Archives par mot-clé : homosexualité

So pretexto de « Verdad », el cardenal Sarah silencia el tema de la homosexualidad

 

So pretexto de « Verdad », el cardenal Sarah silencia el tema de la homosexualidad, la convierte en no-tema, y repite la Verdad incompleta del Catecismo, dándose aires de justiciero. Este hombre es un impostor. Y el diario Actuall una estafa.
 

Sous prétexte de « Vérité », le cardinal Sarah censure le thème de l’homosexualité, la transforme en non-sujet, et répète la Vérité incomplète du Catéchisme, en se donnant des airs de justicier. Cet homme est un imposteur. Et le journal Actuall une escroquerie.

Frigide Barjot fait encore des siennes

 

Si le Pape François a effectivement dit textuellement, dans son interview-confidence écrit par Dominique Wolton à paraître le 6 septembre prochain, que « l’Union Civile est la solution », comme le prétendent abusivement les journalistes de France 2 hier en faisant mine de le citer (cf. la 25e minute du JT), là, très franchement, il me ferait peur et je cesserais de lui accorder ma confiance. Je vous presse à lire tout le chapitre de mon nouveau livre dédié à la gravité de l’Union Civile (le pdf ; ou le livre papier). Cette question de l’Union Civile est centrale. C’est LE point de crispation entre Dieu et Satan, car il concerne l’hétérosexualité. Et nulle grandiloquence ou excès dans ma dernière formulation.
 

(Évidemment, je m’oppose au discours sans argument, homophobe ET gay friendly de Virginie Tellenne, qui se sert de l’homosexualité comme faire-valoir pour ne pas l’analyser. Et si elle veut la guerre, elle l’aura.)

Constat alarmant

Ah la la. C’est trop bien !!! Mon livre commence à faire des petits… Je viens de discuter plusieurs heures avec une super maman de Marseille (dont la fille est homo et en couple). Cette « dingue » a fait la tournée des prêtres pour leur demander de se positionner par rapport à l’homosexualité. Et vrai de vrai, elle a constaté : 1) que la moitié des prêtres de Marseille étaient homos ; 2) que l’autre moitié qui ne le sont pas encouragent à l’homosexualité ou ne savent pas pourquoi s’y opposer et ne disent rien. Ce sont les mêmes constats que je fais dans mon livre par rapport à l’Église. À part ça, c’est moi qui « délire »… lol. Bon, en gros, lisez mon livre (en format PédéF ; en format livre papier).

Le Pape se fait emmerder par l’homosexualité

Je le prédisais et je l’écris dans mon prochain livre : notre époque va emmerder le Pape sur l’homosexualité, lui inventer des dires, et attiser la haine des catholiques radicaux contre lui.
 

Lo había anunciado y lo escribo en mi próximo libro : fastidian al Papa sobre la homosexualidad, le inventan palabras, y alimentan el odio de los católicos radicales contra él.
 

La série des Cars de Disney-Pixar : le déroulé précis du programme du Gouvernement Mondial antéchristique


 

Vous allez peut-être trouver que je vois de la Franc-Maçonnerie partout, mais je m’en fous. En me tapant hier les deux dessins animés Disney-Pixar « Cars » sur M6 hier soir (que je n’avais jamais vus), j’ai trouvé qu’ils étaient bourrés de messages francs-maçons : le « devenir lumière » comme un éclair, le « devenir machine humanisée », le « devenir angélique », la toute-puissance de la volonté individuelle et la demande de changement pour les autres et pas pour soi-même, les triangles, les V partout, la promotion de l’hyper-technologie maquillée d’écologie, l’apparition de l’Antéchrist dans « Cars 2 » en forme de V, les « célébrations » d’une loge dans un salon italien rempli de pyramides, l’invasion de la puce électronique avec ses caméras cérébrales, ses ondes et ses drones, etc. Je ne rêve pas, même si je suis le seul à le voir et à le dénoncer.
 

La phrase que j’ai préférée, c’est celle de « Cars 1 » où Mack, la remorque, a clairement fait une référence voilée à la figure maçonnique très connue du Grand Architecte de l’Univers : « Loué soit le Grand Constructeur ! »
 

Cars 2 autour du professeur nazi Zundapp


 

Je crois que rien n’est anodin, même quand c’est habillé de film d’animation jeunesse pour toute la famille. Si on suit le déroulé idéologique de la série des « Cars », on peut y entrevoir tout le programme des ténèbres : « Cars 1 » (2006) représentait le stade bobo de l’Humanité (sur fond de problématique national rat des villes/rat des champs, choc culturel national entre modernité et tradition) ; « Cars 2 » (2011) représentait le stade transhumaniste de l’Humanité (sur fond de contre-espionnage mondialiste, de Guerre internationale entre les Nazis et les Progressistes, de puce électronique, et de défense des « énergies alternatives ») ; « Cars 3 », qui vient de sortir au cinéma (2017), pourrait bien représenter le stade eschatologique de l’Humanité (sur fond de guerre surnaturelle entre les forces du Bien et les forces du mal, de conflit entre la terre et les forces célestes, et de Nouvelle Religion mondiale : déjà, les affiches avec leur V et leur W mettent le film sous les hospices de l’Antéchrist, et la bande-annonce exprime un refus des limites humaines et divines). Comme je ne pourrai pas aller voir le n°3 tout de suite, je confie l’interprétation à ceux d’entre vous qui aiment penser et qui iront au cinéma.
 

Enfin, pour terminer, je voudrais retenir votre attention sur la prolifération actuelle des courts-métrages promotionnant l’amour énergétique (les instincts, les passions et les pulsions – par essence non-libres – présentés comme des rêves à réaliser à tout prix), et donc l’« amour » homosexuel ou asexué (pas le pardon, évidemment, puisque ça demanderait un effort et un renoncement à soi et à sa petite volonté). Il y en a deux qui tournent beaucoup en ce moment sur les réseaux sociaux. Le premier, c’est « In a Heartbeat » de Beth David et Esteban Bravo, qui présente l’amour comme une émoticône incontrôlable. Le second, c’est « Le Feu de l’Amour : Extinguished » d’Ashley Anderson et Jacob Mann. Concernant ce dernier, c’est drôle comme, inconsciemment, ses réalisateurs ont présenté l’« amour » homo comme un acte satanique cornu, dans la bande-annonce.
 

 

Mes frères cathos homos, vous n’êtes pas au rendez-vous


 

Chers frères cathos homos,
 

C’est rare que je m’adresse directement à vous comme ça. Par le passé, j’ai fait preuve de plus de patience et de longanimité. Sous prétexte que notre situation, surtout en tant que personnes homos ET cathos, n’est objectivement pas confortable. Mais je crois qu’en vous ménageant et en me satisfaisant des timides avancées, je ne nous rends pas service. Et comme la situation s’envenime mondialement et ecclésialement, et qu’en plus je ne me fais toujours pas entendre, je me vois obligé de « durcir » le ton.
 

Reconnaissez-le : vous n’êtes pas au rendez-vous de la sainteté à laquelle, nous, personnes homosexuelles continentes, devrions tendre. Et en plus, quand je dis ça, je ne parle même pas d’un rendez-vous que j’aurais moi-même fixé. Non. C’est le rendez-vous de Jésus, dont je me serais personnellement bien passé… mais j’ai eu à peine le choix : c’est Lui qui nous choisis et nous convoque, qui vient nous chercher. Et pour une mission aussi ingrate et incomprise que celle-là, franchement, heureusement que je n’ai pas su à l’avance ce que ça impliquait !
 

Vous me vantez les valeurs de discrétion, de prudence, vous vous targuez d’avoir mis votre homosexualité de côté, d’avoir « changé », d’avoir « géré », de « stabiliser la bête », parfois même d’avoir « guéri », d’être un « ex-gay », d’avoir « construit votre vie avec le Seigneur », d’avoir « oublié » à certain moment votre tendance dans le mariage ou le sacerdoce. Mais au fond vous refoulez. Au fond, vous n’exploitez pas cette homosexualité qui demeure en vous. Vous ne comprenez pas la dimension mondiale, apostolique, positive et joyeuse de l’homosexualité. Vous me suivez en cachette ou de loin, vous êtes contents (ou énervés !) que j’existe. Mais vous ne connaissez pas la vue magnifique des sommets dont je vous parle. Parfois, vous aimeriez bien m’aider, faire un petit bout de chemin avec moi. Un enthousiasme soudain, et une prise de conscience furtive (comme un flash) de la grandeur de l’apostolat de l’homosexualité vous traversent. Mais très vite, égoïstement et lâchement, vous revenez à votre quotidien, votre travail, votre façade sociale, votre sécurité, votre ministère de prêtre ou de séminariste, votre réputation, votre engagement dans le mariage, vos petites préoccupations, votre quête de respectabilité, votre matérialisme, vos thérapies réparatives et votre laïus romantique sur votre amitié (souvent fantasmée) avec Jésus. Vous dénigrez et relativisez votre homosexualité, vous vous trouvez mille excuses pour continuer votre vie comme avant et ne pas faire le grand saut. Vous me laissez me battre tout seul devant les journalistes, sur les réseaux sociaux, devant les caméras (qui elles-mêmes me fuient), devant les évêques, sur le front des communautés chrétiennes. Vous vous croyez mes supporters et mes amis. Mais vous ne l’êtes pas. En vrai, vous me laissez tomber. Mon vrai ami, c’est celui ou celle qui se bat concrètement avec moi sur le champ de bataille, celui qui a tout risqué et qui n’a pas honte de son homosexualité, qui connaît la puissance que la continence homosexuelle lui donne, qui n’a pas honte de moi, qui a compris que c’était drôle et profond l’homosexualité. À ce jour, je n’ai pas un seul partenaire catho homo continent qui ait fait le pas d’être public, qui joue le Jeu de l’apostolat public de la continence homo. Pas un seul. Il n’y a que Giorgio Ponte en Italie. C’est tout. Sinon, je suis vraiment tout seul. Nous sommes complètement isolés, nous les témoins homos continents. Nous jouons tout seuls dans un coin de notre immense cour. La fraternité de saints homos n’existe pas et n’est pas prête d’exister, quoi qu’en diront les organisateurs du parcours « Homosexualité » de Paray-le-Monial cette année consacré à la « sainteté ». Car il n’y a pas de sainteté sans martyre. Et martyre, ça veut dire témoignage PUBLIC. Pas « sacrifice » (Mt 12, 7) ni « groupe de convivialité privé ».
 

J’ai rencontré bien des flippés chez les « cathos pédés ». Pour les plus courageux d’entre vous, vous donnez tout au plus votre prénom et témoignage en circuit fermé, mais jamais votre nom (ou alors quand vous le donnez entier, c’est pour justifier la pratique homo comme de l’amour, ou à l’extrême inverse pour justifier l’homosexualité comme une irréalité). Vous vous planquez tous. Vous ne comprenez pas ce que je vis. Vous n’avez même pas bossé le sujet. Vous arrivez en touristes, les mains dans les poches, avec votre petite expérience existentielle à raconter (et rien d’autre : allez-vous repasser le disque de votre enfance en boucle ?), et avec votre mépris du « lobby gay ». Pour vous, l’homosexualité n’est pas un thème qui mérite d’être approfondi et abordé, sous prétexte que – et c’est vrai en plus – l’homosexualité n’est ni une identité, ni nous, ni de l’amour, ni notre raison de vivre. Vous n’avez pas compris la caverne d’Ali Baba qu’est la culture homo, les supers lunettes que notre homosexualité constitue pour comprendre le sens profond de la sexualité et de l’Église. Vous sous-estimez l’homosexualité. Vous la voyez comme une honte, une banalité, une infirmité, un danger, un détail de votre vie. Vous ne réalisez pas la liberté que procure la Vérité éclairée par l’homosexualité, la joie que donne l’explication publique de l’homosexualité, la force du don entier de sa personne (y compris avec cette dimension homo parfois prégnante en soi). Le pire, c’est que j’en ai vus, des mecs homos cathos qui avaient toutes les qualités requises pour être des supers compagnons de cordée et de combat dans l’apostolat de l’homosexualité, des supers évangelisateurs mais qui finalement me lâchaient en route, me disaient « Non, je peux pas te suivre. C’est trop haut et dangereux pour moi. J’ai pas la carrure. Je ne peux pas montrer plus haut avec toi » Je rencontre quelques graines de saints homos potentiels. Je les vois de mes propres yeux! Je connais parfois leurs plus intimes secrets. Et à peine commencent-ils à deviner cette bombe atomique qu’est l’homosexualité continente dans leur vie, pour le monde, pour l’Église, qu’ils me sortent, tout confus pour moi et tout déçus d’eux-mêmes : « Désolé. Je peux pas. Bats-toi tout seul. Et encore bravo. » C’est terriblement frustrant. La grande joie de la communion des saints cède systématiquement la place à l’immense déception du « J’aime beaucoup ce que tu fais ; je devrais le faire avec toi… mais non », la déclaration gênée du forfait. Vous m’avez bien eu. Je vis mille belles rencontres… et aussi mille abandons dans le même temps ! J’entrevois des trésors cachés indéniables, et pourtant vous, mes faux frères, me renvoyez sans cesse à mon incroyable isolement. Je serai donc toujours tout seul à me battre? Toujours entouré de lâcheté et de peur? Toujours regardé avec une admiration et une honte mêlées? Toujours méchamment soutenu ? Mon apostolat n’aura été pour l’instant qu’une succession d’abandons, de trahisons, de faux soutiens, d’incompréhensions, de jalousies, de mirages de fraternité, de mauvaise foi, d’amitiés fuyantes. Un vrai désert. Je ne savais pas que le nom choisi pour mon blog serait si malheureusement concret et prédestiné ! Vous, les cathos homos planqués, vous n’êtes pas mes amis. En théorie, nous aimerions l’être. Nous le sommes par petites touches. Dans le secret des mails, des discussions Skype, des balades en tête à tête. Mais vous êtes davantage des admirateurs spectateurs que des amis. Vous consommez de temps en temps du Philippe Ariño plus que vous ne me nourrissez. Vous avez peur – en me soutenant d’un peu trop près – de vous griller vous-mêmes et de perdre vos connaissances, votre job, votre place dans la communauté chrétienne. L’amitié que vous me proposez est majoritairement en carton, est une schizophrénie.
 

Un groupe de saints homos : désolé mais je n’y crois plus. Je pourrais jouer sempiternellement la comédie de l’esprit fraternel rassembleur rainbow catho, comme je l’ai déjà fait et comme je continuerai de le faire. Quelque part, dans un coin de mon cœur, j’en ai toujours envie car je crois aux miracles. Et j’ai souvent exprimé le désir de l’existence d’une fraternité sainte, d’une communauté de warriors homos ; et en plus, je ne peux pas en vouloir à certains d’être stratèges, de rester fidèles à leurs engagements, de ne pas avoir ma folie, et d’avoir déjà le petit courage d’être abstinents (cf. questions 242 et 243). On ne peut forcer personne à l’héroïsme. C’est éminemment personnel et libre, la continence. Mais je ne peux néanmoins pas mentir sur la situation objective en l’état actuel des choses : la communauté de saints homos, on en est très loin, elle ressemble à une utopie (le groupe Courage est d’ailleurs un bien pâle essai raté), et comme dirait Mylène Farmer, force est de reconnaître qu’il y a « un précipice » entre ma situation et la vôtre. Donner son nom publiquement, c’est un saut immense que personne n’a fait sauf moi. On ne joue radicalement pas dans la même cour. Vous, que risquez-vous à venir à Courage? Rien. Que risquez-vous à venir m’écouter? Rien. Que risquez-vous à vous inscrire au parcours « Homosexualité » de Courage : rien. Que risquez-vous, même, à raconter votre vie « en tant qu’homo et catho (et continent) » sous un chapiteau de Paray-le-Monial ? Rien. C’est pour ça que je ne pouvais pas rester dans ce mouvement. M’inviter à participer à cette semi mascarade, c’est comme faire connaître à un cachalot qui a goûté à la grandeur des océans la « joie » d’un poisson rouge dans un bocal exigu. Même si on lui dit qu’il n’y sera pas seul. C’est me forcer à rentrer dans du 6 ans. En revanche, qui oserait devant tout le monde se lever et me rejoindre à la tribune ou sur les plateaux télé, tout quitter (son travail, sa famille, son ministère sacerdotal, ses amis, sa santé, sa sécurité matérielle, etc.) ? Personne.
 

Vous me parlez de prudence. Vous jouez les hommes mariés discrets, les parfaits curés, les célibataires intégrés, les homos réconciliés, les miraculés, les écoutants apaisés, les amis. Mais au fond, vous êtes restés dans l’arrière-cour. Vous rentrez parfois dans le rôle de chantres de la chasteté. Mais de la continence, vous ne connaissez rien car sans l’apostolat public (qui est la chair même de la continence), vous n’expérimenterez que l’abstinence. Vous êtes toujours d’accord avec moi mais seulement en privé. Devant les autres, vous ne m’assumez pas. Objectivement, vous ne m’aidez pas. Et sur ce coup-là, je trouve que vous abusez. Parce que je ne fais rien et ne dis rien d’extraordinaire : je tombe parfois, comme vous; et je ne fais juste que défendre et essayer de vivre ce que nous demande notre Église et que vous devriez défendre vous aussi : pas de quoi me regarder comme un héros, un modèle inaccessible, un grossier personnage ou un extraterrestre excessif et fondamentaliste! Objectivement, vous n’êtes pas là. Vous restez bien au chaud dans votre placard. Je comprends. Mais ça reste en dessous de ce que nous sommes appelés à vivre. Et surtout, c’est insatisfaisant pour vous, c’est une aide énorme en moins pour vivre la continence (car l’apostolat booste la continence, individuellement parlant), un gâchis monumental pour le monde. Je me devais de vous le dire.

L’apostolat Courage : la « sainteté » des tièdes et des personnes homos étouffées au nom du Christ


 

La continence, c’est le don entier de sa personne au Christ et au monde. Pas de continence si tu ne donnes pas publiquement ton nom, si tu ne te donnes pas et ne donnes pas ta personne, si tu ne prends pas le risque de tout perdre (et quand tu annonces publiquement ton homosexualité continente, croyez-moi, tu perds tout – boulot, amis, famille, réputation, communauté chrétienne, santé… – sauf ton âme : ce n’est pas le confort cosy d’un groupe fraternel de parole, on ne joue pas à la dînette psycho-spirituelle organisée par le père Louis-Marie Guitton). La continence, c’est surtout l’apostolat et le don de son nom complet. Les religieux, même cloîtrés, le prouvent. La continence n’est pas juste la rétention et la gestion de sa tendance homosexuelle. Ce n’est pas simplement adopter l’apparent « juste » discours sur la chasteté, l’homosexualité et même une définition basique de la continence. Tant que tu ne donnes pas ton nom et toute ta personne, tu n’es qu’abstinent.
 

L’apostolat Courage International, par exemple, met en couveuse les personnes homosexuelles, les fait parler à visage semi masqué (comme on le voit dans ces articles Aleteia ou Catholic Link, qui sont des coups d’épée dans l’eau), les met à l’abri du risque ou leur propose des risques contrôlés (témoignages devant un public catho conquis, anonymat assuré, discrétion, déconnexion du spirituel et du politique, éloignement de la médiatisation, absence d’analyse géopolitique de l’homosexualité, traitement seulement émotionnel et empirique de l’homosexualité, horizon d’une possible guérison miraculeuse et d’un changement, illusion que l’amitié ou la spiritualité peut remplacer l’affectivité ou l’engagement social ou la vocation apostolique). Il a beau leur parler de la sainteté, de la continence, de la chasteté, et lui faire faire un semblant de témoignage public, il ne leur offre que l’abstinence. La dimension mondiale et sainte de l’homosexualité, les « catholiques » de Courage et de l’Emmanuel n’y croient pas et n’ont pas le courage (justement!) de la vivre/proposer. Courage nous fait jouer dans la petite cour. Or nous, personnes homosexuelles continentes, devrions jouer dans la grande. Il y a un vrai fossé entre abstinence et continence, ou entre continence et Continence, ou entre l’apostolat propret et le martyre. Même si déjà, le parcours « homosexualité » de Paray constituera un pas qui semblera très positif et mieux que rien.

Entrevista en tele EWTN de Perú en julio del 2017


 

Se incluye esta entrevista en el artículo de ACI Prensa de David Ramos. Y pueden completar su lectura con la entrevista de RFI y del Café Youcat. He aquí mi dirección Twitter y mi página Facebook en español. Iré a Perú probablemente del 2 al 12 de octubre del 2017 para un ciclo de conferencias, con mi libro La Homosexualidad en Verdad.
 

Courage nous accompagne : moi, je ne veux pas être accompagné


 

Certains me demandent si je serai présent à la troisième session « Homosexualité » de Paray-le-Monial. Je leur réponds que non. Je ne suis pas d’accord avec l’angle misérabiliste, personaliste, nombriliste, compassionnel, psycho-spiritualiste et superficiel de ces « selfish therapy » Courage. Ce n’est pas d’un accompagnement ni d’un groupe de parole fraternel dont nous, personnes homosexuelles, avons besoin : c’est d’une vocation et d’un apostolat public qui dévoile au monde la dimension politique, médiatique, apostolique, mondiale, eschatologique, de l’Église à travers l’homosexualité continente. Les salons de thé « Chaste-tea » qui étouffent la réflexion sur l’hétérosexualité et l’homophobie, qui ne définissent pas l’homosexualité, ne m’intéressent pas. J’ai autre chose à foutre de dire « Jésus et l’Église m’aiment, ne me jugent pas, et on peut être heureux en étant homo et catho, et frères de condition homosexuelle ». Ras le cul de ces bondieuseries.