Evolution impossible

 

Je n’arrive pas, avec le C.V. que j’ai, à trouver du travail. J’écris à plein de gens, en particulier dans ce que je sais faire le mieux et dans mes domaines de compétences (écriture, enseignement, journalisme, éducation, animation, création…) : que ce soit avec les cathos ou les non-cathos, je n’essuie que des refus. Même après avoir passé des entretiens. Mon profil de catho homo, mes livres, mes sujets d’analyse (Franc-Maçonnerie, Apocalypse, homosexualité, Fins Dernières, « vaccins »…), mes prises de positions, tout ça paralyse mes interlocuteurs. Rien n’y fait. J’aimerais sortir du RSA, mais tout m’y enferme. J’aimerais trouver un petit gagne-pain. Mais impossible. Et quand je regarde en revanche le parcours et la carrière de nombreuses personnes – à l’intérieur ou à l’extérieur de l’Eglise – que j’ai côtoyées de près à un moment donné de mon existence (et qui ont parfois mon âge), je vois que certains ont évolué et arrivent même désormais dans les arcanes du pouvoir (politique, économique, artistique, religieux…). Je ne les sens pas heureux pour autant, car eux ne sont pas libres. Mais je me sens – au mieux – en sous-régime et inexploité, – au pire – muselé et à l’arrêt, blacklisté. Je vais continuer à écrire, mais j’avance dans le noir, avec très peu de mains tendues, d’invitations, et de perspectives. Je vous le dis très simplement, sans me victimiser.

La « Foi semi-remorque »

Finalement, les cathos tradis conservateurs sont atteints du même mal que les protestants : le fidéisme. C’est juste qu’à la différence de ces derniers qui affirment « Seule la Foi sauve ! », les traditionalistes diront également « Seule la Foi – dogmatique et incarnée par l’Église-Tradition – sauve ! ». Mais c’est la même chanson ! Simplement, le mot « Foi » est remplacé par le mot « Église ».
 

Bien qu’il se dise « catholique » et « gardien scrupuleux de l’Enseignement de Jésus », leur fidéisme/traditionalisme est une idolâtrie, un fétichisme, en réalité. Car, à entendre les catholiques traditionalistes ou les protestants, on constate que la Foi ou l’Église n’est plus associée à la Personne aimante de Jésus (qui, par son amour, accueille y compris ceux qui ne croient pas en Lui : athées, agnostiques, musulmans, pécheurs, incroyants, non-baptisés, etc.), mais est associée à un bloc monolithique et hermétique de pierre ou de papier – appelé « Bible-corpus de textes sacrés » ou « dogmes » ou « Vérité dogmatique complète » ou « Jésus » – qu’il serait impossible de modifier ou de pénétrer si on ne le possède/connaît pas (« Hors de l’Église, hors du dogme, hors de la Foi, point de Salut et point de sainteté ! ») : c’est pour ça qu’ils – les cardinaux Sarah, Müller, Viganò, et autres fidolâtres tradis – utilisent tant, par exemple, l’expression « dépôt de la Foi » : la Foi, pour eux, c’est un bâtiment de pierre, c’est une Bible, c’est un reliquaire, c’est une Arche d’Alliance (contenant les tables de la Loi divine), bref, c’est un gros bloc de granit livré par un camion semi-remorque appelé « Dieu », et qu’il faudra conserver intact… mais ce n’est plus une Personne (Jésus) ni les personnes (souvent non-croyantes et imparfaites) qu’elle attire à elle. C’est la « Foi-semi-remorque » ! Ça ne va pas du tout. Ils confondent. Jésus n’est pas un bloc de pierre ni une statue. L’Église – fût-elle qualifiée de « mystique » et de « christique » – non plus. Les tradis sont autant protestants que les évangéliques officiels.

Homo-Bobo-Apo, la clé pour comprendre la composition bisexualo-maçonnico-luciférienne du Gouvernement Mondial Antéchristique (grâce aux Simpsons !)

Sans l’avoir prémédité, je me rends compte qu’en écrivant le triptyque Homo-Bobo-Apo en 2017 (« Homo » pour « Homosexualité » ; « Bobo » pour « Boboïsme » – mais en lien avec la Franc-Maçonnerie – ; et « Apo » pour « Apocalypse »), j’avais déjà les 3 principales cartes – ou prismes – en main pour comprendre la très probable composition du petit cercle formant le Gouvernement Mondial Antéchristique qui dirigera le Monde avant le retour en parousie de Jésus, à savoir ces trois principales « familles » de dirigeants : la famille LGBT (ne prônant pas ouvertement l’homosexualité, mais plutôt une bisexualité asexualisante généralisée et évasive), la famille franc-maçonne (influenceurs et carriéristes libertaires persuadés de contribuer au bien de l’Humanité, principalement par l’entremise de la technologie écologiste), et la famille angélique (des anges de Lucifer – entités humanoïdes qui sont le fruit du croisement hybride, chimérique, éphémère et partiel des démons avec certains Humains consentants pour pactiser avec elles, et en premier lieu l’Antéchrist).
 

En effet, en regardant dans son intégralité la série Joséphine Ange gardien, puis en complétant mon analyse avec des dessins animés (Scooby-Doo : Mystères associés, Les Simpsons, etc.) et d’autres programmes, tout se recoupe. D’ailleurs, dans cet extrait des Simpsons, justement (« The Fool Monty », épisode 6, saison 22, 2010), je retrouve les trois familles Homo-Bobo-Apo à travers le conseil secret des leaders d’opinion de la Gouvernance Mondiale, réunis à l’intérieur de la coiffe de la Statue de la Liberté (stricto sensu, « La Liberté éclairant le Monde ») à New York… On y voit – détail ô combien osé pour un dessin animé grand public – un duo de deux diplomates (un Asiatique et un Occidental plus vieux) se rouler une grosse pelle autour de la table des négociations, tout pendant qu’un plan de fausse pandémie mondiale qui imposerait un « vaccin » se trame. C’est énorme.
 

À noter aussi que, grâce aux Simpsons, je rends grâce à Dieu d’habiter à ce qui s’apparente être LE centre médullaire mondial de la Franc-Maçonnerie (plus encore que Londres, qui est pourtant la matrice historique de la Franc-Maçonnerie mondiale) : Paris ! Je suis, sans l’avoir fait exprès, aux premières loges (dans tous les sens du terme) ! Et c’est bien logique. Qui mieux que la FRANCe peut incarner la Franc-Maçonnerie ? En regardant les pays – hormis sa patrie d’origine, les États-Unis – les plus visités par la famille Simpsons, la France (et Paris) occupe de loin la première place du podium, avec 11 voyages (tandis que l’Angleterre et Londres arrive bien loin derrière, avec 7 visites…) !
 

La forme rigolote que prendra probablement la Marque de la Bête de l’Apocalypse

Je pense que la Marque de la Bête (de l’Apocalypse : Apo 13, 17), que toute l’Humanité sera obligée de porter (à la main droite ou au front), va probablement prendre la forme du symbole (au sens propre du mot symbole : une reconstitution, un assemblage, une association-puzzle improbable entre deux membres de notre propre corps non habituellement corrélés), un symbole tatoué sur le corps tout aussi génial, rigolo, surprenant et singulier que le tatouage que porte au doigt le jet-seteur Emmanuel de Brantes (une moustache qui, une fois le doigt posé sur le dessus de ses lèvres, se substitue à sa vraie moustache). Je crois que la Marque de la Bête sera aussi originale et « géniale » que ça.
 

 

Mes 10 interprétations du logo de l’émission Quotidien de Yann Barthès

Sur la chaîne TMC et un peu sur TF1, l’équipe de chroniqueurs cyniques, coincés et ricanants de Yann Barthès de Quotidien – journal satirique qui se veut anti-Système alors que c’est le bouffon du roi voire le roquet tyrannique et accusateur du roi – sévit depuis plusieurs années à la télé française (depuis Le Petit Journal de Canal + en 2004, pour être précis), et est un rejeton (en beaucoup moins audacieux, moins drôle et plus guindé et politiquement correct) du Petit Rapporteur (1975) de Jacques Martin, des Grosses Têtes (1977) de Philippe Bouvard, du Nulle part ailleurs (1987) de Philippe Gildas, et plus récemment de Touche Pas à Mon Poste (2010) de Cyril Hanouna. La tonalité de Quotidien est ouvertement gay friendly et crypto-gay (d’ailleurs, Yann Barthès est homo ; et les rares chroniqueurs qui ne le sont pas sont au moins tous agressivement gays friendly). Ce programme bobo à prétention « critique » et « analytique » (alors que c’est juste des beaufs gauchistes qui se foutent des soi-disant « beaufs d’extrême droite ») a choisi un logo extrêmement signifiant, car très inconsciemment, il fonctionne comme la Marque de la Bête décrite dans l’Apocalypse de saint Jean (d’où, une nouvelle fois, mon insistance à dire que symboliquement, nous, personnes homos, sommes vos meilleurs guides pour vous faire comprendre le chemin de la Bête, et que vous devez nous écouter). Pourquoi ?
 

En regardant cet extrait de Quotidien où le vidéaste Michou (pris pour le « gentil beauf des réseaux sociaux » dont on peut se moquer facilement), j’ai trouvé plusieurs significations symboliques potentielles de ce fameux logo. Un peu de sémiologie !
 
 

Le « Q » peut représenter :
 

1 – la première lettre « Q » stylisée du mot Quotidien (pas de Quotient Intellectuel, nan…) : interprétation la plus évidente et plausible.
 

2 – une mappemonde de « diversité » LGBT (Rainbow Flag complet… ce qui auparavant n’était chromatiquement pas le cas: on n’avait pas, il y a encore 3 ans, les couleurs de l’arc-en-ciel gay sur le logo). Et l’émission se veut maintenant une vitrine de l’actu interlope, une sorte de Têtu démocratisé, un programme d’éducation citoyenne à la bisexualité et à la « tolérance » absolue (sauf de « l’extrême droite »).
 

Ancien logo

3 – un doigt accusateur pointé sur l’invité.
 

4 – un doigt d’honneur tourné vers le bas, en transversal (eux qui se moquent de la quenelle de Dieudonné voire du salut nazi ne font guère mieux…). Insanité et irrévérence masquées. Alors qu’au départ, ça se voulait être l’index interrogateur et ingénu sur le menton.
 

5 – le « Q » de « cul » ou de « PQ » (qui, donc, nettoie en même temps que désigne la merde, à savoir l’invité). Et transposé au contexte de la télé, ça donne une promotion des « plans cul », stricto sensu.
 

6 – un cul sodomisé (ou bien, si ce n’est que le doigt qui pénètre analement, un « simple » fist-fucking…). Genre « Vous allez vous faire enculer par ceux que vous stigmatisez d’enculés ». Et bien entendu, il y a un jeu de mots homophonique possible entre « anal » et « annale » (journalistique)…
 

7 – une oreille de Mickey (de ridiculisation de l’invité, encore une fois) plantée sur la tête.
 

8 – On peut aussi y voir une antenne parabolique de lobotomie, genre curetage cérébral d’humain augmenté, extraterrestre. Un lavage de cerveaux.
 

9 – une main qui harponne, qui s’agrippe. Comme une griffe d’animal. D’où la Marque de la Bête.
 

10 – une punaise avec tête ronde pour stigmatiser l’invité et le réifier (comme, jadis, la pin-up : symboliquement, pin-up signifie « celle qui est crucifiée, épinglée »).
 

Voilà mes dix lectures du logo de Quotidien. Vous en pensez quoi?
 

La homosexualidad es realmente el mayor tabú de todos los tiempos (Amén : Francisco responde)

La homosexualidad es realmente el mayor tabú de todos los tiempos. Sin duda alguna.
 

Acabo de ver completo el documental « Amén: Francisco responde » estrenado esta semana en la plataforma Disney +, que es una charla « sin pelos en la lengua » entre el Papa Francisco y 10 jóvenes – españoles y latinoamericanos – sobre todos los temas « tabúes » que afectan a los jóvenes.
 

Se habla de todos los temas sin ningún filtro : dinero, escándalos en la Iglesia, racismo, inmigración, acoso escolar, depresión, bulimia/anorexia, suicidio, soledad, violación, feminicidios, transidentidad (no binariedad), aborto, pederastia, abusos sexuales y psicológicos en la Iglesia, celibato de los sacerdotes, ordenación de mujeres al sacerdocio e incluso al papado, aplicaciones de citas, poliamor, masturbación, pornografía, prostitución, drogas.
 

¿ TODOS los temas ? No. Sólo falta uno. Y eso que se nos muestra varias veces dos mujeres besándose, en la cama, cogidas de la mano, paseando juntas. Además, entre los diez testigos, incluso hay dos muchachas que cada una está en una relación lésbica. ¿ Creen que, sin embargo, los voceros de la franqueza, la sinceridad, la transparencia y la audacia (incluso entre los jóvenes entrevistados, entre los gays friendly o directamente afectados), se atrevieron a utilizar simplemente la palabra « homosexual/homosexualidad/gay/lesbiana » ? ¡ Qué va ! ¡ Para nada ! La homosexualidad es la gran ausente. No se debe hablar de ella. La homofobia, en el sentido estricto de la palabra (« miedo al mismo » y « miedo a la homosexualidad »), ocupa todo el espacio. Es increíble.
 

Y me repugna. Se nos ignora, se nos diluye en una diversidad de falsas marginalidades y falsos tabúes, se nos tiene miedo o vergüenza, se nos excluye, a nosotros personas homosexuales, hasta el punto de no atreverse siquiera a nombrarnos. Somos la vergüenza de las vergüenzas. El tabú de los tabúes. Aunque se nos vea explícitamente en la pantalla. Ni siquiera nos ofrecen un lugar aparte, o reducido y perdido en una hilera de « marginalidades/diferencias »: es que ni tenemos cabida. Si incluso los documentales que pretenden tratar la homosexualidad de frente guardan silencio al respecto, ¿ qué será de nosotros ?
 

No nos extrañemos si nosotros personas homosexuales nos sentimos especialmente solas, excluidas, invisibles, inexistentes.

L’homosexualité est vraiment le plus grand tabou de tous les temps (Amén : Francisco responde)

L’homosexualité est vraiment le plus grand tabou de tous les temps. Sans conteste.
 

Je viens de regarder en entier le documentaire « Amén : Francisco responde » (« Amen : François répond ») sorti cette semaine sur la plate-forme Disney +, et qui se veut une discussion à bâtons rompus et sans langue de bois entre le Pape François et 10 jeunes – Espagnols et Latino-américains – sur tous les sujets « tabous » concernant les jeunes.
 

Tous les sujets y passent, et sont abordés sans filtre : argent, scandales dans l’Église, racisme, immigration, harcèlement scolaire, dépression, boulimie/anorexie, suicide, solitude, viol, féminicide, transidentité (non-binarité), avortement, pédérastie/pédophilie, abus sexuels et psychologique dans l’Église, célibat des prêtres, ordination sacerdotale voire papale des femmes, applications de drague et de rencontres, polyamour, masturbation, pornographie, prostitution, drogues.
 

TOUS les sujets ? Non. Un seul manque. Alors que pourtant, on nous le montre plusieurs fois à l’image (deux femmes qui s’embrassent, qui sont au lit, qui se tiennent la main, qui se promènent ensemble). De surcroît, parmi les dix témoins, il y a même deux jeunes femmes chacune engagée dans une relation lesbienne. Croyez-vous que, pour autant, les chantres de la franchise, de la sincérité, de la transparence et de l’audace (y compris chez les jeunes interrogés, chez les gays friendly ou directement concernés), ont osé simplement sortir le mot « homosexuel/homosexualité/gay/lesbien » ?? Que dalle ! Rien. L’homosexualité, c’est la grande absente. Il ne faut pas en parler. L’homophobie, au sens propre du terme (« peur du même » et « peur de l’homosexualité »), occupe tout le tableau. C’est incroyable.
 

Et ça me révolte. On nous ignore, on nous noie dans une diversité de fausses marginalités et de faux tabous, on nous craint, on a honte de nous, on nous exclut, nous personnes homosexuelles, au point de même pas oser nous nommer. On est la honte des hontes. Le tabou des tabous. Alors même qu’on nous voit explicitement à l’écran. Ce n’est même pas une place à part, ou réduite et perdue dans une brochette de « marginalités/différences » : c’est pas de place DU TOUT. Si même les documentaires qui se targuent de traiter l’homosexualité de front la taisent, qu’est-ce qu’on va devenir ?
 

Qu’on ne s’étonne pas que nous, les personnes homosexuelles, nous sentions spécialement seules, exclues, invisibles, inexistantes.

Courage les mecs (et les rares filles équilibrées en ce moment) !

Un des grands défis de cette Fin des Temps universelle – et je suis très sérieux en disant cela – ça va être de devoir supporter les angoisses et les pétages de câble répétés de beaucoup de femmes qui nous entourent et qui sont progressivement devenues des chieuses de compétition ; ça va être de voir une majeure partie de notre entourage féminin – fragile émotionnellement – perdre pied, se transformer en nanas hystériques, paranoïaques, misandres (c’est-à-dire anti-hommes), anticléricales (c’est-à-dire anti-Église et anti-prêtres), chtarbées, parce qu’elles gèrent mal la Passion collective que nous allons traverser très prochainement à échelle mondiale.
 

Alors les mecs, courage à nous pour se les coltiner ! Et à vous les femmes minoritaires qui ont su garder la paix, l’amour et la joie de Jésus, qui n’ont pas basculé du côté obscur de la force, justement, courage pour supporter vos soeurs devenues folles (les vierges folles de la Bible ! Vraiment ! Mt 25, 1-13) et pour ne pas devenir comme elles.
 

N.B. : Le déclin féminin (vers la folie) est à ce point général et alarmant (en particulier dans l’Église) que je suis à deux doigts de me rendre le 13 mars à la table ronde (jeudi prochain) à saint Nicolas sur « Les enjeux de la féminité au XXIe siècle » (avec des ateliers à la con, démagogiques, flatteurs pour les femmes, mais qui n’ont absolument pas pris la mesure de la menace de folie, de perte de féminité, qui les guette). L’enjeu pour les femmes d’aujourd’hui, ce n’est plus « d’être femme ou de s’émerveiller – niaisement/en mode faussement énergique – sur la graine de femme » qu’elles seraient. C’est carrément, pour cette Fin des temps, de ne pas devenir folles ! C’est d’un atelier « Comment échapper à la folie spécifiquement féminine qui nous guette » qu’il faudrait mener.

L’« évolution » des radios libres homosexuelles en 10 ans…

J’écoute, après les avoir ignorées pendant plus de 10 ans, les émissions des radios dites « LGBT », donc dédiées aux personnes homosexuelles. Radios libres toujours actives (je pense à l’émission « Homo Micro », par exemple, sur Paris Plurielle, où j’ai été chroniqueur pendant 3 ans et demie). Et je suis frappé par leur nullité et leur immobilisme. Il y a très peu de réflexion, très peu d’analyse et de contenu. C’est le vide intersidéral. Quand leurs animateurs et chroniqueurs se risquent à parler de politique, c’est toujours sur le mode de la victimisation (un comble : ils ont imposé ou se sont vu offrir des lois à tout le monde, que d’un côté ils continuent de présenter comme des « victoires » extraordinaires, et d’un autre côté comme des « échecs » à bouder, parce que ces mêmes lois sont d’une vacuité et d’une dangerosité dont ils n’ont pas conscience : le triomphalisme forcé de ces militants devient alors très vite revanchard et manichéen) ; et quand ils se risquent à aborder des sujets culturels et artistiques, c’est toujours sur le registre de la sensualité (soit exaltée, soit déprimée : ils se focalisent sur les effets narcissiques et non sur les faits, sur leurs propres projections ou intentions et non sur l’oeuvre artistique en elle-même). Il n’y a chez eux quasiment aucun travail critique. C’est le degré zéro de l’engagement et de la réflexion. Le degré zéro de la remise en question, aussi. L’impression que ces radios laisse, c’est que leur équipe est composée de dépressifs qui se tripotent la nouille en se croyant très « révolutionnaires », très courageux et constamment victimes des « fachos homophobes ». Et dire que ça va continuer comme ça encore pendant des années…