Insensible, moi ?

C’est bizarre. À la fois j’ai l’impression que mon existence n’aurait pas de sens sans mes amis, et qu’en même temps, excepté avec Jésus, je n’ai besoin de personne, et personne ne me manque au point que je m’en rendrais malade ou que je voudrais me supprimer. J’aime ma solitude, et pas un être humain, mis à part Jésus et sa Parole, ne m’est indispensable ou vital. Au risque de passer pour un insensible ou un misanthrope, la perspective de la disparition de mes proches ne m’effraie pas, et le deuil de leur présence me paraît surmontable, même si bien sûr je risque de pleurer fortement leur absence. Le sentiment étrange de ne m’attacher à personne, et que personne n’a véritablement de prise sur moi.