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La propagande sincèrement malhonnête de France 3 en faveur des « familles » dites « homoparentales » : le cas de Mickaël, Bruno, Magali et la petite Agathe


 

Il y a seulement quelques jours, la chaîne de télévision France 3 a versé dans la propagande pro-gays, non en faveur de l’adoption ou de la GPA (Gestation Pour Autrui) mais des projets de co-parentalité, et donc de la PMA (Procréation Médicalement Assistée), en brossant le portrait d’un « couple » homo des Pays-de-Loire, Bruno et Michaël, issu de ma région (d’ailleurs, il me semble avoir déjà rencontré Bruno), par un documentaire de Pascale Fourner qui s’intitule « Mes parents, ces héros ordinaires » .  

La situation, elle est « simple ». Les deux hommes ont décidé, avec la complicité de Magali, une bonne amie de Michaël, célibataire et déjà mère d’une petite fille, et émue par la paternité frustrée de son pote homo, de concevoir ensemble par fécondation in vitro une petite fille qu’ils ont finalement confiée au « couple » d’hommes, avec quelques visites de la maman biologique qui ne verra pas grandir sa fille sous son toit. Cet arrangement nous est présenté comme idyllique et merveilleux… alors qu’à certains moments du reportage, le spectateur ne peut que constater les énormes souffrances que génère ce sacrifice maternel, même si elles sont maquillées par les bonnes intentions et la sincérité des protagonistes de ce sketch « familial » sérieux. Beaucoup de « détails » clochent :
 

– À l’écran, on voit que la gamine de 7 ans, Agathe, se montre parfois « rebelle » et insolente avec ses deux « papas ». Elle exprime inconsciemment, et comme elle peut, sa souffrance de voir ses deux parents biologiques ne pas s’aimer d’Amour, et donc le manque du lien d’Amour entre son papa et sa maman (car l’amitié n’est pas l’Amour).
 

– À un moment donné du reportage, Magali, la mère biologique d’Agathe, pleure son enfant arrachée… même après avoir consenti apparemment « librement » au cadeau amical il y a 8 ans de cela. Avec le recul des années, on voit que Magali, bien que généreuse et habillant sa précipitation ou son inconscience amicale de fierté, regrette son choix de s’être séparée de sa fille. Elle dit d’ailleurs d’elle-même qu’elle a été « impulsive »… donc pas libre. On observe aussi qu’à travers son acceptation de participer à un projet de co-parentalité, elle a essayé de régler (mal) une solitude qui lui pèse toujours (elle avoue d’ailleurs, en souriant jaune, qu’elle « est toujours célibataire »). Et, par quelques phrases perceptibles à la volée, elle exprime encore son regret et son manque de sa fille : à la fin du reportage, lors d’une de ses visites ponctuelles au domicile de Bruno et Michaël, elle sort un « Ça fait longtemps. ». Et comme on la comprend ! : débarquer comme une simple amie extérieure dans la maison où grandit sa fille, même si intellectuellement son identité de vraie mère est connue… : franchement, mais quelle horreur !
 

– Plus tard, la maman de Magali (donc la grand-mère biologique de la petite Agathe), même si elle joue d’euphémismes, avoue que la configuration « familiale » (ou plutôt le pétrin) dans laquelle s’est empêtrée sa fille « a été un petit peu difficile » à avaler. Et ça l’est encore aujourd’hui. Seule la sœur de Magali, Marina, a courageusement dénoncé la folie généreuse de sa frangine, en parlant clairement d’« abandon d’enfant »… Magali, au lieu d’écouter sa sage frangine, s’est emmurée dans l’orgueil et le déni : « C’est un don mais pas un abandon. » Mais quand bien même ! Objectivement, Magali a confié son enfant à une « couple », et par conséquent ne la voit que de temps en temps, et surtout ne la voit pas grandir sous son toit. On imagine sa souffrance, ainsi que la complicité éhontée du « couple » homo qui joue la famille d’accueil parfaite alors qu’il sait très bien qu’il arrache sa fille à sa mère… Le documentaire présente Marina comme la grande méchante, fermée d’esprit… alors qu’elle a osé dire la Vérité, et a tiqué sur le mauvais choix de sa sœur. Néanmoins, les journalistes malhonnêtes de France 3 lui donne un droit de réponse. L’intéressée se sent alors obligée de mettre de l’eau dans son vin, de jouer le jeu de l’ouverture, et de dire face caméra que la distance physique entre la mère biologique et la fille entache forcément le lien filiatif, ainsi que le lien tante-nièce, et que « la nièce, on la voit moins », fatalement… Mais elle est sommée ensuite de rentrer dans le rang de la doxa pro-PMA devant sa sœur en larmes, de singer la réconciliation fraternelle. Pathétique.
 

– Concrètement, la vie d’Agathe est coupée en deux. Elle habite chez son père, et ne voit sa mère que de temps en temps. Elle hérite des conséquences réelles d’un « divorce…sans divorce ». Comment peut-elle s’y retrouver, la pauvre gamine ?
 

– L’écart d’éducation prodiguée d’un côté par Magali, et prodiguée d’autre part par Bruno et Michaël, est là, et fait souffrir les trois parties. Déjà que les familles vivant sous le même toit ont bien souvent du mal à s’harmoniser, on imagine aisément combien le manque de concertation et de cohabitation alimente le fossé dans le cas précis d’Agathe…
 

– Rien que dans le choix des prénoms affectueux que se sont attribués les deux « pères » d’Agathe, à savoir « papa » pour Michaël (le vrai père biologique) et « papou » pour Bruno (le père adoptif, ou « parent social »), ça saute aux yeux qu’il y a le papa proche et le papa lointain (le « papou » habitant en Papouasie : le père pas lointain physiquement ni intentionnellement, mais écarté de fait, de nature et de sang).
 

– Le titre du reportage (« Mes parents, des héros ordinaires ») dit en lui-même la manipulation, la perversité et le mensonge. Car ce n’est pas une phrase qu’a dite la vraie Agathe. C’est une phrase inventée par des adultes qui ensuite l’ont prêtée à un enfant en parlant à sa place, pour s’auto-idéaliser, et pour héroïsicer les parents-trafiquants (qui ont troqué l’Amour pour l’amitié désintéressé).
 

– Le discours de Bruno, le « père social » d’Agathe confine à la schizophrénie du travesti qui, une fois maquillé et déguisé, dira qu’il est lui-même et niera qu’il est maquillé/déguisé. Et si je reprends cette image du vêtement, c’est à bon escient puisque c’est Bruno lui-même qui l’utilise pour se décrire : « Je suis père. Pas un demi père. Je me suis drapé de ce costume de papa. » Alors que tout le monde sait que la paternité biologique n’est pas un rôle ou un costume interchangeable ou duplicable, que la paternité adoptive n’est pas la paternité de sang (biologique), il soutient mordicus que si, c’est la même chose ! Et ceux qui essaient de le ramener au Réel et à la raison sont des homophobes et des gens « injustes ». À plusieurs reprises, Bruno jette l’opprobre sur la loi (« Je suis père. J’ai pas envie que cette question juridique de beau-père vienne polluer ça. ») ou sur « l’injustice »… alors que le biologique n’est pas une affaire de justice, de droit, de permis ou de défendu, d’humain, mais uniquement une affaire de naturel et de surnaturel. On nage en plein délire de sincérité.
 

– Tout le reportage essaie de nous convaincre de la complicité entre Agathe et ses deux « pères »… mais un adulte-copain ou un bon éducateur ne suffit pas à faire un père !
 

– Le paradoxe des naturalistes (ceux qui vouent un culte à la Nature), c’est qu’ils la détruisent à un moment donné à force de la sacraliser et de vouloir la mettre sous verre. C’est exactement ce qu’on peut observer dans le reportage : les protagonistes et les journalistes ne parlent plus des « parents » mais des « référents » (… paternels, maternels, parentaux). Ils ne parlent plus de la « famille » mais des « valeurs familiales ». Ce glissement sémantique paraît anecdotique, mais au fond, il dit une chose très grave : une virtualisation de l’Humain, une appréhension du Réel où tout est désincarné, symbolisé, fantasmé, sentimentalisé… au détriment des êtres réels et en général des plus fragiles. Et ce, avec les meilleures intentions du monde. Dans ce documentaire, on nous lit même des jolis contes, on nous montre des dessins animés, bref, on nous infantilise.
 

Les concepteurs et participants de ces reportages pro-« familles homoparentales » pensent naïvement que le bonheur d’un enfant repose sur la connaissance de ses origines généalogiques (« L’important est qu’Agathe sache d’où elle vient. » conclut Bruno) et non sur l’union d’Amour entre les deux parents biologiques. Finalement, dans ce cas précis, au-delà des problématiques plus spectaculairement honteuses du trafic d’enfants qu’est la GPA, la plus grosse erreur de ces « couples » en projet de co-parentalité amicale, c’est de croire et de faire croire que l’amitié peut se substituer à l’Amour, alors que c’est faux.