Un féminisme encore plus dur à la place de l’homosexualité

J’ai remarqué que l’opposition des mouvements gays aux mouvements pro-Vie dans les pays de l’hémisphère sud (Argentine, Chili, Pérou) prenait le visage du féminisme et non de l’homosexualité (exemple : #NiUnaMenos ou bien encore les féministes argentines attaquant les cathédrales). Les mouvements pro-Vie sont responsables de cette « féminismisation » homophobe des pro-gays car ils n’abordent jamais l’homosexualité et ne traitent celle-ci que sous l’angle de la famille, de l’avortement. Ils ont donc encore plus de mal à mener leur combat (le féminisme est socialement bien plus agressif que l’homosexualisme), à comprendre la primauté de l’homosexualité, et à reconnaître leur ennemi puisque ce dernier se déguise avec l’habit nataliste que leur patriarcat hétérosexuel a lui-même confectionné. Ils récoltent la monnaie de leur pièce, et surtout de leur déni d’homosexualité. Ce féminisme vient surtout de l’homophobie des catholiques.

Spectacle Jésus de Pascal Obispo


 

Je suis allé voir la comédie musicale Jésus composée par Pascal Obistrot. J’aurais dû me douter, vu qu’elle était encensée par le Padreblog et Koz Toujours (Erwann le Morhedec), que ce n’était pas une réussite. Même si esthétiquement et techniquement elle est parfaite, même si il y a du boulot derrière, et qu’on peut toujours se dire que c’est mieux que rien et que ça peut conduire certains athées à franchir le pas de la foi, il y a trop de simplifications (Romains = méchants Nazis ; Béatitudes rétrécies au lavage ; Judas qui ne se pend pas mais saute dans le vide ; etc.), de contre-vérités bibliques et d’omissions (il n’est même pas question de Résurrection, du Jugement Dernier, de conversions, et quasiment pas des miracles, alors que les 3/4 des paroles de Jésus se réfèrent précisément au Jugement Dernier) pour qu’on puisse s’en satisfaire. De manière très superficielle et bébé, chacun des tableaux qui composent cette « fresque » musicale ne représente pas Jésus mais une émotion, comme au théâtre mélodramatique et tragique : la peur, la colère, la passion, le dilemme, le doute, la nostalgie, la fête, le remord, l’optimisme. Je crois que Pascal Obispo a confondu la Bible avec Plus belle la Vie, et le lac de Tibériade avec la Cannebière.

Conflit Iran-Israël à travers le cas libanais


 

Je viens d’écouter sur France Culture une émission passionnante sur l’Arabie Saoudite (en lien avec le cas libanais). Émission que je vous conseille de réécouter en podcast. Ça recoupe complètement ce que j’ai écrit à la fin de mon livre Homo-Bobo-Apo à propos du conflit mondial final entre les musulmans (bloc Iran) et les juifs sionistes (bloc israélio-américano-saoudien)… et les chrétiens (bloc libano-européen + les juifs bons et les musulmans bons) pris en étau entre les deux.

Journal de l’Antéchrist, du 16 novembre 2017

J’ai un milliard de choses à vous dire et à faire. Je ne sais pas comment je vais m’en sortir (haha !), mais j’ai la joie de Jésus au cœur, donc tout va bien !
 

J’ai appris plusieurs bonnes nouvelles : je vais témoigner à Orléans en décembre prochain ; je serai aussi l’invité (pour la première fois) à Radio Courtoisie en décembre ; je suis invité à Louvain-la-Neuve (Belgique) en mars 2018 ; et je témoignerai au Festival d’été du Chemin Neuf « Welcome to Paradise » (Hautecombe) en août.
 

Et là, dans les semaines qui viennent, je vais me lancer dans la finalisation de mon livre L’homosexualité en Suisse, puis sur un autre livre qui me tient à cœur, L’homosexualité dans la série Joséphine Ange-Gardien. Peut-être que ça débordera sur la série Demain nous appartient. Vu le nombre de fois que je suis allé en Belgique, je pense qu’un nouveau livre L’homosexualité en Belgique se profile aussi, mais pour plus tard. Et j’aimerais beaucoup, entre-temps, enregistrer en audio mon livre Homo-Bobo-Apo un jour (il n’existe pour l’instant qu’en version papier).

 

À propos de ce dernier, quand je constate actuellement les efforts que le Gouvernement Mondial déploie pour nous obliger (sans que nous nous en rendions compte) à avoir à tout prix un téléphone portable (et donc la puce électronique) et à nous y identifier, je me pose la question du « Comment va-t-on réussir à nous débarrasser du téléphone quand nous le souhaiterons ? ». À moins d’avoir un potager, d’être célibataire, ou d’avoir un compte en banque vide, je ne sais pas comment quelqu’un va réussir à vivre sans téléphone, sachant que maintenant, notre portable devient notre banque (de plus en plus de banques veulent que nous télécommandions notre compte à partir de notre portable), devient notre main (avez-vous vu les nouvelles publicités de soirées jeux vidéos où tout un public de « gamers » se sert de son téléphone portable comme d’un joystick ?). Va-t-on avoir, à un moment donné, la possibilité de nous passer du portable, et si oui, dans quelle condition et à quel degré de renoncement (autre que la mort) ? Je me pose la question. Le téléphone portable va bientôt demander à faire corps avec notre corps, comme il cherche désormais à faire corps avec notre banque.
 

Enfin, dernière chose que je voulais vous dire : j’ai regardé en replay l’émission Zone Interdite spéciale « transgenres », diffusée dimanche dernier sur M6. Ce n’est que le début d’une longue série d’émissions de vulgarisation et de banalisation de la transidentité et de la transition puisque mercredi prochain, 22 novembre, sur la chaîne France 2, va passer un téléfilm – « L’Épreuve d’amour » – sur la question transsexuelle, suivi d’un débat sur la question « transgenre ». Et sur Anal + arrive la série Vernon Subutex. Au-delà de la gravité du phénomène et de la peine qu’il peut générer, je mesure ma chance de connaître personnellement des amis transgenres/transsexuels, et de pouvoir débriefer/critiquer/commenter/confronter ensemble nos impressions sur ces reportages. Là, je viens d’avoir un coup de téléphone avec l’un d’eux. C’est une joie de pouvoir parler librement, et de comprendre à deux la perversion de ces émissions qui nous dressent un tableau idyllique de la transition/réassignation/dysphorie tout en nous mentant sur la réalité de la transidentité (suicide, isolement, risques décuplés d’embolie et de cancers, drogues, exploitation, fausses amitiés, business, prostitution, possible ratage d’opérations, haine du corps, problèmes du passé non réglés, viol, etc.) et de l’homosexualité par la même occasion. Jésus m’a permis de ne pas approcher le phénomène social et médiatique à distance, comme un fait désincarné, effrayant et désespérant, mais de le rattacher à des personnes, des amitiés, une relation belle, un accompagnement mutuel, la chaleur d’une fraternité et de la Vérité.

Le Je vous salue Marie bobo

 

Je viens de pondre, pour le délire, le Je vous salue Marie des bobos cathos (gauchistes et anars d’extrême-droite) :

 

« Je vous salue Marie, pleine de gratitude.

La Force divine est en vous.

Vous êtes bénie entre toutes les mères,

Et Jésus, le fruit de nos racines chrétiennes est la Vie.

Sainte Marie, sœur de Dieu,

Pensez à nous, pauvres prêcheurs,

Maintenant, de la conception jusqu’à notre mort naturelle.

Ainsi soit-il. »

J’aime le milieu homosexuel


 

J’aime le « milieu homosexuel », j’aime mes amis et frères homos, j’aime la communauté LGBT et sa culture, j’aime cet univers (même si je n’en cautionne pas toutes les pratiques, et loin de là), je ne méprise pas les manifestations collectives homos ni les goûts de mes amis ni leur histoire commune, j’aime ceux qui s’intéressent aux personnes homosexuels et à leur monde et qui ne nous rejettent pas.

Conférence incontournable de Natalia Trouiller sur le gnosticisme


 

Un exposé de Natalia Trouiller sur le gnosticisme (c’est-à-dire la Franc-Maçonnerie et les sectes) qui est absolument à voir car c’est une vraie mine d’or d’informations sur l’histoire et le fonctionnement de la Nouvelle Religion mondiale. Elle reprend – de manière beaucoup plus fine et pointue que moi – ce que j’ai écrit sur le channeling, même si ça le rejoint. En plus, elle reconnaît que Lyon est une place forte du boboïsme (même si elle ne le dit pas comme ça : elle dit juste qu’« à Lyon, on connaît tout » au niveau doctrines gnostiques). J’applaudis des deux mains sa dénonciation de l’idéologie gnostique de Laurent Alexandre (chercheur applaudi par beaucoup de catholiques), par exemple. Et c’est la première fois qu’on m’explique de manière aussi claire le transhumanisme, ou encore la cosmovision des mormons. Une conférence d’une heure incontournable. Une réussite. Même si tout ça gagne à être vulgarisé et surtout à être retraduit/universalisé tel que les gens d’aujourd’hui ingurgitent ces gnoses, à savoir à travers les mots « hétérosexualité », « homosexualité », « homophobie » et « bobo ».

GRATITUDE à la Communauté de l’Emmanuel (Namasté)

Quand on parle des marchands bobos du Temple
 

 

J’apprends à l’instant que la Communauté de l’Emmanuel (qui veut faire cool) propose carrément une session sur la GRATITUDE (voilà qui va te mettre en joie, Mathilde Morine ! haha). Et quand je vois la couverture du dernier numéro de L’1visible (revue « catholique » qui porte bien son nom…), toujours avec la gratitude en première ligne, je ne pensais pas que les « catholiques » français se mettraient aussi vite au diapason du boboïsme mondial, et qu’ils donneraient aussi vite raison à ce que j’avais déjà annoncé dans mon dernier livre Homo-Bobo-Apo : page 120 dans le chapitre BOBO, je démontre que les bobos cathos remplaceront l’Action de Grâce – jugée trop catho – par « Gratitude », le mot à la mode et très « développement personnel » de la Nouvelle Religion Mondiale).
 

#OnNestPasDansLaMerde #SurtoutContinuezÀNePasMeLire
 

 

Merci Aleteia pour ce bon moment d’optimisme

« Le zèle de ta maison fera mon tourment. »

« Le zèle de ta maison fera mon tourment. » Les marchands du Temple sont en réalité les zélotes prétendument « catholiques » actuels.
 

 

Il m’apparaît dans le texte du jour (Jésus chassant les marchands du Temple de Jérusalem) que Jésus nous met en garde contre la principale plaie qui menace actuellement l’Église Catholique : le remplacement de Jésus par le dieu « Évangélisation » ou le dieu « Église », autrement dit le cléricalisme intégral, ou ritualisme intégral ou zèle intégral des défenseurs du « patrimoine chrétien », des « racines », du « catholicisme » (à la Civitas : un catholicisme anti-conciliaire), de la « chrétienté ». Bref, le boboïsme anarchiste, fasciste (dans le sens historique du terme) et millénariste des « catholiques » d’extrême droite.

 

Cette grille d’interprétation s’est éclairée pour moi quand j’ai découvert le double sens de la phrase de Jésus : « L’amour de ta maison fera mon tourment. » Dans le texte, il est dit : « ‘Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce.’ [dit Jésus. En entendant cela,] ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : ‘L’amour de ta maison fera mon tourment.’ » (Jn 2, 15) En fait, cette phrase vient du psaume 68/69 (v. 8-10) « Le zèle de ta maison m’a dévoré ; ils t’insultent et leurs insultes retombent sur moi. » Jean ne fait que reprendre la même phrase, mais au futur. Et on comprend que la traduction du mot « zèle » par « amour » fausse la compréhension du message de Jésus. Car Jésus ne dénonce pas ceux qui aiment son Temple et son Église. Il dénonce ceux qui les aiment trop, les zélotes qui se valent de l’Église pour le détester Lui, et qui travestissent son Temple en appareil politique, clérical, médiatique, patrimonial, civilisationnel, patriote, culturel, rituel, constitutionnel et légal (genre les initiatives du père Pagès, du cardinal Sarah et de Nadine Morano), ceux qui défendent l’objet-croix et l’objet-rosaire et qui s’hystérisent sur l’Église-Institution, au lieu d’aimer les personnes. Il pointe du doigt la dérive des croisés catholiques actuels, qui sont devenus par leur zèle et leur « amour » idolâtre de l’Église, des marchands du Temple redoutables et ignobles, des opposants au Christ qui croient L’aimer mieux que les autres.
 

 

Conférences en Suisse (les premières dates), du 9 au 14 novembre 2017


 

Je m’excuse auprès des Suisses qui m’ont invité précédemment en conférence dans leur pays. Avant d’avoir potassé sur l’homosexualité en Suisse, je vois maintenant que j’étais arrivé un peu en touriste. À présent, j’ai suffisamment travaillé pour être capable de leur proposer le contenu qui pourrait carrément composer 7 soirées très différentes, et vraiment ciblées sur la Suisse :
 

– Les particularités de la Suisse par rapport à l’homosexualité

– Chronologie de l’homosexualité en Suisse

– Législation homosexuelle en Suisse

– Catholiques suisses et homosexualité : le retour de copie

– Protestants suisses et homosexualité

– Homosexualité dans les écoles en Suisse

– Homosexualité et télé suisse
 

Et bien sûr, une conférence sur les définitions (plus généraliste et pas spécialement helvète) de l’homosexualité : « sexualité », « homosexualité », « hétérosexualité », « homophobie », « transidentité », « jargon ridicule des pro-Vie », « gravité de l’Union Civile ». Un peu le passage obligé.