Titanic et Franc-Maçonnerie : et si Satan et la Fin du monde étaient là-dessous ?


 

Je me demande depuis un certain temps pourquoi, quand je visite les loges francs-maçonnes et les musées dédiés à la Franc-Maçonnerie, et quand je vois des œuvres fictionnelles maçonniques actuelles (même dans la série Joséphine ange-gardien, il en est plusieurs fois fait mention !), j’y croise assez souvent la route du fameux paquebot Titanic qui a pourtant sombré dans l’Atlantique il y a plus d’un siècle, le 15 avril 1912 (ce fut d’ailleurs la plus grande catastrophe jamais arrivée en temps de paix dans l’histoire du transport maritime, et de l’Humanité : sur les 2228 passagers à bord, 1523 ont perdu la vie, et seuls 705 ont survécu, en majorité des femmes et des enfants de la 1ère classe).
 

Le lien entre le Titanic et la Franc-Maçonnerie, même les blogs des loges et les obédiences maçonniques le font. Mon article n’a donc en apparence rien d’un scoop. Y compris en visitant l’expo de la Franc-Maçonnerie à la Bibliothèque François Mitterrand en mai 2016, je l’ai retrouvé : les francs-maçons, pour les rares qui l’ont identifié, ne s’en cachent pas du tout. En revanche, ce lien, quand il apparaît, n’est jamais problématisé, et est abordé sous l’angle de la boutade anecdotique ou de l’exotisme fortuit. Or, il n’est pas le fruit du hasard. Il est même riche d’enseignements pour nous aujourd’hui, y compris concernant la Fin des Temps (si si !).
 

Je crois (et c’est ma thèse un peu « folle ») que ce qui est arrivé au Titanic est satanique et eschatologique, à savoir une préfiguration du combat final que nous nous préparons à vivre mondialement et universellement très bientôt. Et quand je dis « satanique et eschatologique », je n’emploie pas du tout ces termes dans leur sens sensationnaliste et effrayant, ni même causal, mais au contraire dans leur acception éblouissante, rassurante et déculpabilisante puisqu’elle est non-causale (les victimes de cette catastrophe ne l’ont bien méritée ou ne l’ont pas – directement ou indirectement – cherchée). Je me situe uniquement sur le terrain du symbolique. Certains pourront trouver les recoupements que je fais excessifs, complotistes, paranoïaques, capillotractés, difficilement recevables, et pas assez scientifiques, ou pas assez compréhensibles ni 100 % vérifiables… et ce sera complètement logique. Dans tout ce que j’écris, je propose une lecture surnaturelle (donc mystérieuse), interprétative, déductive et symbolique des faits (et c’est la même chose concernant mes travaux d’étude sur l’homosexualité, la Franc-Maçonnerie, le boboïsme…), et non purement logique, rationaliste, naturaliste, pragmatique, humaniste, bassement terre-à-terre ni – à l’extrême inverse – diabolisante. Face à la factualité des choses humaines et de la matière, je m’attache plutôt à démontrer qu’il y a surtout du combat spirituel, de la surnaturalité derrière toute chose, et que ce qui se joue dans nos existences, c’est avant tout la victoire du Christ sur le monde et sur la matière. Donc vous devez prendre ce que je vous dis sur le Titanic à la lumière du combat spirituel entre l’armée de Dieu et l’armée des démons. Pas comme un article de journal publiable dans une revue scientifique, ou audible par quelqu’un qui refuse Dieu et l’existence du diable.
 

Une fois ce préambule intégré, vous mesurerez j’espère combien le Titanic se prête particulièrement aux grilles de lectures prémonitoires, métaphysiques, prophétiques, visionnaires et même eschatologiques, puisque déjà, son histoire a été annoncée et écrite quelques années avant son naufrage (en 1898, donc quatorze ans avant le drame) par l’écrivain Morgan Robertson dans son roman Futility : en effet, ce livre raconte le naufrage d’un bateau de luxe transatlantique nommé Titan. C’est donc que l’épisode du Titanic, même s’il s’est inscrit à un instant T de l’Histoire, comporte sa part d’atemporalité et d’éternité, et constitue sans doute aussi un concentré d’une future Fin d’un monde à la fois déjà accomplie (à la Croix du Christ, quand Satan a définitivement perdu) et à venir. D’autre part, le phénomène du Titanic est parfait pour être étudié sous l’angle spirituel puisque le « destin » du bateau le plus solide de son époque est impensable, insensé, d’un point de vue purement technique et humain. Rationnellement parlant, comme l’explique le documentaire Titanic, autopsie d’un naufrage d’Olio Sloane (diffusé tout récemment sur France 5, le 11 octobre 2018), ce vaisseau n’aurait jamais dû couler : c’était le « bâtiment le plus sûr de toute la construction navale ». Il était par définition insubmersible. Il y a donc eu dans le déroulement de sa submersion une intervention extérieure de type surnaturel et irrationnel. Et tant pis si je passe pour un fou en émettant cette probabilité.
 

Pour étayer mon incroyable hypothèse, j’ai essayé de relever dans le cas du Titanic ce qui appartenait à la fois au registre de la Franc-Maçonnerie, du satanisme et de la prémonition eschatologique (donc apocalyptique). Et même si dans mon relevé rien ne peut être avancé comme une certitude, il n’en reste pas moins que plusieurs indices dans l’histoire réelle du Titanic sont troublants et posent question.
 

a) Un lien historique :

Le « destin » du Titanic est scellé à celui de la Franc-Maçonnerie déjà de facto et de par son histoire. En effet, avant, pendant et après le désastre, on trouve parmi les concepteurs/les mécènes/les constructeurs du Titanic, puis ensuite les passagers de ce même bateau, et enfin parmi les arbitres du procès qui a suivi le naufrage, énormément de francs-maçons. Autrement dit, aussi bien dans la construction que dans la gestion du procès subséquente à la catastrophe, les francs-maçons étaient aux manettes de A à Z (le Telegraph de Londres a recensé pas moins de deux millions d’initiés britanniques impliqués : quand même…).
 

 

Mais au-delà de l’appartenance officielle à une obédience, le profil économique et spirituel des passagers du Titanic est déjà maçonnique, ne serait-ce qu’en intentions, soit parce que ces derniers avaient fait carrière et réussi (le Titanic abritait les personnalités parmi les plus riches de la planète, et le prix d’un billet en 1ère classe coûtait l’équivalent de 80 000 à 100 000 dollars US d’aujourd’hui ! Rien de moins…), soit parce qu’ils souhaitaient faire carrière et étaient protestants (La plupart des ouvriers de la 3e classe travaillant sur le Titanic étaient réformés et voulaient migrer vers la Nouvelle-Angleterre pour s’offrir une vie prospère. De plus, le protestantisme et la Franc-Maçonnerie se sont dès le départ – c’est historique – tenus par la main, notamment autour du mythe atlantiste et capitalisto-protestano-sioniste du self-made man cherchant à devenir « meilleur »).
 

 

À bien y regarder, l’émergence du Titanic coïncide parfaitement avec le moment historique de majeure exportation, apogée et expansion de la Franc-Maçonnerie vers le Nouveau Monde et les États-Unis, après la phase d’émergence (rite écossais, 1717) puis de consolidation (19e siècle). Donc le naufrage du Titanic à la fois grille lui-même l’entreprise de la Franc-Maçonnerie mondiale autant qu’il illustre/inaugure (funestement) l’internationalisation de celle-ci. Symboliquement et chronologiquement, il marque d’une pierre blanche (ou d’un bloc de glace, devrais-je dire) l’Empire – fragile mais impressionnant – du Gouvernement Mondial. Il n’y a qu’à observer le trajet maritime concret du Titanic pour voir par où la Franc-Maçonnerie mondiale a émergé au niveau des idées, et sur quelles places fortes elle a élu domicile et placé ses pions. La construction du Titanic a été décidée en Angleterre (berceau historique de la Franc-Maçonnerie), puis s’est opérée en Irlande (Belfast) à partir de 1909. Et le circuit maritime du paquebot en 1912 suit exactement la trajectoire des idées et de diffusion mondiale de la Franc-Maçonnerie d’un point de vue historique et idéologique : Southampton (Angleterre), Cherbourg (France), Cobh (Irlande, et plus globalement l’Europe protestante), pour finir – en théorie – avec New York (États-Unis).
 

 

Par ailleurs, nul ne peut ignorer que le Titanic, tout au long de l’histoire récente, a fasciné beaucoup de confréries francs-maçonnes, y compris celles liées au fascisme et à l’anti-Franc-Maçonnerie. Pensons par exemple à la présence d’Hitler au tournage du film « Titanic » sorti 1943, production cinématographique qui fut une commande des Nazis et de Goebbels. Le célèbre paquebot exerce également un pouvoir d’attraction sur les obédiences maçonniques actuelles, qu’elles soient officielles, alternatives ou inconsciemment francs-maçonnes. Par exemple, James Cameron, réalisateur du très gros film à succès « Titanic » en 1997 qui arrive deuxième (après « Avatar », son autre bébé !) au box-office mondial, est un franc-maçon non-officiel mais réel ; la chanteuse Adèle, qui a fêté son trentième anniversaire façon « Titanic », a également une carrière et un compte en banque dignes d’une loge maçonnique centrée sur sa « personnalité vocale » !
 

 

 

b) Un lien symbolique :

Au-delà de l’histoire du Titanic qui relie directement le paquebot à la Franc-Maçonnerie, c’est surtout au niveau symbolique que se profile la Franc-Maçonnerie (et je rappelle que l’idéologie franc-maçonne se distingue à mon sens par trois champs lexicaux : la lumière-tissu, l’architecture, et l’humanisme intégral).
 

Pour commencer sur un thème qui me tient à cœur, je parlerai de la lumière-tissu, en lien avec d’une part le soleil et d’autre part la métallurgie et les flux de métaux précieux. Je rappelle que la compagnie de transport qui a conçu le Titanic et financé sa croisière transatlantique s’appelait White Star (« étoile blanche » en anglais). Ensuite, il est important de souligner la place prédominante de l’or et du charbon dans la composition du paquebot de luxe, et même dans les enjeux financiers qui l’entourent. Enfin, je voudrais insister sur la présence apparemment anecdotique (mais si vous lisez mon livre Les Bobos en Vérité et le chapitre sur la montée de la bière dans le monde et dans l’Église, vous ne le verrez plus du tout comme anecdotique) de la bière dans le voyage du Titanic puisque la cave à vin de ce dernier comptait plus de 20 000 bouteilles de bière ! Boboïsme et Franc-Maçonnerie sont dans mes livres intrinsèquement liés et quasiment synonymes.
 

Café-véranda + Hôtel Titanic à Belfast


 

Concernant ensuite l’aspect construction, si cher à la Franc-Maçonnerie, le Titanic était un chef d’œuvre architectural, une prouesse technique. Plus qu’un bateau, il s’agissait d’un bâtiment. Et il était conçu comme tel. D’ailleurs, on nous parle beaucoup de ses « architectes », et on nous le décrit comme une « forteresse flottante » (c.f. documentaire Titanic, autopsie d’un naufrage). En outre, certaines salles du vrai Titanic possèdent des éléments propres à la Franc-Maçonnerie : je pense au Pavé Mosaïque (avec le carrelage blanc et noir dans le damier du café-véranda), aux colonnes-piliers, au grand escalier boisé avec des anges noirs et une horloge, etc. Et dans les représentations cinématographiques actuelles du bateau se glissent parfois le symbole franc-maçon le plus connu (sans compter le triangle ou le faisceau du licteur) : l’équerre et le compas.
 

 

Edward Smith, le capitaine


 

Le Titanic, plus qu’un bateau, est une ville : 14 000 ouvriers ont travaillé à sa construction. Et par le temps qu’il a coûté pour être édifié (3 ans), il fait penser à une réplique du Temple de Jérusalem promise par le Christ (une résurrection)… mais sans le Christ. Le Titanic peut être également considéré comme un microcosme, un petit monde à lui tout seul, une Arche de Noé inversée. Sa dimension universelle est réelle. Toutes les couches de la société étaient présentes à son bord. Déjà, son départ a bénéficié d’une audience inédite pour les moyens de communication de l’époque. Plus de 100 000 spectateurs ont assisté à sa mise à l’eau. C’est inouï, quand on y pense. Et son naufrage a eu un retentissement planétaire.
 

Par ailleurs, le drame du Titanic pointe du doigt des défaillances techniques qui renvoient à des domaines physiques et chimiques qui passionnent littéralement les francs-maçons : je pense en premier lieu à l’hermétisme. Le fameux paquebot n’a pas été assez bien isolé. Dans le cas contraire, jamais il n’aurait coulé en seulement 2 heures et 40 minutes ni se serait fendu en deux, pour finalement s’échouer au fond des mers à 3800 m de profondeur. D’ailleurs, depuis cet accident maritime, les cloisons hermétiques des paquebots ont toutes été rehaussées pour rendre les bateaux insubmersibles.
 

L’autre marotte qui fascine les francs-maçons et qui concerne le Titanic, c’est le naturalisme (culte de la Nature, érigée au rang de déesse toute-puissante dépassant l’Humain et la technique)… et comme par hasard, le naufrage du Titanic a été le théâtre tragique où s’est joué le combat entre les éléments naturels (vainqueurs) et les éléments humains mais aussi techniques (perdants). Dans le cas du fameux transatlantique, c’est la Nature qui a fait plier l’Humanité et s’est vengée de l’orgueil démesuré de celle-ci. À ce propos, dans le documentaire Titanic, la vérité dévoilée de Sam Berrigan Taplin (diffusé sur France 5 le 11 octobre 2018), le bateau mythique est décrit comme « la plus grande structure jamais construite par l’Homme » pour son époque. Plus encore qu’une bataille de corps ou de matières, c’est une bataille d’esprits qui s’est jouée, en réalité. Le sang et l’acier ont perdu contre la glace et la Nature. « Une vague énorme verte a déferlé avant d’atteindre les cuves. L’eau a traversé l’acier : c’est incroyable. » (un témoin cité dans le documentaire Titanic, la vérité dévoilée). Le Monstre d’acier construit par l’Homme n’a rien pu faire contre le Monstre blanc, pourtant moins imposant et moins solide que lui. Pourquoi donc ? Parce qu’un mystérieux feu – complice de l’eau glacée, et double opposé insoupçonnable de celle-ci – dormait tel un volcan assoupi sous les pieds des passagers, et s’est allumé sans crier gare entre les Humains et la glace (le feu des passions ? le feu de la cupidité et du pouvoir ? le feu de la jalousie et de la possession matérielle ? le feu de l’enfer ? sans doute un peu tous ces feux à la fois), créant une fissure dans la cloison du bateau qui a aidé la glace à devenir coupante, l’eau océanique à s’infiltrer, et a achevé son « travail » de naufrage définitif du Titan aux pieds d’argile. La coque s’est littéralement déchirée.
 

 

En effet, l’enquête a démontré que dans la soute à charbon (la chaufferie n°6, comme par hasard…), un « feu couvant » brûlait depuis plusieurs semaines avant le départ du paquebot. Oui, vous avez bien lu. Le Titanic était en feu depuis le jour de sa sortie. Et jamais auparavant « un feu de cette ampleur en mer » (c.f. le documentaire Titanic, la vérité dévoilée) n’avait été observé dans les cuves d’un cargo de ce standing. « Le feu a joué un rôle plus important qu’on ne croit dans le naufrage du Titanic. » (idem) nous expliquent aujourd’hui les spécialistes, qui nous font découvrir que le Titanic a quasiment autant coulé à cause de la glace que du feu et de l’acier, puisque d’une part l’incendie de la cuve a accéléré le rythme de croisière (ce qui explique la violence de l’éraflure du bateau avec l’iceberg) étant donné que le paquebot consommait entre 600 et 800 tonnes de charbon par jour et que ses réserves en charbon s’amenuisaient dangereusement (c.f. grèves des mines de charbon en Angleterre en 1912), et que d’autre part l’incendie à bord a détruit une part de l’étanchéité du bateau.
 

 

c) Un lien satanique :

Le Titanic était-il le « Paquebot du Diable » ? Même s’il n’était pas le diable en personne, il est fort probable qu’il l’ait abrité. Beaucoup de ses contemporains, vu l’ampleur de la catastrophe, l’ont cru à l’époque, bien qu’ils soient aujourd’hui la risée des gens sages et rationalistes qui pensent qu’il y a une explication logique à tout et qu’il n’y a aucune réalité invisible spirituelle mal-intentionnée. Et j’abonde dans le sens des premiers. Actuellement, la théorie de l’époque selon laquelle le Titanic aurait accueilli dans ses soutes une (voire trois !) momie(s) égyptienne(s) maudite(s) est montrée comme « farfelue » et complètement absurde. Mais je trouve qu’elle a le mérite de redonner au surnaturel son poids dans la cosmovision des contemporains du Titanic, et surtout de resituer notre responsabilité humaine lors des événements cataclysmiques – qui peuvent nous arriver à tous – à leur juste place.
 

Plusieurs faits étranges et réels nous lancent sur la piste de Satan. Déjà, pour commencer, contrairement à la tradition de l’époque (avec le rituel du champagne brisé), le Titanic n’a pas été baptisé. Autrement dit, il n’a pas été protégé par Dieu. Ensuite, au moins 8 ouvriers sont morts durant sa construction. Après, regardons quelles étaient les pratiques des passagers présents sur le Titanic : elles ne brillaient pas toutes pour leur moralité (bains turcs, fumoirs, jeux d’argent, salon de coiffure, alcoolisme, etc.)… et il n’y avait ni oratoire ni chapelle à bord (on dénombre en tout seulement 8 ecclésiastiques, dont 3 catholiques, tous morts en odeur de sainteté et de martyre cela dit). Par exemple, William Thomas Stead, journaliste qui a péri dans le bateau, était un fervent amateur de spiritisme. Et il n’était sans doute pas le seul…
 

Poursuivons également avec les circonstances du drame. Comme indiqué plus haut, la compagnie White Star, propriétaire des navires, porte un nom particulièrement luciférien. Et il faut croire qu’elle a fait briller sur sa Tour de Babel flottante une étoile bien noire. Car concernant le naufrage-express du Titanic, soit on attribue sa collision avec l’iceberg à la conjonction d’erreurs humaines de navigation et d’un concours de circonstances absolument malheureux (météo défavorable, accélération anormale de la vitesse de croisière, négligence de surveillance…), soit force est de constater que les raisons techniques du naufrage ne suffisent pas à expliquer la malchance qui s’est abattue sur le bateau dans son parcours : le ciel fut particulièrement peu clément, ces 14 et 15 avril 1912, puisqu’il a offert à l’équipage une nuit sans lune et que la visibilité était quasiment nulle pour anticiper le choc avec un iceberg dont la partie émergée très discrète cachait une partie immergée insoupçonnable. Par conséquent, le Titanic est quand même tombé sur un bloc de glace et un alignement d’astres qu’on pourrait vraiment qualifier de « méchants ».
 

 

Poursuivons le listing des indices démoniaques ou funestes qui entourent le Titanic. Le nom du navire qui est venu apporter les premier secours au bateau sinistré et qui a pu se rendre sur les lieux du drame deux heures après le naufrage n’inspire pas la gaieté et la Providence, puisqu’il s’appelait le Carpathia (comme les vampires…).
 

Autre indice qui peut nous mettre sur la piste de la Bête (technologique) de l’Apocalypse, autrement dit de la Blockchain : c’est que les êtres humains que le Titanic transportait étaient quasiment considérés à l’égal de colis postaux et commençaient à être robotisés. En effet, le paquebot s’appelait – de son nom entier – « RMS Titanic » – ce qui signifie (Ramsès ? Non, je plaisante) Royal Mail Steamer : « Paquebot des Postes Royales ». Le Titanic contenait plus de 7 millions de lettres à son bord. Sa mission première, en plus d’emmener des voyageurs vers le Nouveau Monde, était l’acheminement du courrier. On a donc une véritable dépersonnalisation des passagers. Le Titanic représente symboliquement ce tournant universel où la technologie prend le pas sur l’Humain. À ce propos, le prestigieux paquebot imprimait son propre journal à bord et avait une station radiotélégraphique.
 

Sans personnifier ou diaboliser une machine aquatique, je crois que la catastrophe maritime du Titanic nous dit malgré tout quelque chose du péché humain mais également du mal, y compris du mal surnaturel. Le Titanic, dans son ensemble et son fonctionnement, montre un appât du gain, une folie des grandeurs, un orgueil démesuré, une duplicité schizophrène et mégalomaniaque (d’ailleurs, le bien-nommé paquebot Olympic, au titre de légende, est le navire-jumeau du Titanic). Et il est difficile de nier que l’épave du funeste cargo a constitué le tombeau d’un nombre anormal de personnes.
 

 

Au passage, il est étonnant que 705 passagers du Titanic, toutes classes confondues (dont seulement un petit 25 % – 178 passagers – faisaient partie de la 3e classe à savoir la plus pauvre), aient échappé au drame, alors qu’il y avait sur le bateau 706 passagers de 3e classe, donc un de plus… ce qui, numériquement et symboliquement parlant, pourrait s’interpréter de la manière suivante : une seule personne de la 3e classe, une entité maléfique et antéchristique, pour sauver sa peau, aurait précipité le reste de ses congénères dans les abysses de l’Océan. Je fais ici de la pure spéculation numérologique, et elle vaut ce qu’elle vaut. Mais vous pouvez y adhérer si vous voulez.
 

 

Pour toutes ces raisons, ou plutôt ces signes de coïncidence troublants, établir une relation entre satanisme et Franc-Maçonnerie sur la base d’une grande catastrophe mythique – celle du Titanic – due à une apparente défaillance technique ou à une malveillance humaine/surnaturelle, ne me paraît pas fou. Et je pourrais très bien me livrer au même exercice interprétatif symbolique en étudiant les liens entre l’attentat du Word Trade Center à New York en 2001 (les deux colonnes de verre, l’oiseau-machine, etc.) et la Franc-Maçonnerie… à la seule différence que cet attentat n’était pas accidentel et a fait le double de victimes comparé au Titanic, quasiment à un siècle d’intervalle. Ou même en observant les catastrophes naturelles actuelles, qui nous disent nécessairement quelque chose du péché originel universel et collectif. C’est pourquoi je pense que la Franc-Maçonnerie et le Titanic n’ont pas fini de nous délivrer tous leurs secrets.