Incroyable (Amazing)

SIGNIFICATION SOCIALE, MONDIALE ET ESCHATOLOGIQUE DU CODE

 

En ce moment, dans notre Monde qui ne croit plus en grand-chose et surtout plus en Dieu (Jésus), il est de bon ton de s’exclamer que tout est « incroyable », soit pour s’indigner, se plaindre, et s’offusquer (Désormais, rares sont les tweets de Twitter » qui ne démarrent pas par un « Incroyable… » d’indignation outrée : « Incroyable » est devenu en quelques années le Roi du scoop et du buzz internétique !), soit pour au contraire jouer les ensorcelés par les extra-terrestres, les épatés incrédules (ça en laisse même certains sans voix et sans mots : « c’est… », « c’est waou » ou « wow »…).
 

 

Ce que je vous conseille, c’est que, lorsque vous voyez apparaître le mot, déjà, vous vous disiez que ça sent l’arnaque (« Offre incroyable ! », « Nouvelle incroyable ! », « Abonnement exceptionnel ! »), le chantage ou la manipulation psychologique.

 

Au départ, dans l’expression « C’est incroyable », on retrouve l’idée basique que quelque chose est « hallucinant et vrai (même si ça paraît faux) ». On se drape dans l’indignation surjouée, la sidération, plutôt que dans l’émerveillement et le Réel (même si l’« incroyable » de sidération à des prétentions d’ultra-réalisme). C’est d’ailleurs pour ça que le mot « incroyable » n’apparaît pas dans la Bible. Il n’y a rien d’incroyable (donc de « non croyable ») dans la Parole de Dieu : tout est considéré comme crédible car digne de Foi et vrai. Pour Jésus, seule l’incrédulité est « incroyable », donc mauvaise : « Pourquoi, chez vous, juge-t-on incroyable que Dieu ressuscite les morts ? » (Actes 26, 8). Quand le Monde dit « Incroyable mais vrai ! », ceux qui ont rencontré Dieu et le connaissent disent au contraire que ce qui est « incroyable » est « faux » !
 

Derrière l’usage de l’adjectif « incroyable » se cache la pensée que « les apparences sont trompeuses et que tout est possible (même si ça a l’air impossible) ». Il y a aussi un appel à l’incrédulité (c’est l’incroyable en tant que « vérité de fait » éclatante : croyez en ce qui ne peut pas être cru ! en ce qui ne mérite pas votre croyance et votre Foi !) donc un appel à écouter l’Antéchrist et ce qui paraît fou plutôt que Jésus. Il y a un appel à la folie (furieuse), à ce qui dépasse l’entendement (« c’est incroyable » = « c’est dingue »… alors que l’incroyable de Dieu inclut l’entendement et ne fait pas dans le spectaculaire), un appel au dépassement des limites, et une fascination (morbide) pour les superpouvoirs inhumains (donc angélico-lucifériens) et pour la violence – une violence souvent bisexuelle. Et enfin, il y a la Bête (c.f. je vous renvoie à la publicité des matelas Tediber ainsi qu’à la vidéo intitulée « Incroyablement incroyable » postée le 26 février 2021 sur Facebook et prouvant que le Coca-Cola contient la Bête COVID-19, donc qu’il est crès crès malade !).

L’« incroyable » télévisuel est censé au final susciter la croyance automatique, l’adhésion euphorique immédiate, être une révélation bluffante et éclatante autant que monstrueuse, est censé produire la RECONNAISSANCE. Tandis que l’incroyable divin, au contraire, suscite l’incrédulité (c.f. saint Thomas face à Jésus ressuscité), le trouble (c.f. Marie face à l’Ange Gabriel de l’Annonciation), l’effroi (c.f. Jésus marchant sur l’eau), la suspicion, le soupçon, l’ignorance (Ap 7, 13-14 ; Mt 25, 31-36), et produit la MÉCONNAISSANCE tellement il n’est pas évident ni sensationnel (En 1858, sainte Bernadette, quand elle voit sainte Marie en vrai, la définit comme « ça » – « Aquero » : la fillette illettrée ne sait même pas que c’est la Vierge !). Jésus ou Marie apparaissent à des ignorants et passent généralement inaperçus (La Transfiguration c’est très exceptionnel et ce sera pour le Ciel). Ceux qui croient à l’incroyable (ou à l’impossible) rentrent en réalité dans la superstition et sortent de la Foi. Comme dit l’un des titres des Cahiers Croire, « la Foi, c’est dépasser l’incroyable », et non s’en satisfaire (comme une preuve ou un point final émotionnel, intense et orgasmique).
 
 

DANS LA SÉRIE JOSÉPHINE ANGE GARDIEN

 

Épisode 97 – « Mon Fils de la lune »

Dans la série Joséphine ange gardien, l’adjectif – parfois substantivé – « incroyable » trône en bonne place ! Il y a même un des épisodes (le n°92) qui le porte dans son titre : « L’Incroyable Destin de Rose Clifton ».
 

« Incroyable », dans la bouche des personnages de la série, va quelquefois dans le sens de l’émerveillement – et plus que ça – de la stupéfaction face à la magie invisible ou au culot prêtés à Joséphine : « Toujours la vie en rose, avec vous. Vous êtes incroyable. » (Pierre s’adressant à Joséphine, dans l’épisode 6 « Une Nouvelle Vie ») ; « Elle est incroyable. Elle sait tout faire. […] Dis donc, t’es douée pour tout. » (Pauline s’adressant à Joséphine, dans l’épisode 23 « Sens dessus dessous ») ; « C’est incroyable. Comment vous avez fait ça ? » (Alain s’adressant à Joséphine, une fois que cette dernière a remis le moteur de sa camionnette en marche, dans l’épisode 56 « Tout pour la musique ») ; « T’es incroyable. T’as le don de tout positiver. C’est dingue. » (Alice s’adressant à Joséphine, dans l’épisode 75 « Belle mère, belle fille ») ; « C’est incroyable, ce que vous avez réussi à faire. » (Amélie s’adressant à François, dans l’épisode 78 « Carpe Diem ») ; etc. Par exemple, dans l’épisode 19 « Nadia », Joséphine remplace d’un claquement de doigts la robe de Christine Leroy, mal « réparée » – c’est-à-dire rapiécée – par Julien, jeune employé d’un pressing, par sa réplique exacte. Nadia, la copine de Julien, croit que c’est son amoureux qui a opéré ce prodige : « Incroyable comment il a réparé la robe… ». Dans l’épisode 35 « Coupée du Monde », Geneviève s’extasie devant les talents d’électricienne de Joséphine, qui a été capable de remettre l’électricité du compteur dans la maison de campagne abandonnée où elles squattent : « C’est incroyable. Tu sais tout faire, toi. ».
 

L’« incroyable » décrit relève aussi un état de bien-être éthéré, de béatitude éphémère, permis par des techniques de relaxation zen, où les personnes ne sont plus vraiment libres parce qu’elles ont décidé de s’abandonner à d’autres forces que l’Esprit Saint : « C’est tout de même incroyable. On a la même histoire. Le même karma. J’ai l’impression d’avoir rencontré ma jumelle karmique. » (Armelle s’adressant à Joséphine, dans l’épisode 9 « Le Combat de l’ange ») ; « C’est des sensations incroyables. C’est comme si t’étais en apesanteur. » (Carole à propos des séances de yoga – qu’elle compare aux sensations de plongée sous-marine – de son mari Antoine, dans l’épisode 77 « Dans la tête d’Antoine ») ; « C’est incroyable comme ce rêve m’a fait prendre conscience de ce que j’aime et de ce que je veux vraiment. » (François, dans l’épisode 78 « Carpe Diem »). L’« incroyable » en question est une sortie de soi, une possession, un envoûtement, un ensorcellement, une captation, un RAVISSEMENT esclave. Les personnages de Joséphine semblent comme subjugués. « C’est incroyable. Dès qu’elle se met à chanter, elle s’illumine. » (Zoé par rapport à Fleur sa jeune nièce de 9 ans, dans l’épisode 81 « Enfants, mode d’emploi »). Par exemple, dans l’épisode 70 « Tango », François, banquier d’affaires sur les marchés financiers, déclare son amour pour le tango à Joséphine : « Ça a été un révélation incroyable, un choc, comme un coup de foudre. ».

Épisode 73 – « Légendes d’Armor »

Mais la plupart du temps, l’adjectif « incroyable » revêt une connotation négative : la panique (« Il est incroyable, ce môme. Il a une intuition… » s’extasie Joséphine, toute gênée, face aux maîtresses de son stagiaire ange gardien Gabriel, surdoué, et qui risque de dévoiler leur identité d’anges, dans l’épisode 20 « Le Stagiaire »), l’exaspération (« Ils sont pénibles à l’adolescence, c’est incroyable ! » récrimine Olivier contre sa fille Violette, dans l’épisode cross-over avec Camping Paradis « Un Ange au camping » ; « Elle est incroyable : elle a les yeux partout ! » s’agace la méchante Olivia à propos de Joséphine, dans l’épisode 23 « Sens dessus dessous »), la misanthropie (« C’est incroyable comme les Humains peuvent refuser la vérité ! » s’énerve Joséphine dans l’épisode 52 « L’Homme invisible »), la haine du mariage (« C’est incroyable. Il y a une semaine encore, toute ma vie était tracée. Et t’es arrivé avec ton sourire, ton regard, et surtout ta liberté. » déclare Lucy à Yuma l’Indien comanche, alors qu’elle allait se marier avec un autre homme, dans l’épisode 92 « L’Incroyable Destin de Rose Clifton »), et même la folie (« Marion et moi, ça a été un vrai coup de foudre. Elle me donne envie d’avoir des ailes, de faire des trucs incroyables ! » déclare Pascal, l’amoureux psychopathe qui harcèle son ex-compagne Marion qu’il idéalise au point de vouloir faire avorter son mariage avec Laurent, dans l’épisode 59 « Suivez le guide ! »). L’incroyable joséphinien traduit un débordement des passions.
 

DANS D’AUTRES ŒUVRES DE FICTION

 

Pour le Monde, ce qui est jugé « incroyable » est devenu un idole aussi solide qu’indestructible. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si le film d’animation « Les Indestructibles » (2004) des studios Walt Disney/Pixar (vous savez, la famille de super-héros) s’appellent initialement « The Incredibles » dans le monde anglo-saxon et « Los Increíbles » dans le monde hispanophone !

En regardant l’émission télévisée La France a un incroyable talent sur M6 (et tous ses fac-similés internationaux : America’s got talent, X-Factors, etc.), je me rends compte combien l’adjectif « incroyable » est bien souvent synonyme d’attrait pour le risque inconsidéré, pour le louvoiement périlleux avec les frontières de la mort, pour la transgression dangereuse et effroyable des limites de l’Homme, pour l’occultisme (la plupart des numéros présentés sont des illusionnistes « magiciens » ou des cascadeurs-kamikazes mettant leur vie en jeu : c.f. les Wonsembe lors de l’édition 2020 de La France a un incroyable talent, qui ont bien failli l’emporter sur la famille Lefèvre) plutôt que d’attrait pour le Vrai, le simple, l’Humain, l’émerveillement, le doux, le juste et le bon, le Divin. Bientôt, il va falloir se tuer sur scène pour être considéré comme « incroyable » et « talentueux ». Ce n’est pas La France a un incroyable talent mais La France a un mortel talent. Ça devient « l’incroyable talent de se foutre en l’air » ou « de tout transgresser » (transgresser la différence des sexes à travers l’homosexualité et la transidentité, très présentes dans l’émission ; transgresser la différence des générations, avec l’effacement des âges ; transgresser la différence des espaces avec les bilocations, les défis des lois de la pesanteur et de la physique, la sacralisation du Cosmos ; transgresser la différence Créateur/créatures avec l’angélisme sataniste ou la célébration des animaux, adorés comme de véritables dieux).
 

En parlant justement du lien entre l’incroyable et la Bête, dans le clip de la chanson « Incredible » de Céline Dion en duo avec Ne Yo, qui se veut une sorte d’hymne à la victoire collective (genre « We are the champions my friends » version dionesque : « On a été géniaux »), on voit bien que l’adjectif « incroyable » – que beaucoup d’anglo-saxons traduisent simplement par « amazing » – signifie « Nous sommes des bêtes lumineuses ». D’ailleurs, la Bête y est très présente.
 

 

Et pour poursuivre avec l’idée de la violence bestiale et antéchristique de l’incroyable vanté par le Monde, je vous invite à regarder le sinopsis de la nouvelle série sur NetFlix intitulée justement « Unbelievable » (« incroyable » en anglais) : ça parle justement d’un violeur qui laisse ses victimes dans un état de sidération amnésique qui rend ses odieux forfaits aussi invisibles qu’incroyables, c’est-à-dire sans traces et sans preuves. Preuve que l’incroyable est monstrueux mais aussi hypnotique, vampirisant, distrayant, captivant. C’est un RAVISSEMENT. Et je crois que la folie mondiale actuelle pour le mot « incroyable » traduit la même possession démoniaque collective, la même horreur « magique ».
 

 
 

LE CATHO-CON (progressiste ou conservateur) FAIT PAREIL…

 

Plus les cathos parlent d’incroyable, plus ils basculent dans l’effet d’annonce prétentieux (auto-contentement), le sensationnalisme, le publicitaire, et donc le mensonge. On le voit avec La Manif Pour Tous, qui multiplie les déclarations d’incroyabilité… précisément quand elle s’enfonce de plus en plus dans le marasme et perd ses adhérents (La seule chose qui est incroyable, c’est leur attachement à l’incroyable…). On le voit aussi à travers le Forum Wahou (traduction possible = Forum de l’Incroyable), un parcours de formation à la sexualité et à l’affectivité auprès des parents et des ados, qui est complètement déconnecté des réalités sexuelles des jeunes (qui ne parlent plus de « sexualité » ni de « corps » ni de « beauté », mais d’« homosexualité », d’« hétérosexualité », d’« homophobie », de « transidentité », de « pansexualité », de « bisexualité »… thèmes écartés par les formateurs du Forum Wahou).

Si on regarde bien, du côté des croyants, seuls les protestants (ou les catholiques protestantisés !) se mettent à promouvoir le Divin en tant qu’« incroyable ». Car pour les vrais catholiques, Dieu est crédible et donc croyable. Absolument pas incroyable !
 

 
 

Retour à la liste des codes apocalyptiques.

Inspirant (Inspiration)

SIGNIFICATION SOCIALE, MONDIALE ET ESCHATOLOGIQUE DU CODE

 

Qui aujourd’hui se méfie du concept très en vogue d’« inspiration » ? Peu de monde, étant donné qu’il renvoie à la confiance et qu’il donne confiance. Par exemple, quand quelque chose « nous inspire », c’est que normalement on lui fait confiance. Quand quelque chose « ne nous inspire pas », c’est qu’on ne lui fait pas confiance. Quand nous sommes qualifiés d’« inspirants », c’est qu’on nous fait particulièrement confiance. Et quand nous nous disons « inspirés », c’est que nous avons trouvé des idées ou des modèles dignes de confiance. Même certains croyants préfèrent parler maintenant d’« inspiration » plutôt que de « Foi ».
 

Le monde dit « inspirant » quand une chose suscite des idées nouvelles, des émotions qui donnent ou traduisent l’envie, des sensations censées nous transcender, nous faire planer. En ce moment, c’est la grande mode de déclarer que quelque chose nous « inspire » ou est « inspirant » : ça vous donne tout d’un coup l’air d’être supra-intelligent, d’être un grand philosophe-artiste pris d’une illumination poétique et métaphysique fulgurante.
 

Mais en réalité, toute inspiration n’est pas bonne en soi. Ça dépend de quel esprit nous inspire, donc de nos sources d’inspiration, de nos modèles, des souffles qui nous traversent, qui supposément nous « transcendent », et auxquels nous décidons d’obéir. Car toutes les forces spirituelles à l’œuvre dans notre Monde ne veulent pas notre bien et ne doivent pas être suivies. D’ailleurs, l’esprit inspirant que le Gouvernement Mondial antéchristique et le Monde écoutent et entendent imposer à tous n’a pas d’identité claire : il est parfois appelé « le Mouvement », « la Marche », « la Voix/Voie », « le Processus », « le Réveil », « le Jeu »… Mais ce n’est certainement pas l’Esprit Saint.
 

Or la vraie « inspiration », à savoir justement l’Esprit Saint, en général, est discrète, ne fait pas parler d’elle, n’arrive pas pompeusement en s’auto-proclamant « Inspiration inspirante ». Et vous constaterez que plus l’inspiration est nommée, plus se profile la présence d’une force spirituelle éloignée de l’Esprit Saint, et qui donc veut notre mal. Par exemple, regardez la publicité de la marque Pretto (société de prêts immobiliers) qui nous dit : « Inspirez, empruntez, expirez. ». Comme un mantra bouddhiste. En fait, l’« inspiration » en question, c’est juste la prise de respiration avant de se faire couillonner bien profond ! L’invocation de l’inspiration par le monde publicitaire ou politique transpire aussi la démagogie pour nous flatter, nous attribuer une supposée « influence/aura/charisme/intelligence » incroyable, nous donner de l’importance et du leadership… alors que concrètement nous sommes les dindons serviles de la farce.
 

D’ailleurs, quand, dans le langage courant, on qualifie quelque chose « d’inspiration + adjectif » (par exemple : une chanson d’inspiration chrétienne), ça sent la dilution, la dénaturation, la désacralisation. C’est comme les yaourts « aromatisés » qui n’ont plus grand-chose du fruit qu’ils affichent ! On aurait presque pu dire qu’ils sont « d’inspiration framboise, ou ananas ou fruits des bois ». L’expression « d’inspiration » sent aussi le plagiat, le vol mimétique, la contrefaçon, la déformation (exemple : « un film inspiré d’une histoire vraie », « un livre inspiré de Saint-Exupéry », etc.).
 

Pire. Se considérer comme « inspirant » ou chercher à l’être, c’est inconsciemment révéler un orgueil monumental, la croyance qu’on est le Créateur (sous-prétexte que l’on se présente comme « co-créateur » d’une Force invisible nommée « Inspiration » qui nous dépasserait et nous « guiderait » : mais pour qui on se prend, franchement ?), ainsi qu’un commerce des âmes. Le conférencier Martin Latulippe – que j’ai eu l’occasion de voir à Paris lors d’un congrès vraiment flippant à la Salle Gaveau à Paris en juin 2017 – est un manipulateur qui se prend pour Dieu, comme vous pouvez le constater dans cette vidéo « si inspirante » de « Lui l’Inspirateur » :
 

 

David LeFrançois est également un des gourous actuels du dieu « Inspiration ». Il fait partie de la secte maçonnique des « influenceurs » entourant Martin Latulippe (c.f. l’Académie Zéro Limite) qui font tout pour remplacer l’Esprit Saint (idéalement celui qui devrait être notre unique Inspirateur !) par l’« Inspiration » :
 

 

À noter que l’inspiration est une notion forte du symbolisme (exemple : le slogan « Inspired by you »), donc de la Franc-Maçonnerie : on s’inspire des objets, des réalités qui nous entourent, et on nous dit qu’ainsi nous sommes comme des « dieux inspirants ». La dialectique mondiale actuelle de l’« inspiration », c’est un peu l’analogue du « Vous serez comme des dieux » que promet le serpent génésique à Adam et Ève dans La Bible (Gn 3, 5).
 

L’inspiration en question est d’ailleurs souvent la Bête luciférienne (de l’Apocalypse décrite par saint Jean dans la Bible) : en effet, dans le langage publicitaire, l’inspiration est souvent synonyme d’« instinct », d’« intuition », d’« impulsion »… donc des qualités attribuables aux animaux.
 
 

DANS LA SÉRIE JOSÉPHINE ANGE GARDIEN

 

Épisode 66 – « De père en fille » (la Bête inspire Joséphine…)

Cette histoire d’« Inspiration », c’est en réalité une idolâtrie, un fétichisme, un culte mondial au dieu « Énergie ». D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si, dans l’épisode 66 « De père en fille », face aux statues bouddhistes, Joséphine parle « d’inspiration » (elle est nettement moins inspirée par les statues catholiques dans les églises…) ! Ou encore, que dans l’épisode 78 « Carpe Diem », Amélie porte un tee-shirt avec l’inscription « Inspired by Flower, Nature » dessus. Vous l’aurez compris, les personnages de la série vénèrent la Nature ou les objets de pierre, en pensant que la création est le Créateur. Confusion totale.
 

Quand il est question d’inspiration dans Joséphine ange gardien, même si ça a l’air poétique et positif, c’est généralement mauvais signe : « Vous avez des cheveux qui m’inspirent. » (Joséphine s’adressant à Louise, une cliente dont elle risque de massacrer la crinière si elle n’use pas de la magie, dans l’épisode 15 « La Comédie du Bonheur ») ; « Henri n’a plus d’inspiration. » (c.f. l’épisode 85 « La Femme aux gardénias ») ; « C’est normal que vous n’ayez plus d’inspiration… Vous êtes tellement rancunier et aigri… » (Joséphine s’adressant à Alex, le chanteur, dans l’épisode 67 « Les Anges »). Cela annonce précisément qu’un mauvais esprit souffle à l’oreille des personnages des pensées et des actes mauvais : « Pour une fois que t’es inspirée… C’est grâce à lui, j’imagine ? » (Rebecca s’adressant à Jenny, la photographe de nus, en parlant du beau Thomas, chippendale pour laquelle il pose, dans l’épisode 76 « Papa est un chippendale ») ; « Ça m’a vachement inspiré, tes mots… » (Anthony s’adressant à sa demi-sœur Mélanie, avec laquelle il est prêt à coucher en ignorant qu’il va commettre un inceste, dans l’épisode 84 « T’es ki toi ? ») ; « Monsieur Gazovski, je voulais vous dire que je suis très impressionné par votre travail. Ça m’inspire beaucoup. » (Laurent faisant de la lèche au directeur Alexei Gazovski pour intégrer son agence d’architecture, dans l’épisode 90 « 1998-2018 : Retour vers le futur »). Les inspirations joséphiniennes n’inspirent rien de bon.
 
 

DANS D’AUTRES ŒUVRES DE FICTION

 

Ceux qui parlent d’« inspiration » de leur maîtresse « Inspiration » sont en général tout sauf inspirés ou des modèles/muses d’inspiration (c.f. la chanson « Into the groove » de Madonna, la chanson « You’re the inspiration » de Chicago, etc.). Ce qui les inspire, c’est le mal, comme on peut le voir dans cette scène de « Deadpool » (âmes sensibles, s’abstenir de regarder…) :
 

 

L’Inspiration, c’est la Bête. Et le mot « inspiré » est collé sur la Marque de la Bête (Ap 13, 17) ou l’image de la Bête dont parle saint Jean dans l’Apocalypse. On en trouve un parfait exemple avec les publicités de la viande de volaille Maître Coq, le « volailler inspiré » :
 

 

L’esprit de l’« inspiration » promue par le Monde est asexué, bisexuel, pansexuel, angéliste, matérialiste. L’Antéchrist, pour éradiquer l’Humanité au nom d’un humanisme intégral qui flatte les Humains dans leur « diversité », nous « propose » de nous inspirer – ou de soi-disant « partir de nous », de « s’inspirer de nous » comme dans les pubs de voitures Citroën – pour nous transformer en minéraux, végétaux, animaux, en robots/objets, en anges et en énergies :
 

 
 

LE CATHO-CON (progressiste ou conservateur) FAIT PAREIL…

 

La plupart des catholiques actuels s’alignent servilement à l’Inspirationmania mondiale, tant chez les progressistes que chez les conservateurs. Ils nous parlent de « gens inspirants », de « parcours inspirants ». L’inspiration – ou la verbalisation de cette dernière – leur donne un air dévot, de piété et d’hommes priants touchés par la Grâce. En réalité, derrière, je serais curieux de voir les véritables sources d’inspiration qui ont façonné ces hommes et ces femmes qui se disent « catholiques et inspirés ». Par exemple, le Cardinal Sarah, avant d’être officiellement catholique, a eu des inspirations chamaniques pas très catholiques, justement.
 

Et ceux qui accolent le mot « inspirant » à une notion prouvent que cette dernière est New-Ageuse (exemple : la revue Famille Chrétienne qui parle d’« inspirer la gratitude » et des « couples inspirants »… comprendre « vaguement cathos » ou « cathos de loin »). Ils disent « inspirants » parce qu’ils ne veulent/peuvent plus dire « saints » ni « prophètes ». Ils ont tendance à croire au dieu « Énergie » plutôt qu’à Jésus et à l’Esprit Saint. Ou bien à une sainteté médiatique.
 

Personnellement, quand on m’a présenté le jeune Carlo Acouphène – pardon, Acutis – comme un « saint inspirant », j’ai tout de suite tiqué. En quoi est-il inspirant ? Ne sont-ce pas plutôt ses Nike qui sont « inspirantes » – parce qu’elles ne transpirent pas… – ?
 

Seul Dieu inspire. Et encore… on peut très bien Lui attribuer des inspirations qui ne sont pas les siennes. Moi, personnellement, je me garderais bien de dire que j’ai des « inspirations divines », que je suis « inspiré » ou « inspirant », même si évidemment la Bible m’inspire, et j’espère de tout cœur que l’Esprit Saint m’inspire, me meuve et me visite souvent.
 

 
 

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