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Pourquoi ne pouvons-nous pas nous contenter de la demande d’abrogation du « mariage pour tous » (pour les rares qui commencent à comprendre qu’il faut la demander !) mais qu’il est surtout indispensable d’exiger l’abrogation du PaCS ?

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Abrogation du PaCS. Sinon, rien.

 

D’un point de vue stratégique, il est totalement illogique, irréaliste et inopérant, dans notre opposition au Gender, à la GPA, à la Circulaire Taubira, et même au « mariage pour tous » (pour les rares qui s’aventurent encore à parler de cette loi dans les rangs de LMPT et qui commencent à se dire que, quand même, pour la Manif du 5 octobre, ils devraient peut-être, éventuellement, demander son abrogation…) de faire l’économie de la demande d’abrogation du PaCS.

 

J’entends déjà les militants LMPT qui n’osent même pas demander l’abrogation du « mariage pour tous » (et qui osent encore moins la mettre en priorité par rapport à la lutte contre la GPA et contre le Gender, ce qui est une erreur) pousser des hauts cris, trouver que j’exagère, me soutenir qu’à trop demander on n’obtient plus rien du tout.

 

Moi je leur dis que c’est au contraire parce que nous n’avons pas demandé ce minimum que nous nous retrouverons à, petit à petit, voir tout nous être imposé au compte-goutte ! Je leur réponds aussi que ce sont eux qui exagèrent et qui n’ont pas pris la mesure de la gravité du PaCS, du virage à 180° qu’il fait prendre à la Terre entière. Ils se targuent de déjà s’y opposer mentalement, « dans l’idée », en intentions, dans le privé, et pensent ainsi se démarquer de Frigide Barjot. Mais ils pratiquent eux aussi la langue de bois, tout simplement parce qu’ils n’ont pas compris le PaCS, sa portée symbolique, et qu’au fond ils l’ont justifié en trouvant son excroissance ( = le « mariage pour tous ») « bien pire ». Le « mariage pour tous » et le PaCS forment un tout, et la colle qui les fait fusionner, c’est la croyance et la justification de l’identité et de l’amour homosexuels.

 

L’Union civile est la première loi mondiale qui s’est basée sur l’orientation sexuelle des personnes, la première loi homophobe qui a réduit les hommes et les femmes à leur soi-disant identité ou pratique homos, la première loi qui a instauré socialement l’homosexualité comme modèle de fondement d’une société. Elle est donc hyper grave, voire plus grave que le « mariage pour tous », malgré les apparences et l’invisibilité de ses tentacules (sur la filiation et le mariage). Elle ne fait pas moins de dégât que le « mariage pour tous », car symboliquement, elle vise le même but : la reconnaissance/justification sociale de l’homosexualité en tant que modèle d’amour universel comme un autre.

 

Notre mouvement de lutte contre la loi Taubira souffre en réalité de résistances et de tiédeurs internes, à cause de gens qui en demandent trop peu, de militants qui s’attachent à défendre la « Droite » en soi plutôt que d’assumer pleinement leur opposition au « mariage pour tous » de manière non-partisane et non-politicienne, qui n’ont pas compris la gravité du PaCS ni la corrélation symbolique et idéologique entre le PaCS et le « mariage pour tous », ou pire, entre le « mariage pour tous » et la GPA (dans le cas de ceux qui ne veulent même pas demander franchement l’abrogation du « mariage pour tous »). Ces militants anti-mariage-pour-tous, crispés sur leur droite chérie, par hantise de passer pour des collabos du FN ou pour « des homophobes », n’assumant pas la visibilité de leur catholicité, se défendent de leur lâcheté ou de leur méconnaissance des lois contre lesquelles ils prétendent lutter, en se trouvant des boucs émissaires : Civitas, le FN, Frigide Barjot par exemple… alors qu’ils tiennent à leur insu exactement le discours que cette dernière en n’osant pas revenir sur l’Union Civile. Ils se mettent à prêter à Nicolas Sarkozy des propos qu’il n’a jamais eus, ou des volontés qu’il n’a pas encore : selon eux, il aurait l’intention de revenir sur le « mariage pour tous » du fait qu’effectivement il leur a soutenu récemment qu’il s’opposait aux conséquences du « mariage pour tous » et à la GPA. Mais quelle naïveté de leur part ! Peut-on être logiquement pour une loi (= « le mariage pour tous ») et contre ses conséquences concrètes? Peut-on logiquement être pro-Union civile et anti-mariage-pour-tous (alors que ces deux lois sont concomitantes et prônent la même chose : la justification sociale de l’homosexualité en tant qu’identité et en tant qu’« amour universel »)? NON. C’est de l’hypocrisie et du non-sens. Et pour revenir une dernière fois sur la « fausse bonne idée » du soutien à Sarkozy, celui-ci a toujours été pro-Union civile et serait venu tôt ou tard au « mariage pour tous » (et il y est venu par personne interposée : Hollande). Même Carla Bruni a soutenu ouvertement le PaCS.

 

Beaucoup des têtes pensantes de LMPT (dont certains se sont engagés politiquement dans Sens Commun), dont je ne doute pas du courage, de la volonté de « bien faire » et de « changer doucement les choses de l’intérieur » (par « intérieur », comprendre « la (bonne) Droite »), sont complètement à la ramasse à propos du PaCS et de la prise de conscience de sa gravité. Ils se justifient de ne pas demander l’abrogation du PaCS ni même l’abrogation du « mariage pour tous » en se valant de leur soi-disant « réalisme », « patience », « diplomatie », « stratégie politique », « Espérance », « humilité ». Ils disent qu’il vaut mieux avancer « par petits pas » qu’en demandant l’impossible (mais qui décrète – à part eux, et leurs opposants gay friendly – que ce serait « impossible » ?).

 

Leur méthode des « petits pas » n’est pas bonne en soi, et en plus, c’est exactement la technique de nos adversaires qui prouve que nous les imitons et que nous nous éloignons de la réalité du PaCS, du « mariage pour tous » et de l’homosexualité. Ça ne sert à rien de parler de « prise de conscience » ou d’« unité » comme un slogan publicitaire, surtout quand il y a aussi peu de courage et de conscience de notre côté ! Quand il y a si peu d’unité dans notre esprit !

 

À force de dissocier-amalgamer et de saucissonner les choses (PaCS/«Mariage pour tous» ; ou bien «Mariage pour tous»/GPA), nous manquons de courage, nous nous coupons de la réalité des lois, et nous jouons exactement le jeu de nos adversaires (qui séparent mariage/fécondité ; lois/intentions de ses lois ; lois/leurs conséquences). À mon avis, nous ne devrions pas voir les choses à si courte (ou à si éloignée) distance spacio-temporelle. Le PaCS n’est qu’un bout de papier, un chèque en bois qui date de moins de 15 ans. Et la majorité des opposants au « mariage pour tous » tremblent comme des bleus, jugent qu’ils sont trop radicaux et que ça ne paye pas (c’est précisément leur manque de radicalité qui ne paye pas : il faudrait peut-être prendre les choses à l’endroit), que « politiquement » ça ne passera pas. Mais leur combat saucissonné passe encore moins. Et qu’ils ne viennent pas agiter leur épouvantail à moineaux « C’est Frigide derrière!! », car ils tiennent en réalité le même discours qu’elle, sauf que elle, au moins, elle assume son mensonge et ne prétend pas lutter contre quelque chose qu’en réalité elle ne combat pas.

 
 

N.B. : Deux articles annexes : « Parce que c’est une Manif homophobe » et « S’armer de courage et arrêter d’avoir peur de la demande d’abrogation du PaCS ».

 

Parqués comme des bêtes à Vendôme

Parqués comme des bêtes à Vendôme

 

Que s’est-il réellement passé ce mercredi 9 avril 2014 à la Veillée des Sentinelles de la place Vendôme ? A priori pas grand-chose. Pas de veilleurs embarqués ni frappés ni assassinés. On serait tenté de dire, blasés : « La routine habituelle, quoi… On oublie. Gouvernement à la con… »

 

Parqués

 

Mais pourtant, une nouvelle étape a été franchie. Et elle est symboliquement très violente : notre gouvernement commence à parquer comme des animaux des gens pacifiques sur le simple fait qu’ils expriment leur opposition à une loi – la Loi Taubira – qui a violé toutes les règles de la démocratie, du débat en commun, du respect des personnes et notamment des enfants. Et ce musèlement s’est fait hier soir sans aucune explication ni justification. Sans aucune sommation des chefs de gendarmerie et de police. Dans un silence assourdissant. Sur décision arbitraire. Avec une froideur inouïe. Oui. Nous avons bel et bien été parqués dans un enclos dont nous ne pouvions au départ pas sortir. Et ce dispositif suscitait auprès des badauds une indignation bien naturelle. Je me mets à la place de celui qui arrivait place Vendôme et qui découvrait la scène ahurissante : une trentaine de personnes enfermées sans motif apparent autour de barrières, avec un déploiement de CRS disproportionné (je dirais plus de cinquante gendarmes mobiles visibles, sans compter la dizaine de camions de police et de gendarmerie). La situation n’était pas seulement cocasse ou absurde. Elle était violente. Il y a un cran qui a été passé. Parce que symboliquement, comme pour la dispersion demandée l’autre jour à Alix (des Veilleurs), le respect de la dignité humaine a été violé : nous avons été réduits au silence, déplacés de force par les gendarmes, puis cloîtrés comme des bêtes, dans un enclos, sans aucun motif et sans aucune effraction de notre part. Hallucinant.

 
 

Nous sommes responsables de notre propre enfermement

 

Autre cruel constat de terrain que j’ai pu faire, mais qui cette fois s’adresse à mon propre camp : l’incident d’hier soir, mais aussi en général l’incompréhension montante entre l’État et nous – qui débouche et se résout malheureusement en violences depuis près de 2 ans – s’explique. Il faut le reconnaître : nous avons encore peur de la loi Taubira. Nous ne voulons pas le reconnaître mais nous n’assumons pas encore qui nous sommes (c’est d’ailleurs pour cela que notre mouvement n’a pas de chefs clairement identifiables et forts auxquels se raccrocher). Nous avons la trouille d’exposer ouvertement ce que nous pensons, ce contre quoi nous nous battons. Nous sommes tétanisés à l’idée de prononcer la phrase « JE SUIS OPPOSÉ À LA LOI TAUBIRA ». Je le remarque rien qu’au niveau politique : quels sont les maires – pourtant veilleurs ou sentinelles – qui viennent d’être élus aux municipales et qui ont assumé de soutenir nos valeurs et la Manif Pour Tous ? Très peu. La plupart ont retourné leur veste et ont fermé leur gueule pour asseoir leur sécurité. Et pour revenir à hier soir, lorsque des badauds, interpellés visuellement par notre « Carré VIP Valls », s’approchaient de nous pour comprendre ce qui se passait, quelles sont les Sentinelles (pourtant pas les dernières des lâches !) qui ont été franches et qui ont osé dire ouvertement que nous étions là « contre la loi Taubira » ? Très peu. Beaucoup d’entre elles se sont défaussées, ont joué la carte du hasard (« J’ai vu de la lumière, je passais par là… »), de l’indignation victimisante : « Nan mais vous vous rendez compte ?? Nous lisions tranquillement et pacifiquement un livre face au Ministère de la Justice… et là, nous nous retrouvons injustement déplacés et parqués comme des moutons… C’est scandaleux !! »

 

Même si nous nous y opposons, nous avons toujours peur de la Loi Taubira. Alors pour masquer cette peur, nous jouons encore soit aux philosophes béats (genre Veilleurs assis, qui dissertent sur de jolis concepts humanistes avec leur bougie et leur gentil cercle de philosophes, « le front penché sur la terre » : kitsch à souhait), soit aux anarchistes révoltés anti-système (qui déplacent le traitement de la loi du « mariage pour tous » sur des terrains qui dénaturent et parasitent le bien fondé de notre contestation, y compris par des diversions « musclées » bien inutiles voire carrément contradictoires : « Hollande dégage ! » ou « Valls casse-toi ! » ou « quenelle » ou FN). Pourtant, rien qu’avec la Loi Taubira, nous aurions largement de quoi faire. À elle seule, elle est suffisamment choquante pour justifier entièrement notre soulèvement. Qu’est-ce qu’on attend, alors ?? Car pendant ce temps-là, nos gouvernants arrivent avec des projets de loi de plus en plus dingos (sur la filiation, l’euthanasie, la PMA et Gestation Pour Autrui, le divorce, le statut du « beau parent »). Et nous, nous nous éparpillons façon déprime angoissée ou radicalisme politisé.

 

Je ne jette la pierre à personne. Je sais bien que cette loi Taubira est objectivement très difficile à contrecarrer (car elle arrive après un long cortège d’autres lois un peu moins choquantes qu’elle – sur l’avortement, le divorce, l’adoption par des mères célibataires, la contraception, etc. – et qui n’ont pas été dénoncées depuis des décennies : la loi du « mariage pour tous » c’est un mammouth énormissime à dégraisser… alors la tentation est grande de se décourager et de fuir). Je sais bien aussi que l’opposition à la loi Taubira n’est pas publicitaire ni même politiquement stratégique (on a l’impression de se griller d’office au niveau de la crédibilité, de se charger immédiatement de la réputation de « catho de droite réac et homophobe »). Mais mince ! De quoi avons-nous peur si nous défendons la Vérité ? si nous défendons l’Humanité, l’Amour incarné dans la différence des sexes, et les plus faibles ? Quand allons-nous dire en quoi/en qui nous croyons, contre quoi nous nous battons, qui nous sommes ? Quand allons-nous sortir de la honte ? Nous avons toutes les clés en main. Il ne nous reste plus qu’à démarrer !

 

Parqués 2

 

Le culot monstrueux des pro-loi Taubira

De plus en plus, je vois des cas d’hommes homos célibataires, qui ont un enfant parce qu’à l’époque où il étaient encore en couple avec leur mec ils avaient décidé ensemble d’en avoir un. Maintenant, leur môme, il se retrouve avec deux « pères » séparés et une mère volatilisée dans la nature. Rayée de la carte ! Purement et simplement ! Alors quand ce genre de connards individualistes – qui ont délibérément supprimé la mère de leur enfant – ou leurs suiveurs gay friendly pro-mariage-pour-tous ont le culot (devant moi qui viens de perdre ma maman, petit détail) de se victimiser à cause des manifs pour tous, de nous diaboliser, de s’énerver en faisant croire qu’« on nous aurait assez entendus » ou qu’on aurait été « homophobes », ou de jouer la comédie de l’offusqué innocent (« [Mon fils ne connaît pas sa mère mais…] c’est pas grave puisque je l’aime plus que tout au monde ! » ou « De quel droit tu me juges ? De quel droit tu juges l’amour que je donne à mon enfant ? »), j’ai envie de leur foutre mon poing dans la gueule (je ne le ferai pas… mais c’est tentant) et de leur dire : « Supprimer la mère de ton enfant, t’appelles ça de l’amour ??? ». Ou encore : « Te le voir reprocher, t’appelles ça de l’homophobie ??? Tu te fous de la gueule de qui ?? »

Abrogation de la Loi Taubira : ce ne sont pas que des mots

Abrogation de la Loi Taubira : ce ne sont pas que des mots. C’est un projet qui devra être appliqué au plus vite.

Je le dis sans théâtre, mais juste parce que c’est vrai : Jusqu’à ma mort, et s’il le faut jusqu’au prix de ma vie, je lutterai pour que soit retirée la Loi Taubira, et que soient jugés pour violation des Droits de l’Homme, violation des Droits des enfants, et violation du respect des personnes à attirance homosexuelle (qui ne voulaient pas du mariage), des ministres et députés tels que Manuel Valls, Dominique Bertinotti, Najat Vallaud-Belkacem, Erwann Binet, Jean-Pierre Michel, Christiane Taubira. Les preuves à charge de leur censure et de leurs atteintes à la démocratie ne manquent pas !

Cela se fera sans animosité ni précipitation. Je prendrai le temps d’expliquer en quoi le retrait de cette loi néfaste ne menacera en rien le respect et la dignité des personnes homosexuelles (plutôt le contraire : on cessera de les regarder comme des citoyens comme les autres, avec les lunettes de l’indifférence égalitariste, pour vraiment reconnaître ce qu’elles vivent).

Ma contestation a l’air de commencer petit et d’être un projet fou, impossible, inhumain, car c’est aussi l’Union civile (appelée PaCS) qui devra être supprimée. Mais en réalité, nous ne ferons que retirer un objet volé à des gens qui n’en font pas usage, ou qui ne l’avaient demandé que pour le symbole, par peur. Donc pas de quoi paniquer ou se gendarmer. Enfin, notre pays va partir à la rencontre des personnes homosexuelles ! Pas que dans les mots ou sur le papier. Mais en vrai !

Tenez-le-vous pour dit. Je me battrai toute ma vie en faveur de l’abrogation du « mariage pour tous », et du démariage des quelques unions homosexuelles qui ont contracté, pour des raisons sincères mais fausses et violentes, le « droit de se marier comme tout le monde » (pile au moment où la population ne se marie plus et n’en voit plus le sens !). Les Français et moi-même ne nous laisserons pas faire. Nous allons nous montrer fermes si la Loi Taubira n’est pas retirée au plus vite de la Constitution de notre pays.

Refus de la PMA et de la GPA par le gouvernement : la naïveté de LMPT qui veut s’attribuer la victoire de ce qui n’est qu’une hypocrisie planifiée depuis longtemps

On apprend à l’instant que la PMA et la GPA ne feront pas l’objet d’une loi par l’État français. Tu parles d’une nouvelle ! Ça alors, on ne s’y attendait pas du tout ! Il arrive exactement l’hypocrisie gouvernementale que j’avais annoncée dans mon dernier livre « L’homophobie en vérité » par rapport à la PMA/GPA. Le plus grave est passé avec le « mariage pour tous ». Les conséquences de cette loi, nos ministres font maintenant semblant de les refuser (alors qu’elles étaient déjà comprises dans la loi Taubira).

J’en entends déjà qui, du côté de la LMPT, se félicitent que le gouvernement recule sur la « Loi Famille » grâce à la Manif d’hier. Mais quelle naïveté ! Il n’y a aucun recul. C’est depuis le départ que nos ministres avaient planifié la mise en scène du déni/refus des conséquences (PMA, GPA) que le « mariage pour tous » a validées déjà de fait ! Et côté Gender, j’avais également prédit dans mon livre que le gouvernement ne renoncerait pas à son projet, mais qu’il gommerait le mot « genre » pour le remplacer par « lutte contre l’homophobie ». Donc LMPT n’a pas l’efficacité qu’elle croit.

Homoparentalité : Et ils osent nous dire que « c’est de l’Amour » ???

En ce moment, je rencontre concrètement des connaissances homosexuelles qui pratiquent depuis longtemps ce que la Loi Taubira autorise et induit depuis seulement un an : des hommes me disant qu’ils ont un fils qu’ils prétendent « aimer plus que tout au monde ». Et en discutant avec eux, je découvre que cet enfant ne vient pas d’un mariage ou d’une union passée avec une femme, mais bien d’un moyen détourné (projet de co-parentalité avec deux femmes lesbiennes, fécondation in vitro et PMA, achat sur internet, etc.). Évidemment, ces pères désormais célibataires me l’avouent d’un air pincé. Et je devine peu à peu dans leur discours toute l’horreur de la situation dans laquelle ils se trouvent et dans laquelle ils ont entraîné leur môme, tout cela « par amour ». Les trois récents cas que j’ai rencontrés séparément, ce sont 3 hommes qui se partagent la garde de « leur » enfant avec leur partenaire de l’époque avec qui ils ne sont plus en « couple ». Et résultat des comptes, aujourd’hui, ils ont obtenu un enfant qui se retrouve désormais avec deux « pères » séparés et une mère inconnue, introuvable, volatilisée dans la nature. Tout va bien. Ils ont le culot de dire qu’on ne peut pas remettre en cause la qualité de l’amour qu’ils vouent à leur enfant. Et que toute personne qui se choque de leur situation est « homophobe » ou « fermée ». Mais concrètement, qui est inhumain dans l’affaire ?Priver un enfant de sa mère et la rayer de la carte l’air de rien, retirer à son fils le trésor qu’est l’amour dans la différence des sexes, et rajouter à cet arrachement inacceptable la fragilité de son propre célibat (et tout le vagabondage sexuel qui va avec), est-ce de l’amour ? Où est l’humanité là-dedans ??? Tu m’étonnes qu’ils se cachent de honte, ces pères indignes, ces voleurs de racines existentielles, ces usurpateurs d’identité ! Tu m’étonnes qu’ils prennent mal nos « manifestations pour tous » dénonçant leurs violations de l’Amour et des enfants, leur mettant le nez dans leur merde !

Réinformation TV (« Les Lendemains tristes du mariage gay ») – Août 2013

Dans ce documentaire en trois parties de Matthias Barbier (unique en son genre puisque, pour une fois, la parole est enfin laissée aux pro et surtout aux opposants à la loi Taubira), Philippe Ariño et tant d’autres chercheurs, penseurs, intellectuels (Thibaud Collin, Yann Galut, Tony Anatrella, Alain Toulza, Jacques de Guillebon, etc.) sont interviewés.

Cliquez sur les liens suivants : Première Partie / Deuxième Partie / Troisième Partie

Ou bien sur Youtube :

Engagement anti-mariage gay (2012-2013)

ENGAGEMENT ANTI-MARIAGE GAY

 

Discours au podium du Champs de Mars, le 13 janvier 2013

Discours au podium du Champs de Mars, le 13 janvier 2013

Manif Pour Tous, à Dijon (hiver 2012-2013)

Manif Pour Tous, à Dijon (Hiver 2012-2013)

Veilleurs aux Invalides, mai 2013 (cliché du peintre François-Xavier de Boissoudy)

Veilleurs aux Invalides, mai 2013 (cliché du peintre François-Xavier de Boissoudy)

Avec le peintre François-Xavier de Boissoudy et le pédo-psychiatre Vincent Rouyer, à la Manif Pour Tous du 26 mai 2013 à Paris

Avec le peintre François-Xavier de Boissoudy et le pédo-psychiatre Vincent Rouyer, à la Manif Pour Tous du 26 mai 2013 à Paris

MANIF Veilleurs Vendôme

Veilleurs debout Place Vendôme (avec la flicaille !)

Amis prêtres de Tolède, veillant debout à Vendôme

Dizaine d’amis prêtres de Tolède, veillant debout à Vendôme

 

 

N’oublions pas le « Mariage pour Tous » : Il doit rester notre point non-négociable

LA DÉFENSE DU MARIAGE FEMME-HOMME EST PRIORITAIRE PAR RAPPORT À LA DÉFENSE DE LA FILIATION. Cela peut paraître provocateur de le dire mais 1) c’est une réalité ; 2) cela permet de couper court aux arguties sur les couples stériles, sur les couples trop âgés pour avoir des enfants, ou sur les célibataires consacrés.

 

Dans notre mouvement contre les lois gouvernementales prises dernièrement par les ministres de François Hollande, certains me reprochent de me fixer sur le « mariage pour tous ». Pour eux, le combat pour l’abrogation de la Loi Taubira est d’arrière-garde, vu que la loi a été promulguée, qu’il n’est pas plus important que d’autres lois à venir qui concernent la filiation.

 

Alors pourquoi on ne doit pas passer à autre chose que le mariage (c’est-à-dire les luttes pour la filiation, contre le Gender, l’euthanasie, les manipulations sur embryon, la PMA, la GPA, la Syrie, etc.) et pourquoi doit-on encore continuer à faire de notre demande d’abrogation du « mariage pour tous » notre principale revendication ? À on sens, pour trois raisons :

 

1) Parce que la défense du mariage est plus centrale que la filiation (tout comme la différence des sexes prime sur la différence des générations). Je n’y peux rien : c’est un constat. D’ailleurs, on s’en est rendu compte tout au long de l’année dernière : les Français se sont davantage mobilisés contre le « mariage pour tous » que contre l’avortement ou les « Marches pour la Vie » qui l’ont précédé. Pourquoi cela ? Parce que, comme l’expliquent par exemple Vincent Rouyer ou Guillaume Bernard, autant la pratique des avortements a de tous temps existé (malheureusement), autant jamais, comme c’est le cas aujourd’hui, des civilisations n’avaient remis en cause la différence des sexes, et donc le mariage. C’est une grande première dans l’histoire de l’Humanité que l’identité femme/homme des êtres humains soit banalisée ou détruite par une loi qui régit, à travers le mariage, la structuration de toute société humaine. Aussi bizarre que cela puisse paraître (car les deux sont liés), en touchant au mariage, on nie davantage l’Humanité qu’en touchant à la filiation, qui découle du mariage.

 

2) Parce que si nous ne choisissons pas un grand cap prioritaire (celui qui d’ailleurs a donné naissance aux Veilleurs, si on y réfléchit bien), nous risquons de transformer notre mouvement des Veilleurs en grand zapping, en fourre-tout, en grande salade qui traite de plein de sujets éthiques ratissant très large (sujets tous importants, tous indirectement liés, mais au service d’idées très abstraites : « l’éveil des conscience », « la défense de la Vie et de l’Espérance », « la lutte contre une culture de mort », etc., toutes ces idées qui démobiliseront très vite les gens). Il y a bien une hiérarchie de priorités dans notre combat. Le « mariage pour tous » n’est pas une loi comme une autre, qui vient s’ajouter à plein d’autres lois tout aussi graves (avortement, divorce, contraception, PaCS…). Elle est plus grave que les autres.

 

3) Parce que le seul facteur déstabilisant et qui fera véritablement suer nos gouvernants, c’est qu’on s’attache encore à la loi du « mariage pour tous ». Ils n’attendent qu’une chose : qu’on lâche le morceau, qu’on passe à autre chose, qu’on s’éparpille sur plein d’autres sujets qui découlent du mariage, et qui leur fera oublier leur acte honteux. Rien ne les embêtera plus que notre demande réitérée et ferme d’abrogation du « mariage pour tous ». C’est notre persévérance à réclamer toujours la même chose qui les questionnera et les déstabilisera le plus. Et si je dis cela, ce n’est pas pour prôner l’entêtement volontariste en soi (on peut s’entêter sur des bêtises), mais parce que le combat pour la différence des sexes et du mariage en vaut la chandelle.

 

Ne perdons pas la mémoire de notre combat : le MARIAGE d’amour FEMME-HOMME. N’opposons pas la défense de la filiation avec la défense du mariage femme-homme, mais gardons en tête que la défense du mariage est plus importante. Idéalement (c’est une suggestion), il faudrait qu’à chaque début de Veillées des Veilleurs, nous rappelions ce fondement de notre lutte.

 

Avec la loi Taubira, la France a touché le fond. Car le mariage fonde tout : l’identité (ou la différence des sexes corporelle) + l’amour (le couple ou la différence des sexes relationnelle) + la filiation (la famille ou la différence des sexes procréative/filiative)… là où le Gender n’aborde pas tous ces aspects (l’identité, oui ; la filiation, oui ; mais pas l’amour), là où la PMA et la GPA et l’adoption n’abordent qu’un seul de ces aspects (la filiation).

 

Ne l’oublions pas !

Comment envisager la suite de notre mouvement ?

COMMENT ENVISAGER LA SUITE DE NOTRE MOUVEMENT ?

État des lieux

 


Notre mouvement est beau, prometteur, historique, entend-on. C’est totalement vrai. J’y souscris complètement. Et dans la joie. Mais a-t-on vraiment mesuré en quoi ? Je ne le pense pas. Du coup, le constat optimiste se fige en auto-contentement, en esthétisme révolutionnaire… et en angoisse pour l’avenir. Il ne suffit pas de vanter l’ « Unité dans la pluralité » pour donner corps à cette assertion.

 

Alors d’emblée, je vous dis : N’ayons pas peur. Notre mouvement est déjà génial, et ne doit pas en rester à l’intuition de ce qu’il est.

 

D’où vient le flottement actuel de notre mouvement, que ce soit aux Veilleurs ou à la Manif Pour Tous et autres groupes d’opposition aux politiques du gouvernement de François Hollande ? Du fait que nous n’ayons pas encore nommé ni identifié notre ennemi : la BIPOLARITÉ HÉTÉROSEXUALITÉ-HOMOSEXUALITÉ, qui définit arbitrairement l’Humanité (depuis les Lumières et surtout depuis 1869, date de création des termes « homosexualité » et « hétérosexualité »), bipolarité qui a anesthésié les esprits de nos contemporains et qui a fait la pluie et le beau temps sur nos pratiques sexuelles depuis un siècle et demi. La majorité d’entre nous s’est habituée à celle-ci, l’a cautionnée, et s’en sent même responsable et fière ! Et pour ce qui est de notre contexte national depuis un an, la majorité d’entre nous s’est déjà résignée à enterrer le « mariage pour tous » (loi Taubira) et pense que l’urgence et le « réalisme » de notre situation nous conduit à parer au plus pressé, au plus actuel, à lutter contre l’ennemi le plus évident et le plus proche : l’idéologie du Gender (c’est l’orientation qu’ont choisi des groupes comme Civitas ou comme la Manif Pour Tous). Nous nous tournons logiquement vers les conséquences directes de la loi Taubira : la famille, la PMA, la GPA, le Gender, l’adoption, le statut de l’embryon, etc. Et bizarrement, ceux qui disaient « On ne lâche rien ! » ont déjà lâché joyeusement leur demande d’abrogation du « mariage pour tous ». Paradoxe qui m’hallucine…

 

Quand certains voient l’ennemi super proche, d’autres au contraire (et ce n’est pas mieux) voient l’ennemi super loin : Frigide Barjot dit se battre contre le fascisme, les « ultras », « pour les homos » et « contre l’homophobie » (sans chercher à définir ni à comprendre aucun de ces concepts) via l’Union Civile et la constitutionnalisation du mariage femme-homme ; l’Écologie humaine se bat contre le transhumanisme en proposant une réflexion utile sur toutes les lois de bio-éthique qui concernent la vie (vaste programme ; peut-être trop vaste et trop abstrait pour les gens de notre époque) ; les groupes plus radicaux et politisés (Printemps Français, Hommen, Prisonniers politiques, etc.) voient l’ennemi dans l’État français ou la République, et pensent que le bien-fondé de leurs actions reposera sur le fait que leurs buts deviennent leurs moyens, sur leur force de frappe et leur visibilité ponctuelle. Certains (Civitas par exemple), enfin, spiritualisent le combat en termes d’affrontement des « forces du bien » contre les « forces du mal ».

 

Si nous savions comme la pierre d’achoppement qui tient tout l’édifice idéologique de nos gouvernants c’est la bipolarité hétérosexualité/homosexualité (appelée « Amour »), si nous comprenions que notre point commun avec nos opposants c’est notre croyance aveugle en l’hétérosexualité, nous n’hésiterions pas à la dénoncer et à dire que si nous nous sommes levés contre le mariage gay, ce n’était pas seulement contre la pratique homo mais contre toutes les lois hétérosexuelles (abortives, contraceptives, infanticides, parricides, identicides et familicides) qui l’avaient précédé ! que nous nous sommes levés en réalité contre l’hétérosexualité ! Tant que nous ne nommons pas notre ennemi, jamais nous n’avancerons. Cette bipolarité hétérosexualité-homosexualité touche aux deux réalités que nos mouvements essaient de caresser timidement : l’identité humaine (à travers la lutte contre le Gender, contre le transhumanisme, contre l’euthanasie) et la parenté humaine (à travers la lutte contre l’exclusion de l’altérité des sexes dans le cas des adoptions, PMA, GPA).

 

Contrairement à ce que nous essayons de nous faire croire, ce ne sont pas « la défense de la Vie » ni « l’Espérance » (notions très belles mais qui peuvent vite devenir de grandes abstractions) qui vont nous tirer d’affaire. C’est la lutte contre l’hétérosexualité. Si nous défendons l’amour, les enfants, la vie, la filiation, la famille, figurons-nous bien que les promoteurs de l’adoption, du mariage homo, de la PMA, de la GPA pour tous, font de même ! Beaucoup, d’ailleurs, ne comprennent pas pourquoi nous nous opposons à leurs revendications car ils nous entendent soutenir les mêmes choses qu’eux : la beauté des familles, les droits de l’enfant, l’importance de l’adoption, le respect de l’amour et des identités, la grandeur des différences, etc. En revanche, eux défendent le binôme homosexualité-hétérosexualité pour ensuite rapidement l’asexualiser sous le vocable d’« Amour ». Toutes les lois inhumaines que notre gouvernement socialiste propose avec sincérité sont passées au nom de « l’amour » homosexuel, qui a d’abord été opposé à l’amour « hétérosexuel » puis universalisé et rendu neutre par le terme « Amour », et au nom du fait qu’il fallait respecter l’égalité de traitement entre « homos et hétéros ». Par exemple, il y a pile un an, le 10 septembre 2012 dans le journal la Croix, Mme Taubira justifiait qu’il fallait donner le « droit à l’adoption » aux couples de même sexe sous prétexte qu’il aurait soi-disant déjà été donné aux couples « hétérosexuels » (alors que, dans le meilleur des cas, ce droit ne doit être donné qu’aux couples femme-homme aimants, et non à tous les couples femme-homme ni encore moins aux « couples hétéros ») !

 

Nous devons donc clairement nous opposer à l’hétérosexualité, qui consolide par défaut les mythes homosexuels, et qui évacue les corps et les cœurs. Car quand on remplace la réalité des couples femme-homme aimants ou des célibataires consacrés par le mot « hétérosexualité », on gomme ET la différence des sexes, ET l’amour dans cette différence. On glisse des « Droits de l’Homme » aux « Droits des hétéros puis des homos… puis ni des homos ni des hétéros mais des Amoureux asexués », en zappant l’Humanité et la différence des sexes. On remplace un monde partagé entre hommes et femme, et entre Créateur et créature, par un monde individualiste défini selon les fantasmes identitaires, les pulsions et les tendances érotiques, les pratiques sexuelles, et non plus sur l’alliance entre sexuation et Amour. C’est très grave.

 

Alors j’ai conscience que nous partons de loin en remettant en cause cette bipolarité hétérosexualité-homosexualité sur laquelle le monde s’est assoupi maintenant à échelle mondiale et dans la sphère politico-médiatique. Je mesure que les CUCH (Cathos Unis Contre l’Hétérosexualité) et moi vous lançons dans une lutte digne d’un match entre David et Goliath. Je sais que la piste de l’hétérosexualité a tout l’air de LA fausse piste ou du sophisme. Je sais que le combat contre l’hétérosexualité paraît fou, risible, fragile, inaudible, difficile à expliquer, moins concret et sécurisant que la lutte contre le Gender ou le statut de l’embryon. Mais c’est notre seule issue. Toutes les lois gouvernementales anti-Vie et anti-Amour reposent socialement sur le consensus mou globalisé de l’hétérosexualité. La bipolarité hétérosexualité-homosexualité est la mère du Gender, du PaCS, du mariage pour tous, et sera la mère de la PMA, de la GPA, des suicides assistés, des manipulations sur embryon, etc. Tant que nous nous laissons étiqueter « hétéros », nous nous auto-désignerons tacitement comme « non-homosexuels » donc « homophobes », « fascistes », « masculinistes » ; nous défendrons sans le vouloir toutes actions se valant de l’accueil des personnes homosexuelles pour s’acheter une bonne conscience ; nous validerons tous les couples femme-homme qui ne sont pas des modèles d’amour, et nous serons toujours accusés de cautionner une structure d’identité et d’amour – l’hétérosexualité – qui n’en est effectivement pas une !

 
 

Concrètement, ça donne quoi ?

 

Maintenant que j’ai parlé du but et de notre ennemi (après, qu’on les assume ou pas, c’est un autre problème : moi, je suis juste chargé de vous les dire, et de vous montrer que sans leur dénonciation, nous n’avancerons pas et nous accrocherons aux branches fragiles du Gender ou de l’écologie), quelles méthodes concrètes pour avancer ?

 

Vous savez, je commence à côtoyer suffisamment d’Université d’été et de groupes d’opposition à la loi Taubira pour humer les ambiances, comparer les différentes conceptions d’actions et de stratégies. Tous pensent efficacité (parce qu’ils paniquent) avant durée et vérité.

 

Tous ? Non ! Les seuls qui échappent à cette règle, je trouve que ce sont les Veilleurs. Les Veilleurs sont le seul lieu humain où fond et forme, Charité et Vérité, cherchent à s’épouser. À mon sens, ce sont les Veilleurs qui peuvent le mieux nous apporter la solution à notre mouvement, tant sur le plan des idées que des méthodes.

 

Quand je dis les Veilleurs, pas n’importe lesquels. Des Veilleurs qui ne font pas que philosopher sur des abstractions (la nécessité de l’engagement, l’importance de la liberté de penser, le pouvoir de la résistance, etc.), qui ne font pas qu’organiser des kermesses entourées de CRS. Mais des Veilleurs qui pensent au sens et aux applications concrètes de notre engagement pour le contexte réel et mouvant qui est le nôtre. Des Veilleurs qui dépotent et qui commencent/continuent, sur les places publiques, en politique (syndicats, partis) et dans les médias, à dénoncer, PAR LA CULTURE ET PAR LA PAIX, les incohérences du système hétérosexuel (un système inconsciemment bisexuel et asexuel). Des Veilleurs dont les responsables doivent être mieux identifiés et mieux formés pour parler et discerner des actions à venir (le mouvement des Veilleurs n’a pas encore assumer de se choisir des « chefs » : c’est une grave erreur et son talon d’Achille, car il en a besoin. Et le pire, c’est que des chefs au service, intelligents, posés, qui ont des choses à dire, qui ne font pas potiche, les Veilleurs en ont : Axel Rokvam, Madeleine Bazin, Marianne de Lyon, Gaultier Bes, moi s’il y a besoin, etc.).

 

Vous vouliez d’une rentrée corsée ? Et bien nous y sommes ! Voilà comment je vois concrètement les choses : impliquons-nous intellectuellement, artistiquement, politiquement contre l’hétérosexualité et à travers les Veilleurs. Et ma remontrance sur la Veillée de la Concorde n’était qu’un encouragement à tout miser sur les Veilleurs.

 

J’ai dit ce que j’avais à dire.

 

Philippe Ariño, 2 septembre 2013