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Si quelqu’un te rejette amoureusement sous prétexte que tu « n’es pas son style », va-t’en léger, heureux et sans tristesse : il ne t’aurait jamais aimé


 

Une mystérieuse affaire de style.
 

Ça nous est à peu près tous arrivé et ça nous arrivera sans doute encore, car comme disent les dictons, on ne peut pas plaire à tout le monde, tous les goûts sont dans la nature, des goûts et des couleurs… blabli blabla.
 

Mais je vous le dis (en particulier à ceux qui sont célibataires, qui souffrent de leur célibat, qui n’ont pas été spécialement gâtés par la nature, ou qui viennent d’essuyer un refus de ce genre « Désolé mais tu ne me corresponds pas : tu n’es pas mon style » « Je te quitte parce que je ne ressens plus rien et tu n’es plus à mon goût ») : Si quelqu’un te rejette amoureusement sous prétexte que tu « n’es pas son style », va-t’en léger, heureux et sans tristesse : il ne t’aurait jamais aimé.
 

Prends cette phrase terrible (cet argument à la con, oui !^^) à la fois comme une Bonne Nouvelle (car dans la Foi, sache que ça a un BEAU sens, que Dieu en réalité te préserve de faire une connerie, et t’indique par moyens humains détournés comment sauver ton âme vu qu’Il tient à toi et que tu lui appartiens :-)… donc tout va bien, tu peux repartir heureux et sans haine à l’égard du malpoli qui t’a rejeté) ET comme une confirmation (car quoi de plus injuste de s’entendre rejeté par quelqu’un sous prétexte qu’on « ne serait pas son style ou son genre » ni « conforme à ses goûts » ? Comme si, au fond, on se réduisait à une chose, un produit consommable, une saveur de glace, un objet qu’on n’aime ou qu’on n’aime pas. L’argument du « style » ne devrait s’appliquer qu’aux objets, idéalement.
 

S’il y a bien une chose que j’ai apprise avec Jérémy – le seul homme qui à ce jour m’a respecté et avec qui nous sommes tombés mutuellement amoureux -, c’est bien qu’en matière d’Amour, d’Humanité, et c’est aussi d’autant plus vrai en amitié, même si les goûts comptent indéniablement, il n’y a pas de « styles » qui vaillent et qui prédominent sur la Personne et la relation. Tout le monde est aimable et appétissant. Dans la limite du raisonnable. Moi, pourtant, j’ai un style de fantasme de mecs très précis : les bruns poilus. Mais par Amour, je peux me laisser toucher par un gars blond imberbe… parce que ce qui me fera bander, ce sera notre relation, nos échanges, sa personnalité, ses mots…
 

Si donc quelqu’un avait accepté de sortir avec toi parce que tu aurais correspondu à « ses » critères et « ses » styles, tu as la confirmation qu’il ne t’aurait jamais aimé vraiment… et encore moins quand ton paraître se serait fané avec le temps passé avec lui. Donc pas de regret. Sa référence au style était donc un hameçon qu’il t’a tendu et auquel il a lui-même mordu : c’est triste, amer, de le recevoir, mais c’est une confirmation que toi et lui n’aviez effectivement rien à faire ensemble, et que sa démarche amoureuse n’était pas juste. Bon vent à lui. Tu peux néanmoins le remercier de son refus qui, à son insu, te rend service et rend service à la sagesse de Jésus :-).

Bienvenue dans le monde et l’Église 2.0 !


 

J’ai l’impression que, même si je ne le décidais pas, c’est la fin des conférences et des témoignages publics pour moi. Quand je vois la misère et l’interrogatoire néo-nazi/néo-stalinien que subissent les rares amis soutenants qui essaient de me faire venir dans leur aumônerie, leur paroisse, leur pays, et qui entendent de la part de leurs interlocuteurs soi-disant « catholiques » et les prenant eux aussi pour des « excessifs et des dangereux » ce genre de discours (« Je suis allé faire un tour sur le blog de Philippe Ariño, sur sa page Facebook : il est hors de question de faire venir cet individu dans une aumônerie ou dans la paroisse : ses propos sur la Franc-Maçonnerie, sur le cardinal Sarah, sur l’Église, sur la Fin des Temps, sont complotistes, sont trop polémiques et risquent d’être mal compris… »), je me dis plusieurs choses : 1) Pour que je sois traité comme un odieux criminel, c’est que vraiment c’est bientôt la Fin des Temps ! ; 2) Mes amis véritables souffrent aussi et je ne suis pas le seul à être persécuté… alors je me sens moins seul (donc JOIE !) ; 3) La majorité des catholiques est en train de devenir aussi lâche et aussi méchante que mes ennemis pro-gays athées ; 4) Je me vois presque acculé à Internet, à l’écriture solitaire sur mon blog, ou à des initiatives vidéos privées, si je veux m’exprimer ; 5) Concernant le sujet de l’homosexualité, maintenant, si on veut en parler publiquement et en Vérité, il ne nous reste plus que les catacombes et des espaces hors champ de caméra qui respectent non seulement l’anonymat de ceux qui parlent mais aussi l’anonymat de ceux qui simplement viennent écouter.
 

Bienvenue dans le monde 2.0 d’aujourd’hui et dans l’Église 2.0 !

Le pseudo « courage » de Mgr Aupetit, et le fantasme d’une mobilisation de masse contre la GPA (dans l’imaginaire de Ludovine)


 

Concernant l’actualité de l’Église en France, les catholiques qui se gargarisent de voir en Mgr Aupetit un homme courageux et anti-PMA se trompent lourdement. Cet archevêque est pro-Union-Civile et confond la différence des sexes avec l’hétérosexualité, DONC il est pro-mariage-gay, pro-PMA et pro-GPA sans le savoir. N’avez-vous pas écouté ce que je vous avais expliqué à l’époque, et que je vous explique très clairement maintenant ? ? L’Union Civile et le « mariage gay » sont une seule et même loi, sont la même réalité affective (la justification de l’« amour homo » en tant qu’« amour universel non-homo »). L’hétérosexualité est le diable déguisé en différence des sexes. Vous vous égarez parce que vous ne m’écoutez pas.
 

 

Enfin, les catholiques qui en ce moment paniquent et agitent – avec la complicité des mass médias – un possible « retour » des Manifs Pour Tous et de la mobilisation de 2013, n’ont toujours pas compris que même l’avortement, la pédophilie, l’euthanasie, la PMA et la GPA, pourtant objectivement plus graves qu’un passage en mairie de deux personnes de même sexe, n’auront jamais la puissance de l’homosexualité, et que ce qui a permis de drainer deux millions de personnes en France en 2012-2013, mystérieusement, c’est l’homosexualité (je le démontre très clairement dans cette vidéo, et dans mes livres Homosexualité la Priorité niée et dans Homo-Bobo-Apo). Ludovine de la Rochère fait en ce moment des effets d’annonce absurdes, par carriérisme et, en réalité, homophobie. Mais elle leurre son monde. Il n’y aura jamais de manif multimillionnaire tant qu’il ne sera pas question d’homosexualité et tant que le mouvement de résistance sera porté par elle et non par des personnes homosexuelles, seules légitimes dans ces débats transhumanistes qui les impliquent prioritairement et à leur insu.
 

Le blabla habituel de François-Xavier Bellamy


 

N.B. : Pour compléter ce billet, un autre lien, cette fois sur la Réacosphère anti-papale.

Catholiques homosexuels (refoulés) de la Réacosphère, au lieu de vous acharner contre le Pape François, pourquoi ne règleriez-vous pas votre homosexualité ?


 

Quand je vois un certain nombre de catholiques (prêtres ou laïcs) de la Réacosphère actuelle qui en ce moment applaudissent les torchons médiatiques tels que Riposte Catholique ou Réinformation TV, qui applaudissent Mgr Viganò et qui sont hyper virulents envers le Pape François, uniquement parce qu’au fond ils refoulent leur homosexualité et la vivent non pas dans la continence mais dans une abstinence sèche et arbitraire, ça me démange et d’une, de balancer tout ce que je sais sur eux, et de deux, de leur dire « Au lieu de vous en prendre au faux ennemi qu’est le Pape, au lieu de tout casser et de vous morfondre sur l’état de l’Église, au lieu de draguer scolairement une certaine caste conservatrice ecclésiale dont vous ne ferez jamais vraiment partie, vous feriez mieux d’utiliser votre homosexualité pour de plus belles choses, et de vous réconcilier avec vous-mêmes ! Êtes-vous au courant que l’homosexualité n’est pas un martinet anti-papal ?? ». Que l’homosexualité dissimulée, refoulée, et « non-pratiquée comme ça », fait du mal !
 

 

N.B. : Pour compléter ce billet, un autre lien, cette fois sur le mirage d’une mobilisation contre la PMA.

Le « courage de nos évêques » et leur appel à « l’engagement » (au sujet de l’extension de la PMA à tous) font peur…

 

Le « courage » et « l’appel à l’engagement » de nos évêques au sujet de l’extension de la PMA (Procréation Médicalement Assistée) font frémir… Tout le monde est capable de dénoncer les conséquences (PMA, GPA) d’un trafic d’enfants, de mères, de pères, manifeste. Y compris les promoteurs de la PMA. Cela n’a rien de courageux. Mais combien d’évêques et de catholiques chérissent la cause de ces conséquences (la croyance en « l’identité » homo et en « l’amour homo ») et ne la dénoncent pas? Quasiment tous! Qui voit que le principal trafic honteux de personnes qui est en train de se jouer sous nos yeux est le trafic des personnes homosexuelles, leur instrumentalisation éhontée par les gays friendly? Personne! Le vrai courage, le vrai engagement, ce serait de parler d’homosexualité, qui est l’alibi affectif de toutes les lois transhumanistes (même l’euthanasie et l’avortement), et surtout de laisser parler les personnes homos. Et ça, les évêques ne l’auront jamais. C’était au moment du « mariage gay », et surtout du PaCS, qu’il fallait parler.
 

 

Enfin, pour les catholiques qui en ce moment jouent les victimes, en miaulant que le CCNE (Comité Consultatif National d’Éthique) les aurait « censurés », je leur rappelle que pour qu’il y ait « censure » ou « erreur de restitution », il faut déjà qu’il y ait eu préalablement verbalisation du problème. Or, il n’en est rien. Ils ne font que récolter la monnaie de leur propre pièce, de leur homophobie (peur de parler d’homosexualité et de laisser les personnes homos en parler). Ils ne sont pas du tout victimes de ce qui leur arrive. C’est ça le pire. Ils ne sont même pas « censurés ». Ils se sont censurés tout seuls !

La langue de bois inopérante de Daniel Mattson


 

Après avoir dit qu’un candidat au séminaire qui était homosexuel ne pouvait pas prétendre au sacerdoce (ce qui me semble une bêtise : je connais beaucoup de prêtres homos qui font d’excellents religieux : et heureusement qu’ils n’ont pas été refoulés au séminaire), le petit protégé du cardinal Sarah, Daniel Mattson, venu de Courage aux États-Unis, qui se présente comme « homo mais pas gay » (nouvelle absurdité proche du mouvement « ex-gay ») et comme « hors milieu LGBT » (personnellement, je fais partie, en tant que personne homo, du « milieu gay » et du « lobby LGBT », et j’en suis fier : je ne scinde pas artificiellement la communauté homo en deux pour me soulager la conscience et m’acheter une respectabilité, une pureté), verse dans l’humanisme intégral stérile, le discours de la novlangue catholique qui tue l’emploi du mot « homosexualité » et la réflexion sur l’homosexualité : le fameux « Tu n’es pas que ça » ou « Je ne suis pas que ça » ou « Je suis avant tout un homme ou une femme, et un Enfant de Dieu » (sous prétexte qu’effectivement, le mot « homosexuel » est une salade et un mot caricatural… mais ce n’est pas pour ça qu’il ne faut pas l’employer, et que ce mot n’a pas une existence, au moins dans le cœur des gens, dans le monde et dans l’Église). L’emploi de termes cache-misère tels que « chasteté » (qui est l’excuse de certains catholiques homosexuels bourgeois honteux pour ne pas parler de l’exigence du célibat pour toute personne durablement homosexuelle) ou encore « SSA » (« Same-Sex Attraction ») pour évacuer le mot « homosexualité », pour draguer le public catholique et la hiérarchie ecclésiale, est une censure autant qu’une préciosité homophobe bobo qui me gavent. Nous ne sommes pas seulement chastes (la chasteté est une vertu universelle, sans forme) mais continents (donc célibataires : la continence est la forme spécifique pour les personnes homos de la chasteté demandée à tous, car la chasteté des couples mariés homme-femme ne passe pas par la continence et le renoncement à la génitalité/sentimentalité/procréation). Nous sommes gays autant qu’homos. Et ce n’est pas parce que l’homosexualité n’est ni une identité ni de l’Amour qu’il ne faut pas en parler, qu’il ne faut pas utiliser explicitement le terme, et que la communauté ou le lobby LGBT n’existe pas. C’est en grande partie à cause de ce discours de garçon sage perroquet que l’apostolat de l’homosexualité s’enlise et se fait allègrement doubler par le discours beaucoup plus « punchy » et direct (quoiqu’encore plus faux et simpliste) d’un père James Martin (qui, lui, n’hésite pas à parler le langage du monde, appelle un « chat » « un chat », et va récolter 1000 fois plus d’adhésions). La langue de bois humaniste et spiritualiste intégrale de Mattson, en plus d’être lâche, est inopérante. Appelez-nous « gays », je vous en supplie : non seulement nous n’en ferons pas une jaunisse, mais vous nous rapprocherez de tous nos frères homosexuels. Le discours Courage sur l’homosexualité est une grippe verbale, intellectuelle et spirituelle.
 

 

Merci père Laurent Sentis ! (sur Aleteia)


 

Merci père Laurent Sentis !
 

À deux détails près, je trouve cet article excellent.
 

Les deux détails, c’est 1) quand il dit « La tendance n’est ni bonne ni mauvaise ». S’il parle de la tendance homosexuelle, dans ce cas-là, ce n’est pas juste, car la tendance homo est mauvaise du fait qu’elle est une peur (de la différence des sexes), donc un fort handicap (subi). C’était déjà le discours du Pape François dans l’avion-retour de Rio. Or, dans l’homosexualité, il n’y a pas que la pratique qui est mauvaise : il y a déjà la tendance, même si le degré de péché n’est absolument pas le même (la tendance homo n’est pas peccamineuse, puisque selon toute vraisemblance, elle n’est pas choisie). En revanche, si le père Sentis parlait de la pulsion érotique en général, je n’ai rien dit.
 

L’autre « détail », c’est 2) les chemins qui sont proposés aux personnes durablement homos, et qui ne sont pas – tels que le père Sentis les présente – très exaltants car ils sont centrés sur la rétention de la tendance (donc l’abstinence et non la continence) et sur l’accompagnement : « Ces personnes peuvent et doivent recevoir un accompagnement spirituel approprié. Ces personnes seront aidées par la vie liturgique, la méditation de la parole de Dieu, la vie d’oraison et la réception des sacrements. » Il ne parle pas d’apostolat public ni du don de l’homosexualité au monde et à l’Église (continence). C’est plutôt un chemin de catacombes vers lequel il nous oriente. Et concrètement, les gens d’Église, notamment les prêtres et les évêques, ne nous encouragent absolument pas à vivre la continence et nous renient.
 

Mais étonnant qu’un journal aussi mauvais qu’Aleteia propose ce genre d’interviews claires et justes.
 

P.S. : Quant à la dernière phrase du père Sentis, il manque à « amitié » l’adjectif « désintéressée », même s’il est induit dans son usage du mot « continence ». Après, c’est sur la définition de la continence que je m’écarte de lui, car lui y met l' »abstinence » ou sans doute la « chasteté »… et c’est sujet à quiproquos. Tout comme l’ambiguïté du mot « cohabitation ».

6e entretien-vidéo avec Nathalie Cardon (avril 2018) : « Parler d’homosexualité dans les collèges et les lycées privés : Mission Impossible »


 

Vous pouvez aussi retrouver cette vidéo par écrit, sur le lien suivant, ainsi que les autres vidéos lourdaises : vidéo 1 sur Macron aux Bernardins, vidéo 2 sur La Manif Pour Tous, vidéo 3 sur la transidentité, vidéo 4 sur la bisexualité, vidéo 5 sur Demain Nous Appartient, vidéo 6 sur les établissements scolaires, vidéo 7 sur les groupes pastoraux d’accompagnement, vidéo 8 sur Mylène Farmer et la Bête, la vidéo 9 sur le Synode des jeunes, la vidéo 10 sur la Bête Hétérosexualité, la vidéo 11 sur la Bataille d’Armageddon, la vidéo 12 sur l’émission The Voice, la vidéo 13 sur la Réacosphère (1ère partie ; 2e partie) ; la vidéo 14 sur l’homosexualité priorité niée; et la vidéo 15 sur la Honte.

Le père Zanotti-Zorkine n’aide pas le Pape, il l’enfonce

Le père Zanotti-Zorkine dans La Croix :
 

« Quant à la question de l’amitié de similitude (je préfère l’appeler ainsi plutôt qu’homosexualité, terme à mes yeux trop récent pour décrire une particularité vieille comme le monde), que certains hommes d’Église et autres croyants arrêtent de se focaliser sur elle ! Nous apparaissons aux yeux du monde comme des obsédés de la question charnelle ! »
 

Je commence à en avoir plus qu’assez de cette langue-de-bois des prêtres médiatiques, qui justifient/banalisent la pratique homo « à partir du moment où elle reste discrète », qui en filigrane essentialisent et éternalisent l’attirance homosexuelle (comme si elle existait depuis la nuit des temps), qui ne pensent qu’à leur carrière et à l’image et au qu’en dira-t-on, qui vont jusqu’à condamner l’attachement des catholiques à l’Incarnation et à la sexualité (pour eux, c’est de l’« obsession sexuelle » : non mais on va où ??), qui n’ont même pas les couilles de prononcer le mot « homosexualité » (après « amours particulières », « amour d’amitié », « couples de même sexe », « personnes homosensibles » et « personnes à attirance pour le même sexe », Zanotti nous invente « l’amitié de similitude » = foutage de gueule).
 

Avec des mots pareils, non seulement il ne vient pas au secours du Pape François, mais il l’enfonce ! Et quant à nous personnes homos, même pas la peine d’en parler…