Archives de catégorie : Je l’ai dit

Ce qui cloche dans les récents propos d’Alain Soral sur le Sida


 

J’ai regardé cette vidéo récente d’Alain Soral envoyée par un ami qui me demandait ce que j’en pensais. Et comme ça parle de la pandémie du Sida – que Soral dit « anecdotique » puis même « inexistante » -, je me dis qu’il fallait que je m’y arrête un peu et que je vous dise en quoi sa démonstration témoigne d’un truc qui ne va pas. Et pour cela, j’ai relevé 4 grands axes.
 

LA VULGARITÉ :

Tout d’abord, la tonalité, c’est-à-dire comment Alain Soral s’exprime et comment il parle des gens. Ça a l’air d’être un détail par rapport au fond. Mais non, c’est très important, le ton. Ça indique si une personne est dans l’Amour ou pas. Et dans cet extrait vidéo, Soral se montre particulièrement vulgaire, tranchant, et que du coup, il n’y a pas d’Amour. J’ai relevé certaines expressions telles que « maladie d’homosexuels », « gueule », « l’autre enculé », « virus d’enculés », « pédosataniste », « ses potes », « junky », etc. Il se permet de parler des gens – même pour les défendre et pour dire qu’ils sont victimisés – de la manière la plus violente qui soit. À un moment, il parle même d’un « petit myopathe : un enfant en train de baver sur son fauteuil roulant ». Quel est le respect que Soral a vis-à-vis même des victimes qui soi-disant seraient persécutées par des plus grands bourreaux que lui ? Honnêtement, aucun. Rien qu’avec le ton de la démonstration d’Alain Soral, je vois qu’il y a un problème et qu’il y a une violence. Donc même si cette violence verbale se veut illustrative d’une autre violence censée la dépasser, il y a une violence.
 

TROUVER UNE CAUSE AU MAL :

Deuxième point : je me méfie beaucoup des gens qui veulent trouver une origine au mal. Alors qu’on sait très bien, grâce à la parabole biblique du bon grain et de l’ivraie, que lorsqu’on demande au maître du domaine d’où vient l’ivraie, il dit « Je ne sais pas. Mais ce n’est pas moi qui l’ai posée ». Donc Jésus ne trouve jamais de justification ni d’origine au mal. Et ceux qui veulent trouver une origine au mal, en général, sont des créateurs ou des justificateurs du mal qu’ils dénoncent… sauf qu’ils se cachent derrière l’identité d’accusateurs ou de lanceurs d’alerte pour ne pas se voir complices : comme ça, on ne va pas précisément les accuser du mal qu’ils pointent du doigt. Mais trouver une origine au mal, ça, c’est une démarche qui ne va pas. Et dès le début de la vidéo, il y a une recherche des « causes » du mal… donc finalement une justification en filigrane. Il est question d’« origine », de « la racine du Sida », et concernant les soi-disant causes du Sida, il est question des « drogués », des « pratiques de sodomie », du « business », du « lobby ». Pour lui, c’est ça « l’origine » du mal. Alors que nous catholiques nous reconnaissons le mal, nous ne nions pas qu’il existe, mais en revanche, si nous lui reconnaissons une origine, c’est celle du péché originel. C’est donc une origine surnaturelle, dans le cadre d’un combat spirituel angélique (et non prioritairement humain ni matériel) entre les forces du Bien et les forces du mal. Mais ce n’est certainement pas des causes humaines ni des pratiques. On ne cherche pas une origine au mal. Sinon, quelque part, on le justifie.
 

DES THÈSES PERTINENTES MAIS PARANOÏAQUES :

Troisième point : Alain Soral se base quand même sur des vérités pragmatiques qui sont pertinentes. Il dit des vérités. Déjà parce que Soral est un esprit brillant. Il est très très fort pour surprendre, retourner les évidences en scuds et en scoops. Par exemple, quand il balance cet effet d’annonce « Le Sida n’est pas une maladie », en soi, l’hypothèse est recevable : en effet, on peut envisager le Sida comme un symptôme. C’est intéressant de dire qu’il n’existe pas et que ce qu’on appelle « Sida » n’est autre que le Sarcome de Kaposi ou une misère nationale, et non – comme ça nous est annoncé – « le Sida » ni un virus ou une menace planétaire. Autre exemple : quand il dit aussi une autre vérité « L’antidote ou le traitement ou le vaccin est le possible poison », bon ben là, il ne peut pas le prouver, mais c’est une posture intellectuelle qui est intéressante. Alors bien sûr, ça reste quand même l’histoire insoluble de la poule et de l’oeuf (on ne saura jamais qui a commencé ! qui est l’origine ou le résultat de quoi !). Donc t’as toujours raison quand tu sors ce genre de vérités. La cause et la conséquence, a fortiori quand elles ne sont pas claires dans le cadre d’une épidémie, c’est toujours intéressant de les inverser. Il n’empêche que ce n’est pas pour ça que forcément il a raison, ou que l’antidote ou le traitement est nécessairement le poison. Ça, c’est un axiome, un a priori, un postulat déjà paranoïaque. Et je pense que quasiment tout suinte la paranoïa chez Soral.
 

OBSESSION POUR L’ARNAQUE :

Dernière chose : On a l’impression que le but d’Alain Soral, dans toutes ses prises de parole, en plus de cracher sur des gens dits « intouchables », c’est de prouver que tout est mensonge, qu’on « nous a mentis », que tout est manipulation. J’ai relevé le nombre de fois dans la vidéo où il a utilisé les mots « arnaque », « mensonge, « erreur », « escroquerie », « combine »… Et il développe tout un fatalisme du mensonge : c’est toujours « une fois de plus », et « une fois de plus ». Pour lui, tout est mensonge. Ou en tout cas, il est plus intéressé par le mensonge que par la Vérité-Charité. Et là, on voit qu’il y a un problème au niveau de la Priorité. Au niveau du Coeur. C’est le propre des personnalités paranoïaques souffrant du complexe de persécution ou du complot (fussent-elle ironiques sur leur propre réputation de « complotistes » !), et qui vont peu à peu, à force de tout inverser, de tout retourner ou de tout nier, tenir des raisonnements au révisionnisme exacerbé, même s’ils sont d’une grande brillance intellectuelle et qu’ils se tiennent.
 

Donc au-delà des vérités qu’Alain Soral peut sortir – et je pense que tout mérite d’être interrogé, y compris le Sida qui est, c’est vrai, sanctuarisé actuellement (Quand j’étais prof, dans mon ancien établissement scolaire, tous les 1er décembre, pour la journée mondiale de lutte contre le Sida, il y avait carrément un préservatif géant exposé au milieu de la cour : c’était vraiment Saint Sida !), ce n’est pas faux ce que dit Soral mais ce n’est pas vrai non plus. Dans le sens où la Vérité sans Amour n’est plus la Vérité. Finalement, l’agitateur public illustre et reproduit ce qu’il dénonce : il est aussi violent que les violents, il est marginalisé autant qu’il marginalise. Et ça, c’est pervers.

L’Allemagne profite de la crise sanitaire pour faire passer sa loi d’interdiction des thérapies de conversion de l’homosexualité


 

Comme je l’avais annoncé dans mon dernier livre Interdiction des thérapies de guérison de l’homosexualité : la loi-bidon qui passera sans difficulté en France (éd. Vérone) pour l’Allemagne et la France en 2020, l’Allemagne profite de la crise sanitaire pour faire passer par étapes la loi d’interdiction des thérapies de conversion. D’abord les moins de 18 ans, puis après les adultes. Ce sera la même chose en France. Laurence Vanceunebrock-Mialon, la députée lesbienne qui porte la loi et qui a complètement orienté ses auditions à l’Assemblée Nationale pour faire passer les groupes d’accompagnement psychologique ou religieux pour des « sectes dangereuses », s’appuiera d’abord sur la jeunesse et les mineurs. C’est plus victimisant et persuasif. Raison de plus pour lire mon livre, même s’il arrive trop tard.
 

Le vibrant « appel » du 7 mai lancé par certains cardinaux contre le confinement (Il me donne l’occasion de voir que j’ai été bloqué sur Twitter par le Cardinal Sarah : un honneur pour moi !)


 

Parmi les évêques et les cardinaux actuels (dont certains sont excellents : heureusement !) se trouvent ceux que j’appellerais les « haineux hypocrites ». Ceux qui par devant ont l’air de respecter le Pape, de feindre l’humilité et la piété, d’être les gardiens de la pureté, de la Justice et de la Vérité, de défendre l’Église Catholique en prenant position sur des sujets dits « tabous » et impopulaires (avortement, Islam, homosexualité, Idéologie du Gender, euthanasie, Franc-Maçonnerie…), d’être obéissants et fermement rebelles à la fois (c.f. le chapitre 2 de mon livre Homo-Bobo-Apo sur les cathos bobos anars d’extrême droite)… mais qui par derrière grincent des dents, méprisent les prêtres et les catholiques ordinaires, diabolisent le Monde, sont eux-mêmes francs-maçons (c.f. ma vidéo de décryptage « Pourquoi le Cardinal Sarah raconte de la merde »), sont homosexuels refoulés et/ou pratiquants, rêvent de pouvoir et de promotion (quitte à s’associer abusivement au Pape émérite Benoît XVI pour faire parler ce dernier comme une marionnette), tirent sur le Pape François (en disant ensuite qu’il ne faut pas tirer dessus…), usent de leur « intelligence » ou de Jésus ou de la dimension formelle et traditionnelle du culte pour ne pas traiter des sujets de fond et pour s’acheter le soutien de tous les néo-pharisiens sédévacantistes actuels, et qui ne perdent aucune occasion pour créer de la division au sein même de l’Église. La particularité de ces évêques et cardinaux schismatiques, c’est d’une part qu’ils jouent l’Unité tandis qu’ils divisent, et d’autre part qu’ils n’aiment pas les gens et qu’ils n’annoncent jamais – contrairement au Pape François – la Bonne Nouvelle ni la Miséricorde. Car pour eux, l’Amour est une faiblesse et une entorse à la Vérité.
 

 

Pour préparer leur sédition, l’expulsion du Pape et la destruction de l’Église, ces haineux hypocrites ont pour habitude de lancer de temps en temps des pavés dans la mare médiatique, avec l’aide et le relais des blogs de la Réacosphère (Salon Beige, Infocatólica, Riposte Catholique, Le Blog de Jeanne Smits, LifeSiteNews, etc.). Ils ont vite pris le pli de discrets « lanceurs d’alerte », rôle très à la mode en ce moment mais qui pourtant devrait nous indigner car il est juste le nom pudique des accusateurs, des délateurs, des balances, des trolls et des haters. C’est le cas par exemple de Mgr Viganò (vous savez, le mouchard qui avait accusé le Pape François d’avoir couvert Mgr McCarrick et de fomenter/soutenir la « Mafia rose » au Vatican), de Mgr Schneider (qui travaille à prouver que le Pape François est un « hérétique »…), du Cardinal Sarah (celui qui dit que « le lobby LGBT est la 2e tête de la Bête de l’Apocalypse »), du Cardinal Müller (celui qui dit que « l’homophobie n’existe pas »… #BLAGUE. Mes amis et moi, dans notre documentaire « Les Folles de Dieu », avons à peine eu assez d’une journée pour parler du sujet…), du Cardinal Burke (qui mène actuellement une croisade contre la transidentité), etc.
 

En général, ces évêques et cardinaux frondeurs se fendent tous les 6 du mois d’une missive qu’ils envoient dans l’océan du web plutôt qu’en privé au Pape (sous prétexte qu’ils auraient déjà essayé « en vain » de se faire entendre du Saint Père, mais que cet « Antéchrist-dictateur communiste » aurait refusé de les écouter. Pauvres petits chats…). En général, le ton de ces lettres est hyper neutre mais bénéficie et/ou alimente un contexte ecclésial sous haute tension et particulièrement émotionnel, pour ne pas dire hystérique. C’est pourquoi, malgré les apparences de calme et de fermeté qu’ils se donnent, les putschistes cardinalices passent par tous les états et tous les stades de la palette d’humeurs hystériques, mélodramatiques et grandiloquentes de la Drama Queen : d’abord la simulation de silence contemplatif et de longanimité (ils méditent, comme le Cardinal Sarah, au fin fond de leur monastère…), puis la simulation d’interrogation quand ils sont secrètement excédés et en désaccord (par exemple leurs dubias après l’encyclique Amoris Laetitia : Les pauvres petits chéris… ils voudraient bien « comprendre » mais ils ne parviennent toujours pas à « comprendre »… ils « s’interrogent »… ils « s’inquiètent »…), la simulation de désarroi (par exemple leurs déchirantes « suppliques »), la simulation de colère (leurs « pétitions » où ils se lâchent calmement, tapent silencieusement du poing sur la table et se fâchent tout rouge mais d’un air pincé, car « cela suffit ! »), et enfin la simulation de rébellion (leurs « appels » sur fond de victimisation… Ils se prennent pour le Général de Gaulle) puis de radicalité justicière (Dieu ou rien ! Le martyre ou la damnation éternelle !). Je crois qu’on peut le dire : ils sont grotesquement sincères. « Francs-maçons », on dit.
 

Tenez, justement, là, ils n’y tenaient plus. La situation est « trop grave »… Ils viennent de nous pondre un énième « appel » ! Cette fois sur fond de crise sanitaire Covid-19. Allô la Fachosphère ? Ici Londres. Dans cette pétition toute pourrie, on retrouve bien sûr le Cardinal Müller et sa clique de prélats comploteurs (… souvent émérites, donc à la retraite ou évincés). On s’étonnera ici de l’absence du plus hypocrite et tacticien des cardinaux de la Réacosphère, à savoir le cardinal Sarah. Mais c’est normal. Ce dernier observe une apparente distance et discrétion, pour ne pas être sur tous les fronts non plus et ne pas apparaître comme le putschiste qu’il est vraiment. Comme à son habitude, ce doucereux, qui n’en est pas à son premier coup d’essai de putsch « accidentel » (le dernier en date, c’est quand il a essayé d’enrôler le Pape Benoît XVI en le désignant « co-auteur » d’un livre qu’ils n’ont jamais écrit en commun), prend son air de ne pas y toucher. En ce qui concerne l’« appel » du 7 mai, on comprend tout de même qu’il est de mèche avec les auteurs de la pétition, mais qu’il les soutient de loin et de manière tacite. Il a refusé – pour cette fois – de se mouiller, mais il n’en pense pas moins : « Je peux partager à titre personnel certaines des interrogations ou inquiétudes qui sont soulevées en matière de restrictions des libertés fondamentales mais je n’ai pas signé cette pétition. » écrit-il dans un tweet. Je vous dis : avec lui, on retrouve souvent la palette de réactions de la Drama Queen cardinalice : simulation de silence et de retenue, neutralité fondamentaliste d’apparat, simulation d’« interrogation », simulation d’« inquiétude », révolte contenue mais réelle, puis attaque silencieuse plus ou moins frontale. L’hypocrisie dans toute sa splendeur !
 

Je m’attarderai peu sur le contenu de ce vibrant « appel » du 7 mai qui encourage à une désobéissance pseudo « héroïque » et ecclésiastique générale à l’encontre des mesures sanitaires anti-Coronavirus qui seraient une persécution anticléricale masquée (thèse qui se tient et que je partage par certains aspects d’ailleurs… mais c’est la réponse, les moyens d’action proposés, le discrédit jeté sur le Pape – jugé implicitement « passif », « mou » et « collabo du Système mondialiste » dans cette affaire -, la tonalité hystérique, qui me gênent). J’ai déjà écrit là-dessus. Cette victimisation me semble complètement déplacée, traduit un pharisaïsme puant, et ne donne pas tous les droits (c.f. article 1, article 2, article 3). Ce que je retiens de la nouvelle pétition, c’est simplement que le discours de ces évêques frondeurs anti-Franc-Maçonnerie et anti-Gouvernement Mondial est paradoxalement hyper maçonnique et particulièrement mondialiste. D’ailleurs, l’expression « Bien commun » (que beaucoup de prélats et de catholiques – en se basant sur la Doctrine Sociale de l’Église – croient catholique, alors que pas du tout : c’est un communisme christisé terrible) y est omniprésente et est une des signatures du Gouvernement Mondial. De même que les mots « droits » et « libertés », très utilisés dans la pétition. Quant aux expressions maçonniques du texte (souvent en lien avec la construction, la sincérité, l’alchimie et l’hermétisme), je me suis contenté d’en relever quelques-unes : « fermeture », « fermement » (2 fois), « rigoureuse », « normes liturgiques », « méthodes d’administration des sacrements », « sincère charité fraternelle », « loi naturelle », « civilisation chrétienne », « éclairent », « protège », etc. Voilà, voilà. C’est confondant de contradictions.
 

Je m’arrêterai là. Mais je tenais tout de même à faire une brève analyse de ce non-événement ecclésial, car il traduit bien les contractions et les secousses qui s’observent actuellement dans l’Église, même si beaucoup de catholiques ne se rendent même pas compte que leur Mère est enceinte et que la naissance est imminente.
 
 
N.B. : C’est en écrivant cet article que je découvre avec stupeur et joie que j’ai été bloqué sur Twitter par le Cardinal Sarah. Lui pourtant si calme et maître de lui-même… En même temps, je ne m’en rends compte qu’aujourd’hui : preuve que je ne me rends quasiment jamais sur son compte et qu’il ne m’empêche pas de dormir.
 

Une vidéo utile à tous : Jean-Jacques Crèvecoeur

Une amie m’a passé cette vidéo.
 

 

Au départ, j’ai eu la flemme parce que je la trouvais bien longue. Et en ce temps de confinement, trop de vidéos – certes intéressantes mais pas essentielles – circulent. Mais finalement, j’ai fait l’effort de la regarder jusqu’au bout. Et je ne le regrette pas. Le contenu corrobore ce que j’ai écrit dans mon livre Homo-Bobo-Apo, en plus précis. Je vous conseille de la regarder tant qu’elle est en ligne.
 

Je vous en fais un résumé perso :
 

Jean-Jacques Crèvecoeur (c’est son nom!) nous met en garde contre le traçage numérique mondial puis le puçage, qui sont planifiés mondialement sous l’excuse de nous prémunir du Coronavirus (il parle notamment des « 7 vagues épidémiologiques » pour rendre ce puçage obligatoire et voulu par tous, de l’injection d’un gel nano-technologique qui incrustera la puce RFID dans nos os, de l’assignation d’une identité numérique – projet « ID2020 » de Bill Gates – à chaque habitant de la Terre, du rôle-clé de la 5G dans ce traçage, de la « nature » du Covid-19 qui est un virus « militaire » donc construit et multi-facettes).
 

À la fin, il nous donne des suggestions pour que s’organise la désobéissance civile :

– Refuser catégoriquement d’être testé (les tests RTPCR, en plus, n’ont une fiabilité que de 20 % ; et notre charge virale, étant en constant changement, peut passer du positif au négatif très vite… donc les tests massifs de population ne servent à rien).

– Refuser le port du masque.

– Refuser de télécharger l’application portable pour prouver son statut viral (Au départ, cette appli ne sera pas obligatoire, et sera proposée sur la base du volontariat… mais très vite, va être imposée à tous).

– Refuser catégoriquement tout vaccin (qui infiltre la puce).

– Refuser la 5 G.
 

Voilà. Je vous conseille de prendre le temps de vous informer là où se trouve l’information.
 

De quel « mépris » parle-t-on ?


 

De quel « mépris », de quelle « offense » parle Mgr Rey ? Qu’est-ce que c’est que ces mots disproportionnés ? Où est le mépris dans le discours du premier ministre et dans les mesures gouvernementales ? Les mots ont un sens, voyons. Je regardais les infos de ce soir sur TF1 : à part les écoles (je ne compte pas les transports ni les lieux d’approvisionnement), tous les domaines publics (théâtres, cinémas, universités, concerts, festivals, restaurants) sont logés à la même enseigne. Qu’est-ce que c’est que cette victimisation, cette offuscation déplacée ? Certains évêques marchent sur la tête…

Fin du débat : moi j’écoute le Pape

Voilà. Concernant le retour des messes seulement le 11 juin, le Pape François, ce matin, à la messe qu’il célébrait, a appelé de ses voeux à l’observance des consignes gouvernementales de confinement par les fidèles catholiques : « En ce moment, alors que nous commençons à avoir des dispositions pour sortir de la quarantaine, prions le Seigneur de donner à son peuple, à nous tous, la grâce de la prudence et de l’obéissance aux dispositions, afin que la pandémie ne revienne pas. »
 

Fin du débat. Pas de comparaisons inutiles (notamment avec l’islam). Pas de récriminations ou de suppliques ou de tentatives de contournement de la loi civile (au nom de la primauté de l’obéissance au pouvoir spirituel). Pas d’accusation contre le Pape d’être franc-maçon, ni des évêques d’être des mous (ils sont bien assez mous pour tellement d’autres choses…!). Silence et on obtempère. Et les râleurs ou passionarias rebelles se verront conduits vers la sortie de mes contacts. Moi, j’écoute le Pape.

Ils me gavent, ils me gavent tous

Ils me gavent. Ils me gavent tous (avec leur « suppliques », leurs « racines chrétiennes », leur « loi naturelle », leur mépris de la laïcité, leur « royaume » et « civilisation catholiques ».
 

 

Je ne me reconnais pas dans cette Église de petits bourges et d’évêques faussement téméraires et autoritaires (Quand je vois cet hypocrite de Mgr Rougé, qui joue les frondeurs contre « l’interdit étatique des messes », je me mords les joues pour ne pas rire : l’« interdit » existe-t-il, d’ailleurs ? C’est un conditionnement plus qu’un « interdit », même tacite. Et que tout le monde sait transitoire). L’exigence devrait porter sur d’autres choses moins matérielles que le culte et même l’Eucharistie. C’est l’Amour du prochain la priorité et l’urgence. Quand je vois que beaucoup de « catholiques », pour justifier leur caprice, versent dans la comparaison soit avec des lieux de consommation (« Ils ouvrent bien les supermarchés et les pharmacies ! Pourquoi ils n’ouvriraient pas les églises?? ») soit avec les autres religions (« Les synagogues et les mosquées, là, y’a pas de problème ! »), c’est qu’ils prouvent à leur insu leur consumérisme des sacrements ainsi que leur pharisaïsme (Ils voient leur Foi comme une « religion institutionnelle parmi d’autres »). Lamentable.
 

 

(J’ai déjà viré 2 contacts Facebook qui ont publié ces merdes de suppliques. Mais je vais continuer. Et malgré les apparences, c’est de l’Amour.)
 
 
 

N.B. 1 : Cet embourgeoisement et transformation des églises en supermarchés ne sont pas propres aux pays riches. Justement, ils se voient encore mieux dans les pays pauvres. Regardez cette nouvelle que j’ai lue hier des pillages qui guettent les églises vénézuéliennes. C’est tout un rapport à Dieu, à Jésus et aux sacrements que nous, catholiques, devrions revoir.
 

 

N.B. 2 : C’est clair, on est des martyrs.
 

Ne vous laissez pas troubler par l’apparent discours maçonnique du Pape François

À vous chers amis,
 

En ces temps perturbants de redoublement des attaques – notamment anti-Pape -, je vous dis : ne nous laissons pas troubler. Ne nous mettons pas à douter du Pape François comme le font actuellement les protestants, les complotistes de tous poils et les « catholiques » pharisiens sédévacantistes qui s’empressent de le désigner comme l’Antéchrist. Le Pape François, même s’il est pécheur et faible, n’est pas l’Antéchrist ; et je crois que c’est sa faiblesse intellectuelle autant que sa bonté qui le rendent en ce moment influençable. C’est tout. Pas de quoi en faire un fromage ni lui couper la tête ou se désolidariser de lui. Au contraire.
 

Ne nous laissons pas impressionner par l’apparente franc-maçonnisation des mots papaux (je pense à son invitation du 14 mai prochain au Forum éducatif… dans laquelle on retrouve des concepts top maçonniques : « transformation », « humanisme », « solidarité », « paix », « global », un oecuménisme mal compris, etc.). Pourquoi je vous invite à la confiance ? Parce que j’ai confiance en l’Esprit Saint, qui a même misé sur le pauvre type qu’est le Pape François et que nous sommes finalement tous. Parce que « imprégnation », « marques/indices » objectifs, ou « influence maçonnique » déjà ne veulent pas dire nécessairement « présence diabolique », « collaboration et trahison complètes » (contrairement à ce qu’interprète excessivement Allan Rich… avec la Bête en toile de fond… même si ça semble être le lion de Judas, donc le Christ, JE SAIS !^^) et d’autre part ne nous dispensent pas de contextualiser sans pour autant relativiser (exemples de contextualisations possibles : 1) L’universalisme n’est pas que « mondialisme » suspect mais c’est aussi l’essence-même et la définition même du catholicisme ; 2) Tout « pacte » n’est pas satanique, et il y a des pactes qui peuvent être signés avec Jésus ; 3) Même si je sais que l’Humanisme intégral est l’autre nom de la Bête de l’Apocalypse, il n’en reste pas moins que le catholicisme – qui est basé sur l’Incarnation de Jésus-Dieu en tout Homme – contient sa part d’humanisme ; 4) Il ne faut pas voir du jargon maçonnique partout ni stigmatiser un champ lexical – celui de la construction par exemple – en particulier puisque, même si le Pape semble établir un plan architectural millénariste, « Maison Commune » est une expression qu’il emprunte à son saint patron saint François d’Assise ; etc. etc.). Voilà. Donc on va se DÉTENDRE 😁.
 

 

Enfin, chers amis, ne nous laissons pas non plus troubler par la pandémie apostasique et le vent de bêtise qui s’empare massivement des catholiques d’aujourd’hui. Ils sont cons, ils sont cons : qu’est-ce que vous voulez que je vous dise? 😨😂 C’est même pour ça que Jésus nous a choisis en priorité ! Il s’est dit : « Ceux-là, ils ont encore plus besoin du Docteur ! ». Exemple de la bêtise des catholiques. Pas plus tard que ce matin, je vois ces abrutis de pro-Vie de Famille Chrétienne (Famille païenne…) se féliciter de la consécration de beaucoup de nations (… en panique à cause de l’approche imminente des Tribulations et des persécutions antichrétiennes) à la Vierge Marie… Comme si la consécration au Coeur Immaculé de Marie était un décret, une signature en lettres d’or, ou à un joli sceau matériel ! Alors que la vraie consécration à Marie, c’est le sceau individuel du martyre (don de sa personne et de sa vie), ou/et l’expérimentation/application journalière de la virginité dans notre vie. Bref. Ces idiots appréhendent au fond la consécration mariale comme un vaccin/vaccination ! Sans déconner. Une Sécu (couverture spirituelle) en temps de pandémie ! Un paratonnerre collectif ! Un anesthésique (or tout médecin vous dira que mettre un anesthésique sur une plaie ouverte ne sert strictement à rien) !
 

 

La pétitioooon pour la libération d’Abel Chemoul… à la sauce cathos bobos anars d’extrême droite 😂 Ou la consécration mariale vue comme un droit, une loi…


 

Bon, tout ça pour dire que « Don’t panic! ». L’ « esprit d’égarement » est permis et même envoyé par Dieu. C’est annoncé dans la Bible et l’Apocalypse. Donc rien d’anormal ne se passe. La Victoire de Jésus est imminente. Alors Joie et Espérance ! ^^
 
 
 

N.B. : Regardez les faux débats qui occupent maintenant les évêques de Franceévêques de France lol (c’est quand même la grosse pitié ; ils s’emmerdent prodigieusement, c’est un truc de ouf…). Quand c’est pas les catholiques réacs qui maintenant chipotent ou récriminent contre l’ « inadmissible inégalité de traitement » et le « favorisme » de l’État à l’égard des musulmans et du Ramadan. Vraiment, les faux débats… Il y en a qui ont vraiment du temps à perdre !

C’est bon, vous allez « l’avoir », « votre » messe !

C’est tout notre rapport à l’Eucharistie et aux sacrements qui est questionné par cette crise sanitaire. Finalement, c’est assez simple et il y a 2 attitudes radicalement opposées qui, en tant que catholiques, se présentent à nous :
 

Sommes nous des consommateurs des sacrements ou des serviteurs-acteurs des sacrements?
 

Considérons-nous les sacrements comme des dûs, des fétiches, des propriétés, la Potion Magique d’Astérix, l’os à moelle de gamelle de chien, notre « dose vitale » (… de drogue) à avoir absolument et le plus vite possible – et je précise que je n’en crois pas moins à la Présence Réelle de Jésus divin dans l’Eucharistie en prenant ces comparaisons dévalorisantes -, un objet de réclamation et de « supplique » (« supplique »… mot cher à la Réacosphère et condensant parfaitement l’attitude capricieuse des néo-pharisiens prenant l’apparence de la piété : ils seraient prêts à tuer leurs frères pour pouvoir « communier ») qui justifie tous les sacrifices et surtout toutes les soumissions au Système sanitaire ?
 

Ou est-ce qu’on est capables, en tant que catholiques, de comprendre que la réelle Communion, même si elle ne nous dispense pas de communier à la messe, c’est d’abord et surtout de poser des actes concrets de Charité et d’aimer son frère/prochain là où l’on est ? C’est de comprendre qu’on la vit et la goûte déjà dans notre 15 mètres carrés ?
 

Je vois circuler dans les cercles cathos cette vidéo soi-disant « super belle » (c’est en ces termes qu’on m’en parle!) mais qui en réalité est archi-bobo (à la sauce « bobo anar d’extrême droite », je précise : les tradis implooorent le retour à la messe, et veulent surtout montrer qu’ils sont cools et rebelles quand même… dans leur soumission) et archi idolâtre et fétichiste (sacramentalisme hystérique christocentrique).
 

 

Vous savez quoi? En ce moment, les bobos cathos commencent à me courir sur le haricot. C’est bon, vous allez « l’avoir », « votre » messe ! Et personnellement, je ne vais pas signer de pétition ni jouer la Passionaria-martyr implorant sa « Sainte Messe ». OK, la messe est sainte. Mais elle dépasse les murs de l’Église. Elle dépasse les contours d’un bout de pain (qui est et reste Jésus en personne, je maintiens). Et je communierai en son temps et quand ce sera possible. Sans trépigner inutilement en jouant le martyr dévot, le fidèle bafoué. Ça suffit la comédie.