Pour être honnête


 

J’avais dit publiquement que tant que je ne rencontrais pas de « couples » homos qui me fassent vraiment envie, qui me semblent équilibrés et qui me convainquent que l’Amour homo existe, je resterais sur la réserve et dirais que, au vu de mes impressions du moment, ce n’est pas de l’Amour ; et qu’en revanche, si je trouvais un contre-exemple qui bouscule mes observations, je reviendrais sur mon scepticisme et serais prêt à changer d’avis. Eh bien c’est en passe de se faire, puisque je côtoie amicalement en ce moment deux « couples » (uniquement d’hommes) qui s’entendent plus que « bien », qui m’interpellent par leur complicité, leur joie et leur profondeur. Je veux être impartial et honnête jusqu’au bout : je ne leur vois pour l’instant aucun défaut… ce qui est rare. Et par conséquent je leur dois bien cette reconnaissance, à eux comme à tous les « couples » homos que j’ai pu dévaluer involontairement, blesser ou simplement ébranler par le passé et par mes constats (même si j’ai toujours veillé à ne pas les universaliser ni à les rendre péremptoires). Même là, je parle toujours sous réserve de changement, à vue bassement humaine, et uniquement en mon nom. Il n’y a pas de justification de l’acte homo non plus dans mes paroles. Cette reconnaissance/perception intime n’a aucune valeur universelle ni générale (je ne suis pas Dieu pour dire où se trouve l’Amour vrai ou pas), demeure plus une question qu’une affirmation arrêtée ou parole d’Évangile, doit s’éprouver/se confirmer avec le temps, et ne vient pas contredire tout ce que j’ai pu observer chez les autres « couples » homos en général. Ce sont peut-être même les contre-exemples qui confirment la règle. En tout cas, ils sont là, vivants et bien vivants. Et donc je continue d’observer, de rencontrer, de profiter de leur présence, de m’émerveiller, de m’interroger ET sur ces deux « couples » ET sur la Parole de l’Église sur les unions homos que je sais inspirée. J’ai le droit de m’interroger.
 
 
 

N.B. : Article complémentaire : « Ma rencontre impromptue avec un envoyé du diable (?), hier, le soir de la saint Valentin ».