Quand le Seigneur veut nous rencontrer

Quand le Seigneur frappe à notre porte, sans y aller par quatre chemins, et en usant de ses messagers-intermédiaires…
 

Cet après-midi, je vais chercher pour mon coloc un colis dans une librairie du quartier du 5e (qui s’est transformée en relai-colis… au grand damne du libraire, qui ne peut plus exercer son amour des livres et son métier). Délai d’attente : plus d’une heure par rapport à l’horaire indiqué sur la porte du magasin.
 

Je poireaute sur place. Et là, une vieille dame, avec sa canne, venue elle aussi pour un colis, et qui ne me connaît ni d’Ève ni d’Adam, me propose cash de m’offrir un café au bistrot d’à côté. Eh bien on a eu un échange extraordinaire (sur les Fins dernières et sur plein de sujets de la vie). Il se trouve que c’est une grande philosophe brésilienne, catholique de surcroît, spécialiste de l’intersubjectivité (elle m’a expliqué le concept), et qui a eu Paul Ricoeur (protestant) comme témoin de mariage : elle s’appelle Maria da Penha Villela-Petit (voici une vidéo d’elle passant sur KTO, même si, depuis, elle a pris un coup de vieux). On va garder contact. On était trop contents de s’être trouvés. Je n’ai toujours pas compris ce qui s’est passé (haha)!
 
 
 

(Bon, et sinon, autre événement : ce qui devait arriver arriva. Des gamins de mes équipes de caté m’ont reconnu attablé à la terrasse… et ont découvert que je n’allais pas revenir, ainsi que la vraie raison de mon absence, même si je ne suis pas rentré dans les détails. À mon avis, ça va mettre les responsables dans un sacré embarras. Parce que les gamins m’aimaient beaucoup, et moi aussi. Et ils ne vont pas accepter mon éviction comme ça… ni qu’on leur mente ou dissimule les choses).