L’importance de la confession par les temps qui courent

Je reviens de recevoir le sacrement de confession à la Basilique du Sacré-Coeur à Montmartre (Paris).
 

Avec le prêtre (un jeune, dynamique et plein d’humour), j’ai pu être compris quand j’exprimais ma gêne par rapport à certains actes de plus en plus banalisés voire vus comme « bons » par nos contemporains (l’inscription et la fréquentation des sites de rencontres, le fait de coucher avec quelqu’un pour le plaisir partagé ou la tendresse, de mater du porno, la masturbation, la fellation, la sodomie, le fait d’embrasser ou de sortir avec quelqu’un, la pratique homo, la prostitution ou la consommation gratuite par les plans cul, etc.).
 

J’ai pu aussi être pleinement compris quand j’exprimais ma peine face au manque de Foi (y compris des cathos pratiquants) et face à la décrédibilisation croissante de trésors – souvent invisibles mais pourtant réels – vécus par certaines personnes justes (mépris/désaffection pour la sainteté, pour la chasteté avant le mariage, pour le célibat sacerdotal – les prêtres passent pour d’hypocrites libertins cachés ou des « homos refoulés », pour le couple et le « faire couple », pour le renoncement à l’affectivité amoureuse, pour la famille traditionnelle, pour le célibat continent homosexuel…).
 

Oui. Une confession, ça remet tout ce qui avait été déplacé ou déformé à sa juste place ; ça révèle la vraie valeur des choses. Au-delà des mensonges et des fausses croyances (un catholique m’a sorti pas plus tard qu’aujourd’hui cette bêtise : « La masturbation n’est plus un péché depuis le Concile Vatican II ! »).