Archives de catégorie : Je l’ai dit

L’alchimie à tous les niveaux


 

Alors que j’écris en ce moment le Chapitre II de mon livre sur Joséphine ange gardien pour décrire que les francs-maçons voient la politique comme un processus alchimique (ils recherchent à s’isoler hermétiquement dans la « bulle des idées claires »), au même instant, le journal Le Parisien lance pour le Grand Débat National son « Laboratoire des idées ». Dites-moi que cette synchronicité est une blague ?
 

Épisode 25 « Tous en choeur », avec le labo de fortune du Père Matthieu

J’ai perdu la foi, moi !


 

Réunion Pôle emploi annulée et reportée (conseiller malade).
 

Au retour, j’attendais le métro à la station Maison Blanche. Un gars de la rue alcoolisé vient directement me voir pour me demander de l’argent. Il était métis café au lait. La quarantaine. Je n’ai pas d’argent à lui donner mais lui propose un ticket de métro dont il n’a pas besoin car il a lui aussi le pass Navigo. Mais au moment où la porte de mon train s’ouvre et qu’il me laisse monter, je lui dis cash : « N’aies pas peur. Jésus veille sur toi. » Et là, il me regarde, et réaction inattendue : il se met à pleurer comme un gamin désemparé et à hurler bien fort devant tous les passagers de ma rame : « Mais comment je fais, moi?? J’ai perdu la foi!! ». Juste avant que la porte ne se referme, j’ai eu le temps de lui répondre : « La Foi, ça ne se perd jamais. » Et le train est parti ^^.

Les effets d’annonce fumeux de Frédéric Martel (au sujet de la soi-disant prochaine déclaration papale de « dépénalisation de l’homosexualité »)

 

Pourquoi les effets d’annonce de Frédéric Martel, auteur du récent Sodoma (c.f. mon analyse du livre ici), sont des farces, notamment lorsqu’il avance que le Pape François va « dépénaliser l’homosexualité le 4 avril prochain » ? Tout simplement parce qu’il ne décline pas les cinq significations qu’embrassent le terme « homosexualité » (et que je suis le seul à avoir exposées : c.f. le tableau ci-dessous), alors que ces nuances sont capitales : prendre une acception du mot « homosexualité » pour une autre revient à tenir des propos décousus voire contradictoires (puisque Dieu aime les pécheurs et abhorre leurs péchés). Dit autrement, sonner trompette et claironner une dépénalisation de l’homosexualité venant du Pape François (ou de qui que ce soit d’autre), c’est forcément annoncer tout et son contraire : si « homosexualité » signifie « les personnes avec attraction érotique durable pour les personnes de même sexe », à l’évidence c’est tout-à-fait plausible que le Pape en appelle à un accueil/amour/non-condamnation de l’« homosexualité » (et là encore, ça n’a rien d’un « scoop » – sauf pour Frédéric Martel visiblement – puisque c’est déjà dit dans le Catéchisme et que l’amour des personnes homosexuelles reste largement à appliquer sur le terrain) ; si en revanche « homosexualité » est pris dans son acception de « mise en pratique » ou de justification de la pseudo « identité homo » ou du pseudo « amour homo », là, Frédéric Martel fantasme et peut toujours se brosser car jamais le Pape François ne justifiera la pratique/le couple-acte/l’« amour » homosexuels et ne lèvera la condamnation ecclésiale sans réserve qui pèse sur les actes homos. Et ce, quel que soit le « super réseau » d’indics vaticanais que dépeint autour de lui le sociologue français ultra renseigné (avec son oreillette d’Élise Lucet).
 

Les catholiques croient nous (personnes homos) aimer et nous faire plaisir alors qu’ils sont complètement à la masse et nous mettent à distance


 

Je le vois bien : les catholiques, dans leur grande majorité, sont persuadés d’être très aimants à notre égard à nous personnes homosexuelles. Ils sont persuadés qu’ils n’ont rien à se reprocher, qu’ils (eux et leurs psychologues, sociologues ou juristes) parlent très bien du sujet de l’homosexualité, que l’Église Catholique a un discours de délicatesse et d’accueil irréprochable nous concernant, que l’accueil des personnes homosexuelles est assuré même si c’est toujours perfectible, qu’ils peuvent se passer de nous pour exposer correctement la Bonne Nouvelle évangélique sur la sexualité et même sur l’homosexualité, qu’il y a bien d’autres sujets tout aussi importants (le handicap, la solidarité, la fin de vie, l’évangélisation, le message du Christ, le climat, l’islam, etc.) à traiter qu’elle. Ils n’ont pas compris que les pas de géant qu’ils s’imaginent faire sont des pas de souris, totalement insuffisants, voire même des rétropédalages, des retours en arrière. Ils n’ont toujours pas compris la primauté/la priorité que constituait l’analyse et l’apostolat de l’homosexualité pour le monde et l’Église.

 

Selon eux, ça reste un petit sujet… voire même on en parle déjà trop (alors que concrètement, je suis le seul à le traiter publiquement, même à échelle mondiale, et je croule sous le travail). Ils sont complètement à côté de la plaque, passent à côté du monde, de l’Église, et de leurs contemporains qui pour la plupart ne se focalisent que sur l’homosexualité pour se couper totalement de l’Église Catholique. Pour les rares catholiques qui nous témoignent d’un peu d’intérêt, ils nous applaudissent en coulisses… mais leurs « J’aime beaucoup ce que vous faites » et leurs « Merci pour votre courage » sont déjà périmés, arrivent trop tard, datent d’… il y a 7 ans (sans exagérer). Et ils ne s’en rendent même pas compte. Récemment, une amie, la bouche en coeur, pensait me faire plaisir en m’envoyant un témoignage d’une « ex-lesbienne », qu’elle a lu sur Internet, qui comporte d’ailleurs bien des erreurs, qu’on nous ressert constamment aux formations lyonnaises à l’affectivité, et qui date de 2012 ! Et les gens pensent me faire plaisir parce que ça parle de moi en bien à la fin… alors que par ailleurs, ils ne m’invitent pas. Allô la terre ?! Ici Tintin !
 

Ça me fait penser aux adultes responsables de pastorale des jeunes, qui présentent les vidéos de témoignages de Courage (The Third Way : The Everlasting Hills) aux adolescents cathos en aumônerie en pensant proposer une formation solide sur l’homosexualité, qui se gargarisent d’aborder un sujet « contemporain et sensible » qui tient à coeur la jeunesse d’aujourd’hui (en plein questionnement sur la bisexualité, c’est le moins qu’on puisse dire !), et qui s’imaginent qu’en un visionnage Youtube suivi d’un échange avec des questions/réponses ça suffit et que l’important est de savoir que « ça existe » (« ça », ce sont les personnes homos continentes), sans pour autant creuser davantage le sujet, sans aller plus en profondeur dans les définitions (sexualité/homosexualité/hétérosexualité/homophobie/bisexualité/transidentité), sans réaliser qu’ils exposent des témoins lointains et désincarnés (que les jeunes s’empresseront d’oublier, en se disant que la continence, c’est « un choix personnel » certes beau mais exceptionnel et particulier, qui ne s’applique qu’à ceux à qui ça « convient », mais pas aux autres et surtout pas à eux !). On se donne l’illusion d’aborder le sujet de l’homosexualité de front alors qu’on le survole. C’est effrayant.
 

Quand est-ce que les catholiques, les évêques, les cardinaux, vont reconnaître leurs lacunes et leur incompétence à parler d’homosexualité, leur homophobie et leurs limites à traiter correctement du sujet sans notre présence et notre vie concrète à nous personnes continentes ? Quand vont-ils réaliser que l’homosexualité n’est pas un petit sujet, n’est pas qu’un témoignage qu’on écoute le temps d’une soirée et après on passe à autre chose (nos jeunes ne coincent par rapport au message de l’Église que sur les questions de sexualité, et en particulier la question de l’homosexualité ! Pas ailleurs !)? Que c’est pénible de devoir toujours se justifier d’une évidence rappelée sans arrêt par nos contemporains, et que seuls les catholiques s’évertuent à nier ! Que c’est fatigant, cet aveuglement et cette indifférence habillés en compassion et en assurance d’aimer comme Jésus aime ! Que c’est effarant, ce faux amour, cette fausse attention ! Réveillez-vous, amis catholiques: Jésus nous aime bien plus que vous (si vous saviez !) ! Que vous êtes lents et comme vous nous aimez mal ! Et surtout, arrêtez de pleurer sur vous-mêmes : vous méritez amplement votre réputation d’« homophobes » !

Recrudescence de l’homophobie chez certains prêtres due au contexte actuel de persécutions anticléricales


 

En ce moment, j’ai pas mal d’amis cathos homos qui s’accrochent à la confession et qui me rapportent les horreurs homophobes qu’ils entendent en homélie à la messe, partout en France, de la part de prêtres qui essaient de se dédouaner des scandales sexuels qui secouent l’Église, et notamment de la présomption d’homosexualité qui s’abat sur eux corrélée à celle de pédophilie, en se lâchant dans des prêches musclées. Et certains curés, il faut le dire, manquent de tact et ne sont pas finauds… Par auto-défense impulsive et réflexe de survie, ils se montrent parfois très durs, intransigeants, et n’aiment plus les pécheurs/personnes blessées (notamment homos), comme pour marquer leur ras-le-bol et la distance (genre « Nous on ne mange pas de ce pain-là ! Et au diable le lobby LGBT qui nous transforme en prêtres-tous-pédophiles! »). Et si ces prélats se calmaient un peu et faisaient un petit effort d’imagination ? Car, qu’ils s’en rendent compte ou non, il y a des personnes homos dans l’assistance. Et si ces prélats sortaient du dégoût à notre encontre ? Car beaucoup de personnes homos ou gays friendly les attendent et sont des promesses de rencontres filiales et fraternelles extraordinaires.

Le Cardinal Sarah dans son plus grand rôle sensible

Le Cardinal Sarah, nominé aux Oscars dans son rôle le plus sensible (attention : c’est la Minute « Gravité » ou « Urgence : Je ne peux plus me taire ») pour le film « Le Cardinal crépusculaire blessé ».

 

« Noblement magnanime » dit Télérama. « Pudique » dit Actors Studio. « Sublime » dit L’Homme Nouveau. « Gethsémanique » dit Le Salon Beige. (« Merdique » dit L’Araignée du Désert 😁)

 

#Drama #JeMeRetireDiscrètementDansMesAppartements #Cinéma #LesCathosBobosLyonnaisAdorentCommeParHasard #PourQuiSePrendIl #Passion
 

Soirée inattendue avec deux chanteuses

Après-midi et soirée magnifiques (25 mars 2019) chez la chanteuse Steph Bach et Jean-Yves. Je n’avais pas prévu de rester le soir au dîner où ils recevaient la chanteuse Nathalie Cardone (connue dans les années 1990 pour sa chanson « Hasta siempre » et pour avoir été la muse de Laurent Boutonnat) et son compagnon. Et finalement, ça s’est prolongé tout naturellement. Et quelle soirée ! On a parlé en toute liberté et avec beaucoup d’écoute de nos parcours, casseroles, joies, et de sujets habituellement difficiles à traiter en société (politique, religion, Franc-Maçonnerie, Apocalypse, spiritualité, etc.). J’ai découvert une Nathalie Cardone ouverte, apaisée (malgré un parcours semé d’embûches et des blessures), un vrai cœur ouvert. Je sais que Jésus nous a réunis.
 

Les manifestations actuelles de possessions démoniaques : les 16 Greta Thunberg à la COP 24

Rassurez-vous : je ne vois pas le diable partout ni ne diabolise les personnes humaines (le diable reste un ange et n’a jamais réussi l’Incarnation humaine longue durée, contrairement à ce qu’a fait Dieu en tout Homme par Jésus). Mais quand les cas de possessions ou d’infestations démoniaques m’apparaissent, quand surgissent des changements de voix suspects, des attitudes arrogantes, des regards azimutés ou qui vrillent ou qui partent dans tous les sens (visibles par exemple chez Idriss Aberkane, certains conseillés papaux, etc.), des discours accusateurs (le diable est, dans la Bible, désigné comme « l’Accusateur »), et d’autant plus quand ces plaidoyers prennent le visage de l’innocence, de la jeunesse, de la justice implacable, de la vérité réaliste (car oui, la perspective d’une fin du monde est réelle), de la menace, de la victimisation orgueilleuse, ma curiosité est piquée et mon attention décuplée (Et de surcroît, je suis français…). Car au-delà du message – juste ou non – délivré, je regarde la manière dont il est édicté. Et à l’occurrence ici, dans le « vibrant » panégyrique de la jeune Greta Thunberg (15 ans) à la COP 24 en Pologne, qui par bien des aspects est assez agaçant de suffisance et de condescendance, je vois des comportements et des indices assimilables à la possession démoniaque (l’Asperger a bon dos). Je ne transformerai pas pour autant cette chère Greta en Chucky la poupée de sang, non non (bien qu’elle ait un petit quelque chose de la Mercredi de la Famille Addams, avec des tresses, à bien y réfléchir…). Mais je peux juste dire ce que je pressens : il y a du démon derrière son discours écologiste et sa démarche justicière punitive. En particulier quand elle prononce le mot « children » (« enfants » en anglais). Regardez la courte vidéo. Je parlerai dans mon prochain livre sur Joséphine ange gardien du succès mondial actuel du personnage de l’Effrontée, d’autant plus à l’ère des concours d’éloquence. Son petit numéro (de charme) est « escalofriante » comme on dit en espagnol (c’est-à-dire fout la chair de poule). Et je suis d’avis qu’il faut nominer cette gamine pour les prochains Oscars… ou au concours des petits despotes en culottes courtes !
 

Voici la palette des 16 Greta (…Garbo) que j’ai sélectionnée pour vous (sachant que la menaçante est ma préférée) :
 

Greta ailleurs


 

Greta cynique


 

Greta contrariée


 

Greta effarouchée


 

Greta émue


 

Greta en colère


 

Greta folle


 

Greta euphorique/hystéro


 

Greta blanche colombe


 

Greta intrigante


 

Greta irritée


 

Greta magnanime


 

Greta menaçante


 

Greta en état de sidération


 

Greta touchante, très zémouvante et déter


 

Greta vengeresse


 

La retórica actual del « odio »

La retórica actual del « odio » : cuando se quiere descartar sin pruebas a alguien, se le inventa un personaje espantoso lleno de « idio » (a los otros o a sí mismo). Así, nadie se atreverá a denunciar esa falsa fama atribuida al supuesto « peligroso ». Además, si el « idioso » se opone a su etiqueta y se la quita, el gesto será considerado como una prueba de más de su « odio a sí mismo ». Bienvenidos en la dictadura comunista de los « tiernos » !
 

 

La vision étriquée et misérabiliste de l’homosexualité chez le Cardinal Sarah

Comme en témoigne cette récente interview du Figaro Magazine (c.f. les extraits ci-dessous), et comme je le signale depuis bien longtemps à propos du Cardinal Sarah (qui refuse toujours d’entendre raison et qui est même persuadé de nous aimer, nous personnes homosexuelles, alors qu’il continue de nous mépriser et de ne pas nous écouter), ce prélat n’a encore pas compris l’enjeu puissant de l’homosexualité et des personnes homosexuelles pour l’Église et le monde. Par homophobie primaire (mais a-t-il réalisé que ce même mot n’était pas une simple légende créée par la novlangue « idéologique » contemporaine, comme il dirait, mais bien une réalité ? Je ne crois pas…), il s’évertue à nier l’explication et la profondeur de l’analyse de l’homosexualité, sa place médiatique, politique, mondiale, et même sacramentelle et eschatologique ; il ne peut pas s’empêcher de nous mettre à distance et de nous considérer comme un « lobby » ou une « idéologie » quand nous parlons un peu trop du sujet à son goût (Non-étayé, le terme « idéologie » est lui-même idéologique !) ; et face aux rares personnes homosexuelles cathos homos continentes (donc publiques), il feint l’empathie mais n’adopte de l’homosexualité qu’une vision sacrificielle et misérabiliste, sans comprendre la force joyeuse et réflexive de l’apostolat par l’homosexualité. Pour lui, elle reste un non-sujet, et l’Église aurait déjà tout dit dans le Catéchisme, et serait déjà bien assez aimante.
 

Avec un cardinal pareil, qui crispe les débats autour de méta-vérités anesthésiantes et d’un discours généraliste sur la sexualité et le Christ, nous ne sommes pas sortis de l’auberge. Car il donne l’apparence de traiter du thème de l’homosexualité sans le traiter vraiment. Et le pire, c’est que ses propos contentent et tranquillisent une large majorité des catholiques, qui y voient de l’amour et de l’audace (alors que c’est tout le contraire). Les paroles et les livres du Cardinal Sarah sont les symptômes d’une hémiplégie intellectuelle et spirituelle très grave qui handicape/ankylose fortement l’Église Catholique actuelle (alors qu’Elle n’a vraiment pas besoin de cela en ce moment !). Je tire une énième fois la sonnette d’alarme contre le carriérisme de ce prêtre, même si je passe pour un fou ou un jaloux. Je suis tout sauf jaloux des paroles des faux prophètes.