Le nom spiritualisé de la Blockchain

En écoutant certaines personnes qui remettent en doute les miracles christiques dont je leur parle (Pour eux, Dieu ne se personnifie pas et n’est pas Jésus : ils ne croient pas aux apparitions ni aux miracles, par exemple) mais qui en revanche croient en un dieu « Énergie » et « Intelligence/Conscience », je me rends compte que de plus en plus de nos contemporains spiritualisent la Blockchain (Internet stockant les informations du Monde et du Ciel) sous forme de grand Tout énergétique renfermant le Savoir Universel, et qu’ils appellent « Bibliothèque akashique » (ou « Annales akashiques »). Ils me parlent aussi des « 4 Accords toltèques ». Bref, la Nouvelle Religion Mondiale (celle qui prétend remplacer Dieu – Jésus – par le dieu « Énergie » ou « Informations », donc Lucifer : une sorte de gloubiboulga de toutes les spiritualités antechristiques, au double sens du préfixe « ante ») est en bien en marche.

Mon grand frère sur CNEWS


 

Je viens de voir mon grand frère Miguel (nom de dominicain : frère Louis-Marie Ariño-Durand) dans l’émission « En Quête d’Esprit sur CNEWS, parler des apparitions mariales (Replay ici). Il a été très bon, et a usé des techniques d’orateur-télé que j’affectionne particulièrement (et que j’ai retrouvées ce matin dans la super homélie du père François Gonon, vicaire général, à la messe de l’église saint Médard aujourd’hui) : 1 « punchline » d’entrée et très courte qui surprend tout le monde + 1 exemple concret tiré de sa vie personnelle et rendant hommage à quelqu’un (en général un pauvre) + 1 phrase de conclusion énonçant une Vérité accessible à la compréhension de tous. Et ça a marché. Bravo à l’Esprit Saint en lui !

Schizophrénie générationnelle orgueilleuse : « Ô, toi, l’enfant que j’étais et qui me voit maintenant : écoute-moi et couronne-moi ! » (Diane Leyre, Barbara Pravi et Ben Mazué)


 

Preuve du fossé schizoïde croissant entre les générations (parents/enfants) ou entre soi et soi-même (moi adulte/moi enfant), et preuve de l’immaturité orgueilleuse chantant l’« Enfant intérieur » (personnage fictif qui serait une résurgence/actualisation émouvante de l’enfant réel du passé) sacrant l’adulte qu’il est devenu : c’est la mode, en ce moment, chez pas mal de célébrités, de s’adresser un « vibrant » hommage narcissique à soi-même petit, en apostrophant le petit garçon ou la petite fille qu’elles étaient – pour s’altériser, créer ainsi la surprise, et se voir couronnées par leur alter-ego qui les venge d’une cécité collective dans laquelle elles s’incluent elles-mêmes. Comme un retour royal et vainqueur du passé.
 

Et visiblement, elles se sont passées le mot. En 24h, sur les réseaux ou à la télé, ce qui se voulait être une démarche originale est devenu un modèle discursif moutonnier : hier, aux Victoires de la Musique, Barbara Pravi, pendant son discours de remerciements au micro, finit par s’auto-congratuler en parlant à la petite fille qu’elle était. Quelques minutes plus tard, rebelote avec le chanteur Ben Mazué. Et là, ce matin, je tombe sur le post Facebook de Diane Leyre, Miss France 2022, s’adressant à elle-même toute petite, comme pour faire contempler son parcours et son sacre par sa propre jeunesse.
 

Hey, les Narcisse, va falloir vous calmer un peu sur le jeunisme !

Ai-je été injuste avec les couples homos ?

Ai-je été injuste avec les couples homos ? ou trop dur ? Quand j’en découvre actuellement certains, dans mon entourage, ou bien à la télé, dont la sincérité et l’authenticité ne semblent faire aucun doute, j’en arrive à le penser. Même si je continue d’explorer ces unions (comme je l’ai fait avec respect depuis plus de 20 ans déjà), d’en comprendre les limites mais aussi les forces et les beautés, et que ce travail, loin de dénigrer les personnes ou de dévaluer les expériences, soupèse finalement les réalités à leur juste valeur, voire peut-être même les honore bien plus qu’un applaudissement gay friendly aveugle, flatteur, béat et creux. Aimer, ce n’est pas « idéaliser » ni « sacrifier l’exigence ». Et je revendique mon droit de douter, de m’interroger, de remettre en question, de désapprouver, d’explorer et de viser la Vérité, d’évoluer, de me contredire parfois, de faire des erreurs, de me corriger. Mon droit au scepticisme. Au nom du rejet des injustices et des souffrances. Je suis un chercheur en chemin. Je ne vais pas m’en excuser.
 

Deux émissions (en particulier le couple lesbien de Ça commence aujourd’hui, dernièrement, m’ont déplacé intérieurement. Et je ne parle même pas des couples homos de mes cercles privés, qui m’interrogent beaucoup, et qui nourriront très certainement mon prochain livre Où est le mal voire le péché grave dans le couple homo durable et respectueux? (qui viendra compléter mon documentaire Les Folles de Dieu, et qui fera, s’il le faut, amende honorable) !
 

 

TOP 50 ZOUK – Les 50 Meilleures Chansons Zouk (selon Philippe Ariño)


 

 

 

Voici un TOP 50 fait maison de ce qui me semble être les meilleures chansons zouk, toutes époques et générations et styles confondus, et que j’aimerais vous faire connaître. Sachant que le podium de tête est bien sûr couronné à la fin par le meilleur titre, le n° 1 !
 

Pourquoi ce Top 50 ? Parce que MON CŒUR EST ZOUK ! Et ce, depuis l’enfance et l’adolescence. Même en étant « blanc », et tout ce qu’il y a de métropolitain, j’ai été biberonné à la Compagnie Créole et à Zouk Machine ! Donc je suis bien placé pour en parler aussi.
 

J’ai bien conscience qu’il s’agit d’un style musical « cheap », pacotille, pas toujours très inventif, qui fonctionne toujours un peu sur la même recette : musique très rythmée et dansante (y compris quand elle verse dans la nonchalance du « zouk love »), souvent sentimentale ET sexualisée, et parfaite pour les clips et la mise en scène de drames intérieurs déchirants (usage abusif du ralenti dans les clips, visages des interprètes excessivement éclairés avec la toile circulaire réverbérante des photographes amateurs, décors paradisiaques où pourtant se joue une « tragédie sentimentale terrible… par textos » lol, etc.).
 

En effet, la différence des sexes y est vraiment mise à l’honneur (on trouve dans le zouk pas mal de duos homme/femme, justement) en même temps que massacrée et mélodramatisée. Il faut le dire : les histoires de ruptures « entre Blacks » sont le fond de commerce et d’inspiration du zouk. Surtout dans la nouvelle génération de zoukers, on retrouve quasi systématiquement le même scénario plaintif de l’amour déçu, perdu ou inaccessible.
 

Voilà pourquoi le zouk actuel ressemble à de la musique de pétasse et/ou de petit crooner. On a affaire en général à la chanteuse portant un prénom de pute finissant en « -a » et anglicisé, esseulée, chantant la trahison amoureuse, et jouant les inaccessibles ou les vengeresses voire même les tigresses ! Et côté masculin, on a affaire en général au chanteur branleur (au double sens du terme, c’est-à-dire très porté sur le sexe : il peut être très cru et grivois dans l’étalage de ses fantasmes sexuels, comme par exemple les chanteurs Slaï, Warren, Marvin, Francky Vincent, qui souvent vont droit au but… ou plutôt aux noix de coco haha !), on a très souvent affaire aussi au beau parleur parfois caillera over-musclée ou bad boys, mais conservant quand même toujours la pseudo « classe » et « respectabilité » du crooner qui joue la star recommandable ou le grand poète implorant le pardon à genou pour ses écarts de conduite, et qui conte fleurette.
 

Et je constate qu’une des caractéristiques inédites du zouk par rapport aux autres genres musicaux mondiaux, c’est que les mecs osent chanter et être sentimentaux (le zouk n’est pas une musique gay ou monopolisée par la gente féminine : loin s’en faut !). Même le chanteur armoire-à-glace et macho noir veillera toujours à avoir dans son répertoire une petite chanson dédiée à sa môman (exemple : Yoan) !
 

Mais bon, en gros, pour résumer, dans le zouk, ça sent la testostérone et les gros nibards à plein nez… même si, paradoxalement, je constate que ce son « hyper-hétérosexualisé » et « hétéronormé » plaît énormément aux gays (y compris blancs) ! Je ne suis pas le seul gay à adorer ce style musical, croyez-moi !
 

Dans le zouk aussi, on tombe souvent sur des chansons vantant les valeurs inédites qu’on n’entend plus dans les chansons occidentales actuelles (l’amitié, la fraternité de sang, le mariage fidèle et sacré, la virginité, les enfants et la famille, le respect des aînés, les traditions, la crainte de Dieu et même du Ciel…). C’est sans doute pour cette raison que le zouk, dans sa prétention ratée ou hypocrite – mais malgré tout hyper sincère ! – au Grand Amour et à la pureté, sombre dans le kitsch, avec des synthés (parfois violoneux) poussifs ou un piano-bar romantique ou des effets célestes (harpes, chœurs, mélopées et glossolalies, etc.) ou un riff de guitare très caractéristique et mielleux, qui lui confèrent une dimension quasi religieuse et angélique. D’ailleurs, le rythme du zouk est ternaire, donc – on pourrait dire – trinitaire !
 

Et enfin, le zouk est une musique que je trouve chouette car elle a le sens du Kompa, du virage à 180 ° ! Elle aime (se) surprendre, et même quelquefois se rompre en son milieu pour partir complètement ailleurs, dans une direction qu’on n’attendait pas. On y trouve beaucoup de titres divisé en deux temps (avec des secondes parties souvent réussies, bien meilleures que l’intro, et qui subliment la chanson toute entière : par exemple, la chanteuse Kénédy excelle en la matière), ou des fins complètement décalées (je pense par exemple à l’étonnante issue de chansons comme « T’aimer encore » de K-Reen et Rickwel, ou encore le mythique « Zouk la sé sèl medikaman nou ni » de Kassav’). C’est surprenant. C’est sucré-salé, comme dirait Fanny J. Et c’est pour ça qu’on a envie d’en reprendre, en se demandant « Mais qu’est-ce que c’est que cette saveur inédite qu’on a goûtée là ?? » !
 

Tout ça pour vous dire que le zouk a encore de longs jours devant lui. Avec lui, on décolle vers le Ciel éternel !

Les poubelles pour l’hiver

#FouRireDuMatin
 

Ce matin, j’ai été excellent sans le faire exprès. 😂
 

On va bruncher avec mon coloc marocain Abdel. Il me demande :  » Dans l’immeuble, il y a une poubelle pour l’hiver? » Sur le coup, je m’étonne et commence sérieusement à me moquer de sa question saugrenue : « Abdel, pourquoi veux-tu qu’il y ait des poubelles spéciales pour l’hiver ?! 😁 ». Il me reprend en articulant exagérément, un peu vexé que soit j’aie mal entendu soit il ait mal prononcé en français : « Non ! Pour LES VERRES ! »
 

Hahaha ! (On se marre bien à la coloc, quand même ! 😂😂😂)

Soirée Dissidence 7 – Spéciale « Provax » (Écouter et comprendre les défenseurs du vaccin)


 

#vaccination #coronavirus #provax #antivax #PassSanitaire #vaccins #Passvaccinal
 
 

Les Provax sont nos amis : il faut les aimer aussi 😉.
 

Ce fut une des meilleures « Soirée Dissidence » de la série, qui s’est tenue à Paris le jeudi 13 janvier 2022.
 

La « Soirée Dissidence n°7 » a décidé de mettre à l’honneur lesdits « Provax », c’est-à-dire les défenseurs du vaccin contre la COVID. Dans un climat d’écoute, de convivialité et d’échanges. Pour ouvrir les horizons des deux camps appelés caricaturalement « Provax » et « Antivax », et qui, en temps normal, ne se rencontrent jamais, à part pour s’écharper sur les plateaux-télé.
 

Il y a eu 3 topos :
 

1) « Le profil psychologique de Macron » (topo présenté par Jérémy : de 3’00 à 58’00)
 

2) Interview de Pascal Neveu, chroniqueur-santé pro-vaccin sur diverses chaînes de télévision (de 58’00 à 2h09’00)
 

3) « Dans la tête d’un provax » (topo présenté par Philippe Ariño : de 2h09’00 à FIN)

Calendrier de publication des prochains 18 podcasts « 5 Minutes, 1 Thème : Amis ou Pas ? » entre Steph Bach et Philippe Ariño

Voici la liste des 18 podcasts « 5 Minutes, 1 Thème : Amis ou Pas ? » que la chanteuse Steph Bach et moi-même avons enregistrés en 2019, juste avant la crise sanitaire.
 

C’est vraiment des supers échanges. Traces aussi d’une époque toute proche et pourtant qui paraît tellement éloignée par sa pureté ! (la peur n’avait pas contaminé vraiment notre Monde).
 

À ce jour, seuls les 11 premiers podcasts ont été postés sur YouTube. Il en reste 7 autres (dont 2 « formats spéciaux » : le n°13 et le n°17), qui s’étaleront tous les lundis midi jusqu’en mars.
 

Podcast n°1 – « Comment on s’est rencontrés » (lien ici)
 

Podcast n°2 – « Le harcèlement de rue » (lien ici)
 

Podcast n°3 – « Tu penses à quoi aux toilettes ? » (lien ici)
 

Podcast n°4 – « Pour toi c’est quoi la réussite ? » (lien ici)
 

Podcast n°5 – « As-tu une spiritualité ? » (lien ici)
 

Podcast n°6 – « Et s’il ne te restait plus que 24h à vivre ? » (lien ici)
 

Podcast n°7 – « Tes 3 personnalités préférées » (lien ici)
 

Podcast n°8 – « Métro sans portable ? » (lien ici)
 

Podcast n°9 – « Ton rapport aux cadeaux » (lien ici)
 

Podcast n°10 – « As-tu déjà rencontré Jésus ? » (lien ici)
 

Podcast n°11 – « Bilal Hassani à l’Eurovision » (lien ici)
 
 

QU’EST-CE QUI VOUS ATTEND DANS LES PROCHAINS PODCASTS ? ÉCHÉANCIER :
 

Podcast n°12 – « Nos films adorés… ou détestés ! » (lundi 31 janvier)

Podcast n°13 – « La violence gratuite » (lundi 7 février) FORMAT SPÉCIAL

Podcast n°14 – « Plutôt Gainsbourg ou Gainsbarre ? » (lundi 14 février)

Podcast n°15 – « Quel est ton grand Combat de vie ? » (lundi 21 février)

Podcast n°16 – « Ferais-tu un bon acteur ou une bonne actrice ? » (lundi 28 février)

Podcast n°17 – « Le secret d’un Amour qui dure » (lundi 7 mars) FORMAT SPÉCIAL

Podcast n°18 – « La Fin du Monde arrivera-t-elle ? » (lundi 14 mars)
 

Et déjà, Stéphanie et moi commençons à prospecter pour savoir quel nouveau binôme – formé de 2 personnalités qui ne se connaissent pas encore et qui testeraient leur compatibilité amicale et leur capacité à s’écouter sur des sujets potentiellement explosifs ou faussement « légers » – formera partie de la belle famille des « 5 Minutes, 1 Thème : Amis ou Pas ? »…
 

Casting en cours… et appel à candidatures ! 😉

Stromae au JT de TF1 : le Grand Basculement luciférien (… que tout le monde trouve géniâl)

Ce moment surréaliste – et plus que ça, j’oserais même dire « inquiétant pour notre Monde » et « diabolique », même si tout le monde s’extasie et trouve ça trop beaaau, original et géniâl ! – où la fiction dépasse la réalité, MAIS (et c’est là le gros souci, là toute la schizophrénie mégalomaniaque et luciférienne du basculement) avec cette prétention désenchantée, sidérée et nihiliste, d’être plus réelle, plus vraie et plus informative que la réalité même, cette prétention de finalement sublimer la mort et l’enfer : le chanteur Stromae finissant son interview en mode « clip » en interprétant sa chanson « L’Enfer » (c’est le cas de le dire !) en plein Journal Télévisé d’Anne-Laure Coudray sur TF1, face caméra, en semi play-back pré-enregistré, en mode réponse à une question journalistique classique, comme si l’information objective, et par définition « brute », non préméditée, se virtualisait et nous était imposée comme nouvelle réalité ! (il ne manquait plus que la caméra, dans son travelling autour du chanteur, inclue tout d’un coup Anne-Claire Coudray !). C’est le film « On connaît la chanson » (insérant des extraits de chansons dans une action quotidienne qu’ils sont censés sublimer ou décaler), mais cette fois, en pas drôle et avec la franchise maçonnique. On scénarise l’inscénarisable (à savoir « l’improvisation » d’une part, et l’actualité informative d’autre part). On nous fait traverser le miroir comme si c’était ça notre vérité la plus profonde, et on croit rêver éveillés. C’est la politique-spectacle, ou plutôt l’actualité-spectacle. Et personne ne trouve rien à redire à cette contrefaçon, à ce travestissement de la réalité, sauf « C’est géniâl ». Non seulement c’est pas « génial » mais c’est un symptôme de Fin du Monde imminente. Le voilà arriver, le « Moment difficile » dont parlait Cocteau, où l’Humanité préfère la fiction au Réel, en la confondant sincèrement avec ce dernier, où Lucifer fait passer la surnature pour plus naturelle que la nature même.
 

Les pandémies – telles que le COVID – venues des porcs, et illustrées par l’exorcisme de Gadara : Jésus, pourquoi nous fais-tu cela ??

Jésus étant Dieu incarné en tout Homme, étant aussi éternel (passé, présent, avenir et éternité) parce que divin, sa vie racontée dans la Bible s’est produite et pourtant s’incarne de manière mystérieuse dans notre présent et notre actualité, autant qu’elle annonce notre avenir. La Bible – et en particulier les 4 évangiles narrant la vie de Jésus – agit comme une boule de cristal, une préfiguration de ce qui nous arrive mondialement et qui va nous arriver (sous réserve de notre conversion, repentance et liberté). C’est fascinant.
 
 

Je vais prendre deux exemples de corrélation/coïncidence absolument incroyables entre la Bible et notre actualité :
 

– LE RECOUVREMENT DE JÉSUS AU TEMPLE (Vous savez, quand Jésus, à l’âge de 12 ans, commence sa vie publique en prophétisant dans le Temple de Jésus où il était venu en pèlerinage avec ses parents Joseph et Marie) qui est une des nombreuses préfigurations de notre réaction de détresse humaine mondiale face aux TROIS JOURS DE TÉNÈBRES qui précèderont la victoire définitive de Jésus (revenant du Paradis où il est parti se faire couronner par son Père) sur le Monde gouverné par l’Antéchrist.
 

« Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume. À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents. Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher. C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : ‘Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant !’ Il leur dit : ‘Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ?’ Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. » (Lc 2, 41-52)
 

MON INTERPRÉTATION PERSO : En ce moment – et ce n’est qu’un début ! -, l’Humanité impuissante est accablée par des fléaux de plus en plus nombreux et confus, et vit un temps inouï de détresse qui dure et commence à s’éterniser (3 Jours, c’est long ! Surtout quand on est prisonnier de la peur et qu’on se retrouve dans le noir complet ! Sans doute le temps de latence entre la mort – obscurité sur toute la Terre, mise au tombeau – de Jésus et sa Résurrection ; peut-être aussi le temps pour Jésus de plonger jusqu’en enfer pour arracher les âmes au diable et vaincre Satan, avant de revenir au Royaume du Père ; ou bien le temps de victoire lente et progressive – 2000 ans – du Christ entre sa mort sur la croix et son grand Retour à la Fin du Monde). Cette Humanité pourrait tout à fait reprendre à son compte l’interrogation désemparée de la Vierge Marie « Pourquoi nous as-tu fait cela ?? ». Nous ne pourrons comprendre le sens profond et merveilleux de notre apparent/concret cauchemar et détresse qu’à la lumière de la Résurrection et du sacrifice de Salut du Christ.
 
 

– L’EXORCISME DE GADARA (Vous savez, quand Jésus, adulte, expulse les démons de deux personnes possédées, et que ces derniers vont s’incarner dans un troupeau de porcs allant se jeter mortellement dans la mer ; d’ailleurs, ce miracle créera la peur et la méfiance de la population locale à l’égard de Jésus, le faisant passer pour le démon en personne) qui constitue, à mon avis, une préfiguration et une des explications spirituelles/surnaturelles des pandémies virales mondiales – telles que le Coronavirus – qui s’abattent sur le Monde aujourd’hui.
 

« Comme Jésus arrivait sur l’autre rive, dans le pays des Gadaréniens, deux possédés sortirent d’entre les tombes à sa rencontre ; ils étaient si agressifs que personne ne pouvait passer par ce chemin. Et voilà qu’ils se mirent à crier : ‘Que nous veux-tu, Fils de Dieu ? Es-tu venu pour nous tourmenter avant le moment fixé ?’ Or, il y avait au loin un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture. Les démons suppliaient Jésus : ‘Si tu nous expulses, envoie-nous dans le troupeau de porcs. Il leur répondit : ‘Allez.’ Ils sortirent et ils s’en allèrent dans les porcs ; et voilà que, du haut de la falaise, tout le troupeau se précipita dans la mer, et les porcs moururent dans les flots. Les gardiens prirent la fuite et s’en allèrent dans la ville annoncer tout cela, et en particulier ce qui était arrivé aux possédés. Et voilà que toute la ville sortit à la rencontre de Jésus ; et lorsqu’ils le virent, les gens le supplièrent de partir de leur territoire. » (Mt 8, 28-34)
 

Je vous invite à écouter la thèse de la dilution détaillée par l’épidémiologiste le Dr Alice Desbiolles interviewée récemment sur Europe 1 (de 6’30 à 8’00) par Sonia Mabrouk :
 

 

« Nous sommes rentrés dans ce que l’on appelle l’ ‘Ère des pandémies’. Et les experts de l’IPBES insistent sur la nécessité de s’attaquer aux facteurs de risques, d’émergence. Quels sont ces facteurs ? Ce sont essentiellement les activités humaines destructrices que sont la déforestation, le commerce des animaux sauvages, l’érosion et la destruction de la biodiversité, puisqu’une biodiversité riche et variée, protège les Humains du risque de pandémie, tout simplement par ce que l’on appelle l’ ‘effet dilution’, qui fait que les agents pathogènes vont être dilués dans une très grande quantité et avec une grande variabilité génétique. Donc ça, ça protège les humains du risque d’émergence. Et derrière, un autre facteur de risques majeur de pandémie(s), c’est l’élevage industriel, qui lui va jouer un rôle, en fait, d’amplificateur, de l’agent pathogène. Tout simplement parce que ces animaux qui sont dans ces fermes industrielles, sont en fait des clones au niveau génétique. Et donc, dès que vous avez un agent infectieux qui trouve la clé pour entrer et contaminer 1 individu, il va contaminer le reste de l’élevage. Et ensuite, pour peu qu’il survienne par exemple dans un élevage de porcs, il y a une très grande proximité génétique entre le porc et l’être humain (on partage près de 95% de notre génome en commun avec le porc) eh bien c’est la Voie Royale pour accéder à l’être humain. Et ensuite, dans un contexte de mondialisation, de globalisation, d’hypermobilité, vous avez une diffusion très rapide, à l’échelle de la Planète, dans des villes qui sont de plus en plus denses, avec des systèmes qui sont de plus en plus fragilisés, vous avez le cocktail parfait pour des pandémies. »
 

MON INTERPRÉTATION PERSO : L’atavisme possible entre Humains et porcs relient l’exorcisme christique et les pandémies actuelles que nous vivons. Si vous remplacez la périphrase « agents pathogènes » par « démons », vous n’y verrez que du feu : vous verrez que ça colle parfaitement. Est-ce à dire que la Victoire de Dieu est proche ? Que les pandémies que nous vivons (grippe aviaire, grippe porcine, SARS-COV2, etc.) sont l’illustration d’un exorcisme mondial imminent et d’une Fin du Monde de Fins dernières ? Pourquoi pas ? Je lance l’hypothèse. « Fils de Dieu ? Es-tu venu pour nous tourmenter avant le moment fixé ? ».