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Réagir à la vague pro-homosexualité (Interview péruvienne)


 

1. L’enseignement de l’Église est-il homophobe ? D’après ton expérience et ton travail, l’Église haït-elle ou discrimine-t-elle les homos ?

L’Église Catholique ne se trompe pas dans ce qu’Elle dit, y compris sur le péché mortel. Et Elle n’a jamais été homophobe. Elle déteste le péché et aime le pécheur ou les personnes qui portent un signe de péché. Et l’attraction homosexuelle ne semble pas être un choix, et est un signe de péché. C’est une peur. Pas une maladie. Mais une peur de la différence des sexes. Toute personne homo a eu peur de ne pas être un « vrai homme » ou une « vraie femme ». Et l’Église catholique ne peut pas défendre une peur.

Ceci dit, pour parler en Vérité, la grande majorité des gens d’Eglise est homophobe. Ils ont peur de l’homosexualité. Les mouvements pro-Vie ne parlent que de l’enfant, et ne dénoncent ni l’Union Civile ni l’hétérosexualité. Et les rares fois où ils sollicitent les personnes homosexuelles, y compris celles qui ne justifient pas la pratique homo et vivent ce que demande l’Église, ils nous utilisent pour diaboliser la pseudo « dictature gay ». Ils ne nous invitent jamais et censurent notre témoignage, alors qu’il est le plus puissant. Les premiers persécuteurs des personnes homos, c’est triste à dire mais ce sont les fondamentalistes pro-Vie comme La Manif Pour Tous ou Hazte Oír. Ils sont là honte de l’Église Catholique.
 

2. Le mois des Gay Pride vient de passer, avec des annonces Facebook et tout. Mais crois-tu que le style de vie qu’adoptent les gays éloignés de Dieu puisse être célébré ?

D’abord la Gay Pride n’est pas le « style de vie gay ». C’est juste un carnaval, une certaine image de l’homosexualité qu’il convient d’écouter et d’analyser. Bien souvent, nous, catholiques, réagissons, nous nous indignons, pour ne pas réfléchir, pour ne pas parler de l’homosexualité ni des personnes. Le problème de l’homosexualité, ce n’est pas son image médiatique ni la Gay Pride : c’est la pratique homo. Je fais partie du lobby gay et mes amis aussi. Je vous demande de nous aimer.
 

3. Je te pose une question que tu abordes dans ton livre L’Homosexualité en Vérité ?, avec la cruauté de l’interview brève : si tu es croyant et homo, quoi faire ? Existe-il un chemin ?

Oui. Le chemin, c’est Jésus et Marie. Concrètement, c’est l’annonce de la Vérité par un apostolat mondial de l’homosexualité. Nous, personnes homos continentes, ne devons pas être écoutées simplement par misérabilisme ou devoir moral, « parce que nous en aurions besoin », « parce qu’il faudrait nous accompagner ». Non. Nous sommes les gardiens des sacrements les plus importants de l’Église (Mariage, Eucharistie, Confession, et surtout Sacerdoce), nous sommes les meilleurs boucliers humains de l’Église parce que la persécution anticléricale repose principalement sur l’homosexualité.

Et nous avons le pouvoir de combattre l’hétérosexualité (appelé aussi diversité ou égalité), qui est notre ennemi numéro 1, qui est le pilier idéologique de la Franc-Maçonnerie, et que la grande majorité des catholiques défendent. L’hétérosexualité, écoutez-moi bien, est le diable déguisé en différences des sexes. Toutes les lois pro-gays passent au nom de l’hétérosexualité. Alors que l’Église n’a jamais défendu l’hétérosexualité. J’appelle donc toutes les personnes homos qui m’écoutent et qui aiment Jésus à se lever pour défendre leur Église. C’est maintenant ou jamais.

La lente déroute du journalisme « catholique » (les mauvais articles de Famille Chrétienne)


 

Quand je vois la réaction indignée et impuissante de la majorité des Pro-Vie français face à la décision du Comité d’Éthique de valider la PMA sans père, je pleure sur la paralysie intellectuelle de nos journalistes et des catholiques français, dont l’incompétence est manifeste. Par exemple, ils applaudissent, comme au bon vieux temps du collectif Homovox (collectif qui a toujours défendu le « mariage gay », l’Union Civile et la pratique homosexuelle) pendant le « mariage gay » en 2013, une Marie-Jo Bonnet (qui par ailleurs est pro « amour » homo, donc finalement pro-mariage-gay et pro-GPA) uniquement parce qu’elle s’affiche comme « homosexuelle opposée à une loi qui passe en son nom. ». Juste ça (cf. le mauvais article de Pierre Jova sur Famille Chrétienne). La majorité des catholiques se sert des personnes homosexuelles au mieux comme « témoins-vitrine » redisant des évidences peu fondamentales (« L’enfant n’est pas un droit. »), au pire comme caution pour transformer le « lobby gay » en « terrible dictature » et ne pas assumer leur propre homophobie. Pendant ce temps-là, ils alimentent les causes (la croyance en l’« amour » homo) dont ils condamnent les conséquences législatives/concrètes, ne remettent pas une seule seconde en question l’Union Civile (alors que la GPA était déjà passée avec l’Union Civile), ne proposent aucune réflexion sur l’homosexualité (et encore moins sur l’homophobie et l’hétérosexualité). C’est le surplace. Effrayant. La plupart des catholiques français, toujours aussi orgueilleux et à la nuque raide, n’ont encore pas compris la primauté de l’homosexualité ni la Loi Taubira. Ils sortent les personnes homos de leur boîte comme des clowns tristes qui les soulagent un peu. C’est lamentable.

Interview (inexploitée) sur la WorldPride de Madrid


 

Interview que j’ai accordée au journaliste espagnol Juan Bosco Martín Algarra qui aurait dû être publiée (à l’occasion de la World Pride à Madrid) :
 

1 – De manière générale, la célébration du jour de l’orgueil gay vous semble positive ou négative ?
 

Selon moi, c’est une fausse question. Elle nous enferme dans la réaction, au lieu de nous conduire vers la réflexion. Focaliser la question de l’homosexualité sur la Gay Pride, c’est éviter de parler de l’homosexualité en elle-même. C’est remplacer l’homosexualité par son image médiatique, et finalement rentrer dans le jeu qu’on dénonce. L’homosexualité n’est pas la Gay Pride. Mais la Gay Pride réunit des personnes homosexuelles, et dit énormément de choses sur l’homosexualité : nous y mimons notre vie amoureuse. Parfois même nous scénarisons notre souffrance, notre insatisfaction en amour, nos viols, de manière exagérée et parodique. Au lieu de mépriser l’événement et de nous demander de nous plaindre, vous devriez plutôt analyser les messages qui y sont diffusés et écouter ce que nous, personnes homosexuelles, avons à vous dire sur la société, la sexualité, le mariage femme-homme, la politique, l’Église. C’est peut-être le seul moment où vous pouvez nous entendre, où nous sortons dans la rue.
 

2 – Si cette célébration vous paraît positive, est-ce que vous changeriez quelque chose ? Pourquoi ? Si elle vous paraît négative, pourquoi croyez-vous qu’il ne doit pas être célébré ?
 

J’ai déjà fait plusieurs marches. C’est un moment entre amis, où j’ai pris à chaque fois beaucoup de plaisir. J’ai même dansé sur des chars. C’est aussi agréable qu’un carnaval. C’est l’occasion pour y croiser beaucoup de monde : j’y retrouve pas mal de mes élèves. C’est même un peu mieux qu’un simple carnaval car il y a dans les Gay Pride une convivialité inédite entre personnes homosexuelles (c’est le seul moment où nous ne nous draguons pas !), il y a un mélange incroyable de provocation et de sophistication qui est souvent drôlissime. Rien à voir avec la vision d’horreur ou de vulgarité que nous dépeignent les opposants à cet événement. En plus, quand on fait la Gay Pride, on se rend compte que les ¾ des chars ne sont pas choquants visuellement, et que ce que filment les télés n’est pas le reflet de la fraternité et de l’amitié vécues lors de cette marche.
 

3 – Vous croyez que cette fête donne une bonne image des personnes homosexuelles, c’est-à-dire qu’elle contribue à ce que la société respecte davantage les personnes homosexuelles ? Expliquez pourquoi.
 

Je pourrais vous sortir le discours râleur appris de la majorité des personnes homosexuelles, qui ne se reconnaissent pas dans la Gay Pride et qui trouvent qu’elle ne donne pas une image fidèle et respectueuse d’elles. Et beaucoup de personnes homophobes attendent de nous, personnes homosexuelles, que nous exprimions leur mécontentement de l’homosexualité et leur homophobie à leur place. Mais ça ne m’intéresse pas. Cette question incite à la haine et veut créer de la division entre personnes homosexuelles. Comme si cette division n’était pas déjà assez grande ! Je préfère vous dire que les Gay Pride auraient toute leur raison d’être si nous, personnes homos, expliquions notre tendance homosexuelle et les raisons pour lesquelles nous devrions nous opposer aux lois qui passent en notre nom. Au lieu de cracher sur la Gay Pride, vous devriez aimer, comme nous, les personnes qui la font. L’homosexualité n’est pas d’abord une affaire de bonne ou de mauvaise image. Elle est une affaire de personnes. Arrêtez de nous demander ce que nous pensons de la Gay Pride. Demandez-nous plutôt ce que nous pensons de notre homosexualité !

Le sacrosaint « Engagement » chez les pro-Vie

 

Hier (le 27 mai 2017), j’ai assisté à une énième conférence sur « Pourquoi s’engager ? » menée par un brave volontaire de La Marche Pour la Vie. J’ai failli me lever pour tout péter.
 

Alors vous allez me dire : Quoi !?? Comment oses-tu critiquer le travail de terrain des associations qui luttent concrètement pour la défense des plus fragiles et de l’Humain, et qui SAUVENT DES VIES ?!? Et vous aurez en partie raison. Il vaut mieux ça que rien. Il vaut mieux proposer que critiquer ou rester les bras croisés. Mais vous devez comprendre que ceux qui massacrent l’Humain le font aussi au nom de « la Vie », « l’Enfant », « la Famille », « le mariage », « l’engagement », « l’Humain », « l’Espérance », « la Conscience », « la Vérité », « l’Engagement », « la dignité », « l’éducation » et même « le Christ ».
 

Alors comment agir ? Vous pourrez défiler à toutes les manifs pro-Life que vous voulez. Vous pourrez multiplier les cycles de conférences sur l’engagement, la culture, l’éducation, la fragilité, la solidarité, le transhumanisme, l’écologie, le Gender, la GPA, la défense de la vie, le silence, le Salut, l’obéissance, et même Jésus (en tant que super Missionnaire), même la Croix (sous l’angle sacrificiel et messianique), même l’homosexualité (sous l’angle du témoignage émotionnel). Ce sera pisser dans un violon. Tout le monde est contre la GPA et pour la Vie et la culture et les personnes homos.
 

Il n’y a que deux mots qui sont mondialement bannis, et sur lesquels se cristallisent toutes les divisions, deux mots qui seuls nous distinguent de nos opposants, qui sont devenus aujourd’hui une question de vie ou de mort, et qui singularisent notre combat pour la Charité-Vérité : Jésus et l’hétérosexualité. Je n’y peux rien.
 

J’ai conscience que je vous propose un combat difficilement réalisable (car les meilleurs pourfendeurs de l’hétérosexualité sont les personnes homosexuelles continentes, et nous sommes peu nombreuses ; et que les mouvements pro-Vie, qui n’assument pas Jésus et ne sont absolument pas prêts à l’auto-remise en question tant ils s’hystérisent sur le sacrosaint natalisme-familialisme et le sacrosaint ritualisme chrétien). Mais c’est le seul bon combat (en parallèle de la prière). Et c’est mon devoir de vous le dévoiler. Si vous ne luttez pas pour le Christ et ne combattez pas l’hétérosexualité, vos combats resteront vains. Je pourrais me contenter du « mieux que rien », voire du bien et de l’utile, qui s’observent dans les Marches pour la Vie et les différents mouvements pro-Life. Mais nous enchaînons trop les défaites et l’approbation de lois graves (passant à cause de notre propre cathophobie et au nom de la bipolarité hétérosexualité-homosexualité) pour que j’applaudisse les bonnes intentions, les initiatives caritatives, et les lents progrès. Je ne veux ni vous prendre pour des bébés, ni vous mentir ni que nous nous trompions de combats. Nos uniques angles d’attaque efficaces, ce sont Jésus et l’hétérosexualité.
 
 
 

P.S. : Et concernant le discours ecclésial sur l’homosexualité, nous (laïcs comme évêques) n’allons pas faire long feu avec le discours convenu « On ne juge pas les personnes homos » et « Reportez-vous aux textes (Bible, Catéchisme) sur le sujet ». En ne dénonçant pas l’hétérosexualité, le Vatican va péter dans peu de temps.

Quand arrivera l’Antéchrist et comment le reconnaîtrons-nous ?

Devise de l’Eurovision 2017 : « Celebrate Diversity »


 

Certains me demandent quand arrivera l’Antéchrist et en quoi nous le reconnaîtrons. Je crois que le signal humain le plus facilement reconnaissable que l’Antéchrist et son faux prophète seront arrivés au pouvoir religieux (Vatican puis Jérusalem), c’est soit leur promotion ouverte de l’hétérosexualité (et ses synonymes : « égalité », « respect des différences », « diversité », « amours », « Charité-s », « Miséricorde », « ouverture des sacrements à tous », tolérance pour les Unions Civiles, etc.) – un peu moins la promo franche de l’homosexualité – , soit le lissage-troncage des 4 paragraphes du Catéchisme de l’Église Catholique sur l’homosexualité. Ce n’est pas plus compliqué que ça. L’hétérosexualité est l’empreinte de la Franc-Maçonnerie internationale et du satanisme.
 

Une rencontre

Incroyable. Je savais que le Seigneur voulait que je rentre à pied pour une raison bien précise (même si la distance n’était pas raisonnable : 52 km). Je suis encore à 7 km de chez moi. De passage à Cachan. Et là, il y a une jeune et jolie jeune femme antillaise, Maëva (j’ai changé le prénom), d’à peu près 25 ans, qui me rattrape, et me demande si je suis Philippe Ariño. Elle me dit qu’elle a lu mon livre L’homosexualité en Vérité. Je lui demande si elle connaît des personnes homos dans son entourage. Elle me confesse qu’elle a des tendances lesbiennes, même si elle n’est jamais passée à l’acte, et qu’elle a lu mon livre grâce à un prêtre qui le lui a prêté. Je lui ai donné mon dernier livre Homosexualité, la Priorité niée qui restait dans mon sac. Elle en avait les larmes aux yeux. Je lui ai demandé si elle avait un saint de prédilection qu’elle a l’habitude de prier : elle m’a dit « Padre Pio ». Alors nous l’avons remercié chaleureusement, ce farceur, en bénissant le Ciel pour notre rencontre si providentielle ! Voilà, rendons grâce.

« Baisers cachés » avec Timsit : le disque de la bienpensance anti-homophobie


 

Le 17 mai dernier, pour la Journée mondiale contre l’homophobie, la chaîne France 2 a diffusé le téléfilm « Baisers cachés » (2017) de Didier Bivel, avec Patrick Timsit. J’ai eu le temps de le voir et de reporter 27 nouveaux codes dans mon Dictionnaire des Codes homos ; néanmoins, je n’aurai pas le temps d’écrire un article pour dénoncer la malhonnêteté et les nombreux mensonges qui assoient le chantage aux sentiments de ce genre de productions télévisuelles gays friendly. Sur ce coup-là, je fais confiance à votre esprit critique (bien rare parmi les spectateurs d’aujourd’hui, malheureusement).
 

Dans « Baisers volés », vous pourrez retrouver quelques-uns des symboles homos suivants : « jardin », « parricide », « déni », « humour-poignard », « solitude », « mère gay friendly », « boxeur », etc. Bonne lecture.

Canular Hanouna : deux homophobies qui se font face


 

Revenons sur le scandale du canular homophobe Hanouna sur Touche Pas à Mon Poste le 18 mai dernier.
 

Parce que d’un côté une homophobie révèle de manière graveleuse la violence de la pratique homosexualité la plus communément partagée dans le « milieu homo », de l’autre côté l’homophobie de la doxa du déni gay friendly de souffrance dans l’homosexualité s’indigne et se déchaîne. Mais qui est la pire entre les deux homophobies (qui sont le reflet d’une même complaisance pour l’homosexualité) ? Aucune. Hanouna se sent « blessé » parce qu’il n’est pas compris dans ses bonnes intentions. Taubira joue la blessée parce qu’elle veut briller par ses bonnes intentions accusatrices. De l’accusé ou de l’accusateur, pas un pour rattraper l’autre. Car au fond, aucun des deux camps ne veut écouter les personnes homosexuelles, ni remettre en question la violence de la soi-disant « identité » homo ni de la pratique homo.
 

Depuis ce matin, c’est le Festival de la Franc-Maçonnerie offert par le Gouvernement Macron ! (et personne ne dit rien, parce que « c’est complotiste »)

 

C’est un festival de la Franc-Maçonnerie depuis ce matin, ma parole ! (depuis la prise de parole de Cédric Villani sur l’Intelligence Artificielle)

 

La nouvelle est tombée et apporte de l’eau à mon moulin sur les liens entre Franc-Maçonnerie et homosexualité (Il me semblait bien qu’il y avait un truc derrière cet enterrement fastueux) : Xavier Jugelé, le policier homo tué le mois dernier aux Champs Élysées, allait rentrer en Franc-Maçonnerie.
 

Par ailleurs, en plus du Figaro Madame de ce matin, qui baptise le président de « Tailleur Macron » (cf. j’ai tout un chapitre sur le tailleur de pierre ou de tissu dans mon prochain livre ; depuis ce matin, ils ont modifié le titre), voilà que le Figaro classique continue dans l’exploitation des deux champs lexicaux de la Franc-Maçonnnerie (lumière + architecture) puisqu’il titre un article : « Macron : le Bâtisseur ». Qui dit mieux ?
 

 

« Qui dit mieux ? » Eh bien le blog Témoignage Chrétien : « Macron saura-t-il recoudre de manière nouvelle un tissus démocratique déchiré ? »
 

 

Enfin, je suis de plus en plus sidéré de voir la complaisance des catholiques face à Macron. Ils ne voient pas le danger, relativisent leurs peurs, se disent que finalement il est beau et bien. J’ai même entendu des prêtres affirmer que le jour de la passation des pouvoirs (dimanche dernier, 14 mai) était « important » (moi, j’aurais dit « grave », mais bon…), qu’il allait être un bon président parce que « nous allions prier pour lui », et qu’il n’était pas loin de la foi « parce qu’il a étudié Paul Ricoeur ». Non mais sans déconner. Il ne leur en faut pas plus pour que Macron soit en odeur de sainteté. Pauvre Église de France ! Elle laisse la place à d’autres religions païennes.
 

 

 

Allez, on finit sur un beau triangle maçonnique digital collectif « pour les J.O. » !
 

Affamé de Vérité

Jésus me prend en ce moment par le colbac, ne me lâche pas, et vient de m’offrir un nouveau miracle que, si je suis honnête, je ne peux nier. Et je suis quasi obligé de vous le raconter.
 

J’étais ce midi à la messe de Saint-Roch (Paris). J’ai chialé comme une madeleine du début jusqu’à la fin : à cause de la précision et de la beauté des textes du jour (qui se référaient précisément à ce que j’ai écrit et vécu dans la semaine), à cause de mes combats et de l’état de la France (d’ailleurs l’aveuglement généralisé sur le sacre de l’Empereur Macron, dont beaucoup de catholiques ne perçoivent pas le danger, me sidère : même le « Club des 7 » autour du bellâtre-imposteur, dont j’ai découvert l’existence cette semaine à la télé, renvoyait de manière inversée, mimétique et antéchristique, aux Actes des Apôtres – Actes 6, 1 – d’aujourd’hui), à cause aussi du secouage de cocotier de Jésus à saint Philippe (Jn 14, 1-12). Bref. Un flot de larmes.
 

Certains voisins ont pu s’imaginer que ce débordement d’émotion lacrymal de ma part était sans doute dû à la présence exceptionnelle de la chorale des petits enfants de la paroisse… alors que pas du tout : j’ai trouvé la démarche louable mais franchement kitsch, et puis la pauvre vingtaine de mouflets chantait vraiment comme des casseroles. Non. C’était pour une toute autre raison que je pleurais. Bien plus surnaturelle.
 

Par une parole bien précise, Jésus a voulu me montrer que je Lui appartiens et qu’Il a préparé une chambre spécialement pour moi dans son Royaume. Comment s’y est-Il pris? Il m’a cité à la virgule près, à travers l’homélie du père Philippe Desgens, alors que cette référence était secrète, n’avait rien à voir avec les textes du jour, et que l’expression citée n’est pas courante dans la bouche des prêtres ni des fidèles catholiques. En effet, au début de la messe, en repensant à une discussion téléphonique que j’ai eue la veille avec un ami, et qui m’a perturbé parce qu’elle manquait de Vérité, je me suis dit pendant l’office que j’allais envoyer à cet ami un texto dans lequel je lui exprimerais en une phrase concise mais bien sentie que « Je suis un affamé de Vérité » et que sans Elle je ne me sens pas rassasié.
 

La messe avait déjà bien débuté. L’homélie du père Desgens s’est déroulée sans encombres : lumineuse, comme à l’habitude, mais sans grand scoop non plus. Puis il a terminé par cette phrase (improvisée et non-écrite à l’avance), juste avant de regagner sagement sa place, phrase qui, vous pensez bien, m’a scotché sur place, m’a achevé pour de bon, et a signé la Victoire de Jésus en mon coeur : « Si nous n’obéissons pas à Jésus, nous serons sans cesse affamés de Vérité. » Jeu, set et match. T’as gagné, Seigneur. Le Corps du Christ, je peux vous dire que je l’ai bien savouré, après!^^