Le Pape François, par rapport à l’homosexualité, navigue entre le « ni vrai ni faux »

 

Deux réflexions me viennent suite à cet article de La Croix (ce journal extraordinaire) :
 

– Il y a d’abord un constat soulevé auquel je souscris. Force est de reconnaître que, quand on est une personne homosexuelle, on est – je confirme – globalement super mal accueilli par et dans l’Église Catholique. Que ce soit par les cathos progressistes que par les cathos conservateurs. Et ça va être, je crois, de pire en pire.
 

– Le Pape François, comme à son habitude quand il parle d’homosexualité, tient un discours à la fois ni vrai ni faux, mais qui par son incomplétude, ouvre la porte à toutes les mauvaises interprétations… car mettre l’ « Amour inconditionnel de tous » ou l’ « identité universelle d’Enfant de Dieu » en avant sans annoncer la Vérité sur l’homosexualité, ou bien en donnant à croire que l’homosexualité serait l’identité profonde de la personne qui la ressent (« Dieu aime vos enfants tels qu’ils sont »), c’est non seulement creux, faux mais aussi dangereux et finalement homophobe : réduire une personne à son orientation sexuelle, c’est l’enfermer dans son ressenti ou dans les personnes qui l’attirent sexuellement, et ce n’est certainement pas lui rendre service ni l’aimer.