La sainte chialade


 

Ah la la. Comme la dernière fois (ça remonte à octobre dernier), je suis allé me confesser avec le père Albert Gambart (curé de saint Médard, tout près de chez moi), et ça a été extraordinaire ! Une rencontre filiale et paternelle d’une intensité christique qui nous dépasse complètement tous les deux. Une rencontre où on est restés deux heures ensemble, sans être interrompus (alors qu’en temps normal, c’est la grande affluence), pour tout se dire en Vérité. À nouveau, on s’est écoutés, on a ri, on a pleuré (c’est quand même le seul curé avec qui, à chaque fois qu’on se voit – et je précise qu’il n’est pas homo ! -, nous pleurons l’un et l’autre sans effort et sans mélo : des vraies larmes de joie, d’émerveillement et de Vérité ! La sainte chialade). Aujourd’hui, il m’a expliqué les Écritures en me proposant une relecture spontanée des deux premiers chapitres de la Genèse : lumineux. Et tout au long de notre échange, j’étais obligé de prendre des notes tellement tout ce que ce saint homme me disait était juste, coïncidait avec précision avec ce que je suis en train d’écrire dans mon prochain livre. L’Esprit Saint parlait vraiment à travers lui. À chaque confession, avec lui, on baigne dans l’action de grâce et la béatitude. Toujours face à la Croix du Christ et avec la reconnaissance de nos pauvretés. Mon Dieu, que ton Église et que certains de tes prêtres sont beaux ! Que le pardon que tu nous donnes est grand ! Que ces fins dernières s’annoncent passionnantes !