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Les montages-vidéo de dénigrement des antifascistes orchestrés par les (non moins beaufs, mais version hétéro et droitarde) journalistes de la Réacosphère

Après les interviews de journalistes infiltrés qui se font passer pour des benêts dans des manifestations pour y piéger les participants (technique malhonnête très employée par les interviewers barbus de Canal +, Ridicule TV, ou encore de l’émission Quotidien de Yann Barthès : malhonnête parce que les interrogés sont en sortie de cortège, ne représentent pas toujours l’ensemble des avis du mouvement duquel ils se revendiquent, ou ne brillent pas par leurs réponses), voici un nouveau genre cinématographique employé par la Réacosphère des bobos anars de droite et d’extrême droite pour ridiculiser les soldats (souvent des proies faciles parce qu’ils sont révoltés et victimes de leurs intentions et de leur inculture) des courants de l’antifascisme qu’elle rebaptise « idéologiques » : c’est la casse gratuite de l’intercalaire fictionnelle réactionnelle ; autrement dit, ce sont les vidéos de la consternation, présentées pompeusement comme des « droits de réponse » arrachés. On se croirait revenus au collège.
 

En effet : au lieu d’argumenter, les droitards, sympathisants du Rassemblement National ou plus outsiders encore, ont de plus en plus recours à des doubles cinématographiques répondant – ou mieux – réagissant à leur place, en simulant la désolation, la consternation, la crise cardiaque, l’indifférence, le dénigrement, l’ennui de plomb, la circonspection, l’affliction, le « no comment », ou carrément le fou rire hilare : bref, des émotions négatives fortes et surtout muettes. Ces beaufs de droite sont particulièrement friands des intercalaires d’Alexandre Astier dans Kaamelott (l’humour Canal basé sur l’humiliation du plus faible), d’« OSS 117 », de Louis de Funès, ou encore de la scène du fou rire del Risitas (humoriste espagnol rentrant dans la peau du Bidochon ignorant de l’être) qui a fait le tour du monde.
 

Leur réponse audiovisuelle par personnages interposés se veut drôle, « rétro-cool » ou « rétro-moderne » (typiquement bobo anar d’extrême droite, en résumé). Comme tout bon réactionnaire, les conservateurs répondent à l’agression par la RÉACTION. Mais, et d’une, ce n’est pas une attitude courageuse (car ils ne partent pas à la rencontre de ceux qu’ils « clashent » ou « taclent » ; ils parlent à visage masqué ; ils s’attaquent à des gens certes haineux mais faibles) ; de deux, la réaction n’est pas réflexion ; de trois, ces insertions scénarisent des dialogues pour en réalité tuer les dialogues constructifs (la personne « clashée » n’a pas la possibilité de répondre et est prisonnière de ses propres propos enregistrés ainsi que du montage qui s’en suit) ; et de quatre, ce ne sont pas des méthodes catholiques puisqu’elles cherchent à humilier. C’est de l’impolitesse et du mauvais esprit qui se font, de surcroît, passer pour de l’esprit. On croit rêver.
 

Non seulement ces montages ne me font pas rire, mais en plus, il y a zéro argument, zéro sortie du conflit (au contraire : c’est du mimétisme de violence et de dénigrement), et surtout zéro Amour. Car j’ai beau identifier la bêtise, la violence et l’intolérance des chantres de la tolérance, j’ai beau également de pas épouser les idées du militantisme gauchiste, du féminisme, du lobby LGBT, d’Emmanuel Macron, de l’islamisme, de l’écologisme, de l’anti-spécisme, etc., jamais je n’aurai la facilité de commenter en répétant de manière déformée les propos d’autrui ou en ne gardant que le pire, ou en prenant les gens – en particulier les plus faibles et les plus en manque d’arguments et d’Amour (les jeunes, les étudiants, les Vegans, les personnes homos, les féministes pro-avortement, les antifas, les gauchistes, et même des hommes politiques) de haut.
 

Où mène cette entreprise parasitaire de diabolisation de ceux qui nous diabolisent, ou de dénigrement de ceux qui nous prennent pour des « cons de fascistes » ? À rien, sauf au chaos et à la guerre civile mondiale. L’œil pour œil dent pour dent commence vraiment à se voir sérieusement sur les réseaux sociaux. Ça ressemble à des disputes de cour de récré, sauf que maintenant, c’est entre adultes, et caméras à la main. Et les catholiques médiatiques, pour la plupart boboïsés, suivent comme des moutons ce mouvement de riposte pitoyable (je pense aux montages des journalistes-geek de L’Incorrect amateurs de « Kaamelott », aux fausses interviews de Virginie Vota, aux parodies bobos d’Inquisitio de Koz Toujours, aux interviews piégeuses d’Antifas, de féministes, de macronistes, de gauchistes, de militants LGBT, orchestrées par des journalistes catholiques droitards pour prouver que les haineux qui les traitent de « haineux » sont « beaucoup plus haineux qu’eux » et « incarnent la véritable dictature »). L’hétérosexualité et la droite sont véritablement des maladies.
 

 

 

 

 

 

 

Génération sacerdotale formatée Cardinal Sarah

 

Désolé de la ramener en pleine crise des vocations, et de donner à croire que je verrais le mal partout ou que je casserais une jeunesse sacerdotale nécessairement maladroite dans ses débuts et sa présentation, de surcroît sur la seule base d’une vidéo de 5 minutes… mais là, ça me saute aux yeux et ça m’inquiète, l’émergence de cette nouvelle génération de jeunes prêtres tradis, rigides, singeant la joie ou l’écoute alors qu’ils sont très centrés sur eux-mêmes, déjà donneurs de leçons et pères-la-morale, récitant un texte pré-écrit à l’avance, souriant machinalement et de manière crispée, s’écoutant parler ou se regardant jouer l’amabilité pour immédiatement après reprendre un visage hiératique et partir sur leurs idées, pas spontanés, très peu drôles, le regard fuyant, soucieux de marteler un enseignement plutôt que de le recevoir des autres, prétentieux à souhait, s’annonçant déjà comme grands réformateurs ecclésiaux dans le rappel de la Tradition (genre à la Consécration, pour dresser les paroissiens provinciaux ou progressistes au « Beau et au Sacré », ils vont exagérément rallonger d’une bonne minute tous leurs gestes : ça leur apprendra ce qu’est la vraie Église, la vraie Foi, un vrai prêtre, la Magnificence des gestes liturgiques, à ces fidèles apostats à réévangéliser !). Bref, c’est la génération des petits Cardinal Sarah en soutane, qui se font appeler « abbés » plutôt que « pères », qui tiennent un discours alchimique et maconnique luciférien christo-centré (« apporter le Christ », « forger », « édification de l’Église », refondation/consolidation, etc.). À mon sens, ces prêtres-automates sont tout autant un contre-témoignage que la génération des prêtres gauchistes ou des prêtres-businessmen auto-proclamés « padre » et essayant à tout prix de faire cool. Preuve que dans mon propos, ce n’est pas le fait que ce Martial Merlin soit tradi qui me gêne (tradis ou progressistes : c’est bonnet blanc et blanc bonnet, et un faux débat). C’est qu’il soit tradi comme ça. Sans joie. Sans Amour. Sans simplicité. Et nul besoin de prétexter une « fatigue » ou une « jeunesse ». Je commence à en voir pas mal, des prêtres comme lui, jeunes ou moins : là pour la carrière, la posture ou pour apporter la Vérité (plutôt que pour la recevoir), fascinés par le statut ecclésiastique, mais pas aimants et avec très peu de Charité. Ça m’ulcère.

 

N.B. : Et au passage, on n’est pas chrétien pour aimer Jésus-Christ. On est chrétien pour aimer les autres (et on découvrira avec surprise à notre mort que derrière eux se cachait Jésus, et non pas « le Christ » ou « Jésus-Christ »).

Prochainement à la Fête de la Courtoisie

 

Je viens de terminer (ça m’a pris 3 semaines) le montage des 18 podcasts que j’ai réalisés avec la chanteuse Steph Bach, sur des thèmes divers et variés. C’est du bon (mais gros) boulot, que vous pourrez écouter prochainement.

 

L’achèvement de ce travail va me permettre de me reconsacrer à l’écriture de mon livre sur Joséphine ange gardien, et, en parallèle, l’organisation du tournage « Homosexualité » de septembre à Lourdes.

 

Par ailleurs, je pars demain et quelques jours à Cholet, mais ce sera très bref car je dois être de retour à Paris ce dimanche pour la Fête de la Courtoisie (foire du livre réunissant tous les auteurs et chroniqueurs de Radio Courtoisie), à l’Espace Champeret, ce dimanche, dans le courant de l’après-midi. J’y vais avec de l’appréhension, car d’une part, le fait que ce soit étiqueté « rassemblement des droites » me débecte ; et d’autre part, parce que je suis méprisé par un certain nombre d’auditeurs de Radio Courtoisie, qui à la fois me voient comme un pauvre type gauchiste, exotico-homosexualiste, et incompétent. Ma position est donc bâtarde et humiliante. Mais je sais que je dois y aller quand même, ne serait-ce que pour les rares personnes présentes qui ne sont pas bobos anars de droite et d’extrême droite. N’ayant pas les moyens financiers d’avoir des exemplaires de mon livre Homo-Bobo-Apo, je me contenterai de faire figuration, de distribuer ma carte de visite, et m’évertuerai à expliquer à des vieux cons de droite (pléonasme) que l’homosexualité n’est non seulement pas un petit sujet mais LE sujet prioritaire pour notre monde et pour l’Église (et accessoirement, que d’être « de droite », c’est très très con). Souhaitez-moi bonne chance. Et si vous voulez passer, vous êtes les bienvenus !

 

Enfin, le 29 juin prochain, je serai l’un des chroniqueurs de l’émission de Radio Courtoisie dédiées aux séries télévisées. Ça devrait valoir le détour. Je ferai 10 minutes sur Joséphine ange gardien + 10 minutes sur Demain Nous Appartient + 10 minutes sur Sex Education + 10 minutes sur Manifest. Notez bien la date pour écouter en direct (de 18h à 19h30, sur 95.6 FM).

Les Gilets Jaunes = la Manif des gens de droite et d’extrême droite qui ne s’assument pas comme tels

En direct de Paris. Pour tous mes amis provinciaux qui s’interrogent et s’inquiètent, de mon côté, tout va bien. C’est le calme plat dans le 5e arrondissement. En voyant les infos à la télé, mes neveux me demandent si je manifeste. J’ai manifesté à ma manière… en me rendant ce matin à la cathédrale Notre-Dame de Paris pour me confesser (c’est ça, ma manifestation lol : la présence à la Manifestation divine !). Les rues parisiennes étaient quasi endormies à 10h, en plein centre. Les hélicos balayent de temps en temps le ciel. Beaucoup de Parisiens restent terrés chez eux. Sans doute que dans la journée, ils vont se détendre… et certains vont se réveiller. Ce soir, je dîne avec un pote à la Place d’Italie : je verrai bien où en est l’ambiance.

 

Par ailleurs, vous remarquerez que je n’ai pas pris la parole sur les réseaux ou sur mon blog par rapport aux Gilets Jaunes. Déjà parce que je suis en désaccord avec ce mouvement (qui n’a pas de message) ; ensuite parce que je préfère m’atteler à décrypter le mode opératoire de la Franc-Maçonnerie mondiale (et je crois que, même s’il se fait passer pour populaire, le mouvement des Gilets Jaunes est populiste et franc-mac : j’ai suffisamment étudié le motif de l’idéologie lumino-textile jaune dans la FM pour pouvoir le dire !) ; et tercio trimo, parce que – même si ce n’est pas dit car c’est le nouveau Padamalgam – je sens que les Gilets Jaunes sont portés par l’extrême droite (il n’y a qu’à voir comment la Réacosphère et le magazine L’Incorrect par exemple frétillent et attendent la castagne et la révolution des Gilets Jaunes comme une revanche sur la Révolution Française et contre la République, comme un mouvement de contre-Révolution : ils sont pathétiques. J’ai même vu des cathos bobos anars d’extrême droite composer « pour rire » des crèches avec des santons déguisés en Gilets Jaunes…). Donc trois raisons pour ne pas soutenir ce faux mouvement de libération.

 

Les Gilets Jaunes = la Manif des gens de droite et d’extrême droite qui ne s’assument pas comme tels
 

La rhétorique de la « souveraineté » populaire se marie parfaitement avec la revendication monarchiste


 

… même si les gens d’extrême droite ironiseront…


 

 

 

 

Les apprentis sont un statut franc-maçon


 

Les Gilets Jaunes, loin d’être un mouvement populaire de la base, est un mouvement de teinte populiste mais qui est mondialiste et créé par la Franc-Maçonnerie.

Les « catholiques » de droite ne sont PAS DU TOUT francs-maçons, allons donc…

 

La fachosphère et les « catholiques » de droite et d’extrême droite (Le Cercle Aristote et Pierre-Yves Rougeyron, l’Institut Civitas, le cardinal Sarah, le SIEL et Karim Ouchikh, l’UPR et François Asselineau, l’Homme Nouveau, l’Académia Christiana, L’Incorrect de Jacques de Guillebon, etc.) ne sont PAS DU TOUT francs-maçons. Allons donc… Où allez-vous chercher tout ça… La Franc-Maçonnerie, ça ne peut être que la gauche et les athées anticléricaux, voyons !
 

 

 

 

 

N.B. 1 : Je rappelle, pour ceux qui ne savent pas détecter les francs-maçons « cathos », que leur discours repose sur les trois champs lexicaux de la Franc-Maçonnerie actuelle (lumière-tissu + architecture + humanisme intégral) et qu’ils y rajoutent un messianisme christocentré et un millénarisme transformant Jésus en puissance, en force lumineuse, en racines, en conquête, en croisade identitaire, en culture à transmettre, en patrimoine civilisationnel traditionaliste à rebâtir, en groupe armé des armes humaines, en géniteurs voués prioritairement au mariage procréatif ou au célibat consacré ascétique et abnégationiste.
 

N.B. 2 : Il est étonnant de voir partout dans le monde un engouement euphorique pour le cardinal Sarah de la part des traditionalistes catholiques. En particulier dans le continent latino. Et je me dis : celui qu’on veut faire roi – même ecclésial – ou qui suscite massivement chez les autres ce genre d’envie carriériste, n’est absolument pas net et est carriériste lui-même (sauf qu’il attend que ce soit ses fans qui l’érigent sur son trône de gloire humaine plutôt que ça vienne de lui, pour que son coup d’État paraisse humble et désintéressé).
 

 

 

N.B. 3 : J’ai été bien inspiré de couper le lien « amical » avec le psychanalyste Vincent Rouyer, car je viens de visiter son Facebook, et c’est devenu un nid à bobos fachos (mépris et grogne systématiques contre le Pape François, rejet des migrants, soutien ambigu de la peine de mort, anti-gauchisme arbitraire, adulation du cardinal Sarah, extrême droite non assumée, traditionalisme obsessionnel, etc.).

Émission Radio Courtoisie du 28 juillet 2018 sur la Bête électronique : Romain Guérin, auteur du roman Le Journal d’Anne-France, à l’épreuve de la Bête…

Romain Guérin à l’épreuve de la Bête technologique…
 

 

Cette émission du « Libre Journal de la Nouvelle France » a été pré-enregistrée le 18 juillet 2018 et a été diffusée sur Radio Courtoisie le 28 juillet. Elle est animée par Anne-Laure Malleyre, et co-animée par Philippe Ariño, essayiste et auteur de Homo-Bobo-Apo. Ariño a proposé deux courtes chroniques sur la Coupe du Monde 2018 ainsi que sur la Bête Technologique : il s’est notamment appuyé sur l’essai Monstres 2.0 de Pauline Escande-Gauquié et Bertrand Naivin. En deuxième partie, Anne-Laure Malleyre et Philippe Ariño interviewent le jeune poète lyonnais Romain Guérin, auteur du roman Le Journal d’Anne-France au titre volontairement provocateur. Ce livre décrit la lente décadence de la France. Romain Guérin à l’épreuve de la Bête technologique…