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Paradoxal pour un mouvement qui se dit « de gauche » : je n’ai entendu ce soir qu’un seul intervenant vraiment de gauche parmi les 17 speakers qui se sont exprimés pour Place Publique à l’Élysée Montmartre, et c’était…


 

ENTHOUSIASMÉ PAR LA SOIRÉE, ET PAR LA PRISE DE PAROLE DE DIANE FILIPPOVA

 

Très content d’avoir pu assister ce soir (29 janvier 2019) à l’Élysée Montmartre au meeting du nouveau mouvement d’union des gauches Place Publique, réuni autour de Raphaël Glucksmann. La salle était pleine à craquer et ils ont dû refouler pas mal de monde à l’entrée. Il y a eu, en tout et pour tout, 17 intervenants qui se sont succédés sur scène pour présenter le programme.
 

Cela dit – et c’est paradoxal pour un mouvement qui se dit « de gauche » – je n’ai été convaincu que par une seule prestation et je n’ai reconnu qu’un seul intervenant vraiment de gauche parmi tous les speakers : c’est Diana Filippova. Les autres ont tenu un discours gauchiste, socialiste, communiste, écologiste, mais pas de gauche, à savoir humble et ouvert à tout le monde (y compris aux ennemis).
 

Une bonne intervenante sur 17, ça fait une petite moyenne, me direz-vous ! C’est alarmant pour un mouvement politique pourtant naissant. Mais c’est déjà ça. Ça a suffi à me booster. Ça m’a même fait ma soirée. Et surtout, ça a suffi à sauver in extremis Place Publique du bide.
 

 

PLACE POUR UN CERTAIN PUBLIC…

 

Je vous passerai toutes les idées-slogans francs-maçonnes que j’ai relevées ce soir dans les discours (lutte contre les discriminations, combat pour l’égalité des chances et des sexes, promotion de la franchise, focalisation sur la construction de l’Humain par lui-même, etc.) car ça nous mènerait beaucoup trop loin. Ce que je peux juste vous dire, c’est que j’ai fait le listing par écrit d’énormément de phrases qui renvoyaient à la fois aux trois champs lexicaux traditionnels de la Franc-Maçonnerie – lumière/construction/humanisme intégral – et aux sept étapes de l’alchimie hermétique : les leaders de Place Publique nous ont servi la Totale !… mais je ne vais pas m’appesantir sur ça en me lançant dans une étude de texte : vous lirez, pour ceux que ça intéresse, mon livre « Homo-Bobo-Apo » ou bien mon prochain livre sur la place de l’homosexualité et de la Franc-Maçonnerie dans la série Joséphine ange-gardien.
 

 

Simplement, j’aimerais souligner que celle qui a court-circuité le cortège arrogant des bonnes intentions (humanistes et écologistes) déclamées avec verve et conviction, ça a été Diana Filippova (vous pouvez retrouver sa courte intervention sur le lien suivant, à partir de 1h00 de vidéo). Cette co-fondatrice de Place Publique a défendu avec beaucoup de finesse et de paix l’idée selon laquelle la détermination (mais elle aurait pu tout aussi bien utiliser le mot « franchise » à la place, ça serait revenu au même… ; je rappelle que la franchise est le fondement idéologique de la Franc-Maçonnerie) était l’ennemi n°1 de toute démocratie. C’est très juste. Je n’y avais jamais pensé. Son discours s’est donc centré d’une part sur l’accueil réel et bienveillant de toute personne, y compris celle avec qui on n’était à priori pas d’accord – donc les « ennemis » – et d’autre part sur l’importance de l’incertitude, consubstantielle à la concertation démocratique, à la collecte collective des idées, à la constitution et à la survie de n’importe quel mouvement politique. La seule ouverture de la soirée, la seule réflexion de fond, la bulle d’oxygène dans ce concert propagandaire de slogans insipides, l’ouverture concrète aux gens dans leurs différences, l’humilité, ont été apportés sans conteste par Diane Filippova. Et rassurez-vous, je ne porte pas de tee-shirt à son effigie. Je n’applaudis qu’un discours, et ne fais que rendre à César ce qui est à César. Bien souvent, il est reproché à la gauche de ne pas formuler de pensée profonde et de rester à la superficie des bonnes intentions mièvres et totalitaires. Eh bien non : on peut être de gauche et intelligent. La preuve : écoutez Diane.
 

 

Dommage qu’elle soit en retrait (elle l’a voulu ainsi, d’après ce que je sais) par rapport à d’autres figures charismatiques du mouvement (Claire Nouvian, Raphaël Glucksmann, Thomas Porcher, etc.), plus « grandes gueules » qu’elle, qui se gargariseront sans doute de l’apparent succès numérique et visuel d’un meeting comme celui de ce soir, sans réaliser que Place Publique, au vu du contenu des discours qui ont été tenus par les 17 intervenants, et tel que c’est parti, va droit au mur. Car la clé de la victoire et de la pérennité d’un mouvement ou d’un parti, c’est l’humilité et l’amour des ennemis. Je peux difficilement être plus clair.
 

J’ai eu la chance ce soir de me trouver dans la salle juste à côté d’une femme-flic avec qui on a beaucoup échangé. « De gauche de cœur » comme moi, elle avait l’air dans la vie d’aimer vraiment les gens et de les écouter. Elle m’a dit qu’elle avait essayé de s’intégrer à Place Publique, mais qu’elle se sentait isolée, écartée et ostracisée dans sa propre famille politique du simple fait d’être flic. La majorité de ses collègues votent à droite. Mais elle ne trouve pas davantage d’accueil de la part des gens dits « de gauche », qui ont tendance à ranger tous ceux qui ne pensent pas comme eux dans les catégories manichéennes « les gentils progressistes/les méchants réacs » : les gauchistes perçoivent souvent les policiers comme des collabos du Système et des méchants oppresseurs des pauvres. Tout ce qu’elle m’a dit sur la place que les mouvements dits « de gauche » laissent aux flics, j’aurais pu l’appliquer à l’identique aux cathos et à tous les opposants au trafic d’enfants déguisé qu’est objectivement le « mariage gay » (PMA, GPA)… trafic que pourtant toute personne de gauche digne de ce nom devrait juger comme abject, anti-écolo, socialiste et donc de droite, en réalité.
 

DROIT AU MUR

Mis à part le discours de Diane Filippova, et si d’ici le 26 mai prochain la trajectoire de Place Publique ne change pas radicalement, je peux d’ores et déjà vous annoncer que ce mouvement politique va droit au mur.
 

 

En évacuant/méprisant toute la dimension spirituelle de l’Humanité, des événements et de la société (et Place Publique ne parle jamais de spiritualité ; et très peu des pauvres… alors qu’ils devraient être le centre !), ce mouvement se prive d’un trésor humain immense, de la grande majorité de ses militants, et se coupe d’une large partie de la population. En méprisant les catholiques ou bien encore les gens de droite (et je n’associe pas systématiquement les deux, je précise), il scie la branche sur laquelle il est assis. Aucun mouvement politique ne peut espérer perdurer en se fondant sur le mépris, sur l’Humain seul (si faillible et contradictoire sans Dieu !), sur l’écologie (la Nature ne se caractérise pas vraiment par sa retenue, sa liberté ni sa douceur !). Tout comme le mépris de la gauche a signé depuis longtemps l’arrêt de mort de la droite (se couper des pauvres, c’est se couper du plus grand trésor qui soit ; et la gauche, il n’y a pas à tortiller, initialement, et avant qu’elle ne s’embourgeoise en socialisme ou en communisme, c’est surtout et d’abord les pauvres), le mépris des gens de droite par les gauchistes est également suicidaire. On le voit bien : il n’y a plus de gauche aujourd’hui. Or, sans nos ennemis, nous ne pouvons rien faire. Et nos beaux discours sur l’ouverture aux différences, sur l’amour, sur l’unité et sur la nécessité du rassemblement, sonnent creux. La beauté et l’exploit de toute unité humaine, c’est précisément quand celle-ci n’a rien d’évident, qu’elle demande des efforts de tolérance vis à vis des autres, et qu’elle se fait avec des gens qu’à priori nous aurions détestés et qui nous auraient détestés. Sinon, où est le mérite d’accueillir des personnes qui pensent comme nous ? Les partis gauchistes d’aujourd’hui se sont condamnés et isolés à cause de leur propre sectarisme, paradoxalement en n’identifiant ce dernier que chez les autres.
 

« PAS D’EXCUSE ! » : L’EXCUSE DE LA FEMME PUBLIQUE

« La gauche ne meurt jamais » dit Paul Magnette. C’est tout à fait vrai. Mais à partir du moment où on comprend que la gauche c’est le Christ en personne (Jésus est l’Homme le plus « de gauche » que je connaisse !), et qu’il n’y a pas d’Unité sans Lui. L’Unité ne se fondera jamais sur les Hommes seuls, ni sur l’écologie, ni sur de jolis idéaux. Elle ne peut venir que de la personne bien particulière du Christ, qui rassemble tous les membres d’un même corps humain. Ceux qui Le refusent l’apprendront à leurs dépens et verront l’enthousiasme de leurs adhérents s’émousser. D’ailleurs, le slogan-phare que s’est choisi Place Publique – à savoir « Pas d’excuse ! » – fait grotesquement écho au slogan publicitaire de certains clubs de fitness… et on connaît la valeur de l’« engagement » de ceux qui l’emploient habituellement : il a le parfum des bonnes intentions non-suivies des actes, d’une détermination ponctuelle, ou bien des bonnes résolutions non-tenues. En plus de manquer d’humilité (car les excuses, c’est nécessaire qu’on a eu tort), le #Pasdexcuse de Place Publique annonce la vacuité de ce qui ne s’assume même pas comme un parti (comme si le mot « parti » était un gros mot ou le diable incarné !). Quand on n’assume pas ce qu’on veut, on ne l’obtient tout simplement pas. Et quand on n’aime pas la politique, on n’en fait pas !
 

 
 

N.B. : C’est rigolo : j’ai envoyé mon article à chaque responsable régional « Place Publique »… et je reçois des réponses parfois très positives et accueillantes : étonnant! Je suis même invité à une des réunions par l’un d’eux. Il y a des gens de gauche qui aiment TOUS les gens et qui ne sont pas sectaires : si si, ça existe !

La droite mourra de son mépris pour la gauche

La droite (qui, à mon avis, est une grippe politique, intellectuelle, spirituelle) signe son arrêt de mort en méprisant la gauche (qu’elle confond à tort avec le socialisme, le marxisme, le communisme, le gauchisme, le progressisme et le modernisme : c.f. les articles de plus en plus dingos de Jeanne Smits). Parce que la gauche ce sont les vrais pauvres. Et ils sont redoutables.
 

Politiquement, mon coeur penche à gauche

Politiquement, mon coeur penche à gauche. Vers une gauche catholique, centrée sur Jésus et sur les pauvres, et qui ne méprise pas la droite. Alors vous voyez, on est loin du compte si on regarde les partis qui existent aujourd’hui ! Je ne suis ni socialiste (je suis juste social), ni communiste (je suis juste fraternel), ni alter-mondialiste (la richesse et le pouvoir ne doivent pas être diabolisés, mais simplement utilisés comme des instruments de service), ni « de droite » (la droite a tendance à penser à la production de richesses, mais pas systématiquement à leur distribution ensuite), ni « de gauche » (la gauche a tendance à penser aux personnes sans reconnaître leur réalité, en défendant des idées – la liberté, la tolérance, l’égalité, le droit, etc. – qui, posées comme absolus, rejoignent le libéralisme individualiste et capitaliste qu’elle prétend hypocritement éradiquer). Je suis juste « de tendance gauche », car ça doit être les pauvres en premier, les richesses matérielles en second (quand pour la droite, c’est l’inverse ; quand pour la gauche figée et haineuse de la droite, il y a mépris du matériel et des corps sexués). Je suis de tendance gauche parce que j’aime la politique, parce que j’ai en horreur le clivage gauche/droite (la différence entre la gauche et la droite existe, mais elle ne doit pas être moralisée, manichéennisée, transformée en guerre) et que je ne m’enferme ni dans la gauche telle qu’elle a été pervertie par le socialisme ou le communisme ni dans la diabolisation de la droite. Je suis royaliste (parce que je crois en la royauté de Jésus, qui devrait être le prince de ce monde) mais surtout monarchiste républicain (le pouvoir politique doit être personnifié par un chef). Je suis républicain (parce que j’aime les choses publiques) mais pas républicaniste laïciste (parce que la République telle qu’elle est vécue aujourd’hui est franc-maçonne, individualiste, consumériste, faussement démocratique et anti-catholique : elle est devenue une parodie d’anti-fascisme qui, pour le coup, devient très fasciste, puisque le propre du fascisme, c’est de se nier lui-même et de voir/traquer des fachos partout). Le seul parti actuel qui me semble être « de tendance gauche » sans être ni « de gauche », ni « de droite », ni « de centre », le seul parti qui en France me semble cohérent et qui vaille le coup de l’engagement puisqu’il est ouvertement chrétien-social, c’est le PCD (Parti Chrétien Démocrate) tenu par Jean-Frédéric Poisson. Puis-je être plus clair ?

Pourquoi suis-je encore de gauche ?

En ces temps troublés où la politique en France déçoit et angoisse à peu près tout le monde, difficile de se positionner et d’y voir clair dans le monde de nos convictions intérieures fortes.

Et pourtant, si on me demandait mon avis sur ce que je crois profondément, si on me sommait d’exprimer ma tendance politique, je dirais que le curseur de ma conscience et de mon cœur de citoyen français a toujours eu tendance à aller vers la gauche. Et ce, dès tout petit ; et non dans un souci de faire mon anti-conformiste à deux balles ou mon intéressant (Dans ma famille, mes parents ont toujours voté globalement à droite). Je parle bien de « tendance », de « teinte » approximative, car là encore, en matière de politique, je tiens à rester libre, et je vote pour un « homme du moment », pour un mouvement politique qui me semble le meilleur pour le contexte réel actuel ; je ne vote pas pour un parti figé qui incarne la « moins pire des solutions », ni une famille politique « totalement bonne » parce que son corollaire d’en face serait « totalement mauvais ». La politique, c’est du vivant, de l’évolutif. Ce qui est présenté comme « extrême » ou « fasciste » par certains individus (de gauche comme de droite) est parfois ce qui jette une ombre sur leur soi-disant position de « juste milieu » politique, ou qui sera l’équilibre d’un autre contexte national (Quand je dis ça, je pense évidemment au FN en France, qui à bien des égards, me semble moins extrémiste et plus honnête que nos PS et UMP actuels, qui n’ont plus rien de « modérés »…).

Mais oui, disons-le : je suis de tendance gauche. Pour une raison simple : la gauche pure, non-corrompue par l’argent, par l’idéologie anti-fasciste moralisante actuelle et par le culte du paraître, met d’abord les pauvres, les plus fragiles et le Peuple en premier dans ses préoccupations, avant les richesses censées les libérer de leur pauvreté ; alors que la droite, qui initialement, dans un même plan humaniste, se proposait de créer d’abord les richesses, pour ensuite les redistribuer aux pauvres (ça peut être aussi une forme de générosité que de penser prioritairement à la création de richesses et à l’esprit d’entreprise, car qui n’a rien ne partage rien ! et qui crée peut ensuite donner aux pauvres), montre historiquement qu’elle a tendance à ne pas passer ensuite à l’étape du partage une fois ses lingots d’or entre les mains.

Si dans mon parcours il m’est arrivé de soutenir la droite (j’ai voté Sarkozy à deux reprises pour des présidentielles, après avoir voté Jospin en 2002 : vous n’avez a priori pas besoin de le savoir car au fond, ce que je fais dans mon isoloir à la fois vous regarde un peu et ne vous regarde pas – je vous le révèle juste de bon cœur maintenant, mais rien ne m’y oblige), ça n’a jamais été par réelle conviction intime ni profonde liberté. C’est juste qu’entre les deux candidats qui m’étaient proposés, je cherchais celui qui s’apparentait le plus à ma « gauche de cœur ». Et en l’occurrence, en 2012, entre Sarkozy et Hollande, je vais peut-être vous surprendre, mais j’associais davantage Sarkozy à la « gauche que j’aime » que le candidat désigné officiellement comme « de gauche », à savoir Hollande !

Ça vous laisse deviner combien je ne diabolise absolument pas la droite actuelle ni les gens de droite. D’ailleurs, en ce moment, je suis de plus en plus entouré amicalement et intellectuellement de personnes qui se disent « de droite », et qui à mes yeux incarnent l’humanisme, l’inquiétude intellectuelle, l’intelligence, l’audace et la générosité que je rêverais de voir chez les « gens de gauche »… mais que je ne vois plus, car la gauche mondiale est devenue socialiste, communiste, caviar, idéologue, gauchiste, athée, laïciste et libertaire, anti-nationaliste et anti-pouvoir, bête et violente, démagogique, une caricature de rebelle qui n’a plus rien de révolutionnaire ni de sensé, un titre qui « fait bien » mais qui cache la même tiédeur et hypocrisie que l’UMP, la même paranoïa et rigidité que l’extrême droite.

Bien dangereux, fascistes et extrémistes sont à mon avis ceux qui se réclament éternellement d’un camp ou d’une couleur politique pour ne pas en bouger, ou qui se choisissent de gauche parce qu’il diabolise la droite (et inversement). Ils se disent pourtant « modérés »… mais ils ne sont pas libres, et sont tous aussi extrêmes que les partis d’extrême historiques. Quand j’entends une Marion Maréchal Le Pen, je suis désolé, mais je n’ai absolument pas l’impression d’avoir en face de moi une dangereuse extrémiste : elle incarne par certains aspects une plus belle gauche que la gauche populiste et hargneuse de Mélenchon, que la gauche molle et violente de Hollande, que la gauche voilée et bobo de Sarkozy et Carla !

Actuellement, en France, le seul parti politique français qui me parle au cœur, dans lequel je me reconnais sans honte, et que j’ose même définir comme « droitier contrarié » tellement j’y découvre un vrai souci du pauvre, une foi à déplacer les montagnes, une préoccupation réelle pour le bien commun, un visage de la gauche que j’aime, c’est un parti de centre-droit : le PCD (Parti Chrétien Démocrate), créé par Christine Boutin, une femme injustement « fascisée » par nos media, massivement et confortablement encartés dans la « gauche bobo qui n’assume pas la gauche visible de Hollande ». C’est que nous, gens de la gauche actuelle, avons un rapport douloureux et malsain avec le pouvoir. Nous savons que nous en avons besoin, mais sous prétexte que nous ne devons pas en faire un but, nous le désertons, et dans cette désertion hypocrite, nous transformons ce qui initialement aurait dû être un « pouvoir au service » en « pouvoir despotique et mou », en but non-assumé. Hollande, par exemple, est un dirigeant extrêmement inquiétant à ce sujet, car il n’aime pas le pouvoir. Il le diabolise, il en a peur (c’est quand même embêtant venant d’un homme qui se porte candidat pour un poste de chef de l’État…). Il veut être un « président qui n’en est pas un », un président « normal » et transparent, et pour le coup, il en devient un despote qui se retrouve aux manettes d’une machine puissante qu’il ne sait ni conduire ni maîtriser.  Les gens de la droite actuelle assument davantage les valeurs positives et « de service » du pouvoir. Ils ont beaucoup à nous apprendre sur l’utilisation du pouvoir en tant qu’instrument (de paix). Ils nous rappellent que la République ou ce qui nous est présenté comme des « démocraties » ne sont pas des systèmes bons en soi, et que le chef d’État qui a peur du pouvoir et tout aussi dangereux que celui qui en abuse ou qui fait du pouvoir un but, et non plus un instrument de service du Peuple, du bien commun et des plus fragiles.

Bon, en clair, je suis un homme royaliste (mais fan du Roi Jésus ; pas des rois humains), amoureux de la démocratie. Un homme de tendance politique gauche mais qui aime bien et qui comprend les gens étiquetés actuellement « de droite » voire « d’extrême droite ». Malgré tout un homme libre, qui se reconnaît davantage chez ses frères de gauche, catholiques, doux, passionnés, intellectuels, au service des pauvres, et respectueux des « gens de tendance droite ». Avec ça, je vous souhaite bon courage pour tirer de moi un portrait politique et pour me mettre dans une case !

Vendredi 12 juillet 2013

 

De gauche ou de droite ?

Politiquement, je pense qu’il n’y a pas à se définir « de gauche » ou « de droite », mais à défendre des engagements politiques humanistes concrets et justes. Ce qui influence mon bulletin de vote, ce sont en priorité les Personnes, qu’elles soient de gauche ou de droite ; pas d’abord leur couleur politique, puisqu’il y a des deux côtés des gens ouverts et des gros cons (j’entends par « gros cons » soit des personnes qui établissent une frontière manichéenne étanche entre la gauche et la droite en définissant tel camp comme éternellement « bon » par rapport à l’autre qui serait éternellement « mauvais », soit des personnes qui sacralisent la neutralité comme unique terrain de justice et d’engagement « non-fasciste » pour s’acheter une bonne conscience et justifier leur lâcheté.).