de la radio (William Crookes, Oliver Lodge, Nikola Tesla, Edouard Branly…) ont tous pratiqué le spiritisme ou se sont intéressés aux phénomènes de sciences occultes. Le fameux Thomas Edison (1847-1931) n’échappe pas à la règle. Il aurait cherché, juste avant sa mort, à inventer le premier « nécrophone » capable de capter les voix de l’au-delà. C’est ce qu’on appelle les E.V.P. (Phénomène de Voix Électroniques) : on enregistre la voix des morts captées et décryptées sous forme d’ondes sonores. Ces ondes sont des survivances d’âmes damnées ou qui ne sont pas dans la paix du Paradis, qui s’expriment à travers des machines électriques, parfois de manière ondulatoire et parasitaire. Comme vous pouvez le constater, « onde » ça rime en ce moment bien plus avec « moribonde » ou « immonde » qu’avec « Vérité profonde »…
 
 

DANS LA SÉRIE JOSÉPHINE ANGE GARDIEN

 
LES ONDES BIENFAITRICES
 

On sera tous d’accord pour dire que le personnage de Joséphine ange gardien est l’incarnation télévisuelle de l’énergie positive, des bonnes ondes, de la positivité et de la bonne humeur. C’est sans doute pour cela qu’elle est l’ambassadrice en chef de la chaîne TF1 qui se veut diffuseuse d’« ondes positives » ! « Joséphine ange gardien, grâce à ses ondes positives, continue à charmer les Français, qui sont de quatre à cinq millions à être fidèles au poste, chaque fois que cette fiction est programmée sur la première chaîne. » (c.f. l’article Notre Temps, « Joséphine ange gardien : duos de blondes », daté du 25 août 2016)
 

Elle est là pour nous émouvoir, nous rendre la vie plus belle, nous réapprendre à aimer et à profiter de la vie, en partageant ses bonnes ondes et ses tours de magie qui embellissent notre quotidien, en nous faisant « vibrer » et en nous « donnant les poils ». « Vibrer », dans le jargon joséphinien, c’est synonyme de « retrouver sa sensibilité », c’est équivalent à « revivre » et à « se sentir vivant ». Par exemple, sans l’épisode 64 « En roue libre », avec une voix langoureuse, notre ange gardien soumet à Christophe, handicapé en fauteuil, un exercice top maçonnique d’expansion de conscience, en lui masquant les yeux et en l’aidant à s’écouter/s’aimer soi-même et à écouter la Nature, en traduisant ses perceptions d’« être-au-monde », pour l’aider à renaître à la vie : « C’est normal que vous n’entendiez rien. Même vos émotions, vous ne les entendez plus. […] Votre respiration, est-ce que vous l’entendez ? Et les battements de votre cœur, vous les sentez ? Regardez autour de vous : ce que vous entendez, c’est la vie. […] Vous avez de la chance d’être encore vivant. Mais vous avez droit au bonheur. Vous pouvez ressentir des choses. Vous pouvez vibrer. »
 

Pour Joséphine et ses personnages, les ondes, c’est principalement l’Amour : « C’est vrai. Stan, il a un bon coup de crayon. On est sur la même longueur d’ondes. » (Nina par rapport à son futur mari, dans l’épisode 90 « 1998-2018 : Retour vers le futur ») ; « Ça fonctionne pas entre nous. On n’est pas sur la même longueur d’ondes. » (Nina s’adressant à Laurent qu’elle finit par larguer, idem) ; etc. Dans la série transparaît très fortement l’idée que l’Amour serait chimique, physique, naturel, matériel, et que donc il s’imposerait comme les lois de la nature (pesanteur, magnétisme, gravitation, etc.) et même défierait ces dernières par les lois (apparemment surnaturelles mais niées en tant que « surnaturelles ») de la physique invisible à l’œil nu. En clair, nos comportements amoureux seraient régis par la loi de « l’attraction universelle ». Par exemple, dans l’épisode 87 « Tous pour un », Jeanne, la jeune surdouée, nous donne un cours sur les phéromones, ces molécules chimiques que dégagent chaque être humain et qui composeraient/expliqueraient les attractions et les désirs érotiques : « Je sais ce que c’est que d’être amoureux. Les phéromones, c’est des réactions chimiques. C’est pas bien grave. » L’association de l’Amour à la physique est le propre de la Franc-Maçonnerie. Je rappelle que Les Noces chimiques de Christian Rosenkreutz est l’un des textes fondateurs de la Rose-Croix, paru en allemand à Strasbourg en 1616. Et pour revenir à la série, dans l’épisode 71 « le Sourire de la Momie », Joséphine et la momie sont toutes deux faiseuses de couples via l’électro-magnétisme. « J’m’y connais p’têt pas en momies maléfiques, mais en touc-touc-touc, si ! » déclare Joséphine en mimant deux doigts qui se touchent pour symboliser la formation des couples humains dont l’attraction amoureuse obéirait aux lois d’attraction des forces magnétiques.
 

Les ondes, c’est aussi prendre soin et guérir. Certains personnages de Joséphine pratiquent la radiesthésie. Par exemple, dans l’épisode 93, Yuma, l’Indien comanche, fait du magnétisme et chasse les mauvais esprits en touchant corporellement les personnes. Dans l’épisode 46 « Police Blues », Joséphine se prend pour un diffuseur d’ondes : elle fait mine que les ondes descendent sur Hervé, un policier, pendant sa séance de psychologie.
 

L’onde, c’est l’oxygène, c’est l’essence même de Joséphine ! À l’instar des téléphones portables, elle est sensible aux ondes électromagnétiques et elle s’anime quand elle les reçoit. À partir de l’épisode 72 « Les Boloss » jusqu’au dernier épisode en date de la série, l’ordre de mission arrive directement par texto-Messenger sur le téléphone portable de Joséphine qui vibre dans sa poche et l’électrise par la même occasion. Joséphine, c’est un peu Itinéris (Isabelle Nanty) dans « Astérix Mission Cléopâtre ». Ou encore l’agent secret de Mission Impossible, avec son téléphone portable intégré. Elle ressent des vibrations en elle, comme si elle était « en mode vibreur », ce qui donne un effet comique recherché par les scénaristes de la série. Dès qu’elle reçoit un SMS de mission, elle se met à trembler de tout son corps (c.f. épisodes 81 « Enfants mode d’emploi », 85 « La Femme aux gardénias », etc.) : « Ça chatouille… » (c.f. épisode 72 « Les Boloss ») ; « Ouh… ça vibre. » (c.f. épisode 76 « Papa est un chippendale ») ; « Aah… ça vibre… » (c.f. épisode 89 « Graines de chef ») ; « Ah ! Ça chatouille ! » (c.f. épisode 82 « La Parenthèse enchantée ») ; « Ça a fait vou vou vou vou. » (Joséphine mimant le portable de Gaspard qui vibre, dans l’épisode 91 « Un Noël recomposé ») ; « Je vibre aussi. » (l’ange gardien Rosine dans l’épisode 96 « Trois anges valent mieux qu’un ! »).
 

Joséphine, par ses claquements de doigts, exerce des pouvoirs magnétiques (aimant, attraction ou au contraire répulsion) sur les gens et les objets. « Un faux contact ? Pourtant, j’ai appuyé plusieurs fois… » (Christophe se plaignant que son ascenseur ne lui obéisse plus) « Ça, c’est une question de magnétisme. Une fois, j’ai vu un truc à la télé. Le type, c’était du genre prestidigitateur avec son assistante qui tenait une louche à la main. Sans rien toucher, sans rien, à distance, la louche, elle a fait puuuh… alors l’assistante, elle était là, comme ça… » (c.f. épisode 64 « En roue libre »).Par exemple, dans l’épisode 88 « Trois campeurs et un mariage », elle ouvre les chambres d’hôtel sans carte magnétique.
 

Ses claquements de doigts appliquent parfois comme de la super-glue à distance. Par exemple, dans l’épisode 75 « Belle mère, belle fille », l’ange gardien englue les pieds d’Antoine dans du ciment pour le forcer à s’immobiliser et à entendre ce qu’elle a à lui dire (« Bon ben tu vas m’écouter. »). Dans l’épisode 76 « Papa est un chippendale », Joséphine colle les fesses de Monsieur Legendre à son siège de bureau si bien qu’il ne peut plus bouger et est obligé de s’occuper de son cas. Mais en règle générale, Joséphine fait du travail alchimique à visée de mouvement et d’action. La colle qu’elle applique a quelque chose du produit solvant ou adhésif, mais invisible car il est magnétique et électrique. Joséphine, tel un opérateur ou un satellite, a le pouvoir de commander aux ondes téléphoniques. Par exemple, dans l’épisode 60 « Une Prof », elle enlève magiquement le réseau du téléphone portable d’Isabelle Bordes pour qu’elle ne puisse pas joindre la police au moment où elle allait porter injustement plainte contre Fanny. Dans l’épisode 66 « De père en fille », la réceptionniste du Grand Hôtel menace Joséphine et Victor d’appeler la police parce qu’ils n’ont pas réglé leur nuit d’hôtel. Magiquement, Joséphine intercepte l’appel. Souvent, Joséphine coupe les communications téléphoniques quand ça lui chante. Par exemple, dans l’épisode 71 « Le Sourire de la Momie », au moment où Cassel s’apprête à appeler la police sur son portable, Joséphine et Mathis le font chanter pour recèle d’objets pillés sur des sites archéologiques. Dans l’épisode 80 « Le Secret de Gabrielle », Mademoiselle Girard appelle par téléphone la gendarmerie pour signaler qu’un déserteur de la Guerre d’Algérie (Frédéric) menace d’enlever Gabrielle, une de ses pensionnaires. Joséphine arrive par derrière et coupe magiquement la communication.
 

Épisode 85 – « La Femme aux gardénias »


 

Joséphine a une emprise télékinésique sur les objets. Comme un chef d’orchestre aux pouvoirs magnétiques, elle les oriente à distance et ils lui sont soumis, par seule la force de sa pensée, de ses yeux et de ses doigts. « Ben allez, c’est à toi de te mettre au boulot, là. » (Joséphine parlant à son crayon pour qu’il corrige ses copies à sa place, dans l’épisode 80). Par exemple, dans l’épisode 32 « La Couleur de l’Amour », notre ange gardien est employée agricole et se la joue Merlin l’Enchanteur, Mary Poppins ou apprenti sorcier de « Fantasia », qui fait voler dans les airs de lourds sacs de granulés. Dans l’épisode 35 « Coupée du Monde », d’un claquement de doigts, Joséphine ouvre la poche extérieure du sac à dos de Geneviève et lui vole son portefeuilles où elle cache ses photos de famille intimes, et l’objet plane dans les airs ; plus tard, elle aménage en chambre meublée et équipée un local d’un foyer accueillant des sans-abris. Dans l’épisode 44 « Le Festin d’Alain », en faisant la cuisine, elle commande les choses par le regard : les éléments obéissent à ses yeux qui agissent comme des mains. Dans l’épisode 51 « Ennemis jurés », elle enlève magiquement les cartouches du fusil d’Antoine qui s’éjectent toutes seules et atterrissent dans sa main. Dans l’épisode 56 « Tout pour la musique », Juliette jette son violon dans la Seine, mais magiquement, Joséphine empêche celui-ci de tomber à l’eau et le transforme en violon volant qui revient docilement dans les mains de sa maîtresse : « C’est toi qu’as fait ça ? » (Juliette) « Non mais ça va pas. Tu crois que je peux faire déplacer des objets en claquant des doigts ? » (Joséphine). Dans l’épisode 58 « Liouba », Joséphine travaille comme femme de chambre d’un hôtel et commande aux ustensiles pour qu’il fasse les tâches ménagères à sa place. Dans l’épisode 64 « En roue libre », dans un restaurant où le fauteuil roulant de Christophe ne passe pas, Joséphine, par magie, écarte les tables d’une rangée, comme Moïse. Dans l’épisode 68 « Restons zen ! », elle dégote une photo de Romane qu’elle a soutirée magiquement du dossier d’enquête. Dans l’épisode 70 « Tango », en un claquement de doigts, elle fait voler une lettre à distance pour qu’elle atterrisse directement entre ses mains. Dans l’épisode 71 « Le Sourire de la Momie », elle sauve des flammes la « trousse de toilette » de Néféret, en la faisant planer dans les airs. Dans l’épisode 85, elle active deux aspirateurs-balais robotisés à distance. Dans l’épisode 91 « Un Noël recomposé », Joséphine, pour faire arrêter la voiture de Florence en pleine course et rase campagne, commande à un panneau signalétique « Stop » de se déplacer puis de se planter quelques mètres avant une intersection de route.
 

La télékinésie opérée par Joséphine (le fait de commander les objets et la matière à distance, par le regard et par la main) obéit à la mécanique des fluides magnétiques. Joséphine applique (sans le savoir ?) la doctrine de Mesmer (1734-1815), très à la mode à Paris dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, selon laquelle tous les êtres sont soumis à l’influence d’un fluide magnétique permettant de guérir les maladies, notamment nerveuses. « Un fluide universel imprègne toute chose. Franz Mesmer, dont dérive le terme ‘mesmérisme’, suggérait que les objets animés et inanimés étaient imprégnés d’un fluide, qu’il considérait comme magnétique, par le biais duquel les corps matériels pouvaient exercer une influence les uns sur les autres, même à distance. » (Cyndi Dale, Le Corps subtil : La grande Encyclopédie de l’Anatomie énergétique (2009), Macro Édition, Paris, 2015, p. 143). (Je rappelle au passage que Pierre Messmer a été premier ministre en France…). Joséphine part du principe que son fluide angélico-humain entre en interaction avec les fluides humains/animaux/objets/végétaux/cosmiques environnants. Ses tours de magie prennent donc la forme d’applications ou de jets de fluides, en général adhésifs et énergisants. Par exemple, dans l’épisode 41 « Les deux font la paire », l’Archange Matthias et Joséphine, comme les coupeurs/passeurs de feu (souvent associés aux magnétiseurs), ont le pouvoir de créer des murs de feu. Dans l’épisode 64 « En roue libre », elle répare le « faux contact » de l’ascenseur en panne : « Ça, c’est une question de magnétisme. » explique-t-elle.
 
 
LES ONDES BIPOLAIRES DONC AMBIGUËS
 

Épisode 73 – « Légende d’Armor »


 

Joséphine revendique le monopole de la Force positive. Elle supporte moyennement que ce soit les autres qui la possèdent. C’est pourquoi elle rentre souvent en concurrence avec les tenants des forces telluriques (les pierres, les éléments naturels, les animaux…), des forces technologiques/électriques (les robots, les portes, les coffres-forts…) et des forces spirituelles (les prêtres, les religieuses, les médiums, les sorciers…), preuve qu’elle est chargée comme un aimant, et non par l’Esprit Saint. Le rapport qui s’établit entre elle et les éléments alentours est d’une part un rapport de puissance, et d’autre part d’« équilibre » électromagnétique obéissant à des dualismes de négativité et de positivité de charges énergétiques étudiées par la physique quantique/électrostatique, où les forces s’entrechoquent, s’additionnent, se complètent, s’annulent, comme des ondes radios ou électriques. Ça a l’air d’être du surnaturel, puisqu’on voit des conflits invisibles se jouer, mais ce n’est pas du divin. C’est purement physique et spirituel. Par exemple, dans l’épisode 73 « Légendes d’Armor », les interférences magnétiques qui parasitent les pouvoirs de Joséphine proviennent des pierres énergétiques d’une forêt de dolmens que l’ange gardien traverse pendant la nuit. Joséphine expérimente un douloureux conflit de forces électriques. Comme si les menhirs avaient absorbé toute son énergie, l’avaient vidée : « C’est quoi cette force qui se dégage de ce menhir ? C’est quoi cette puissance ? C’est ça qui brouille mes pouvoirs ? »
 

Au nom de la Nature ou du bien, Joséphine sollicite des entités énergétiques spirituelles occultes parfois sataniques (reïki, biodynamie, magnétisme, etc.), même si ces dernières ne sont pas nommées et sont rebaptisées en concepts « bien-être », zen, sociaux ou scientifiques : la voyance dans l’épisode 15 « La Comédie du bonheur », le pendule dans l’épisode 54 « Chasse aux fantômes », la biodynamie dans l’épisode 51 « Ennemis jurés », etc.
 

Non seulement Joséphine n’opère aucun miracle, mais en plus, elle crée quelques simulacres de miracles pour ensuite se justifier d’appliquer en douce des malédictions. Par exemple, dans l’épisode cross-over avec Camping Paradis « Un Ange au camping », d’un claquement de doigts, elle guérit complètement le torticolis d’André. Enfin… en apparence. Car en réalité, elle n’a rien guéri du tout. Elle imite les magnétiseurs : elle n’a fait que déplacer le mal sans l’éradiquer. D’ailleurs, à peine André enlève sa minerve inutile que la douleur se transfère sur Xavier, qui finit par la lui réclamer : « J’ai une espèce de petite douleur au cou. Tu me la passes, ta minerve ? » Le miracle dans Joséphine apparaît comme une illusion qui permet temporairement de soulager un problème pour en créer un autre : « Et puis il y a une suite de miracles. De rémission en rémission, j’ai réussi à m’en sortir. » (Camille dans l’épisode 65 « Pour la vie »).
 

Les énergies et les ondes déployées ou ressenties par les personnages dans la série Joséphine ont l’ambiguïté des forces sataniques (à savoir : à 60 % justes et à 40 % mauvaises). Par exemple, dans l’épisode 68 « Restons zen ! », Bastien se méfie de la nature de la puissance de la déesse hindoue Mae Thorani – qui représente la déesse Électricité – et ne sait pas si elle est chargée positivement ou négativement (polarités dithéistes obligent !) : « Vous n’avez pas l’impression que cette déesse pouvait émettre des ondes négatives ? » s’inquiète-t-il. Et avant de basculer vers une influence magnétique positive inespérée à la fin, Mae Thorani le persécute durant presque toute l’intrigue, ce qui perturbe fortement le jeune homme et le conduit quasiment vers la folie : « T’es encore là à me poursuivre, toi ? Qu’est-ce tu m’veux ?!? […] Mae Thorani m’a ensorcelé ! Elle me poursuit partout, et c’est pas un médecin qui va m’aider ! »
 
 
LES ONDES DES MORTS
 

Quand je dis qu’avec Joséphine, nous nous retrouvons devant un cas manifeste de série luciférienne, je pèse mes mots. Il arrive dans plusieurs épisodes que les défunts s’expriment par les ondes électro-magnétiques. Par exemple, dans épisode 71 « Le Sourire de la Momie », c’est la momie (l’esprit de Néféret) qui déclenche les alarmes, fait exploser les installations et sauter les plombs de la salle de l’institut de recherches archéologiques où sa dépouille est étudiée. C’est sa manière de faire entendre qu’elle a une vengeance à assouvir, un désir et un plan inachevé à accomplir pour retrouver la paix et l’unité. Au départ, face à ces incidents qui font des étincelles, Louise – l’archéologue en chef – conclut à la thèse technique, scientifique : « Ça doit être un problème électrique. » Mais Joséphine sait que c’est la momie qui est derrière tous ces phénomènes paranormaux : « J’la trouve un peu explosive. » D’autres personnages de l’épisode décrivent la momie comme un être électrique atomique et solaire, duquel se dégagent des radiations d’une puissance surnaturelle : « Je me suis senti comme irradié. » (Monsieur Cassel).
 

Dans Joséphine ange gardien, les revenants communiquent souvent avec les vivants sous forme d’ondes. Par exemple, dans l’épisode 73 « Légendes d’Armor », les pouvoirs électriques de Joséphine sont régulièrement freinés ou réduits à néant par des forces électromagnétiques contraires, des ondes et des fréquences témoignant de la présence d’âmes défuntes (il est question de « l’Heure du Bag-Noz », le bateau de revenants). Celles-ci empêchent notre ange gardien de se téléporter correctement et de faire marcher ses pouvoirs électriques : « C’est quoi ces interférences ? » (c.f. première réplique de l’épisode). Joséphine se rend à l’évidence, même si au départ son esprit cartésien résiste (« Vous n’allez pas croire à ces bêtises ! À l’époque d’Internet, des satellites, de la cigarette électronique. ») : elle n’est pas seule sur le marché de la possession de la puissance électromagnétique… et de la possession tout court ! Dans l’épisode 87 « Un pour tous », Jules, 18 ans, pour garder la tutelle parentale sur ses frères et sœurs cadets, fait croire à la directrice de son lycée, Madame Thiery, que leur maman, pourtant décédée accidentellement à Angkor, est vivante et joignable par téléphone. C’est la Valise RTL… mais avec une morte ! Madame le proviseur s’impatiente (« Ce serait vraiment bien que je la voie enfin. »), Jules simule que « ça capte mal »… tandis que Joséphine temporise comme elle peut l’attente qui se révèlera fébrile : « Bien sûr. [On vous passe la mère.] Dès que ça capte. » Avec le portable, non seulement les liens du sang est maintenant dépendant du réseau téléphonique, mais il y a aussi les liens surnaturels (de mortels à âmes décédées, et vice-versa) qui sont digitalisés sous forme d’ondes satellites. Dans l’épisode 95 « L’esprit d’Halloween », Rebecca, la jumelle décédée de Violette, rentre en contact à sa sœur à travers le portable de celle-ci. Même si Zackary, dans le même épisode, rappelle qu’« on ne fait pas parler les morts. ».
 

Les ondes vibratoires dans Joséphine, c’est parfois la Bête. Par exemple, dans l’épisode 91 « Un Noël recomposé », Jérémie, embarrassé de vider puis de fourrer la dinde de Noël devant sa compagne Julie, et voulant faire diversion parce qu’il est dégoûté d’engouffrer sa main dans la Bête, va immédiatement entendre son téléphone vibrer dans son manteau et faire croire à Julie que c’est à elle de décrocher : « T’as le téléphone qui vibre, dans ta poche. Tu peux répondre. » Finalement, la dinde cramera dans le four de Catherine, la maman de Jérémie, grillée par la machine. La Bête, c’est également le téléphone portable vibrant de Joséphine. Par exemple, dans l’épisode 86 « Le Mystère des pierres qui chantent », notre ange gardien entend son portable vibrer sur elle pour lui annoncer sa nouvelle mission : « Ouï hi hi, ça chatouille ! Quand on parle du loup… »
 
 

DANS D’AUTRES OEUVRES DE FICTION

 

 

Dans le répertoire musical international, il est rare que les ondes soient perçues comme négatives. L’Énergiemania mondialiste tend au contraire à les sacraliser et à les innocenter : c.f. les chansons « Ondes sensuelles » de M (Matthieu Chédid), « Good Vibrations » des Beach Boys, « Mets le son » des Boule Carré, etc.
 

 

À en croire le discours de certaines séries ou films actuels, les ondes qu’enverraient notre esprit (ou notre conscience, ou nos rêves, ou notre sincérité, ou notre persévérance, ou notre volonté, ou notre Foi, ou nos pensées intérieures non exprimées) influeraient sur notre réalité ambiante. Rien que ça ! Je pense en particulier au film « Le Secret » (2020) d’Andy Tennant, dans lequel le personnage principal de Bray affirme que « nos pensées fonctionneraient de la même manière qu’un aimant » (exerçant sur les choses qui l’entourent un pouvoir d’attraction invisible) : « Il faut faire très attention car on obtient ce à quoi on pense. On pense à quelque chose et on la fait advenir de manière invisible par la force de notre volonté. » C’est sidérant d’orgueil !
 

Série espagnole « Estoy vivo » (traduction : « Je suis vivant »)



 

Les séries du moment – et Joséphine ange gardien ainsi que Demain Nous Appartient n’échappent pas à cette règle – s’emparent des ondes pour en faire un vecteur communicationnel avec les morts. Chasse aux fantômes et aux monstres (dans les émissions de télé-réalité, sur les jeux-vidéo en réseau), spiritisme (faire tourner les tables, Ouija, médiumnité, channeling, mises en scène de profanation de lieux de culte, NDE des « experiencers », etc.), dialogues avec les revenants annonçant des malheurs et suscitant des prémonitions (à travers les ondes radio, les sons puis la lumière), croyance en des entités et des présences surnaturelles… : tout cela est désormais filmé, et renvoie à des pratiques concrètes, même si cet échange avec l’au-delà sera souvent caricaturé – par ceux-là mêmes qui l’ont construit – en superstition absurde faisant insulte à la rationalité humaine, au bon sens commun, et en croyance débile aux extra-terrestres. « Je crois capter les ondes venues d’un autre monde. » (Johnny Rockfort dans la chanson de la comédie musicale Starmania « S.O.S. d’un terrien en détresse »). Par exemple, dans la série Demain Nous Appartient, dans l’épisode 325, le personnage de Lola, pourtant décédé, apparaît régulièrement à son frère autiste Timothée, alors que les autres personnages ne la voient pas. Elle a commencé à communiquer avec lui par un jeu d’ampoules électriques, puis par les ondes d’un poste radio, et par la musique produite par des bouteilles en verre remplies d’eau correspondant chacune à des lettres de l’alphabet, avant de se dévoiler entièrement à lui. Dans une autre série, cette fois espagnole, Estoy Vivo (2017), qui cartonne en ce moment sur la chaîne RTVE, on retrouve la même thématique et les mêmes procédés : le héros, André Vargas, un policier décédé en service, communique par ondes radiophoniques avec une de ses filles, Beatriz, qui vit dans son monde et dans sa chambre, avec sa CB. Dans le film d’horreur « White Noise » (« La Voix des morts », 2005) de Geoffrey Sax, on retrouve un parfait exemple des E.V.P. dont je parlais plus haut en introduction. Les ondes, ce sont souvent dans les fictions les esprits des morts cachés.
 

 
 

LE CATHO-CON (progressiste ou conservateur) FAIT PAREIL…

 

Le Cardinal Sarah et les cathos pharisiens ne sont pas trop branchés « ondes ». Ou plutôt si ! Ils aiment les ondes silencieuses et invisibles où ils peuvent s’entendre eux-mêmes prier, méditer, DISCERNER : « La prière est comme une onde puissante, une vibration spirituelle, silencieuse, efficace qui rééquilibre le Monde. » (l’abbé Benoît Paul Joseph, « L’Appel du Cardinal Sarah », s’appuyant sur la pensée du Cardinal). Le simulacre de silence est le chant des sirènes cathos tradis.
 

 

Les sacrements avec impositions des mains peuvent également être des instrumentalisations de l’Esprit Saint ou des mises en scène d’effusion de ce dernier comme s’il s’agissait d’ondes magnétiques. Même si l’Esprit Saint passe quand même, il n’empêche que certains prêtres sont dans la théâtralité ou le côté magique de l’imposition des mains.
 
 

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