Y’en a qui s’emmerdent dans la vie, quand même… Les prochaines « Universités » de l’Alliance Vita seront consacrées (attention, roulement de tambour…) au thème du TEMPS !
Ça vous fait une belle jambe? Moi aussi ! C’est pas comme si y’avait d’autres thèmes plus urgents à traiter en ce moment (la sexualité et surtout l’homosexualité, la foi, l’Église en interne, la Fin des Temps plutôt que « le temps », etc.). Non! Les « cathos » bourgeois continuent de se boucher les oreilles sur les problématiques les plus brûlantes de notre temps, et ne trouvent rien de mieux à faire que de philosopher sur des concepts vides. TOUT VA BIEN !
On (dont beaucoup de cathos tradis beaufs) me prend parfois pour un parano, avec mes histoires d’Antéchrist et de Franc-Maçonnerie. Comme si je les voyais partout où ils ne seraient pas. Mais regardez : ils ne se cachent même plus! Le 3 février prochain, à la Grande Loge de France, ils organisent carrément des portes ouvertes gratos sur le thème de « Star Wars », comme je l’avais annoncé depuis longtemps avec le prisme de l’hétérosexualité. Je pense que j’irai… même si je déteste « Star Wars » et son pouvoir d’attraction beauf hétérosexuel.
Super dimanche à Buc, dans une famille catho qui m’aime. Ça fait du bien, un peu de repos.
J’ai aussi eu la chance d’assister ce matin à la messe d’une paroisse vivante (saint Jean-Baptiste en Josas), avec un jeune prêtre de 29 ans hyper chouette, le père Jean-Baptiste Bienvenu. Il a fait une homélie du tonnerre, centrée sur les prophètes et la Fin des Temps, homélie didactique, dynamique, drôle, avec plein d’exemples incarnés dans l’actualité et aussi la vie de la paroisse. Il a même parlé du prophète taré Philippulus dans « L’Étoile mystérieuse » de Tintin (il a fait une photocopie couleurs pour nous montrer) ! Ça fait du bien de découvrir des jeunes prêtres, beaux gosses (ben ouais, ça compte!), qui parlent bien tout en restant centrés sur Jésus et en gardant l’humilité, sans rentrer dans la démonstration. Le père Bienvenu ne se la pète pas, n’est pas dans la séduction, ne joue pas le prêtre cool ni le show-man ni le super Mec, n’en fait pas des caisses. Et c’est ainsi qu’il laisse Jésus toucher encore plus fort les coeurs. Pourvu qu’il reste dans cette humilité. C’est une belle vocation. Le père Bienvenu est bienvenu dans l’Église des Fins dernières!
J’ai l’honneur de vous présenter mon nouveau livre : Homo-Bobo-Apo ! Vous pouvez le télécharger en version papier payante dans la boutique Kindle, ou bien le lire gratuitement ici sur écran sur le lien suivant (HBA français). L’épilogue du livre (« Homosexualité : Et si l’Église avait tort ? ») a été rajoutée dans le PDF et l’audio. Par ailleurs, vous pouvez également commander la couverture en poster, si vous voulez 🙂 : elle a été réalisée par le talentueux graphiste Rael-Miguel ! Vous pouvez aussi écouter en audio sur YouTube.
Mon livre devait être publié initialement aux éditions Pierre Téqui… mais comme visiblement on ne peut plus toucher aujourd’hui ni aux mouvements pro-Vie ni aux évêques, je le publie en auto-édition. Vu l’état actuel du journalisme et des maisons d’édition dits « catholiques », je ne me battrai pas. Ce n’est pas grave: c’est même un honneur pour moi d’avoir été refusé à cause de ma critique du cardinal Sarah, très franchement !
Comme ce livre est censuré, vous devinez bien que vous êtes ma seule communication et pub. Je compte sur vous pour le faire connaître. D’autant plus que je doute, vu les thématiques abordées (homophobie, Franc-Maçonnerie à l’intérieur de l’Église, Fin des Temps), que je sois invité en conférence ou sur des plateaux télé.
J’aurais aimé avoir le temps de traduire ce livre en espagnol avant mon voyage au Pérou du 1er au 10 octobre (la traduction est à 21 % : HBA español). Mais ça semble compromis. Dommage car il clarifie et synthétise tous mes livres et mon blog.
Je vois sur les réseaux sociaux les catholiques pro-Vie se faire complètement couler dans les échanges sur les États Généraux de Bio-éthique uniquement parce qu’on leur renvoie à la figure l’homosexualité et que eux la méprisent en la niant et en niant sa primauté dans les débats. Finalement, bien fait pour eux. Ils ne font que récolter les fruits de leur homophobie et de leur refus de nous écouter. Je regarde impuissant leur dégringolade.
Veo en las redes sociales a los católicos pro-Vida que se están cayendo de cara al suelo en los intercambios sobre los Estados Generales de Bioética en Francia sólo porque les arrojan en la cara la homosexualidad y que ellos la desprecian negándola y negando su primacía en los debates. Finalmente, se lo han buscado. Tan sólo cosechan los frutos de su homofobia y de su rechazo a escucharnos. Soy testigo (impotente) de su hundimiento…
Avis à la population : je vire tout contact qui fait la promotion sur les réseaux sociaux de la Marche Pour La Vie de dimanche. Et j’espère bien qu’il va y pleuvoir, pour que les mouvements pro-Vie comprennent enfin qu’ils se plantent de combat et font le jeu du transhumanisme qu’ils prétendent dénoncer en niant l’alibi principal de la PMA/GPA/euthanasie/Intelligence Artificielle : la bipolarité hétérosexualité-homosexualité. Vivement qu’ils se cassent la gueule !
N.B. : La Vie ne devient pas un « droit » de ne pas être un choix. C’est absurde. La Vie est Jésus, est un don. La Marche Pour La Vie singe sans se rendre compte l’esprit du monde.
Je viens d’écouter le débat à propos des États Généraux de la bio-éthique sur la chaîne KTO. Avec Mgr Ornellas. Entouré de plein de gens dont Koz Toujours et Étienne Lorallière qui sont les champions de la langue de bois et de l’esbroufe. La seule qui sort du lot et appelle à plus de réalisme, c’est Joséphine Mathonat.
C’est assez dingue : l’alibi de la PMA et de la GPA est l’homosexualité. Tout le monde le sait sur le plateau. Et si vous ne l’avez pas réalisé, les défenseurs de l’euthanasie, de la PMA et de la GPA, se feront une joie de vous le rappeler. Mais tout le monde fait comme si l’homosexualité n’était pas le problème, en parlant de tout autre chose : l’accompagnement, la filiation, le désir, la vie, la fragilité, le vivre-ensemble, la dignité, le prendre soin, la résilience… Et les mots « homosexualité » ou « homosexuel » ne sortent jamais, et sont dilués dans des périphrases floues : « couples de même sexe », « couples de femmes », etc. Effrayante langue de bois. Christian Flavigny justifie même carrément l’« amour homo ». Je cite : « On respecte les façons diverses d’aimer. » Quant à Mgr d’Ornellas, son discours est un florilège de concepts cathos éculés de l’humanisme intégral. Comment va-t-on s’en sortir avec ces bourgeois pharisiens ? Les catholiques, avec de pareils défenseurs aussi aveugles et orgueilleux, allons perdre la bataille de ces États Généraux.
On t’aime mais tu vas lire exactement le script qu’on a rédigé en ton nom, ok ?
Regardez comment nous, personnes homosexuelles, sommes « bien accueillies » par les médias catholiques… Je viens de faire une liste des interviews qui ont été accordées à des témoins catholiques homosexuels : une honte. Il ne s’agit que d’approche victimisante et plaintive :
– Robert Oscar López, aux États-Unis : cf. l’article « Rivka Edelman et Robert Oscar Lopez, victimes innocentes de la famille homosexuelle » dans le blog Chemin vers la liberté, le 24 avril 2017.
– Giorgio Ponte, en Italie : cf. l’article « Giorgio Ponte : Gay et catholique, raconte son expérience. Pourquoi l’Église a raison de défendre la chasteté » dans le journal Religion et liberté daté du 26 octobre 2017 : « J’en ai assez d’entendre les associations homosexuelles parler en mon nom. »
– Jean-Pier Delaume-Myard, en France : cf. l’article « Jean Pier Delaume, homosexuel : ‘Le lobby gay exerce une dictature insupportable et ne nous représente pas’ », dans le journal Actuall daté du 6 mai 2016.
– Xavier Bongibault en France : cf. l’article « ’Pourquoi suis-je opposé au mariage gay ?’ : Un homosexuel étrille le lobby LGTBI », dans le journal Actuall, daté du 2 juillet 2016.
– Philippe Ariño en Espagne et Amérique Latine : cf. l’article « Philippe Ariño parle de la censure du lobby LGBT », dans le journal Religion et Liberté daté du 10 Février 2017.
On nous offre une tribune seulement pour que nous nous plaignions et jouions le rôle de « victime-rebelles » de la prétendue « dictature gay » afin de prouver que « les méchants ne sont pas catholiques, mais la grande majorité des homosexuels … à part quelques rares exceptions courageuses » : cet accueil victimisant et intéressé, qui nous transforme en instruments de vengeance, n’est pas ce qu’on appelle « l’accueil ». Et je peux vous le certifier : la très grande majorité des catholiques a peur de l’homosexualité, des personnes homos, et est homophobe.
Mirad qué bien nos « acogen » los medios católicos… Estoy haciendo la lista de las entrevistas que nos han concedido a nosotros testigos homosexuales católicos : una vergüenza. Sólo se trata de un enfoque victimizador y quejumbroso :
– Robert Oscar Lopez en Estados Unidos : el artículo « Rivka Edelman y Robert Oscar López, víctimas inocentes de la familia homosexual », en el blog Camino hacia la Verdad, el 24 de abril de 2017.
– Giorgio Ponte en Italia : el artículo « Giorgio Ponte : Gay y católico, cuenta su experiencia de por qué la Iglesia tiene razón al defender la castidad », en el diario Religión y Libertad, el 26 de octubre de 2017, en la que este testigo italiano escribe : « Estoy cansado de oír a las asociaciones homosexuales hablar en mi nombre. »
– Jean-Pier Delaume-Myard en Francia : el artículo « Jean Pier Delaume, homosexual : ‘El lobby gay ejerce una dictadura insoportable, no nos representa’ », en esa basura de periódico Actuall, el 6 de mayo de 2016.
– Xavier Bongibault en Francia : el artículo « ‘¿Por qué me opongo al matrimonio gay ?’ : Un homosexual desmonta al lobby LGTBI » en el periódico Actuall, el 2 de julio de 2016.
– Philippe Ariño en España y América Latina : el artículo « Philippe Ariño habla de la censura del lobby LGTB », en el diario Religión y Libertad, el 10 de febrero de 2017.
Nos dan tribuna únicamente para que nos quejemos y desempeñemos el papel de las « víctimas-rebeldes » de la supuesta « dictadura gay », a fin de demostrar que « los malos no son los católicos sino la gran mayoría de las personas homosexuales… salvo algunas valientes excepciones » : esa acogida victimizadora e interesada, que nos convierte en instrumentos de venganza, no es lo que se llama « acoger ». Y os lo puedo asegurar : la gran mayoría de los católicos tiene miedo a la homosexualidad, a las personas homosexuales, y es homófoba.
Ça peut paraître un raccourci, mais « la franchise c’est franc-maçon ». C’est ce que m’a dit avant-hier de manière ramassée et quasi solennelle une amie aveugle, qui m’a avoué que depuis je l’avais reprise dès qu’elle prononçait l’adjectif « sincère » ou « franc » comme quelque d’absolument positif, ça l’avait perturbée fortement… car elle a passé 20 ans de sa vie à se valoir de la franchise pour agir et parler aux gens, et elle n’avait jamais fait le lien entre franchise et Franc-Maçonnerie avant de m’avoir entendu le faire (Je lui racontais que je relevais toutes les mentions à la « franchise » dans la série « Joséphine Ange-gardien). Ça m’a surpris et émerveillé, sa docilité et sa capacité de synthèse. Elle m’a fait mourir de rire en me déclarant d’un air coquin, sans me fixer du regard: « Maintenant, je ne dirai plus que je suis franche. Plus jamais. Moi, la Franc-Maçonnerie, j’aime vraiment pas ça. Et je veux pas être franc-maçonne ! » C’est vrai. Être franc ou sincère, c’est franc-mac. Soyons au contraire vrais comme Jésus.
Beaucoup de gens athées (ou plutôt antithéistes : ils croient souvent en Dieu, mais pas en l’Église Catholique ni en Jésus) ont du mal à ouvrir leur coeur à Dieu du simple fait que nous les croyants ne témoignons pas assez de notre rencontre concrète et personnelle avec Jésus, des signes que nous voyons, nous ne parlons pas assez des (rares) miracles attestés par l’Église Catholique, nous ne faisons pas mention des manifestations divines ou démoniaques que nous connaissons (très éloignées de ce qu’on peut voir au cinéma), nous restons dans un discours de convictions, de croyances, de répétition de méta-vérités, qui expriment des évidences ou une catéchèse apprise, mais très théorique et avec un présupposé de croyance ( = Soit tu adhères, soit tu n’adhères pas, mais c’est une question de foi et de confiance).
Or, nous avons largement matière à témoigner que Jésus existe vraiment aujourd’hui, qu’Il n’appartient pas au passé, et qu’il vient nous chercher, nous parler, souvent de manière hyper drôle en plus, car très spectaculaire, originale et pourtant discrète ! Même si la foi ne pourra jamais s’imposer, et que les signes de la présence réelle du Christ dans notre vie ne constitueront jamais des preuves scientifiques irréfutables, je crois que nous sommes trop frileux pour dévoiler les miracles christiques du quotidien que nous observons dans notre vie. Sans doute parce que nous n’avons pas une vie intérieure et de prière assez riche, sans doute parce que nous ne savons pas regarder notre vie, et que nous réservons l’expérience des miracles aux saints du passé et à une minorité, parce que nous imaginons les miracles de Dieu comme des effets spéciaux de cinéma. En voyant l’annonce du film « Jésus : l’Enquête » (qui m’a l’air top protestant), je me suis posé la question : Si je devais prouver l’existence de Jésus dans ma vie à quelqu’un qui n’y croit pas, sans m’en référer à des paroles bibliques ou à des rumeurs de miracles connus ou à des moments d’émotivité, qu’est-ce que je dirais ?
Eh bien si je fais la liste des signes (à mes yeux, tangibles et indéniables) de l’existence de Dieu dans ma vie, voici les moments-clés où Jésus m’a parlé directement (et il a fallu que j’attende mes 34 ans pour les connaître). Vu ma cécité, certainement que j’en oublie beaucoup. Et puis il y aurait toutes les rencontres improbables, que je pourrais citer et qui ne sont absolument pas le fruit du hasard. Mais je vais me limiter au factuel. J’en ai relevés 8. Vous verrez : ce ne sont pas des visions, des songes, des apparitions, des voix descendues du Ciel, des guérisons spectaculaires, et il n’y a pas d’effets spéciaux. C’est mieux que ça. Et c’est plus pauvre :
– En 2014, la pièce Les Sex friends de Quentin (parlant de Carmen tout du long) et la publication de mon code « Carmen » sur mon blog le matin même.
– Chaleur sortant des mains du prêtre au moment de l’absolution de mes péchés lors de la confession à la basilique du Sacré-Cœur de Paris, en 2014. Un jeune prêtre ordonné depuis 3 mois, et qui confessait dans le cadre du Festival Anuncio à Montmartre.
– Les cadeaux de saint Antoine de Padoue : 1) Invitation de Giovanni Ferrara (un seul prêtre italien m’a fait venir de France pour l’Italie, sans connaître ma dévotion pour saint Antoine, et en dehors des circuits classiques de conférences italiens de la Manif Pour Tous) : c’est un prêtre de Padoue !) + 2) Les bougies humaines (En 2015, ce que j’avais dit en prière à saint Antoine dans la basilique du Sacré-Cœur a été redit quelques minutes après mot pour mot dès la première phrase du prêtre polonais en homélie : « Nous sommes tous des bougies humaines. ») + 3) Mili et Élie (En 2015, une amie, Mili Hawran, est allée exprès pour moi à la cathédrale Notre-Dame de Paris afin de prier devant la statue de saint Antoine de Padoue, car elle aimait beaucoup ma chanson sur le saint ; elle m’a même écrit par textos qu’elle ne le trouvait pas – elle a fini par tomber dessus – ; elle a demandé gratuitement à saint Antoine d’avoir l’occasion de revoir un jour un ami libanais commun cher à notre cœur et que nous n’arrivions jamais à voir… et sur qui tombe-t-elle en sortant de la cathédrale ? Sur Élie, accompagnant un groupe de Libanais en visite à Paris ! Une chance sur un milliard ! L’un et l’autre n’en revenaient pas…) + 4) Un autostop avec la voiture qui recule sur la voie d’accélération (En 2016, j’étais totalement perdu en pleine cambrousse en France, à faire du stop à un endroit désastreux où je risquais de moisir. J’ai appelé à l’aide saint Antoine… et de manière quasiment immédiate et totalement risquée et improbable, une voiture d’un musulman qui roulait pourtant vite sur la voie rapide m’a vu de très loin en contrebas, et a fait une rocambolesque marche arrière sur la voie d’accélération très éloignée derrière moi…).
– Le brouillon du texto « Je suis un affamé de Vérité » destiné à mon Jérémy et que j’ai écrit en pleine messe à l’église parisienne de Saint Roch le 14 mai 2017… et le père Philippe Desgens, à la fin de son homélie, qui sort juste avant de revenir à sa place : « Si nous ne suivons pas Jésus, nous resterons toujours des affamés de Vérité. »
– Pentecôte 2017 : Concordance exacte entre le discours du père Albert Gambart le matin en confession à saint Médard, et celui de ma mère spirituelle en entretien l’après-midi même.
Je suis sûr que si nous étions plus nombreux à faire la liste des « preuves » de l’existence de Jésus dans notre vie, nos contemporains arrêteraient de prendre la foi pour une banale histoire de superstitions, de principes infondés ou de théories intellectuelles. C’est parce que nous, catholiques, ne parlons pas assez de Jésus vivant, et que nous nous en servons comme prétexte pour blablater de tout un tas d’autres choses indirectement reliées à lui (y compris des expériences pseudo mystiques où Il nous serait apparu comme un ange), que la Foi se perd dans notre monde. Au travail !