Les analyses pitoyables de Mgr Matthieu Rougé ; et le véritable sens des cadeaux échangés entre le Pape François et Emmanuel Macron


 

Quand on voit l’affligeant niveau d’analyse des cadeaux (échangés entre le Pape François et Emmanuel Macron) par Mgr Matthieu Rougé (qui, je le répète, a tout du franc-maçon, au moins au niveau des idées), on se dit : Mais on est mal barrés ! Le cadeau de Macron, loin d’être réductible à une simple inscription dans le sillage des autres présidents français et à un subtil clin d’œil au patrimoine culturel chrétien, est une signature franc-maçonne. Macron n’a fait que feindre la complicité de l’élève médiocre lèche-bottes, qui sert à son maître (qu’il méprise et jalouse par derrière) des références étiquetées « catholiques » pour s’acheter une image de fin connaisseur de la culture catholique et de disciple bien élevé, et cacher sa désobéissance : au lieu de Bernanos, il aurait été capable d’offrir une édition ancienne d’un livre de Jacques Maritain, ou de chanter les louanges de Robert Schumann, ça aurait été le même cérémonial hypocrite, la même fausse érudition. Quant au cadeau du Pape François (le médaillon de saint Martin), loin d’être un gentil rappel d’une haute figure de la sainteté européenne (comme le laisse entendre le père Rougé, qui appauvrit considérablement la finesse du Pape), il est au contraire un subtil appel du pied papal au partage et une dénonciation de l’ambition carriériste franc-maçonne effrénée du « président des riches », puisque saint Martin incarne le partage avec les pauvres. Mgr Rougé est passé complètement à côté du sens des cadeaux.
 

« Ooooh… toâ !!! » (Mais pour qui se prend-il?)


 

Enfin, pour finir, je vous poste cette photo entre le Pape François et Emmanuel Macron, qui à elle seule dévoile (à mon avis) exactement ce qui s’est passé il y a deux jours au Vatican. Emmanuel Macron a ciré les pompes, simulé l’effusion filiale, joué la comédie de l’étreinte émouvante… quand, en face, le Pape est resté vrai, sobre, n’est pas rentré dans le jeu des convenances, des caméras et de la fausse camaraderie. Le Pape François est un juste. Et il n’est surtout pas dupe en ce qui concerne la politique-requin macronienne. Il fait passer l’air de rien beaucoup de messages. Comme un bon père, il fait la leçon à ses enfants quand c’est nécessaire. Et il n’a pas été convaincu par la fausse chaleur d’Emmanuel Macron qui au fond ne cherche qu’une chose : draguer un électorat catholique (qui, à cause de mauvais chefs comme Mgr Rougé, est en bonne voie pour céder à ses avances).