Archives par mot-clé : Islam

Les musulmans : affiliés sans même s’en rendre compte à la Franc-Maçonnerie

Les musulmans, sans même s’en rendre compte, sont complètement affiliés/alignés, au niveau des idées, avec la Franc-Maçonnerie. Écoutez les paroles de l’imam de Drancy, cité par Caroline Fourest, et qui reprend mot pour mot les métaphores et le jargon des francs-maçons : « Samuel Paty a voulu éclairer les jeunes en leur transmettant la valeur de la liberté. Il a souhaité leur apprendre l’élévation par la connaissance. Il a payé de sa vie son engagement. C’est l’enseignement, le socle de la société qui a été atteint. Samuel Paty est un martyr de la liberté. Nous sommes tous Samuel. » (c.f. je vous renvoie à mon précédent article).
 

Islam, homosexualité et Franc-Maçonnerie font une belle Chaîne d’Union maçonnique !


 

Islam, homosexualité et Franc-Maçonnerie se tiennent main dans la main. Ça vous étonne? Pas moi. Le 27 février prochain, Mounir Baatour, président de l’association SHAMS (les musulmans homos) donne une conférence au Grand Orient de France de Marseille.
 

J’avais déjà écrit sur les liens entre homosexualité et Franc-Maçonnerie, ou bien entre Islam et Franc-Maçonnerie. Maintenant, la chaîne d’Union entre les 3 est bouclée !

En résumé, que dit l’Affaire Mila?

Au-delà du débat insoluble de la « convenance/inconvenance de l’insulte et de la menace » (autrement dit la discussion de la forme et de son articulation avec le fond), au-delà du faux débat sur le « droit au blasphème » (le blasphème n’est pas un droit mais une réalité neutre : il n’est justifié que s’il dénonce une religion dont les actes et les pensées sont injustes et mauvais, ou s’il distingue clairement un système religieux de la personne du croyant qui y adhère), l’Affaire Mila (l’adolescente lesbienne qui a insulté l’islam sur les réseaux sociaux et s’est vue menacée de mort par des musulmans après avoir été draguée lourdement) ne fait que mettre en évidence une chose que j’avais énoncée depuis des lustres : que l’islam et la pratique homosexuelle sont les deux principales planques mondiales actuelles du diable (je l’ai écrit noir sur blanc dans mon livre Homo-Bobo-Apo). Et donc qu’il est logique qu’une fois ces deux réalités confrontées et mises face-à-face, elles s’horrifient l’une l’autre, s’insultent de tous les noms et cherchent à se détruire, pour que leur effet-miroir ne les incrimine pas toutes les deux et ne démasque pas publiquement leur nature démoniaque réciproque. Et il est aussi logique que nos contemporains, effrayés en même temps que complaisants aussi bien avec l’islam qu’avec l’homosexualité (l' »identité » et la pratique : pas la simple tendance), s’enflamment et s’agitent, afin que leur vacarme (#JesuisMila/#JenesuispasMila… qu’on peut décliner à l’infini : #athées/#religieux, #musulmans/#islamophobes, #gaysfriendly/#homophobes, #prolibertédexpression/#censeurs, etc.) occulte leur collaboration avec ces 2 péchés globalement ignorés d’eux.
 

Et vous remarquerez qu’avec l’Affaire Mila, on n’est pas sorti de l’auberge. Pour la bonne et simple raison que peu discutent de l’homosexualité et identifient sa place pourtant prédominante dans le débat : les discussions se centrent pour l’instant sur la dénonciation de l’islam en tant que mal, ou plutôt sur le droit à le dénoncer en tant que tel… mais quasiment personne ne s’aventure à dire en quoi c’est un mal ; et l’homosexualité (en tant que pratique), encore moins. Ce déséquilibre de dénonciation ne fait d’ailleurs qu’échauffer encore plus les susceptibilités des musulmans, des gays friendly et des dénonciateurs de l’islam. Ça s’appelle une micro guerre civile.
 

Émission Radio Courtoisie du 9 mars 2019 sur l’Ukraine, Goshn, Sodoma et Vatican II

Voici l’émission Le Journal de la Libre France animée par Anne-Laure Maleyre, diffusée le 9 mars 2019 sur Radio Courtoisie. Elle dure 3 heures et est en 2 parties. Dans la première partie, il y a 3 chroniques : d’abord celle de François Lejeune sur l’islam en Ukraine (30 min) ; puis celle de Pierre-Yves Rougeyron (du Cercle Aristote) sur l’Affaire Goshn (30 min… en duplex depuis un TGV !) ; et enfin la double chronique de Philippe Ariño (45 min) à propos d’une part de l’Unité comme Nouvelle Gouvernance mondiale et d’autre part du livre Sodoma de Frédéric Martel (sur l’homosexualité au Vatican). Enfin, en 2e partie d’émission, l’invitée est la youtubeuse Virginie Vota, dont la chaîne s’appelle Esprit Franc : récemment convertie au catholicisme, la jeune femme est sédévacantiste, se revendique de la FSSPX (Fraternité Saint Pie X), ne reconnaît pas François Bergoglio comme Pape et le juge « hérétique », s’oppose au Concile Vatican II (1962-1965). Tout le débat se centrera sur l’Église « conciliaire » et sur la supposée « invalidité » du Concile Vatican II… ce qui vaudra un échange plutôt musclé mais néanmoins fraternel.
 

Vous pouvez retrouver ci-dessous le script des fiches de Philippe Ariño sur ses deux chroniques (en les complétant avec Homo-Bobo-Apo).
 

 

L’UNITÉ POUR ELLE-MÊME COMME NOUVELLE GOUVERNANCE MONDIALE (10 min)


 

Je vous annonce l’arrivée du Gouvernement Mondial (vous savez, cette expression qui fait complotiste). Et je vous dis qu’elle est imminente.
 

Je m’en rends compte à ma petite échelle car je viens, après 3-4 contributions, de me faire virer d’un mouvement appelé Unité Nationale, inconnu du grand public vu qu’il n’existe qu’en suspension, comme un cloud internet, et qu’il n’a l’air de rien : il se présente comme un non-parti, un courant non-lucratif, alternatif, sans étiquette, sans candidat, sans réel programme, sans visage. Pourtant, ce mouvement a le vent en poupe en ce moment, et est en train de doubler tous les partis politiques en France (je dis bien TOUS : même Macron, Marine Le Pen et Wauquiez lui ont envoyé leurs vœux de Bonne Année et le courtisent !) car il incarne – à sa grande surprise – la future et prochaine Gouvernance Mondiale, centrée sur le concept flou d’unité. Et qui, aujourd’hui, peut s’opposer au rouleau compresseur « apolitique » et « anational » de l’UNITÉ ? Désormais, plus personne… à part Jésus et Marie.

 

C’est inéluctable : notre monde se dirige unanimement vers la construction d’un Gouvernement d’Unité internationale. Pour leur survie, les nations, les partis politiques et les religions institutionnelles ne pourront pas y couper. Pile au moment où s’effacent les frontières géographiques au profit des frontières virtuelles et émotionnelles, ce mouvement apparaît comme LA solution. Et je crois qu’il sera suivi par tous les pays du Globe. Une redistribution et une refonte complète du pouvoir est en train de se produire : les gouvernants politiques, en tant que souverains nationaux, sont éjectés les uns après les autres. Comme l’annonce saint Jean dans l’Apocalypse, seuls resteront 10 rois autour de l’Antéchrist à gouverner la planète (des rois irréductibles tels que la Russie par exemple : je vois mal Poutine se plier au concert de l’Europe des Nations). Les autres pays continueront d’exister, certes, mais par pur nominalisme et folklorisme (bref, juste pour le pain et les jeux : foot et tourisme). Et ce mouvement d’Unité est inattaquable puisqu’il n’a pas de chef identifié, abrite apparemment tout le monde, n’a pas d’ambition d’argent ni de pouvoir, pas de visées électorales ni politiciennes, prétend tout accepter et tout accueillir (y compris l’inacceptable !), faire de la place à chacun, être une grande Maison Commune où tout le monde aurait sa place et où personne ne serait ennemis. La devise spéculaire et narcissique de l’Unité Nationale (et finalement Internationale), c’est « Notre idéal : défendre le vôtre ! ». Autrement dit, c’est celle du serpent génésique dans la Bible : contenter tout le monde et dire à chacun « Ton désir individuel est notre ordre et notre roi. Tu seras comme un Dieu et tu seras ton propre chef. Ta volonté et ta perception individuelles sont reines. » La règle qu’ils arborent fièrement comme une loi intangible et juste, c’est l’auto-détermination : tu as carte blanche* ! (* … à partir du moment où tout ce que tu demandes, tu ne te l’imposes qu’à toi-même). Et l’interdit tacite, c’est la recherche et la proposition d’une Vérité unique universelle et d’un chef clairement identifiable en la personne de Jésus.
 

Ma rupture avec Unité Nationale serait arrivée tôt ou tard. Car je savais qu’un jour ou l’autre, on allait se friter sur la question centrale de l’Unité. Que je sois catho, homo, continent, et même opposé au « mariage gay », passe encore (et même très bien ! : c’est exotique, c’est figure puissante de diversité, de changement, de personnalité, de dissidence et de singularité)… mais que je me fasse le promoteur de l’universalité de la divinité de Jésus et que je défende l’Unité autour de Lui et non l’Unité en soi, là, Vade retro !! Que je fasse le recoupement entre leur mouvement et la Franc-Maçonnerie antéchristique – car tel est vraiment le cas (il y a plein de francs-maçons parmi les contributeurs… et j’ai rappelé à toutes fins utiles aux fondateurs d’Unité Nationale que dans le roman Le Père Elijah de Michael O’Brien le Gouvernement Mondial fondé par l’Antéchrist s’appelait « Unitas ») m’a valu un procès verbal en haute trahison ! Tu as le droit de croire en qui tu veux, tu peux même professer que Jésus est Dieu, tu as le droit de t’exprimer publiquement et d’exister tel que tu es, ta croyance ne sera pas remise en question… À PARTIR DU MOMENT OÙ TU LA CIRCONSCRIS À TA SEULE SUBJECTIVITÉ, que tu la fais exclusivement tienne, et que tu ne la présentes pas comme supérieure et universelle. Ces gens-là, au demeurant particulièrement ouverts, n’accueillent le catholicisme que comme un particularisme individuel, un folklorisme de diversité(s) qui ne doit surtout pas dépasser les autres particularismes. Leur ennemi n°1, c’est l’UNIVERSALITÉ DE LA DIVINITÉ DE JÉSUS. Ils tolèrent que nous soyons catholiques à partir du moment où nous privatisons cette croyance, et à la condition que nous nous en fassions détenteurs et que nous la désuniversalisions. Si nous commençons à leur dire que l’universalité de la divinité de Jésus ne nous appartient pas plus à nous qu’à eux mais qu’en revanche elle les concerne et leur est aussi offerte (car Jésus aime tous les Hommes et est le Dieu unique de tous les Hommes sans exception), si nous soutenons que cette divinité universelle dépasse la croyance personnelle et qu’elle existerait même sans cette dernière, que Jésus est notre unité à tous, là, ça ne passe plus du tout ! On est traînés en procès de fondamentalisme. On a le droit d’être cathos ; mais on ne peut pas être TOUS cathos, ni appelés (au nom de l’Amour universel de Jésus) à le devenir. C’est inconcevable, pour eux !
 

Pourquoi je vous parle de tout ça ? C’est pour nous avertir de la puissance de frappe de ce mouvement. Car je suis malgré moi un cas d’école, et de surcroît aux avant-postes : s’ils m’ont accueilli moi (qui suis pourtant très impopulaire pour n’importe quel média : me laisser m’exprimer, c’est courir le risque de salir un parti, une revue ou une chaîne toute entière, et faire passer un groupe pour prosélyte, homophobe, fondamentaliste, haineux, dangereux, bizarre), c’est vraiment qu’ils peuvent aller très très loin dans l’audace et l’acceptation de qui vous êtes. Je vous le dis : en apparence, ils acceptent vraiment tout le monde ! Même les criminels ou ceux qui sont associés à ces derniers. C’est dire s’ils rassurent et vont plaire. Et que cette apparente liberté ou « carte blanche » séduira je pense quasiment tout le monde, y compris les responsables de culte soucieux de leur sécurité et de ne pas voir leur Église-Institution sombrer, y compris les profils les plus atypiques et outsiders dans l’Église, qui se diront : « Eh ben ma foi… ce mouvement ne me correspond pas exactement car il défend mes ennemis ou intègre des gens aux antipodes de mes croyances, il ne défend pas la primauté du Christ, mais bon, il a au moins le mérite de me laisser exister, de respecter ma foi et mes croyances, de défendre la culture et la civilisation chrétiennes, de parler de Jésus en des termes positifs, et de me laisser libre de dire ce que je pense, sans censure et sans jugement… donc faute de mieux, je m’y conforme et je consens à ses limites, j’accepte de ne pas lui reconnaître de chef clairement identifiable. » Beaucoup de catholiques (en particulier ceux qui sont civilisationnistes, royalistes, traditionalistes, ou dits « intégristes », tous les mécontents de l’Église ou du Pape François mais quand même attachés à l’Église) vont se laisser séduire pour ce mouvement car ce dernier se présente justement comme une dissidence qui accueillera même les anticonformistes et les brebis diabolisées (ou dites « fascistes ») : Marine Le Pen, avec son mouvement Rassemblement National, le démontre parfaitement. Elle aussi, elle est pour l’unité en elle-même, pour une unité catho-friendly (même si, dans les faits, et officieusement, elle est anti-cléricale et antéchristique) !
 

Dans le Court Récit sur l’Antéchrist (1900) de Vladimir Soloviev, lors du « concile » que l’Antéchrist organise à Jérusalem, dans le vaste Temple de l’Unité de tous les cultes, la très grande majorité des fidèles et du Clergé se laisse séduire par le Gouvernement Mondial de l’Antéchrist et abandonne le Christ. Presque tous les cardinaux et évêques ainsi que la majeure partie des moines et des laïcs rejoignent l’Empereur sur son estrade. Car ce dernier, afin de dissiper toutes les divisions entre chrétiens, et surtout afin de corrompre chacune des trois délégations chrétiennes (catholiques, protestants et orthodoxes), leur a offert de somptueux cadeaux à leur ressemblance : il promet aux orthodoxes la création à Constantinople d’un musée mondial de l’archéologie chrétienne, destiné à promouvoir la connaissance des icônes et de la sainte liturgie, il promet aux protestants la création d’un institut d’études bibliques mondial voué à la recherche sur l’Écriture Sainte, il promet au Pape son rétablissement à Rome, « à la condition qu’ils le reconnaissent tous comme leur unique défenseur et protecteur ».
 

Pour ne pas céder à ce rouleau compresseur de l’Unité anticonformiste, je vous demande donc avec insistance de ne pas lâcher le Christ, et surtout pas au nom de l’Unité qu’il incarne. Le Christ est l’Unité, mais l’unité n’est pas le Christ. Je vous laisse méditer sur cette phrase.

 
 

SODOMA DE FRÉDÉRIC MARTEL : LIVRE NÉO-NAZI ET HOMOPHOBE MAIS CERTAINEMENT PAS ANTICLÉRICAL (20 min)

Sans transition, parlons maintenant du big bazar actuel dans l’Église Catholique autour des scandales sexuels. Désolé, je n’ai que 20 minutes pour aborder ce gros gros sujet. Et je ne vais même pas pouvoir m’appesantir sur les cas – pourtant très intéressants – de la condamnation à 6 mois de prison avec sursis du cardinal Barbarin, ni des religieuses violées par des prêtres. Je vais me concentrer uniquement sur la sortie remarquée du livre Sodoma de Frédéric Martel, présentant le Vatican comme un repaire insoupçonnable d’homosexualité. J’ai 4 « punch-lines » comme on dit aujourd’hui, c’est-à-dire « révélations coups-de-poing » à vous donner (je n’aurai pas le temps de faire plus) :
 

Première punch-line : Ce livre est homophobe, et non anticlérical. Je connais personnellement Frédéric Martel (suite au Rose et le Noir) : je postule que son livre est une entreprise de vengeance secrète dirigée non contre l’Église (contrairement à ce qu’en caricaturent les médias cathos), ni même contre le célibat consacré, mais contre sa propre pratique sexuelle et contre la communauté homosexuelle : ses descriptions dépréciatives du « milieu homo » et de ses coups bas (p. 22), sa féminisation des prélats, sa haine des personnes homosexuelles « non assumées » selon lui, etc. J’ai vu combien Martel a souffert d’être considéré comme un traître à la Cause LGBT. Son livre, malgré les apparences, n’est pas anticlérical. Il est plutôt revanchard et (malgré les apparences) homophobe. Au moins déjà vis à vis des personnes homos continentes. On le lit entre les lignes : Martel règle des comptes avec ses pairs homosexuels, en se servant des prêtres comme chair à canon. Cette homophobie gay friendly de Martel, personne ne l’a identifiée ni dénoncée. Elle est pourtant là.
 

Deuxième punch-line : Ce livre est néo-nazi. La présomption d’homosexualité généralisée sur la quasi totalité des prêtres (ou, ce qui revient au même, la présomption d’homophobie intériorisée : Martel avance le chiffre de 80 % pour dire que le Vatican est un repaire ou un vivier d’homosexualité) était déjà une accusation et une manœuvre courante des Nazis pour discréditer l’Église et ses serviteurs : Heinrich Himmler, dans son discours du 18 février 1937 à Bad Tölz, disait ceci : « J’estime qu’il y a dans les couvents 90 ou 95 ou 100% d’homosexuels. […] Nous prouverons que l’Église, tant au niveau de ses dirigeants que de ses prêtres, constitue dans sa majeure partie une association érotique d’hommes, qui terrorise l’humanité depuis mille huit cents ans. » Les anti-fascistes et anti-homophobie sont particulièrement fascistes et homophobes. « Anti » est un miroir.
 

Troisième punch-line : les deux concepts idéologiques sur lesquels se basent ce livre sont erronés. Il y a 2 mensonges de fond dans Sodoma que personne ne dénoncera alors qu’ils sont énormes, et qu’ils sont les preuves de la fumisterie qu’est cette étude (bien plus encore que la réfutation des sources de l’auteur ou les procès en déformation des faits) : 1) réduction de la continence à l’abstinence (Martel définit la continence comme « contre-nature » – ce qui est en partie vrai puisqu’elle est surnaturelle – et « criminelle » – ce qui est faux -, p. 16) ; 2) réduction de l’homophobie à un refoulement de l’inclination homosexuelle, au fait de ne pas l’« assumer » ; alors que je prouve que la véritable homophobie est surtout le coming out et la pratique homosexuelle, donc une homosexualité « assumée » dans la caricature de soi et dans le rejet effectif de la différence des sexes.
 

Quatrième punch-line : Avec Sodoma, les catholiques reçoivent leur propre boomerang d’homophobie à la figure. Les médias catholiques sont responsables de ce débordement : de leur part, déni d’une réalité (parmi les catholiques, culture du démenti ou du procès d’intentions) alors que l’homophobie au sein de l’Église est réelle et que la pratique majoritaire de l’homosexualité dans le clergé est réelle (mon cas personnel est significatif : j’ai été désavoué par quasiment tous les cardinaux et évêques, et jamais accueilli par le Pape. C’est dire si effectivement, la défense de la pratique homo est massive dans le clergé !). Ça vous ferait mal de dire « OUI, il y a de l’homophobie de notre part et OUI il y a une pratique homosexuelle sacerdotale massive du fait de cette homophobie » ?? De tendre l’autre joue, au lieu de systématiquement démentir, ronchonner et vous victimiser ?? Par ailleurs, j’ai fait exactement le même travail que Martel sur l’homosexualité sacerdotale, et ce, depuis bien plus de 4 ans (ça fait 15 ans que je parle d’elle). Mais le monde et les catholiques préfèrent leurs ennemis à leurs amis… Ça fait froid dans le dos.

Rencontre improbable avec une femme musulmane… lesbienne


 

J’ai pris dernièrement un pot avec une fille super (tenez-vous bien : femme divorcée, avec enfants, musulmane pratiquante ET lesbienne ! haha) et qui m’avait contacté par mail parce que ce que je raconte dans mon Dictionnaire des Codes homosexuels et plus précisément dans le code « Amant diabolique » elle l’a vécu en vrai ! En effet, elle a connu dernièrement une amante-psychopathe qui lui a fait vivre un enfer, au sens propre comme au figuré, et qui s’est métamorphosée sous ses yeux en diablesse, jusqu’à venir la harceler dans son quotidien et habiter physiquement les rêves de son propre père.
 

Pendant toute notre rencontre, je souriais de l’étonnante fraternité/ressemblance et reconnaissance réciproque qui est en train de s’opérer pour la Fin des Temps entre les Musulmans et les Catholiques, et que Jésus permet… même si, pour les Musulmans, Dieu n’est pas encore Jésus. En moi-même, j’observais les spécificités de croyance des Musulmans (souvent, chez eux, c’est marrant, Dieu se donne à voir non par les sacrements mais par les songes, les visions, les rêves : c’est un Dieu très onirique… comme s’ils n’étaient pas encore sortis du sommeil et qu’ils amorçaient doucement leur réveil), mais aussi les nombreux points communs avec nous Catholiques (cette femme me disait par exemple que la simple lecture du Coran agissait comme un exorcisme qui expulsait les démons ; et beaucoup de différences que nous rencontrons avec les Musulmans modérés – je ne parle pas des fondamentalistes – tiennent surtout de la cosmétique et de la présentation, d’une simple question de vocabulaire : par exemple, ils disent « invocation » pour « prière », « désenvoûtement » pour « exorcisme », « flashs/visions » pour « miracles/charismes/motions de l’Esprit Saint », etc. À un moment, elle m’a fait rire parce qu’elle attribuait l’efficacité de Dieu au fait qu’elle ait « fait ses prières à l’heure ». Il y a quelque chose de la liturgie des heures…^^).
 

Et en moi-même, je rendais gloire à Dieu que ce rapprochement soit, dans le cas présent, permis par l’homosexualité, donc par une fraternité religieusement taboue et méconnue, et à cause d’une reconnaissance commune du diable. Quel coup de maître et d’audace de l’Esprit Saint ! Avec l’homosexualité comme alibi et détonateur de rencontres, plus possible de tricher. D’autant plus quand, dans la culture musulmane, la culture du non-dit s’impose avec une force féroce (tous mes amis homos musulmans pratiquants se retrouvent dans une famille où la réalité de l’homosexualité est connue tacitement de tous, mais où paradoxalement personne n’ose prononcer et faire vivre le mot « homosexualité », pour ne pas lui donner une existence ni une substance : ce mutisme et cette mauvaise foi sont absolument effrayants).
 

Cet événement amical (mais il n’est pas le seul : ce n’est pas la première ni la dernière fois que des Musulmans viennent à moi, et qu’il y a une résonance mutuelle) montre que la communion des Musulmans et des Catholiques, annoncée par les prophéties des deux religions pour la Parousie, approche à grands pas. Et ça me réjouit, car il n’y a pas une communauté de croyants qui va plus l’une vers l’autre : ce sont les deux qui se réunissent et sont conviées dans un endroit et sous une tente (tante ?) inédits, inattendus, où personne n’a cherché à se convaincre et à convertir l’autre, où personne n’a cherché à amener l’autre sur son terrain, puisque c’est une seule et même Personne qui nous rassemble et qui constitue ce terrain : l’Esprit Saint (et son fac-simile : la Vierge Marie).

L’assaillant musulman homosexuel de Catalogne


 

Alors pour les catholiques sceptiques qui m’accusent de paranoïa homosexualo-centrée, qui me disent que je vois de l’homosexualité partout et surtout là où elle n’est pas, et qui me soutiennent qu’ « on en parle trop et qu’il y a d’autres sujets bien plus importants » – tels que l’islam, l’immigration, le transhumanisme, la GPA, etc. -, voici un nouvel exemple d’homosexualité en lien avec le terrorisme « islamiste » (après Orlando, le Bataclan, Nice, les Champs-Élysées) : le musulman qui a attaqué au couteau une policière espagnole à Cornella en Catalogne il y a 4 jours se révèle être homosexuel. Voilà voilà. Mais à part ça, l’homosexualité n’est pas un sujet important ni même primordial. Bravo les catholiques tradis de la Réacosphère pour votre lucidité et votre homophobie, encore une fois !

Émission Mariés au premier regard : 5 scoops que vous n’avez pas vus au premier regard


 

Voici les 5 scoops que je vais développer ici et auxquels vous ne vous attendiez pas :
 

1) Thomas n’est pas un salaud ! (C’est même le seul qui a un peu compris l’émission)
 

2) C’était pas une émission sur le mariage mais sur la prostitution et l’inceste
 

3) Mariés au 1er regard promeut l’homosexualité, en fait
 

4) C’était une émission islamiste
 

5) Mariés au 1er regard a été programmée par le Gouvernement Mondial antéchristique (hahaha : rire sardonique)
 
 
 

N.B. : Voir aussi, en complément, mon décryptage de The Voice, mon livre sur les bobos, mon article sur l’Antéchrist ainsi que « l’homosexualité à l’intérieur de l’Église catholique ».
 
 

Moi aussi, j’ai regardé…

 

J’ai regardé l’émission d’M6 en 4 épisodes Mariés au premier regard, dont le concept, testé dans plusieurs pays du monde, repose sur la formation de couples sur la base de la science : des hommes et des femmes acceptent de faire confiance à des « experts » pour se marier officiellement à la mairie sans se connaître du tout avant et sans s’aimer.
 
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On pourrait se questionner éternellement sur le bien fondé de l’existence d’un tel programme. Mais je crois qu’au fond, le débat moraliste (« Est-ce bien ou mal que cette émission existe et qu’elle soit regardée ? »), ou le débat de goûts (« J’ai détesté/J’ai aimé »), ou le débat de réactions (« Ça m’a choqué/indigné/excité/scandalisé ? »), est un concert stérile, car on a déjà la réponse : « Tout le monde » a adoré détester et regarder cette émission de merde ; et peu y ont cru.
 
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En revanche, ce qui m’intéresse, personnellement, c’est justement les nombreuses choses auxquelles les gens (même les méprisants, les ricanants, les voyeurs, les curieux, les beaufs et même ceux qui ont refusé de regarder !) ont crues sans s’en rendre compte ou n’ont pas vues ! C’est pour ça que j’ai préféré regarder Mariés au premier regard ! En prenant plein de notes, au lieu de m’offusquer ou de mépriser, au lieu finalement de rentrer – par le rejet – dans le jeu affectif de ce genre d’émissions. En reconnaissant que j’y ai pris du plaisir, que je me suis pris au jeu. Et surtout, en me disant qu’en donnant ma propre interprétation, je rejoindrai plein de Français et les aiderai à décoder d’une manière constructive et vraiment catholique une émission qui sera méprisée/ignorée par l’ensemble des catholiques qui se sont boboïsés/endormis/révoltés contre leur époque.
 

Le paradoxe de l'idôlatrie : dire à la fois qu'on n'y croit pas en même temps qu'on y croit ("choqué et déçu")

Le paradoxe de l’idôlatrie : dire à la fois qu’on n’y croit pas en même temps qu’on y croit (« choqué et déçu »)


 
 

1er scoop : Thomas n’est pas un salaud ! (C’est même le seul qui a un peu compris l’émission)

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À en croire les réactions sur les réseaux sociaux, Thomas, l’un des candidats de Mariés au premier regard, le prototype du beau gosse ténébreux, qui s’est marié avec la jolie Tiffany, qui a fait rêver/languir de nombreux téléspectateurs, et qui a décidé contre toute attente de finalement divorcer « parce qu’il ne ressentait plus rien » (face à une jeune mariée effondrée et prise de court juste après le voyage de noces), a été considéré par l’opinion publique comme le grand Traître de l’émission (la mère de Nathalie arrive un peu derrière dans le classement des renégats). Le salaud ! clame en chœur le Peuple cathodique. Il ne sait pas ce qu’il veut ! Il ne va pas au bout de l’expérience, alors qu’en plus il nous a fait croire de manière belle et vraisemblable que le conte de fée scientifique était possible ! Ça c’est bien les mecs d’aujourd’hui ! Thomas a été une nouvelle occasion pour la France d’exprimer sa misandrie, son féminisme sexiste, son incroyance idolâtre au mariage et à la science.
 

La positive attitude et le "bonheur" à la gueule, ça fait mal

La positive attitude et le « bonheur » à la gueule


 

Est-ce aussi simple ? Rassurez-vous, je ne viendrai pas à la rescousse de Thomas. Lui-même a joué le jeu du lynchage par son mutisme, par l’interprétation très réussie du gars désolé qui s’est fait surprendre par sa propre « lâcheté », qui esquisse un mea culpa, et dont les dégâts sont rattrapés in extremis par Justin, le lot de consolation de Tiffany.
 
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Cependant, le cas de Thomas est très intéressant. Car loin d’en faire un héros, un génie, un rebelle, une victime du Système télévisuel dans lequel il est rentré volontairement, ou une exception de bobos, car je ne pense pas qu’il ait compris exactement pourquoi il a refusé de rentrer complètement dans le piège que lui a été tendu, Thomas est un vrai bobo. Et il s’est retrouvé confronté à la nuance subtile entre Boboland et Bobeaufland. Mariés au premier regard est un concentré de boboïsme : du blanc partout, bougies, guirlandes lumineuses, psychologisation, théisme déchristianisé, amour énergétique, espoir, etc. Et en même temps, l’émission est à la charnière entre boboïsme et beaufisme.
 
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La « chance » (ou plutôt la malchance : ça dépend de quel côté on se place) de Thomas, c’est qu’il appartient beaucoup plus à Boboland (c’est un bobo à 100% : photographe, bonnet, séducteur indépendant, barbe de trois jours, citadin, etc.) qu’à Beaufland, contrairement aux autres candidats, et a fortiori contrairement à Tiffany qui, elle, se trouve à mi-chemin entre Boboland et Beaufland : elle appartient à Bobeaufland, en fait ! Du coup, son « mari » s’est retrouvé piégé à son propre boboïsme, ainsi qu’aux inattendues mutations hybrides de celui-ci. Quand il a pénétré la dînette bobo dans laquelle allait l’installer/le momifier sa « femme », la maison de poupées Bobeaufland d’adolescente attardée, toute en blanc avec des cœurs partout et des bougies parfumées, je comprends sa panique et son étouffement ! J’aurais réagi pareil. Vision d’horreur pour un gars comme Thomas un chouia plus artiste, plus cultivé, plus fantaisiste, plus wild, plus dark, plus libre, moins empoté (cf. la séance du shooting où Tiffany n’avait pas la pose attitude de la nana décomplexée et audacieuse que Thomas aurait espérée), moins ordonné et moins conventionnel que les bobeaufs.
 
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Rien à voir chez lui avec une « incapacité à s’engager », comme ça lui a été reproché. Son refus de moisir au Musée Bobeaufland reconstitué par Tiffany est plutôt un signe qu’il sait justement un peu plus s’engager que les bobeaufs immatures qui l’entourent. Il n’a juste pas encore le bagage culturel et spirituel pour mettre des mots sur son mal-être. Alors il s’est senti l’obligation de sortir des excuses-bidon qu’on sort à chaque fois qu’une rupture amoureuse est tellement évidente qu’elle se passe de commentaires : « Je ne ressens plus rien. » ; « Je pense qu’on se correspond pas. » ; « J’ai jamais menti sur ce que je ressentais. » ; etc. Bref, l’éternelle confusion – classique dans le boboïsme – entre sincérité et Vérité, ou bien entre « être amoureux » et « aimer ». Lui et les « experts » de l’émission ont préféré conclure à la toute-puissance de « son mutisme », à sa « difficulté (dite typiquement masculine) à exprimer ce qu’il ressent ». Mais en réalité, même si presque personne ne l’a vu, Thomas sortait un peu du lot. Il était bien plus bobo et un peu moins beauf que tous les autres, c’est tout.
 

"Deviens mon bibelot bobo"

« Deviens mon bibelot chéri »


 
 

2e scoop : C’était pas une émission sur le mariage mais sur la prostitution et l’inceste

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Même si on enrobe le concept mercantile de romantisme, de suspens, de « science » et de sincérité, Mariés au premier regard demeure un commerce : les candidats exhibent leur intimité et leur engagement en échange d’argent et de notoriété, la chaîne M6 les corrompt en leur « offrant » un mariage tous frais payés (en échange en réalité de la violation de leur intimité), le divorce se profile comme un « service après-vente » quasi incontournable (retour à l’employeur : pas un des couples-candidats n’a finalement accepté de rester marié).
 
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Le « mariage » tel qu’il est conçu et travesti par les concepteurs de l’émission apparaît surtout comme un contrat professionnel. Par exemple, Benoît, l’un des candidats (qui se mariera avec Nathalie), va voir les parents de sa femme à la table des noces pour leur promettre qu’il fera ce qu’il faut pour « assurer le boulot ». C’est carrément l’entretient d’embauche avec l’employeur ! Dans Mariés au premier regard, tout le monde s’exploite et se considère comme des objets. Voici quelques répliques d’anthologie : « Il faut laisser la chance au ‘produit’, entre guillemets » (Justin face aux caméras, à propos de Valentine, sa future épouse qu’il essaie de rassurer et de défendre après le coup de stress de celle-ci à la mairie) ; « C’est pas qu’un petit bout de papier : c’est un bout d’âme sœur. » (Wilfrid face au faire-part qui l’invite à son propre mariage) ; « C’est seule qu’elle retourne voir sa robe de mariée. » (la voix-off à propos de Valentine et son costume, personnifié) ; « Thomas traite Tiffany comme un mannequin professionnel. Pas comme sa femme. » (Jacques de Sutter) ; « J’ai gagné le gros lot… mais pas au loto. » (Justin faisant deviner en boutade à ses proches qu’il va se marier… mais avec une inconnue) ; etc.
 

Les candidats parlent d’eux-mêmes comme des objets : « J’ai envie de me caser, de me ranger. » (Justin) ; « J’ai envie de m’investir. » (Benoît) ; « Ils vont se filmer eux-mêmes jour après jour avec une caméra. » (la voix-off par rapport au couple Benoît et Nathalie) ; etc. Et entre eux, ils se jaugent et se jugent au paraître. Ils se considèrent comme des souris de laboratoire, lancés dans une « expérience ». Le mot revient tout le temps : « Aller jusqu’au bout de cette expérience » ; « L’expérience est scientifique certes mais scientifique-humaine », etc. Dans ce programme de télé-réalité, « le futur » ou « la future » époux est vu(e) comme un objet et un résultat scientifique qui plaira ou pas au premier regard à tous les proches et à son « promis »/sa « promise ».
 

Les « experts » quant à eux s’amusent à établir les « taux de compatibilité » entre les candidats, comme si l’amour et les personnes se mesuraient, se quantifiaient, se calculaient (d’ailleurs, le concept de « probabilité » ou de « potentialité » ou de « gratuité » ou de « visibilité » induit hypocritement une réserve, une humilité, une transparence sur ce calcul). Les concepteurs de l’émission nous donnent l’illusion que ce n’est pas un business parce que tout est offert (même le divorce !). Mais priver les mariés et les familles de payer leur mariage, c’est finalement les utiliser, les déposséder de leur investissement personnel, les désengager, les exploiter. On les empêche de donner de leur personne et du fruit de leur travail. « Quand c’est gratuit, dit à juste titre l’adage, c’est que c’est vous le produit ! » C’est important de payer son mariage. M6 dérobe ce droit aux mariés et à leur famille.
 

Il ne faut pas avoir peur d’employer les grands mots : avec Mariés au premier regard, on assiste en direct à une forme de prostitution (même si elle est apparemment gratuite et consentie : a priori, personne n’a forcé les candidats à aller jusqu’au bout de « l’aventure »). D’ailleurs, le concept même du programme – s’unir sexuellement et maritalement à un ou une inconnu(e) – est bien la définition de la prostitution, si je ne m’abuse. « Je vais épouser un inconnu. » (une des candidates). Dans l’émission, l’adultère est tacite : par exemple, Tiffany divorce de Thomas puis se marie avec Justin, le promis de Valentine : Mariés au premier regard, en réalité, c’est plutôt On a échangé nos maris. Tout le lexique utilisé dans Mariés au premier regard renvoie à la tromperie, à la débauche, à la luxure, à la prostitution, à l’expérimentation : les mots « aventure », « expérience » reviennent constamment. Le vernis scientifique et émotionnel de Mariés au premier regard n’est que le reflet inconscient d’une soumission, d’un machisme et d’un sexisme sous-jacents : le scandale concernant l’un des trois « psys » de l’émission, Stéphane Édouard, a été gentiment étouffé… mais révèle bien les ressorts prostitutifs de l’émission.
 

Quand on transforme la différence des sexes et le mariage en hétérosexualité (stricto sensu, en « toutes les altérités au niveau de la sexualité » : c’est le sens étymologique du mot « hétérosexualité), il est logique qu’on les ouvre aussi bien à la prostitution qu’au commerce, à l’inceste, à l’adultère, à l’homosexualité (comme vous allez le voir un peu plus précisément dans la troisième partie de cet article), et même à la zoophilie.
 
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J’exagère en parlant de zoophilie ? Vous allez voir que pas du tout. Il suffit d’entendre les quelques allusions ou comparaisons animales qui ont été faites par les candidats, les animateurs de l’émission, ainsi que le public, pour s’en persuader. Par exemple, l’un des psychologues de Mariés au premier regard, Pascal de Sutter, a fait l’analogie entre l’acte de donner à manger à l’autre directement dans la bouche (ce qu’a fait Benoît avec Nathalie) et la « becquée » qu’un animal donne à ses petits, en justifiant la comparaison dégradante et déshumanisante par la soi-disant « beauté du geste d’intimité ».
 
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L’une des réalités les plus choquantes – je trouve – de ce programme télévisé, c’est le viol de la différence des générations (différence entre adultes et enfants, ainsi qu’entre père et fils) : autrement dit l’inceste. Tous les protagonistes et les membres de leur famille participant à Mariés au premier regard sont pris en otages. Ils perdent complètement la main sur le mariage (de leur enfant, de leur frère). Ils se voient offrir un Kit Mariage tout fait, sans engagement et sans effort obligatoire, dans la même salle de mairie, le même maire, la même salle de noces, le même voyage de noces. Ils n’ont que le choix de leur costume, quasiment ! À part ça, on les force à dire oui. S’ils affichent un scepticisme ou un refus, ils sont brûlés en place publique. Par exemple, il n’y a qu’à voir les procès en « impolitesse », en sorcellerie, et même en prostitution, qu’a subis la mère de Nathalie pour avoir osé faire valoir son droit d’opinion : hallucinant.
 
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Dans Mariés au premier regard, les générations sont totalement inversées et/ou confondues. Les sœurs et les mamans se transforment en mères maquerelles. Ce sont les mariés qui donnent la main de leurs parents à leur « futur(e) » et à la France entière (… les rares fois où ces derniers acceptent d’être présents au mariage, bien sûr, car souvent, ils refusent à juste raison cette humiliation et ce vol). Les pères biologiques – dont beaucoup sont divorcés ou absents – sont spoliés de leur rôle de transmetteurs, de donneurs, de sacrificateurs : ils ne conduisent même pas jusqu’au bout leur fille à l’autel laïciste télévisuel, et n’ont pas l’opportunité de donner sa main à un homme qu’eux-mêmes ne connaissent pas. Les parents sont maltraités, terrorisés (dans le sens propre de l’adjectif : soumis à un terrorisme) : « On est venus réellement avec la peur au ventre » avoue le père de Thomas ; « J’arrive au mariage de mon fils en tant qu’étrangère » rajoutera la mère d’un autre candidat. Les familles ne se connaissent pas entre elles, et se disent timidement bonjour à la mairie, comme dans une salle d’attente de médecins (c’est le cas de le dire !). Et la seule amorce de dialogue et de blague qui permet de briser la glace entre elles, c’est d’admettre la misère de leur situation commune : « On est tous embarqués dans la même galère ! » L’unique petit privilège que la chaîne de télé concède aux parents et à la famille par rapport aux mariés – et il est de courte durée -, c’est d’une part de connaître avant la mariée l’identité et le physique du marié, et d’autre part d’avoir le temps de fantasmer sur lui et de voter « pour » ou « contre » (à la place de leur sœur ou fille ou amie) comme des collégiennes : « Je valide » (la sœur de Tiffany, face à son probable futur beau-frère, Thomas) ; « Je pense qu’elle va dire oui. » (la mère de Tiffany). On a atteint le summum de l’inceste avec le regard lubrique dégueulasse de la mère de Tiffany posé sur son futur gendre. À la place de cette « belle-mère », je ne saurais plus où me foutre pendant des années ! Draguer son gendre devant des millions de Français, c’est quand même la honte magistrale…
 
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Dans Mariés au premier regard, la famille est à ce point niée que certains parents des candidats, ainsi que les rares petites têtes blondes présentes à la mairie, apparaissent floutées (et heureusement pour eux !). On voit bien que ces vrais-faux mariages violent le mariage et la famille. Les familles filmées sont d’ailleurs rétrécies spectaculairement au lavage : on ne se retrouve qu’avec la famille nucléaire la plus réduite.
 
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De même, dans cette émission, ce sont très souvent les frères et sœurs des candidats qui remplacent les parents au moment de l’annonce de l’événement puis à la mairie. Ce ne sont plus les parents qui marient leur enfant, mais les frères qui marient leurs frères ! « Le frère de Justin représente un peu leurs parents qui ne sont pas là. » (Catherine Solano) Là aussi, bonjour la consanguinité symbolique !
 
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Concernant la violation de la différence des générations, ce n’est pas tout. Les mariés s’infantilisent et se paternalisent entre eux : « C’est comme un accouchement : c’est le moment que j’attendais, je vais le voir. » (Tiffany parlant de son futur mari Thomas, face à la mairie). Les trois « experts » de l’émission jouent aussi les parents de substitution, en particulier Catherine Solano, la « psy » du programme, la gamine attardée qui siège carrément aux côtés de la famille à la mairie, ou qui prend les photos pendant les essayages de robe de mariée. Catherine, c’est la maman-copine (concept top bobo).
 

Catherine prenant la photo

Catherine prenant la photo


 

Les « psychologues » du programme, loin d’aider les familles et d’intervenir, se contentent de les analyser à bonne distance, de les scruter au microscope (leurs moindres faits et gestes sont « interprétés » : la maman se mord les lèvres… donc elle est angoissée ; le papa se gratte l’oreille… donc il vit mal son Œdipe), de voir les liens de sang s’émietter, et de donner raison aux velléités d’indépendance des candidats qui se marient contre l’avis de leur famille. Par exemple, lorsque Justin décide de se marier coûte que coûte avec Valentine et sans la présence de ses parents (« On n’a pas forcément besoin du consentement de ses parents sur toutes les décisions qu’on prend dans sa vie. » assure-t-il), Pascal de Sutter l’en félicite (« Justin n’a pas besoin de l’approbation de ses parents. Il est autonome. ») et ose parler à son sujet de « courage » et de « maturité ».
 

Tous les candidats sont à la fois en rupture avec leurs parents, à la fois en fusion. C’est cela, le rapport incestuel/incestueux. « On est très proche, ma mère à moi. On est très fusionnelles. » (Nathalie) Il n’y a pas la juste distance. On l’observe en particulier à travers les candidates féminines de l’émission (Tiffany, Delphine, Nathalie, Delphine, et même Catherine Solano), qui sont des caricatures de femmes-enfants, de petites princesses refusant de grandir et recherchant un papa protecteur en leur futur mari. Elles demeurent dans un rapport très narcissique et adolescent avec leur père biologique : « On est trop beaux… » s’extasie par exemple Tiffany face à son père, le matin du mariage ; « Tu m’abandonnes ? » poursuit-elle devant la mairie, quand son père la laisse seule face à la porte d’entrée de la salle des mariages.
 

L’un des signaux forts du boboïsme et de l’inceste, c’est la substitution de la famille ou de l’amour par l’amitié. En gros, notre époque considère que les liens sentimentaux valent bien (voire « priment sur ») les liens du sang. C’est particulièrement visible dans Mariés au premier regard. Les amis sont mis sur le même niveau que les parents, et même prennent leur place. Par exemple, Justin, le jour du mariage, n’a invité que ses amis. Ce mélange malsain entre amitié et amour, ou amitié et famille, donne lieu à des réflexions ambiguës prouvant et justifiant symboliquement le sexe entre amis, le triolisme : « Tu vas la rencontrer en même temps que moi, sauf que moi je n’aurais pas la bague au doigt. J’ai hâte de la voir. Pas autant que toi. Mais j’ai hâte ! » (Fredo, le meilleur ami de Thomas, s’adressant à ce dernier à propos de sa future femme)
 

Pour clore cette partie sur la prostitution et l’inceste encouragées par Mariés au premier regard, je reste sidéré par la manière dont la sphère intime (le couple) est actuellement violée par la sphère publique (le mariage civil est lui-même violé par les caméras de télévision et par tout un pays). Je suis également sidéré par la manière dont un Peuple est capable de faire sa pute et de s’offrir corps et âme à un inconnu télévisuel (ici, Thomas), capable de se projeter passionnément/puis pas du tout sur des « couples mariés en carton ». Certains spectateurs, par leurs réactions de femmes bafouées demandant le divorce (comme si c’étaient eux qui s’étaient unis maritalement à Thomas à travers Tiffany !), illustrent à leur insu que la prostitution, l’adultère, le libertinage, la pornographie, se sont bien généralisés dans notre pays. « On te faisait confiance pour la rendre heureuse ! peste le public-pute, Rolalala t’as qu’une belle gueule en fait. Méchant Thomas. » (cf. le tweet réel d’une spectatrice sur Twitter)
 
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Je suis enfin sidéré par l’actuelle défense du mariage par ceux-là mêmes qui s’en sont fichus au moment du « mariage pour tous », et qui sont les premiers à tirer sur Mariés au premier regard au nom de leur défense du mythe totalitaire et angéliste de « l’égalité homme-femme » (c’est un mythe car les hommes et les femmes n’ont jamais été égaux en identité, et heureusement ; ils ne sont égaux qu’en dignité humaine et spirituelle), alors qu’ils ne vivent plus le mariage et ne le respectent plus. Valérie Damidot en tête.
 
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3e scoop : Mariés au 1er regard promeut l’homosexualité, en fait


 

Les mêmes qui prônent « l’égalité homme-femme » (socle de tous les systèmes dictatoriaux d’aujourd’hui) et « l’amour homo » (à travers le « mariage gay »), comme je viens de l’expliquer, sont les premiers à s’insurger contre Mariés au premier regard, contre l’irrespect du mariage dans cette émission (alors qu’ils divorcent à gogo – Benjamin Castaldi par exemple s’est marié 4 fois et trouve MAPR affreuse – et se moquent du mariage religieux), contre le sexisme, voire même sont les premiers à réclamer réparation (au nom de « l’égalité ») en imaginant/proposant une version gay (qu’ils s’empresseront de fustiger une fois créée). C’est déjà le cas dans d’autres pays depuis un ou deux ans : l’Espagne, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, ont inclus des « couples » homos dans Mariés au premier regard, prouvant ainsi que la défense de l’hétérosexualité n’est qu’une promotion déguisée de l’homosexualité, du libertinage et d’une sexualité sentimentale asexuée. La France, quant à elle, a préféré la jouer mollo pour cette première édition de Mariés au premier regard, estimant qu’elle aurait déjà à gérer tout un vent de protestations rien qu’avec les couples homme-femme : « La production considère que ‘l’enjeu est déjà assez fort’. Elle n’a pas retenu pour cette première de candidats homosexuels. M6 ne ferme cependant pas la porte en cas de deuxième saison. »
 
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Même si le spectateur a l’impression que la première édition 2016 de Mariés au premier regard ne concerne que la différence des sexes sans amour donc l’hétérosexualité, en réalité, je peux vous dire qu’elle porte en germe la promotion de l’homosexualité : le public d’internautes et de téléspectateurs ne s’y est d’ailleurs pas trompé, puisqu’il n’a pas arrêté de faire mention du « mariage pour tous » et des reflets homosexuels de la formule d’accouplements choisie par M6. On a beau ne voir que des hommes attirés par des femmes – et inversement – dans Mariés au premier regard, les candidats rentrent tous inconsciemment dans une recherche amoureuse homo-érotique : quête narcissique de la personne aimée selon ses propres goûts et ses fantasmes, recherche du jumeau de désir (« J’espère qu’elle sera à la hauteur de mes attentes » déclare l’un des candidats), accouplement avec une personne inconnue désincarnée, démarche commerçante du donnant-donnant en amour (« C’est ça que tu mérites. » affirme Nathalie par rapport au surcroît d’attentions de son mari Benoît), conception hyper individualiste du mariage (« Valentine est seule face à elle-même »), etc. Comme sur les sites de rencontres, dans Mariés au premier regard, la personne aimée recherchée n’a pas de prénom, de genre sexué, de visage. Elle est baptisée par le pronom indéfini neutre et asexué « quelqu’un » : « J’ai envie de me caser, de me ranger, avec quelqu’un de stable et avec plein de projets comme moi. » dit Justin ; Nathalie décrit les avantage de « la vie quotidienne avec quelqu’un, se réveiller auprès de quelqu’un, se faire embrasser par quelqu’un » ; etc.
 
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L’anticonformisme et la désobéissance sont la quintessence du boboïsme et également de la bisexualité, comme je l’explique longuement dans Les Bobos en Vérité. Et chez la plupart des humains-moutons d’aujourd’hui, ainsi que chez les candidats de Mariés au premier regard, ce fantasme d’incarner l’anti-norme est très présent : « Cette union hors-normes » ; « C’est atypique ». Cela va les pousser eux-mêmes à valider, voire à pratiquer l’homosexualité. Je tiens les paris auprès de Valentine, Wilfrid, Delphine, Tiffany, Thomas, Justin, Nathalie et Benoît, qu’ils « se foutent de l’homosexualité » en même temps qu’ils sont tous « pro-mariage-gay » ! Les « experts » de l’émission, idem. Aussi excessif que cela puisse paraître, la cheville ouvrière de Mariés au premier regard est la bisexualité asexualisante, autrement dit la bipolarité homosexualité-hétérosexualité (qui est une violation de la différence des sexes).
 
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Comme Islam et Homosexualité sont extrêmement imbriqués, il est signifiant qu'on les retrouve associés à travers Mariés au premier regard, comme nous allons le constater tout de suite...

Comme Islam et Homosexualité sont extrêmement imbriqués, il est signifiant qu’on les retrouve associés à travers Mariés au premier regard, comme nous allons le constater tout de suite…


 
 

4e scoop : C’était une émission islamiste

Mariés au premier regard (Attention les yeux...)

Mariés au premier regard (Attention les yeux…)


 

Il est également étonnant de découvrir les nombreux échos et similarités entre l’émission Mariés au premier regard et l’Islam : le mariage arrangé et sans liberté, le retour au mariage volontariste et réglé comme du papier à musique, la collectivité (télévisuelle ou sociale) décidant pour l’individu, la virginité (sans amour) avant le mariage, la prévalence du mariage civil sur le mariage religieux (Dans l’Islam, rappelons que le mariage est juste civil), la disparition des parents au profit de l’individualisme et du collectivisme, le refus du sentiment en tant que critère de formation des couples, la vénération – athée et musulmane – du consentement (Avec l’Islam et les scientistes romantiques, en effet, c’est le subjectivisme absolu… habillé d’objectivisme scientifique ou coranique), absence du Salut (Dans l’Islam, le Salut n’existe pas et n’est pas donné ; idem pour les libertins scientistes), l’indifférence à la femme et la réification de cette dernière, l’émasculation de l’homme et du père, le refus de l’incarnation de l’Amour (divin), la transcendantalisation de Dieu (en énergie, en destin, en puissance instinctive, etc.), etc.
 
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Même si les libertins et les musulmans croient s’opposer, se détester et ignorent leurs ressemblances, ils sont à peu de choses près jumeaux. D’ailleurs, les nombreux maghrébins, musulmans d’éducation et de culture, blédards, qui ont suivi le programme de M6, se sont spontanément écriés d’eux-mêmes qu’à part pour le côté scientifique (mais finalement, l’Islam n’est-il pas autre chose qu’un scientisme spiritualiste né de l’athéisme et du rejet du christianisme ?), Mariés au premier regard ferait un malheur au bled ! Mariés au premier regard et l’Islam sont une même réponse insatisfaisante au libertinage et à la déchristianisation qu’ils sont, qu’ils expriment et alimentent en pensant les éradiquer. J’ose le dire (et tant pis si je passe pour un fou, un facho ou un islamophobe) : Mariés au premier regard est une émission islamiste/musulmane.
 
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5e scoop : « Mariés au 1er regard » a été programmée par le Gouvernement Mondial antéchristique

 

Terminons par l’aspect le plus inattendu et mal famé de cette émission – car il n’est en général abordé que par les complotistes, malheureusement : c’est le visage antéchristique (donc diabolique), maçonnique, mondialiste de Mariés au premier regard. La caractéristique de la Religion Naturelle de l’Antéchrist, c’est d’une part de vouloir détruire la différence des sexes (le mariage, la sexualité) et la différence Créateur-créatures (l’Église Catholique, Jésus), et d’autre part de les faire remplacer par un monde angéliste où écologie (Nature) et technologie (technologie de la puce, technologie rationaliste et psychologiste) ne font plus qu’Un, où l’amour devient une énergie dans laquelle les Humains se fondent et disparaissent en croyant y trouver l’immortalité.
 
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Mariés au premier regard rentre tout à fait dans ce mouvement de « perdition magique ». C’est une émission qui désacralise le mariage dans le sens où les « experts » se prennent pour Dieu, où la chaîne M6 fait du mariage un divertissement mais non un sacrement d’amour, où l’expérience désunit plus qu’elle n’unit les couples. Même Nathalie et Benoît, le seul couple qui a obéi au pronostic scientifique qui pesait sur eux, et qui est finalement resté ensemble, a décidé de divorcer. Mariés au premier regard fonctionne sur la peur : « J’ai peur qu’elle dise non » lâche par exemple Thomas à propos de sa future femme le jour de son mariage, angoisse qui ne risque pas d’arriver dans un vrai mariage : le mariage tel qu’il est déformé dans l’émission devient un événement impressionnant, effrayant, et n’est plus placé sous le sceau de la confiance. Il est donc impossible qu’il dure (sereinement).
 

Les quatre piliers indispensables du mariage (liberté, indissolubilité, fidélité, fécondité) ne sont certes pas gommés au départ mais rendus optionnels : selon les programmateurs, « ils sont là… ou pas ». C’est le ressenti – dont l’intensité est scrupuleusement examinée par la soi-disant « Science » – et « le destin » qui feront le mariage, qui offriront la solution (au sens chimique du terme). Le mariage devient un jeu calculé, et non plus d’abord une question d’amour. Il n’en perd pas pour autant sa dimension d’engagement, mais ce dernier est rendu optionnel : « Ça le fait ou ça le fait pas » comme dira Nathalie, l’une des candidates, au seuil de la mairie. C’est une question de feeling… et de physique quantique !
 

L’idée d’engagement est paradoxalement très présente dans Mariés au premier regard, et souvent répétée. « Justin croit à son projet » (Jacques de Sutter) Néanmoins, l’engagement ici n’est pas seulement optionnel : il est aussi risqué (un risque inconsidéré) et tacitement imposé. Ce sont l’audace quasi aveugle, puis le « dieu Feeling », qui jouent aux apprentis sorciers pour créer et devancer l’amour. De manière publique et intime à la fois, ludique et sérieuse à la fois, contrôlée et aléatoire à la fois, lourde de conséquences et banalisée à la fois. Cette dualité est d’ailleurs tout à fait troublante. Mariés au premier regard donne à tous l’illusion de liberté, l’illusion de maîtrise, l’illusion de la toute-puissance de la volonté et des sens : « Delphine est mature, elle sait ce qu’elle veut » (un des « experts ») ; « Aller jusqu’au bout de sa décision » (idem) ; « son projet » (Jacques de Sutter parlant de Justin) ; « Ma personnalité c’est d’aller jusqu’au bout des choses plutôt que de ne pas regretter » (Delphine) ; « Je marche beaucoup au feeling. » (un des candidats) ; « Je me laisse porter par ce que je ressens. » (Valentine) ; « le feeling » (un des candidats) ; « le déclic » (Valentine), « Ça matche » (un des candidats) ; « Méfiez-vous de la première impression : c’est souvent la bonne ! » (les trois « experts » rieurs)
 

Ceux qui refusent de « se lancer dans l’aventure », d’« y croire » et « d’aller jusqu’au bout de l’expérience », sont dits incapables de s’engager, lâches, traîtres ! L’engagement est confondu avec le pari : « Valentine et Justin réussiront-ils à aller jusqu’au bout de cet engagement ? » (la voix-off de l’émission) T’as le droit de ne pas le faire… mais t’as promis devant des millions de téléspectateurs et devant ta famille, donc t’es quasiment obligé ! L’inconséquence de ce risque est considérée comme « le véritable courage » (Pascal de Sutter)… alors que le vrai courage n’est jamais déconnecté de l’intelligence, du bon sens et de la paix (N’est pas courageux celui qui se jette du 10e étage pour se suicider, même s’il faut quand même une dose de courage pour sauter !).
 
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Derrière l’assurance et le volontarisme affichés par la prod et les candidats de MAPR, il y a en réalité beaucoup de fragilité psychologique, de naïveté (car tous nos désirs ne sont pas des réalités), d’angoisse, de superstitions et de prétention. Les candidats, même s’ils ne font pas référence à Dieu, croient à ce qu’ils appellent « le destin », une sorte de déterminisme scientifique et sensitif qui dépasserait la Science et Dieu, une sorte de « force » ou d’« avenir préécrit »… mais pas préécrit par Jésus puisqu’il s’agit d’une imposition d’événements et de rencontres sans amour, « juste comme ça », « parce que les choses doivent se vivre, se faire et s’expérimenter pour elles-mêmes », sans réel sens ni direction ni autre but que la « réalisation de soi par soi-même » (C’est tout le message contradictoire du rapport au destin qu’on trouve dans les paroles d’une chanson comme celle de la comédie musicale Cléopâtre « Une autre vie », qui dit qu’il croit en ce qu’il ne croit pas : « Je ne crois pas au destin mais que tout peut changer. Qui sait ce que demain peut réserver ? Je ne crois pas au hasard mais que tout est écrit. Comme il n’y a pas d’histoire que l’on choisit. ») : « Le destin est malgré tout imprévisible. » (la voix-off) ; « Ils ont scellé leur destin pour la vie. » (la voix-off par rapport à Tiffany et Thomas) ; « Je crois au destin. » (Tiffany) ; etc. « Une part de votre destin se trouve dans cette enveloppe » disent les experts d’un air grave, annonçant aux candidats sélectionnés (selon leurs physiques et des critères purement marketing, médiatiques) le pacte faustique qui les lie à eux : une date de mariage et un époux/une épouse fixés par leurs soins. On pourrait tout à fait parler de fatalisme déiste ou théiste, comme chez les francs-maçons, avec ses aspects paradoxalement combatifs et optimistes.
 

Jeux de lumière entre le X et le Y, mais aussi une Croix écartelé comme dans le projet Blairwitch

Jeux de lumière entre le X et le Y, mais aussi une Croix écartelée comme dans le projet Blairwitch


 

Avec Mariés au premier regard, on se retrouve face à la religion de l’« amour énergétique » dont je parle plus longuement dans cet article sur le handicap, une sorte d’égrégore collectif où le mythe de la création d’amour par la science et la volonté humaine va prendre vie grâce au partage social des émotions. La « fusion » dont parle notamment Tiffany à propos de Justin, est finalement la quête de tous les candidats (et la définition même de la bipolarité hétérosexualité-homosexualité). Les metteurs en scène de Mariés au premier regard ont d’ailleurs tout mis en place pour que les milliers de papillons de nuit (candidats + public) qu’ils ont réussi à capter aient envie d’aller se cramer à la lumière de la fusion amoureuse qu’ils ont créée : fond musical hyper émotionnel (Adèle et compagnie), ralentis via une débauche de cuts, Epic Music à fond les ballons, larmes et lumières, etc. Dans l’émission, l’amour est vraiment présenté comme une puissance, une probabilité et une potentialité. Il s’agit bien de l’idéologie de l’amour énergétique : « C’est un très beau couple potentiel » (un des « experts ») ; « Si on met de l’énergie, on peut retrouver l’amour durable. » (Jacques de Sutter) ; « Le jour du mariage, j’étais sur un petit nuage avec beaucoup de belles émotions. Avec la présence des familles et des proches, j’ai pris une grande bouffée d’énergie positive. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas senti aussi bien mais, malheureusement, ça n’a pas duré. » (Thomas après l’émission) ; etc.
 

Le drame de Mariés au premier regard, c’est que même si elle donne l’illusion à ses candidats-cobayes et à son public de monter haut, de s’enflammer à la chaleur d’une fusion réelle et exceptionnelle, elle les fait chuter aussi d’encore plus haut. En ce sens, c’est une émission diabolique. Elle fait vivre une descente aux enfers. « Je suis en train de me jeter dans le vide. Et adviendra ce qu’il adviendra. » (Valentine). Même dans la bouche des « psychologues », il est question d’une chute : « C’est pas au moment de sauter qu’il faut douter du parachute » (Catherine Solano) C’est dire !
 
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Les candidats ne sont pas acteurs ni maîtres des événements. Ils ne contrôlent quasiment rien au final : ni leurs « choix », ni leur décision de se marier, ni l’enchaînement des épisodes qu’ils vivent, ni le montage télévisé, ni les pensées et les évolutions de leur « femme » ou « époux », ni la réaction du public, ni les conséquences désastreuses de leur passage télé. Ils passent de la magie au cauchemar, quand ce n’est pas les deux en même temps : « Y’a un côté magique. » (Delphine) ; « J’ai l’impression de vivre un conte de fée. C’est magique. » (une des candidates) ; etc. Ils ont tout le décorum du mariage de rêve, l’effet de surprise et les caméras en prime. C’est une magie qui ressemble plutôt à une folie, dans le sens d’« inconscience » mais aussi pathologique du terme « folie » : « C’est de la folie, et c’est de la bonne folie. » (une des candidates). Très vite, ils déchantent : « Tout est allé trop vite. » avoue Thomas.
 

Cela crève les yeux. Pour les candidats et leur famille, c’est l’ascenseur émotionnel. Avec pour eux beaucoup de moments d’angoisse, de vrai malaise, de profonde solitude, de torture mentale, d’isolement amical et familial. « Mille questions me traversent l’esprit. » (Tiffany devant la mairie, en robe de mariée) C’est particulièrement visible à travers le discours de Valentine, Thomas, Tiffany. « J’ai l’impression que je suis seule au monde. J’ai trop peur. Je vais mourir. » (Tiffany) ; « J’ai l’impression d’être dans la quatrième dimension. » (Valentine) ; « C’est dur. Même si c’est tout beau et bien et incroyable. » (idem)
 

Qui veut se faire pucer?

Qui veut se faire pucer?


 

Dans le cadre de Mariés au premier regard, je parlerais carrément de hold-up symbolique, spirituel et psychologique. C’est l’âme et la liberté des candidats et des téléspectateurs qui sont dérobées : « Si je comprends bien, on est totalement dépendants de vous ? » (Delphine comprenant le concept de l’émission et s’adressant aux trois « experts »). Les trois « psychologues » se gargarisent d’ailleurs de leur petit pouvoir télévisuel : « Ils nous ont remis les clés de leur intimité. » Avec Mariés au premier regard, on n’est pas devant autre chose qu’un piège (les candidats n’étaient d’ailleurs pas au courant dès le départ de la finalité de l’émission), qu’un enchaînement (M6 est bien une chaîne de télé, non ? Et les candidats ont parfois reçu au poignet un bracelet ou un code qui les a marqué comme des bêtes qu’on mène à l’abattoir), qu’un ensorcellement, qu’un envoûtement, qu’un ravissement, qu’une manipulation de type démoniaque, même si le décor scientifique, cartésien, réaliste, émotionnel, optionnel, laisse croire le contraire. Où est le mal à se prêter à un jeu plaisant, excitant, surprenant, et sérieux que si on veut ? Le spectateur, tout comme les candidats, sont séduits par la carte postale qu’on leur fournit « gratos » : la musique de princesse, la robe de mariée, le mariage provençal, la séance photos, l’amour et le mariage offerts sur un plateau (aux frais de la Princesse M666), la surprise de découvrir que l’expérience a l’air de marcher (Finalement, la Science aurait-elle raison ?), etc.
 

Les équipes et les « experts » qui entourent les candidats et les téléspectateurs ont tout des gourous-copains, des charlatans manipulateurs. Comme les indics ou les espions, ils laissent échapper des scoops pour créer une illusion de proximité : « Y’a une info » glisse par exemple Stéphane Edouard, le « coach en séduction » de MAPR, à Delphine, la première nana de France qui apprend qu’elle s’est fait larguer par un gars qu’elle ne connaît pas !
 

Les magistrats – notamment le maire chez qui sont célébrés les trois mariages de l’émission – qui se prostituent à ce genre de programmes de télé-réalité, se comportent comme de dociles fonctionnaires, appliquant aveuglément la loi, en ayant en plus le culot de nous assurer que leur corruption est très sérieuse (les mariages qu’ils acceptent de présider sont vraiment inscrits en mairie et font l’objets de vrais actes notariés) et qu’ils ne détruisent personne ni aucun sentiment puisque leur rôle n’est pas de protéger l’amour : « Je suis curieux de nature. Moi, je ne célèbre pas des amours. Je fais un acte administratif. Le mariage n’est pas un acte d’amour. » La lâcheté incarnée !
 
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Concernant à nouveau nos trois « experts » de l’émission (Stéphane Édouard, Catherine Solano et Jacques de Sutter), ils incarnent tout à fait les encodeurs du Gouvernement Mondial, ces Frankensteins peu aimants mais capables d’empathie et de jeu avec les sentiments, qui dissèquent froidement les émotions de leurs souris humaines de laboratoire, en faisant mine de les laisser gambader librement dans leur cage et en s’affranchissant de la moindre responsabilité si jamais ça se passe mal entre elles.
 
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Tout le jargon de l’émission Mariés au premier regard tourne autour du CODE. Il est question de « taux de compatibilité ». L’amour et la personne sont réduits à des codes, des numéros, des combinaisons et des formules mathématiques pour mesurer l’attraction et la complémentarité des individus entre eux (comme si la complémentarité homme-femme n’était pas un Mystère, ou bien était automatique et quantifiable !). « Je suis tombé amoureux d’un numéro » s’exclame très sérieusement Wilfrid, l’un des candidats, à l’issue des tests qu’on lui a fait passer. Les participants à l’émission, castés sur des sites de rencontres et des réseaux sociaux (déjà très encodés), sont mesurés comme des chevaux. En même temps qu’ils sont codifiés, le pire, c’est qu’ils ont l’impression de sortir des codes ! Ils intègrent la puce (ou le code) en s’auto-persuadant qu’ils la rejettent : « Il faut être fou, sortir des codes. » (Valentine) ; « C’est fou, insensé, hors des codes avec tout ce qu’il y a autour du mariage. » (idem) Ils se croient sortis des codes, alors qu’ils vivent avec leurs portables, se filment et se surveillent sans arrêt, se font tatouer, se laissent tracer par les caméras de télévision jusque dans leur intimité.
 
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Comme je le signalais un peu plus haut, on les marque, on les numérote, on leur met un bracelet au poignet pour les différencier et les classer, on interprète leurs réactions après les avoir stimulées. Les « experts » de l’émission enchaînent d’ailleurs les analyses psychologiques à deux balles à leur encontre : soit ils ne parlent qu’en employant des infinitifs (exemple : « Faire cela signifie ou symbolise que… »), soit ils font une lecture généraliste et comportementaliste qui identifie des symptômes sans en souligner les causes, et qui dégage de ces mêmes symptômes une lecture très appauvrie, manichéenne et limite tautologique (exemple : « Enlever son alliance, c’est un symbole très fort de rejet. » ; « La maman de Untel mord ses lèvres : ça signifie qu’elle est mal à l’aise et ça ne va pas aider son fils à se sentir en confiance. »). Ils demeurent dans le factuel, dans le microscopiquement/macroscopiquement descriptif, pour lui donner du sens. Ils ne partent jamais du sens comme base des actes : c’est le propre de l’évolutionnisme qui a des prétentions créationnistes cachées et qui va même jusqu’à s’annoncer comme créationnisme.
 

Chez le marabout, au service de l'Empire X

Chez le marabout, au service de l’Empire X


 

En effet. Les « experts » jouent les devins, les prédicateurs, les marabouts, les voyants, les créateurs divins : « Nous savions qu’ils pouvaient s’aimer ! » (Jacques de Sutter par rapport au seul couple qui « tient », Nathalie et Benoît). En réalité, c’est complètement bidon. Par exemple, Tiffany connaissait Justin avant l’émission : les « spécialistes » n’ont donc rien créé, contrairement à ce que laisse penser le montage.
 

En conclusion, « experts » comme candidats de Mariés au premier regard sont à la recherche d’une entité qu’ils ne préfèrent/peuvent pas nommer, et qu’ils humanisent à peine. Et pour cause. Elle n’est pas humaine. C’est un Homme invisible qui hypnotise par le (premier) regard. C’est une force émotionnelle et scientiste angélique. C’est l’Antéchrist : « Bizarrement, je ne l’imagine pas » (Tiffany) Il est à l’image de leurs fantasmes de devenir ange. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard que Tiffany, l’ambassadrice la plus charismatique de Mariés au premier regard première édition, se soit fait tatouer le corps, et notamment deux ailes d’ange sur le dos. Et dans son appartement, elle possède une statue de Bouddha, des bougies et même un Rubik’s Cub sur sa table de salon : tout l’attirail de l’adepte bobo de la Nouvelle Religion Naturelle mondiale, en somme.
 

Regardez le coussin de Tiffany : c'est exactement le symbole de l'Antéchrist

Regardez le coussin de Tiffany : c’est exactement le symbole de l’Antéchrist

Imminence de la conversion des Musulmans au catholicisme

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En allant hier au Sacré-Cœur, j’ai appris que les Musulmans de France vont contribuer au grand Réveil de Sainteté français car ils vont réaliser que la Sainte Vierge existe, et sont déjà très proches de la Reine des Cieux. N’ayons pas peur de la présence des Musulmans en France. Ce sont des futurs convertis au catholicisme en masse. Un signe leur suggérant l’existence de Marie et de Jésus, et yallah, nous allons nous rejoindre très très vite! Marthe Robin a d’ailleurs annoncé cela. Elle a dit que les Musulmans seraient les premiers à se convertir. Je vois mes anciens élèves, musulmans, et la conversion de leur coeur. Ils sont secrètement contre le « mariage gay » (même s’ils n’ont rien dit), ils nous ont vus souffrir. Et ils croient en Jésus (en tant que prophète) et en Marie. Jésus appelle les Musulmans, et beaucoup vont l’entendre.
 
 

Par ailleurs, si vous comprenez l’italien…
 

 

C’est le témoignage percutant d’un Musulman qui raconte sa conversion au catholicisme. Il était jadis combattant afghan. Il a retrouvé la foi grâce au christianisme, non pas par une conversion-éclair magique, mais tout simplement en découvrant que ses racines spirituelles musulmanes étaient chrétiennes (l’Islam est « juste » une hérésie chrétienne : c’est intéressant de voir les liens insoupçonnés aujourd’hui entre l’ancienne Église syrienne et les origines du Coran). Avec Farhad, c’est comme une confirmation existentielle, à la source, que les Musulmans vont bientôt venir au catholicisme en revenant vers eux-mêmes, vers le point d’achoppement entre catholicisme et Islam ! Vivement qu’ils découvrent leur histoire et l’identité de l’Islam primitif.
 

Parallèlement à la vidéo de Farhad Bitani al Sermig, je vous livre aussi le témoignage de l’une des seules personnes en France qui sait parler super bien de l’Islam et qui aide à la conversion de beaucoup de Musulmans : Jean-Yves Nerriec. J’en parlais déjà dans mes « 247 questions sur l’homosexualité à intérieur de l’Église ».

Tendríamos que escuchar más a los pobres que hablan del Papa Francisco…

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Acabo de regresar de una cena con cuatro personas que no eran católicas para nada. No sólo pude hablar abiertamente de mi fe (incluso he regalado al chico que celebraba su cumple una botella de agua bendita de Fátima, ¡ y fue muy bien recibida !), sino que además, por mi escucha, mi dulzura y mi atención acerca de cada invitado, sin entrar en cualquier debate, me consideraron todos como ¡ el « bueno », el sabio, el filósofo del grupo ! Con lo que, ya véis… : nosotros, los católicos, somos más juzgados por la forma como hablamos de nuestra fe, que por el mero hecho de ser católicos.
 

Una de los invitados, que se declaraba abiertamente atea, me habló de todo el bien que hace el Papa Francisco. En particular sus palabras sobre el Islam y el terrorismo. Me llamó la atención. Me confesó que al escuchar la ausencia de juicio de las personas por el Papa, casi se le llenaban los ojos de lágrimas, y que eso la reconciliaba con la Iglesia hasta el punto de que se le ocurrió la idea de ir a misa. Me conmovió. Porque nosotros, los católicos, solemos ver las cosas desde un punto de vista doctrinal, teológico, purista. No estamos completamente equivocados, porque la Verdad sigue siendo precisa, y la ambigüedad es fuente de divisiones, malentendidos y conflictos. Pero nos olvidamos de escuchar a los pobres, al efecto de apertura de los corazones que produce el discurso – a veces desordenado pero siempre amante – del Papa, presos que somos de nuestras consideraciones de creyentes que se toman muy en serio y que persiguen la menor nota falsa. Lo que abre el corazón de los pobres, de las personas sencillas, que son personas por lo general no tan fáciles de convencer, deberíamos honrarlo, valorarlo, celebrarlo. Porque es Jesús.
 
 

Je reviens d’un dîner avec quatre personnes pas du tout catholiques. Non seulement j’ai pu parler ouvertement de ma foi (j’ai même offert comme cadeau au gars qui fêtait son anniversaire une bouteille d’eau bénite de Fatima, et elle a été très bien reçue !), mais en plus, par mon écoute, ma douceur et mon attention auprès de chaque invité, sans jamais rentrer dans le débat, je suis passé aux yeux du groupe, pour « le gentil », le sage, le philosophe du groupe ! Comme quoi : nous, les catholiques, sommes davantage jugés sur la façon que nous avons de parler de notre foi, que du fait d’être simplement catholiques.
 

Une des convives, qui se déclarait ouvertement athée, m’a parlé du bien que lui faisait le Pape François. Notamment ses paroles sur l’Islam et sur le terrorisme. Ça m’a interpellé. Elle m’a avoué qu’en entendant le non-jugement des personnes chez le Pape, elle en a eu les larmes aux yeux, et que ça la réconciliait avec l’Église au point que l’idée d’aller à la messe lui avait traversé l’esprit. J’en ai été touché. Car nous, catholiques, voyons les choses d’un point de vue doctrinal, théologique, puriste. Nous n’avons pas totalement tort, car la Vérité est précise, et l’ambiguïté est source de divisions, de quiproquos, de conflits. Mais nous oublions d’écouter les pauvres, l’effet d’ouverture des cœurs que produit le discours parfois brouillon mais toujours aimant du Pape, pris que nous sommes dans nos considérations de croyants qui se prennent très au sérieux et qui traquent la moindre fausse note. Ce qui ouvre le cœur des pauvres, des gens simples, qui sont des personnes en général pas si faciles à convaincre, nous devrions l’honorer, le valoriser, le célébrer. Car c’est Jésus.

Ménage d’été : Merci Pape François

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C’est bien. Les propos du Pape sur l’islam me permettent de faire un nouveau ménage d’été dans ma liste de contacts. ‪#‎lescathosconssontdesortie‬ 🙂
 

Certains, au nom de leur « catholicité », tapent sur le Pape, le traitent de tous les noms (en prouvant à leur insu ce que dit le Pape François sur la violence de certains catholiques… mais bon, on n’est plus à un paradoxe près, avec eux!), disent même qu’ils vont changer de crèmerie et aller à la Fraternité Saint Pie X, ont la bêtise d’opposer les persécutions physiques et les persécutions psychologiques/spirituelles (comme si le Pape avait opposé les deux ou avait eu l’inconscience de ne pas rentrer dans ce binarisme manichéen… alors que, en réalité, les persécutions physiques et les persécutions spirituelles se font souvent écho et ne peuvent pas être caricaturalement opposées ni fusionnées…). À tous ces catholiques plus papistes que le Pape, plus catholiques que le Pape, je dis « ciao bye bye » !
 

Et je rajoute que, même je ne suis pas d’accord avec le Pape quand il dit qu’« il est injuste d’associer l’islam à la violence » (l’islam, c’est exactement comme l’homosexualité : celle-ci ne devient pas violente si elle n’est pas pratiquée ; mais elle le devient dès qu’elle est crue vraie et qu’elle est pratiquée ; et même quand elle n’est pas pratiquée, elle a intrinsèquement de nombreux liens avec la violence ou avec le satanisme, car elle est une blessure, elle est témoin d’une violence réelle), ça ne m’empêche pas de le respecter. On ne tape pas sur le Pape. C’est tout. Il est l’Oint de Dieu. Qui tape sur le Pape tape sur l’Esprit Saint. Ça ne lui sera pas pardonné. Et cela n’empêche que la ceinture de Vérité sera mise autour de Petrus par quelqu’un d’autre que lui.
 
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P.S. : Réflexion pertinente lue sur Facebook : « Dire que les violences de l’islam sont les mêmes que les violences des catholiques. Lorsqu’ils tuent, les musulmans ne font qu’obéir à leur dieu Allah. Lorsque les chrétiens tuent, ils désobéissent au Christ. Peut-être cela vous avait-il échappé. Dire que les deux sont la même chose est une contrevérité. C’est factuel. »