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Discussion avec un maître-électricien sur les éruptions solaires et volcaniques

 

Je discutais aujourd’hui avec une amie « maître-électricien » sur le double danger mondial qui nous pend au nez pour ces Fins dernières, et que je développe dans mon livre Homo-Bobo-Apo ainsi que dans mon prochain livre sur l’héliocentrisme (culte solaire) dans la série Joséphine ange-gardien : le risque d’éruption solaire + le réveil des volcans, qui vont déchaîner la mer et les cieux, par l’impulsion des démons.

 

Je vous ai retranscrit ce qu’elle m’a dit et que j’ai enregistré sur dictaphone, dans un hôtel de saint Germain des prés. Pour dénoncer la politique économique mondiale du « Tout solaire », elle m’a dit :
 

ELLE – « Le soleil a un cycle d’à peu près 11-13 ans, et à ce moment-là, il y a des éruptions qui se font. Les éruptions solaires se manifestent sous la forme des aurores boréales, qui sont les champs électro-magnétiques des flayrs du soleil. On est passés au mois d’octobre-novembre dernier à côté d’une éruption de classe X : ce sont des éruptions majeures qui surchargent les lignes électriques aériennes qui sont alimentées par le courant électrique alternatif. Quand ces champs électro-magnétiques viennent sur ces lignes, il y a un risque de faire fondre les postes de transformation. Et comme on n’a pas de matériel de rechange, une étude avait démontré qu’il fallait à peu près 10 ans avant un retour à la normale. Barack Obama a pris comme dernière mesure au niveau de la Maison Blanche une mesure pour prévenir des risques de ce qu’ils appellent la météo spatiale. Le problème, c’est que ne seront impactés que les pays développés et les pays en voie de développement dépendants de l’électricité. Et l’étude qui avait été faite par la NASA démontrait qu’aucun organe – ni pompiers, ni armée – ne serait épargné. Car quand tu n’as plus de courant, tu n’as plus de pompe, tu n’as plus d’eau, alors tu n’as plus rien. Les Africains, qui sont bien moins dépendants que nous de l’électricité, évidemment, ne seront pas impactés, parce que ce champ électro-magnétique n’impacte pas l’Humain. Ce qui me fait dire qu’on risque un jour de se retrouver dans la situation où les premiers seront les derniers, et les derniers les premiers…
 

MOI – Tu veux dire que l’éruption solaire risque d’impacter les pays sur-électrifiés ?
 

ELLE – En fait, les Américains, au niveau de la CIA, avaient pris un agent qui s’appelle le sergent Ed Dames. Il était en charge de visualiser ce qui allait se passer au niveau des conflits. Et son équipe a vu tout un tas d’événements (ils ont anticipé Fukushima, par exemple ; et pour l’avenir, ils entrevoient une bombe sur le Kremlin de la Corée du Nord, ils voient une sorte de navette qui s’écrase). Et ils prédisent que le dernier gros conflit, ce sera celui de l’éruption solaire : ils ont vu l’armée lever les yeux au ciel à ce moment-là – ce qu’ils appellent le Kill Shut (Coup fatal). De mémoire, la dernière éruption solaire, ce fut en 1882, et on était à l’époque du télégraphe. Donc il n’y avait pas d’électricité partout comme aujourd’hui. Et il y a eu des morts. Les lignes télégraphiques – c’étaient les seules lignes qui existaient – ont été complètement perturbées. Il y en a eu une autre, je crois que c’était en 2009, au Canada, qui a plongé le pays dans un black-out. En ce moment, on a des satellites – SDO (Solar Dynamic Observatory) – qui observent continuellement le soleil, pour connaître le moment où il va lâcher sa flayr, et qu’il va falloir couper les satellites. Les satellites sont en première ligne et doivent être coupés quelques minutes avant l’éruption si on veut avoir une chance de les sauver. Sinon, tous les composants électroniques sont saturés, et tous les réseaux de télé-communication fichus. Actuellement, à l’heure où je te parle, il y a des gens qui observent le soleil, parce qu’on est en permanence en danger. On n’est pas en danger de réchauffement climatique. Et l’autre danger imminent, c’est les éruptions de volcans. La plus grande famine en Europe, ce fut en 1816. C’était ensuite l’année sans été. Parce qu’il y a eu, un an avant, une éruption en Indonésie d’un supra-volcan qui avait jeté dans la stratosphère des poussières, et ça avait recouvert pendant un an tout le plafond : plus rien ne poussait.
 

MOI – Mais quel est le lien entre le soleil et les volcans ? Est-ce qu’une éruption solaire peut réveiller une activité volcanique ?
 

ELLE – Pour l’instant, je ne vois pas de lien. Mais j’ai fait une analyse. J’ai pris toutes les éruptions solaires, tous les grands cataclysmes, révolutions, Gilets Jaunes, etc. Les grandes guerres ont toujours eu lieu au moment des pics solaires. Donc il y a une influence des champs électro-magnétiques sur le comportement humain – peut-être le stress, la nervosité. Mais j’ai fait la corrélation entre les cycles solaires et les grandes dates de l’Histoire de France. Et ça correspond toujours. Par ailleurs, le danger avec les volcans, c’est que malheureusement l’Europe a pris la décision de mettre des panneaux photo-voltaïques partout. Si jamais on fait ça, on va se retrouver dans le même cas de figure puisque la politique du « E = 0 » (Énergie = Zéro Coût) va faire qu’en cas d’éruption volcanique, on n’aura plus d’énergie. Donc si tu as des photo-voltaïques sur ton immeuble, par exemple, non seulement tu auras une famine parce qu’il n’y aura plus de production due au volcan, mais en plus, tu n’auras plus d’énergie.
 

MOI – Tu es en train de me dire que les pays occidentaux, malgré les apparences, sont la cible privilégiée des volcans et des éruptions solaires ?
 

ELLE – Aujourd’hui, le monde est coupé en deux. En Afrique, ils n’ont même pas l’électricité. L’énergie est concentrée en Occident. On ne peut pas continuer mondialement à se développer comme ça, en laissant ces pays derrière. Et en plus, on est très fragiles. On est beaucoup plus fragiles qu’eux, en réalité. On se sent sur-puissants, mais toute notre technologie et cette électricité nous a rendus fragiles. Les Africains sont beaucoup plus puissants que nous, parce que eux, ça ne les impactera pas. Parce que le champ électro-magnétique n’a aucune incidence pour l’Homme. Il n’agit que sur les lignes électriques, et va simplement nous couper de tous nos moyens. Par exemple, à Paris, pour avoir de l’eau, il y a des pompes. Moi, j’ai travaillé dans les traitements de l’eau : ce sont des pompes électriques qui font remonter l’eau à ton robinet. Demain, s’il n’y a plus d’électricité à Paris, il n’y a plus d’eau au robinet à Paris. Et pas que. Il n’y a pas non plus d’argent à ton distributeur. Il n’y a plus d’essence à la pompe. Il n’y a plus rien. Tu imagines dans quel chaos on peut être plongés… sans même que le corps soit encore directement impacté. Juste la technologie, quoi. Juste ce qui fait notre richesse par rapport à la pauvreté de l’Afrique. En Afrique, ils n’ont rien. Ils marchent pour aller chercher de l’eau. C’est des puits avec des cordes. C’est rare qu’il y ait des moteurs électriques dans certaines régions. Ces gens-là ne seront pas impactés sur leur quotidien.
 

MOI – Éruption solaire : la prochaine, elle est prévue pour quand ?
 

ELLE – Aucune idée. Personne ne peut le dire. On y a échappé belle. C’est une loterie. Le soleil lance dans un sens ou dans l’autre. C’était vers la planète Mars, je crois. Moi, j’ai même une théorie : je pense même qu’il y avait de la vie et de l’eau sur Mars. Et que la raison pour laquelle il n’y en a plus, c’est une éruption solaire. Parce que là, je te dis, il a tiré en octobre-novembre de cette année en direction de Mars avec une classe X. Et on a eu beaucoup de chance : ça aurait pu être vers la Terre… Ça peut être n’importe quand : demain, après-demain. Mais les gens, les Humains, se concentrent sur le réchauffement climatique, et ils veulent mettre des panneaux solaires. La chaire de l’Université Catholique pour l’Environnement est détenue par le patron de Saint-Gobain qui veut mettre des panneaux solaires partout. Et c’est un énarque. Un universitaire. Deux millions d’euros de salaire par an… Tu comprends, maintenant, mon amour pour les universités ! (rires). »,
 

Je rajoute, pour finir, que le culte du soleil (héliocentrisme) en tant que Nouvelle Religion mondiale des Fins dernières est annoncé dans la Bible. Par exemple, dans le livre du Deutéronome (Deut 4, 19), Dieu le Père précise que tout ce qui est en rapport avec l’adoration du Soleil est strictement interdit. Dans le livre d’Ézéchiel (Ez 8, 15-18), également, il est donné le culte au dieu Thammuz (dieu solaire) : « L’Éternel m’emmena vers la cour intérieure de la Maison du Seigneur : voici qu’à l’entrée du sanctuaire du Seigneur, entre le Vestibule et l’autel, il y avait environ vingt-cinq hommes tournant le dos au sanctuaire du Seigneur, et le visage vers l’orient. Ils se prosternaient en direction de l’orient, vers le soleil. Et il me dit : « Tu as vu, fils d’homme ? Est-ce trop peu pour la maison de Juda de commettre les abominations qu’ils commettent ici ? Oui, ils remplissent le pays de violence, ils provoquent encore mon indignation : les voici qui élèvent le rameau jusqu’à leur nez ! À mon tour d’agir avec fureur ; je n’aurai pas un regard de pitié, je n’épargnerai personne. Ils auront beau crier à mes oreilles d’une voix forte, je ne les écouterai pas. » Quant à l’éruption solaire, elle est décrite par la montagne de feu qui descend du Ciel sur la Terre dans le livre de l’Apocalypse de saint Jean.

Pôle Emploi est à mes côtés

Je reviens de mon rendez-vous de régularisation du RSA avec mon conseiller Pôle Emploi. J’écarquillais intérieurement les yeux et n’en revenais pas comme le type, d’habitude pataud et plaintif, m’a encouragé chaleureusement à poursuivre l’écriture de mon livre sur Joséphine et m’a traité comme un auteur dont la renommée arrivera avec le temps, un génie encore invisible mais à qui l’Histoire donnera raison mdr. À un moment, il s’est même piqué de spiritualité en me sortant : « Vous savez, on a tous une vocation sur cette terre… » Je le dévisageais. J’ai failli lui faire : « Jésus ? c’est toi? » :-D. Ému de cette reconnaissance improbable de l’État.

Les Gilets Jaunes = la Manif des gens de droite et d’extrême droite qui ne s’assument pas comme tels

En direct de Paris. Pour tous mes amis provinciaux qui s’interrogent et s’inquiètent, de mon côté, tout va bien. C’est le calme plat dans le 5e arrondissement. En voyant les infos à la télé, mes neveux me demandent si je manifeste. J’ai manifesté à ma manière… en me rendant ce matin à la cathédrale Notre-Dame de Paris pour me confesser (c’est ça, ma manifestation lol : la présence à la Manifestation divine !). Les rues parisiennes étaient quasi endormies à 10h, en plein centre. Les hélicos balayent de temps en temps le ciel. Beaucoup de Parisiens restent terrés chez eux. Sans doute que dans la journée, ils vont se détendre… et certains vont se réveiller. Ce soir, je dîne avec un pote à la Place d’Italie : je verrai bien où en est l’ambiance.

 

Par ailleurs, vous remarquerez que je n’ai pas pris la parole sur les réseaux ou sur mon blog par rapport aux Gilets Jaunes. Déjà parce que je suis en désaccord avec ce mouvement (qui n’a pas de message) ; ensuite parce que je préfère m’atteler à décrypter le mode opératoire de la Franc-Maçonnerie mondiale (et je crois que, même s’il se fait passer pour populaire, le mouvement des Gilets Jaunes est populiste et franc-mac : j’ai suffisamment étudié le motif de l’idéologie lumino-textile jaune dans la FM pour pouvoir le dire !) ; et tercio trimo, parce que – même si ce n’est pas dit car c’est le nouveau Padamalgam – je sens que les Gilets Jaunes sont portés par l’extrême droite (il n’y a qu’à voir comment la Réacosphère et le magazine L’Incorrect par exemple frétillent et attendent la castagne et la révolution des Gilets Jaunes comme une revanche sur la Révolution Française et contre la République, comme un mouvement de contre-Révolution : ils sont pathétiques. J’ai même vu des cathos bobos anars d’extrême droite composer « pour rire » des crèches avec des santons déguisés en Gilets Jaunes…). Donc trois raisons pour ne pas soutenir ce faux mouvement de libération.

 

Les Gilets Jaunes = la Manif des gens de droite et d’extrême droite qui ne s’assument pas comme tels
 

La rhétorique de la « souveraineté » populaire se marie parfaitement avec la revendication monarchiste


 

… même si les gens d’extrême droite ironiseront…


 

 

 

 

Les apprentis sont un statut franc-maçon


 

Les Gilets Jaunes, loin d’être un mouvement populaire de la base, est un mouvement de teinte populiste mais qui est mondialiste et créé par la Franc-Maçonnerie.

Prefieren a los ignorantes que a los que dan las respuestas

Hoy, una amiga en Facebook, me indica una publicación bienintencionada de un tal José María Rodríguez Olaizola, sobre « Iglesia y Homofobia ». La transcribo entera :
 

 

« Ayer publiqué un tuit. Una sola frase: “Basta de homofobia en la Iglesia”. Inmediatamente me encontré con un montón de respuestas. Algunas, positivas. Otras, bastantes, negativas. Entre las negativas, algunas respetuosas con la persona, pero que discutían mi afirmación. “En la Iglesia no hay homofobia” -decían unos-. Otros cuestionaban que cómo un sacerdote podía afirmar algo así de la Santa Madre Iglesia. ¿Acaso soy un hereje, un tirabombas, un apóstata encubierto? (sí, de todo esto he leído). Luego, también alguno preguntaba ¿es que acaso hablo por mí mismo? Había insultos también, aunque en esto, como siempre hago ante las faltas de respeto personales, prefiero silenciar y bloquear. Algunos me urgían a releer el catecismo. Otros decían que la Iglesia es la que atiende a los enfermos de SIDA -gracias por la aclaración, yo mismo estuve varios años en un piso de Caritas, haciendo varias noches a la semana y acompañando a personas con HIV en los años 90, cuando la Iglesia era la única institución que se volcaba con las personas enfermas-. (Por cierto, el SIDA no es patrimonio de las personas homosexuales).

Todo eso lo sé. Y amo a la Iglesia, de la que me siento parte. Y me alegran pasos que se van dando, una mayor sensibilidad, y afirmaciones como la del último Sínodo de los Jóvenes, que en el documento final insiste en que “Dios ama a cada persona, y así lo hace la Iglesia, renovando su compromiso contra toda discriminación y violencia por motivos sexuales”. Pero en la iglesia hay homofobia. Esto no es lo mismo que decir que en la Iglesia solo hay homofobia. Porque, efectivamente, en la Iglesia también hay acogida, y respeto. Hay personas, instituciones, y grupos que acogen. Pero, desgraciadamente, hay personas que rechazan y discriminan. En una institución plural como esta, hay personas que manifiestan hacia las personas homosexuales actitudes hostiles e insultantes, a veces sin ni siquiera darse cuenta.

Alguien me preguntaba: “¿Podrías definir homofobia?” Para definirlo no hay más que leer algunas de las respuestas que recibí. Hay quien ha aprovechado para establecer paralelismos, comparando la homosexualidad con el asesinato o con el robo. También hay quien ha vuelto al atrasado argumento de que homosexualidad es igual a enfermedad. Y, por supuesto, están todos los que inmediatamente vinculan homosexual con pedófilo ¿Y todavía me discuten que hay homofobia dentro de la Iglesia? Sí, desgraciadamente, hay muchos cristianos que no respetan a las personas homosexuales. Los mismos que exigen celibato de por vida para las personas de orientación homosexual, afirman sin ningún rubor que los homosexuales no pueden ser considerados para el sacerdocio porque no son capaces de una vida célibe. ¿En serio? ¿No ven cierta contradicción entre ambas exigencias?

Honestamente, sé que las polémicas pueden ser ocasión para los insultos. Pero también pueden ser ocasión para la reflexión sosegada desde el respeto. Para seguir buscando, en Jesús y su Palabra, lo que más nos pueda ayudar a comprender el mundo en el que vivimos y a tratarnos desde el amor radical e incondicional que está en el corazón del evangelio. En ello estamos. Y aunque a veces uno tendría la tentación de callar y no meterse en líos, seguimos a un Maestro que no tuvo miedo a alzar la voz.
 

Lo más triste, es que aplauden a alguién que levanta el problema pero que no lo resuelve, porque no da las definiciones (de las palabras « sexualidad », « homosexualidad », « heterosexualidad », « homofobia », « transidentidad »). Yo pretendo (además como persona homosexual continente) dar las buenas definiciones (porque lo son, y son el fruto de 15 años de trabajo : ejemplo con mi definición sintética de la homofobia)… y nadie comparte, nadie escucha, nadie lo ve (c.f. mi libro La homosexualidad en Perú). La gente prefiere la facilidad, prefiere a los ignorantes que no explican nada pero que hablan de « acogida/acompañamiento », a los que añoran la falta de acogida. Ridículo. La situación es absurda, injusta, desastrosa.
 

Après 23 ans

 

Hier soir, ce fut très émouvant de retrouver après 23 ans d’absence une amie de ma classe de 6ème au collège (collège Jeanne d’Arc de Cholet), avec qui j’ai vécu simultanément les années les plus ingrates de mon adolescence… et paradoxalement, de découvrir aussi la belle revanche sur la vie que nous avons pris depuis chacun. C’était drôle, touchant, pas du tout amer. Une étonnante réconciliation avec soi-même et les autres. Nous étions heureux. Vraiment. Amandine ! Trop génial de te revoir !!!
 

Tu as gardé la foi brûlante en Jésus dont nous avions connu les prémices balbutiants à l’aumônerie du collège. Ça nous a fait un sacré point commun de compréhension, de communion, de joie !
 

Et petite anecdote rigolote de la soirée : nous avons arpenté les Grands Boulevards (l’avenue des passages couverts, des cinémas et des théâtres mythiques de Paris). Dans ma tête tournait en boucle l’air de la chanson d’Yves Montand « J’aime flâner sur les Grands Boulevards. Y’a tant de choses, tant de choses, tant de choses à voir… ». Je t’ai fait notamment découvrir le hall d’entrée d’un petit théâtre rétro parisien que j’aime particulièrement : le Théâtre du Nord-Ouest. Le plus marrant, c’est que, le bref moment de notre visite, nous avons eu le loisir de voir passer à la sauvette devant nous un comédien d’une pièce de boulevard du XIXe, en costume d’époque, qui devait discrètement et rapidement changer de côté de scène à l’insu des spectateurs pendant la représentation en cours, et avec qui nous avons échangé un rire de complicité d’avoir partagé ce secret d’arrière-scène, cet instant volé de coulisses. On ne pouvait pas rêver mieux comme cadeau pour goûter à la vie artistique parisienne authentique. Un instantané pris sur le vif. Trop bien !

Les réactionnaires qui diabolisent la réaction (le cas d’Estrosi)


 

Christian Estrosi, maire Les Républicains de Nice, déclare à Paris le 20 novembre 2018 : « Blesser des millions de Français qui sont favorables à la PMA et surtout faire des références à l’eugénisme, au nazisme, me choque profondément. »
 

Atteignant le Point Godwin (toute analogie excessive et anachronique au nazisme historique) en feignant de le dénoncer chez les autres, il met sur le même plan le trafic humain qu’est objectivement la Procréation Médicalement Assistée (tri et destruction d’embryons humains) et le fait que la violence de cette pratique lui soit renvoyée, ou bien sa propre réaction indignée, ou bien encore les effets outrés qu’il prête à une foule soi-disant « blessée » qu’il victimise autant que lui.
 

Essuyer un refus, une contrariété, une entorse à sa volonté personnelle et à ses propres intérêts, ou se voir attribué une responsabilité pour une faute objective, est – c’est un comble – considéré par le despote immature, comme un crime à la hauteur – ou plus haut encore – de la gravité de son crime qu’il n’avouera pas. C’est le monde à l’envers. Et c’est le même sketch malhonnête que nous avaient servi ceux qui avaient imposé le « mariage gay » à tout le monde en trouvant dans l’opposition à leur imposition arbitraire une occasion de se faire passer quand même pour des victimes traumatisées. Le pire, c’est que ces réactionnaires – qui précisément surévaluent la réaction au détriment de l’action réelle – vont attribuer le titre de « réactionnaires » à ceux-là même qui dénoncent leur abus réactionnel. Scotchant.

Merci les petits frères et les petites sœurs homosexuels !


 

Étonnant. Ils ne se sont pas concertés, et pourtant, ils se manifestent en même temps, des 4 coins de la France, et même depuis l’étranger : je reçois en ce moment plusieurs longs mails voire des longues lettres manuscrites dont les auteurs sont des jeunes personnes homosexuelles. Entre 18 et 20 ans. Tous ces pré-adultes écartés du Synode prévu en théorie pour eux. Des lettres respectueuses, écrites sans faute d’orthographe, par des esprits brillants, drôles, pas du tout frivoles, suffisamment curieux et motivés pour avoir épluché mes livres et mon Dictionnaire des Codes homos, pas paresseux comme les adultes, préoccupés par leur Salut, en général particulièrement isolés. Que ce soient des jeunes hommes ou des jeunes femmes, je suis frappé par leur soif de pureté, leur maturité, leur courage, leur souhait de plaire à Jésus/l’Église et de comprendre l’homosexualité qui les travaille, leur quête de Vérité. Même si je voudrais éviter les effets d’annonce grandiloquents (car si ça se trouve, c’est un éphémère soubresaut de sainteté), je n’ai pas peur de témoigner qu’une nouvelle – et apparemment insensée, inespérée – génération de personnes gays et lesbiennes se lève, vit une formation à la sainteté et une conversion en accéléré. Ça me touche beaucoup et me donne de l’Espérance. Car si les adultes catholiques, dans leur majorité hostiles à mon égard et méchants, rejettent mes travaux et mes écrits, la génération montante des catholiques homosexuels, eux, les accueille, se sent en porte-à-faux avec leur propre génération, et j’ai la chance de la voir éclore de mon vivant. Oh, elle n’arrive pas toute clean, ni massive, ni gonflée d’orgueil, ni pleine d’assurance par rapport à l’avenir. Elle reste misérable, invisible. Mais elle est quand même là. Et elle se reconnaît pécheresse, faillible, et avec une connaissance très intuitive de la justesse de la continence homosexuelle et de la sagesse du discours ecclésial sur l’homosexualité, et avec la force – si ce n’est de tenir cette continence, au moins – de la désirer. Comme je ne comprends pas trop ce qui se passe, je mets ce réveil inattendu sur le compte de l’accélération des Temps et de l’imminence des Fins Dernières. Je lis ça comme des encouragements de mes petits frères à persévérer. Alors, merci les petits frères et les petites sœurs homosexuels. Je vous suis très reconnaissant. Et je remercie Jésus que vous existiez. Car, pour être honnête, avant que vous ne me contactiez, j’ignorais parfaitement votre existence.

Voilà à quoi se résume la vie d’une personne catholique et homosexuelle qui veut rester dans l’Église


 

Quand tu es homo et catho, et qu’on ne te permet pas d’être continent (puisque la continence est par définition l’abstinence pour Jésus, le don et l’analyse publics de l’homosexualité : elle est comme la sainteté, elle n’est pas personnelle, elle est un chemin et un cap et non un trophée ni la ville d’arrivée, elle n’appartient qu’au Christ, elle n’existe qu’en partage et que si elle est donnée et reçue ; sinon elle meurt dans un coffre ou dans les mains), l’unique perspective existentielle qu’il te reste (et je pense, qui est vécue par 99,9% des catholiques homos qui veulent obéir à l’Église), c’est l’abstinence sèche. Cette abstinence qui est surnommée pieusement et pompeusement « Croix », « renoncement », « Vérité », « obéissance », « sainteté », « promesse de Salut ». Cette abstinence que certains appellent à tort « chasteté » (la chasteté est la vertu universelle qui n’induit pas nécessairement le célibat, le renoncement au couple ni aux enfants ni à la génitalité ni à la sentimentalité… donc elle ne correspond pas à la condition spécifique homosexuelle), et encore plus à tort « continence » (celle-ci est nécessairement publique, joyeuse, percutante, réconciliée avec la culture et la communauté LGBT, et ouvertement homosexuelle) consiste à : 1) se contrôler en permanence sur la masturbation ; 2) se contrôler en permanence sur le porno ; 3) s’empêcher de tomber amoureux ; 4) s’empêcher de sortir avec quelqu’un et de coucher ; 5) quitter son copain si jamais on est en « couple », et de vivre une vie de célibataire « à vie » ; 6) éviter de se marier (ou alors, quand on peut se marier, tirer un trait complet sur son homosexualité et sa vie d’avant) ; 7) renoncer à rentrer dans les ordres (ou alors, quand on a réussi à passer entre les mailles du filet, faire profil bas et s’engouffrer dans une intense vie de prière) ; 8) renoncer à la conjugalité et à la joie de l’apostolat par l’homosexualité ; 9) vivre dans l’anonymat, la tristesse, la sécheresse, la double vie (le suicide, pour un catholique, est inconcevable) ; 10) s’imposer à soi-même (j’oserais même dire « s’inventer », « se rêver », « fantasmer », « singer »), sans mission ecclésiale officielle ou clairement pré-établie, un vœu, une oblature, une consécration virginale entre soi et Jésus/l’Église, un peu « à la protestante » (puisqu’aucun évêque, ni cardinal ni prêtre ni Pape n’a le courage de nous demander la continence : dans les rares cas où ils osent utiliser notre homosexualité, ils ne nous proposent qu’une abstinence, qu’un retrait, qu’une fraternité de victimes planquées, qu’une écoute impuissante…). En gros, pour l’instant, la seule porte de sortie offerte par l’Église aux personnes durablement homosexuelles, c’est une vie de vieux gars superficiellement « accompagné » (par des groupes de parole qui essaient d’éteindre ton homosexualité plutôt que de l’utiliser, qui tentent de juguler le flot impétueux de ta libido débordante, de limiter les dégâts de ton train de vie branlant et parsemé de chutes et de tentations), quasiment une vie de veuf (à 30 ans !) frustré et ponctuellement libertin. Et, pour les plus courageux, une vie de petit garçon sage effectuant inlassablement des va-et-vient entre les sites de rencontres et les confessionnaux. Merveilleux, n’est-ce pas, dans quel isolement, quelle misère et quel désarroi nous, personnes homos qui avons le petit mérite de rester dans l’Église et d’encore assister à la messe, qui avons le petit courage de rentrer dans le rôle du malade apaisé et même miraculeusement guéri par Jésus, et de supporter l’indifférence, la défiance, la culpabilisation et le mépris permanents de la plupart des catholiques à notre encontre, nous nous trouvons… Ça fait envie, hein? Voilà notre quotidien. Et le pire, c’est que je n’exagère même pas ! Et comme je comprends ceux d’entre nous qui se barrent de l’Église (même s’ils ont tort de se barrer) !
 

N.B. : Pour compléter, lire aussi cet article ainsi que cet autre article.

Deux épisodes de Joséphine pour expliquer le processus alchimique

Voici les deux images de l’épisode 91 d’avant-hier, sur la Coupe du monde, où l’on voit (alors que ça n’a rien à voir avec les thèmes de l’intrigue) en deux secondes l’ange-gardien Ismaël (pris pour un gay) en train de colorier une statue de Bouddha.

 

Par ailleurs, je vais m’appuyer sur les deux derniers épisodes de Joséphine ange-gardien (« Graine de Chef » + « 1998-2018 : Retour vers le Futur ») pour décrire avec précision toutes les étapes du processus hermétique, luciférien et franc-maçon de création alchimique de la matière, de l’Amour, de l’Humain, de la Divinité (cosmique).
 


Une photo, 8 attitudes : sceptique, blasé, hautain, amère, dégoûté, sombre, grincheux, inquiet


 

Incroyable, cette brochette des 8 chefs d’État (parmi les 72) du premier rang de la tribune à l’Arc de Triomphe, dimanche dernier, à Paris, lors des commémorations du centenaire du 11 novembre 1918. Si révélatrice des 8 états émotionnels mondiaux !
 

sceptique (Justin Trudeau – Canada) / blasé (Mohammed VI – Maroc) / hautain (Donald Trump – États-Unis) / amère (Angela Merkel – Allemagne) / dégoûté (Emmanuel Macron – France) / sombre (Brigitte Macron) / grincheux (Vladimir Putin – Russie) / inquiet (Peter Cosgrove – Australie)
 

N.B. : J’ai beaucoup aimé, aussi, la Chaîne d’Union franc-maçonne Black-Blanc-Beur effectuée par Emmanuel Macron et les élèves de Seine-Saint-Denis sur la Tombe du Soldat inconnu. Un seul mot : électrifiante.