Ai-je été injuste avec les couples homos ?

Ai-je été injuste avec les couples homos ? ou trop dur ? Quand j’en découvre actuellement certains, dans mon entourage, ou bien à la télé, dont la sincérité et l’authenticité ne semblent faire aucun doute, j’en arrive à le penser. Même si je continue d’explorer ces unions (comme je l’ai fait avec respect depuis plus de 20 ans déjà), d’en comprendre les limites mais aussi les forces et les beautés, et que ce travail, loin de dénigrer les personnes ou de dévaluer les expériences, soupèse finalement les réalités à leur juste valeur, voire peut-être même les honore bien plus qu’un applaudissement gay friendly aveugle, flatteur, béat et creux. Aimer, ce n’est pas « idéaliser » ni « sacrifier l’exigence ». Et je revendique mon droit de douter, de m’interroger, de remettre en question, de désapprouver, d’explorer et de viser la Vérité, d’évoluer, de me contredire parfois, de faire des erreurs, de me corriger. Mon droit au scepticisme. Au nom du rejet des injustices et des souffrances. Je suis un chercheur en chemin. Je ne vais pas m’en excuser.
 

Deux émissions (en particulier le couple lesbien de Ça commence aujourd’hui, dernièrement, m’ont déplacé intérieurement. Et je ne parle même pas des couples homos de mes cercles privés, qui m’interrogent beaucoup, et qui nourriront très certainement mon prochain livre Où est le mal voire le péché grave dans le couple homo durable et respectueux? (qui viendra compléter mon documentaire Les Folles de Dieu, et qui fera, s’il le faut, amende honorable) !