L’appât du gain chez les catholiques bourgeois me rend immensément triste

Le matérialisme, l’embourgeoisement, le carriérisme et l’élitisme, chez les catholiques bourgeois, me rendent immensément triste. Ils n’honorent et n’anoblissent pas Dieu comme ils le prétendent : au contraire, ils le salissent, l’instrumentalisent et le déshonorent.
 

J’étais ce matin à la messe à la Cathédrale des Invalides, célébrée par l’évêque aux Armées, Mgr Antoine de Romanet. Il a centré son homélie sur la puissance, la force, la vigueur (il a répété ces mots-là 7-8 fois), tombant ainsi exactement dans le piège de saint Pierre que Jésus a appelé « Satan! » pour cette même raison.
 

Et tout autour de moi, ça ne parlait que de fric, de matériel et de pouvoir. L’anti-Église, à mes yeux. Quelle douleur.