L’odieux chantage à la RESPONSABILITÉ (dans le cadre de l’obligation « vaccinale »)


 

Écoutez cette petite blague délicieuse qu’une amie m’a racontée pas plus tard qu’aujourd’hui, et qui tombe à point nommé pour vous parler du détournement actuel qui est fait aujourd’hui du mot « responsabilité » :
 

« Dans un avion se trouvent le professeur Raoult, le président français Macron, le président nord-américains Biden, et un enfant de 7 ans. L’avion va s’écraser et il n’y a que 3 parachutes. Le président Macron prend le premier parachute, en arguant : « Les Français ont besoin de moi. Je ne peux pas les abandonner. Il est de ma responsabilité de chef d’État de prendre ce parachute. Sinon, ça équivaut à de la non-assistance à personnes en danger, voire à un Crime contre l’Humanité ! » Macron saute d’abord. Joe Biden, suant à grosses gouttes, se précipite sur un autre parachute, en s’excusant d’avance auprès de Raoult et du jeune gamin de les priver d’objet de survie : « En tant que Président des États-Unis, j’ai été élu par le Peuple et j’en suis responsable. Les Américains ne peuvent pas se passer de moi. Je prends donc le deuxième parachute. Sorry… God bless you. » Et pareil : il se jette dans le vide. Le professeur Raoult, en bon prince vieillissant qui se sacrifie, se tourne alors vers l’enfant : « Prends le dernier parachute. Moi, de toute façon, Dieu m’attend… » Et le gamin de lui répondre : « Mais non, professeur. C’est bon. Il reste deux parachutes pour chacun de nous. Le Président Macron a sauté avec mon cartable ! »
 

Vous voyez, à travers cette petite histoire drôle, comme la « responsabilité » peut tout à fait être l’alibi rose bonbon du plus grand égoïsme, orgueil de se croire indispensable, et finalement l’alibi de la plus grande irresponsabilité. Car, en effet, certaines personnes brandissent leur « responsabilité » précisément quand elles vont se soumettre et être irresponsables, soit parce qu’elles surévaluent leur rôle et se prennent pour les Sauveurs du Monde, soit parce qu’elles s’identifient à l’excès – par victimisation – aux malheurs du Monde en prétendant tous les porter et les neutraliser en leur seule personne.
 

Les défenseurs zélés du « vaccin » anti-COVID nous rabâchent en ce moment les oreilles avec le concept – séduisant intellectuellement – de « responsabilité »… en insultant au passage ceux qui refusent de les suivre dans leur « grand élan de solidarité » d’« égoïstes », de « capricieux » et surtout d’ « IRRESPONSABLES »… et en prenant soin au passage de nous sortir la liste des nombreuses personnes vulnérables ou fragiles qu’ils sauveraient par leur prudence et engagement sacrificiel ( = la « vaccination »), personnes qu’en réalité ils utilisent pour camoufler leur soumission et leur orgueil. Ils croyaient déjà, en tant de confinement, qu’en acceptant de se cloîtrer chez eux ou en portant un masque, ils « sauvaient des vies ». Alors… Et la démagogie macroniste a achevé de les couronner avec le concept culpabilisant et faussement engageant/honorifique de « responsabilité ».
 

Eh bien je dis : N’est pas responsable qui veut ou le décrète. Contrairement à la pensée commune, la responsabilité ce n’est pas « se rendre responsable [de tout et n’importe quoi, ou n’importe qui] » (car dans ces cas-là, on peut très bien parler à la place des vraies victimes ou usurper leur identité) mais c’est plutôt « choisir le bien » (et dans le cas précis du « vaccin » anti-COVID, encore en phase d’expérimentation – je le rappelle -, rien ne prouve que ce dernier soit un bien. Les effets secondaires, la précipitation, le chantage, et le business des objets connectés et du remplacement de l’identité humaine par l’identité numérique, qui l’entourent, prouvent même qu’il serait plutôt un mal…).