Ce que la petite controverse avec Gaëtan Poisson révèle de grand et de paradoxalement réjouissant

Je maintiens ce que j’ai dit (et peu importent les procès d’intentions – d’insulte, de jalousie, de haine, d’orgueil et d’égo surdimensionné, de manipulation, d’impolitesse – qui me sont faits : le constat ou la critique n’est pas l’insulte) : ce qu’écrit et dit Gaëtan Poisson c’est (pour l’instant) de l’esbroufe. Autrement dit, du bla-bla, beaucoup de posture et de préciosité prenant l’apparence de la piété, mais zéro avancée, profondeur et analyse sur l’homosexualité. Donc de l’esbroufe, oui. Du vide.
 

Alors mes ennemis, après, peuvent me cracher à la gueule parce que je le dis, et parce que je dénonce (avec ironie, franc-parler, publiquement, parfois grossièreté) cette esbroufe. Mais il n’en restera pas moins que le discours de Gaëtan Poisson est – pour l’instant – un discours de faux prophète. Et, par les temps qui courent, parler pour ne pas dire grand-chose, surtout sur un sujet de l’importance de l’homosexualité (et de son articulation avec Dieu et l’Église), ce n’est pas seulement risible ou gonflant : c’est grave. Donc que mes détracteurs rangent leurs vexations/susceptibilités ou leurs vieilles rancoeurs à 2 balles : les jaloux c’est pas moi mais eux. Personnellement, je m’en tiens aux faits et aux mots (« homo » hihi) et je peux vous dire que dans le livre et les mots de Gaëtan Poisson ça brasse 80% de vide. Ce n’est pas de l’injure mais du constat. Et c’est mon amour de la Vérité (non ma supposée « jalousie ») qui me fait le voir et le dire.
 

Certains peuvent se lamenter de ces écarts/critiques entre témoins homos continents publics, en jouant les parents navrés par des « enfantillages », en simplifiant/caricaturant ces désaccords en guerre d’égos ridicule/stérile qui n’a pas lieu d’être, qui donne une « mauvaise image ». Mais au lieu d’en conclure un peu trop rapidement aux « coups bas » et à la « stérilité » (parce qu’en réalité ils boudent ou ne veulent pas regarder leur propre jalousie ou mauvaise foi ou propre manque d’exigence en face), ils devraient au contraire se réjouir de ce que disent ces écarts et ces critiques (certes parfois véhémentes, pas piquées des vers, quand elles viennent de moi, mais jamais gratuites, et certainement pas jalouses ni venimeuses comme c’est dit… car je ne peux pas jalouser le vide, et j’accepterais volontiers que la Vérité soit annoncée par quelqu’un d’autre que moi-même si c’était le cas) : un goût de la Vérité, une exigence qui ne supporte pas les contrefaçons de prophéties, une différence parfois notable entre personnes homos croyantes (différence qui fait toute la Différence! Il ne suffit pas d’être homo, catho, et même abstinent publiquement, pour avoir quelque chose d’intelligent à dire!). Et ça, pour les amoureux de la Vérité, ces « accrochages » ou résistances c’est réjouissant. Seuls les immatures qui ne pensent qu’à leur petite gueule ou à « l’image » et au « qu’en dira-t-on » peuvent s’attrister de ces controverses fraternelles et de leur caractère public, et voir dans mes critiques d’ « odieuses insultes ». Les amis de la Vérité, eux, au contraire, se réjouiront de ces écarts, et diront, plein d’émerveillement : « Sacré Philippe Ariño ! À lui, on ne la lui fait pas souvent à l’envers ! Ou on ne lui fait pas avaler n’importe quoi haha. Il ne laisse rien passer ! Quel caractère bien trempé et redoutable ! Et comme c’est bon et sans concession à la fois! ».
 

P.S. : Et l’avantage personnel « réjouissant » que j’en tire, c’est que ça me permet d’identifier mes vrais amis (et mes nombreux ennemis ! lol).
 
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