Le printemps des coming out de prêtres gays anticléricaux (le cas du père britannique James Alison)


 

En ce moment, on voit de plus en plus émerger médiatiquement des prêtres/religieux qui se disent ouvertement homos (Jean-Michel Dunand, Krzysztof Charamsa, James Alison…) ou qui le cachent plus ou moins bien (la sœur dominicaine Véronique Margron, le jésuite nord-américain James Martin). Ces clercs viennent parfois du protestantisme. Et ils ont pour dénominateur commun de ne pas être obéissants à l’enseignement de l’Église, de garder leur homosexualité parfois secrète, et de la vivre par une propagande de l’accueil des personnes homos croyantes.
 

Ils pourraient tourner les talons à l’Église. Mais non ! Au contraire : ils s’acharnent à rester dans la Baraque, comme des agents doubles dont l’homosexualité restera savamment confidentielle, tacite comme un secret de Polichinelle. Ils se montrent suffisamment rusés et ambigus pour ne pas être pris en flag’ (même s’ils insistent peu sur leur vœu de célibat… qu’ils présentent en général avec mépris comme une « nécessité générationnelle et culturelle imposée »… si bien qu’on peut avoir de sérieux doutes sur leur abstinence sexuelle réelle) et pour ne pas être démis de leur fonction sacerdotale. Car centrer son discours sur l’accueil des « catholiques LGBT » et des personnes homos, même si ça pue l’entrisme « inclusif » facile et la démagogie « gay friendly » qui n’annonce pas la vérité entière sur la pratique homo et ne présente pas l’homosexualité actée comme le mal et le péché qu’elle est, même si ça s’accompagne en général du coup de griffe narquois de l’« outing » (révélation forcée d’homosexualité) de leurs coreligionnaires-prêtres, ne constitue pas un dérapage suffisamment grave pour imposer une exclusion de l’Église (ex-communication), une destitution et un retour à l’état laïc.
 

Comme les élèves perturbateurs borderline d’une classe jouant les lèche-culs pour pouvoir transgresser progressivement les règles, ces prêtres et religieux progressistes s’avancent à pas de loup. Ils se sentent investis de la « Mission » de convertir l’Église Catholique institutionnelle qu’ils jugent « obscurantiste » à l’« Évangile de l’Amour et de l’accueil de toutes les différences » (a fortiori la « différence cathomosexuelle » dont ils auraient cruellement souffert par le passé). Et ce n’est pas les attaques diabolisantes et peu subtiles des catholiques conservateurs qui vont les arrêter (Bien au contraire, elles les renforcent et leur font une pub du tonnerre !).
 

Ces curés homos/gays friendly ne diront jamais publiquement qu’ils pratiquent leur homosexualité : ils se limitent à applaudir à bonne distance une certaine pratique homo – « stable », « totalement compatible avec la pratique religieuse » et soi-disant « authentique » – chez les autres ! Comme ça, ils se mettent à l’abri, tout en vivant/pratiquant leur homosexualité par personnes ou couples interposés. C’est une homosexualité actée « de substitution », pourrait-on dire. Une transposition qui m’apparaît d’autant plus perverse qu’elle est une forme d’assouvissement implicite de sa tendance homo mais qui passe hypocritement pour de la retenue, un sacrifice saint, un renoncement altruiste, un retrait d’humilité (« Je ne vis pas mon homosexualité pour que vous puissiez la vivre… » déclament théâtralement/tacitement les divas sacerdotales abstinentes qui font leur vibrant et poignant « coming out » tardif sur leur lit de mort). C’est puant. Mais visiblement, ça marche, ça émeut, et ça crée une belle et lucrative carrière (pardon… « pastorale des périphéries ») ou une seconde vie ecclésiastique « sainte ». James Martin, par exemple, vend beaucoup de livres et passe sur plein de plateaux télé. Parfait lifting pour s’offrir une image de bienfaiteur qui va moderniser et « ouvrir » sa « poussiéreuse Église » ! Belle reconversion sacerdotale ! Et facile, puisque personne n’y connaît rien à l’homosexualité et que la grande majorité des catholiques la craigne ET n’en a rien à foutre.
 

Pour continuer leur propagande naturalisto-gay-friendly (Autrement dit, ces prêtres ouvertement homos font partie des essentialistes/créationnistes qui soutiennent que la tendance ET la pratique homos seraient « naturelles » et donc forcément « bonnes et bénies/voulues/créées par Dieu », et sont de ceux qui a contrario avanceront que la continence homosexuelle « n’est pas naturelle », est « dangereuse », « suicidaire », « homophobe » et serait une « homosexualité refoulée » : bref, ils caricaturent à tort la continence en abstinence et en refoulement qu’elle n’est pas), ils se valent même d’une caution papale. À savoir qu’ils profitent de la fragilité et de l’ambiguïté du positionnement actuel du Pape François sur l’homosexualité (et ensuite sur les Unions civiles), qu’ils profitent aussi de la bonté papale et des ambivalences du concept d’« accueil » et d’« Amour » (accueillir et aimer, c’est en Vérité : ce n’est pas, comme le croit le Monde, « inconditionné » ni « inconditionnel »! La condition de l’Amour, c’est 1) le respect inviolable de notre liberté ; et 2) le consentement à la Croix), pour s’engouffrer dans la brèche ecclésiale et continuer leur propagande identitaire et sentimentale homosexuelle sans être inquiétés. Ils sont couverts par leur statut ecclésial, leurs bonnes intentions d’accueil et de non-jugement des personnes, par l’ignorance/homophobie de leurs contemporains et des catholiques en général, et sont portés par l’influence médiatique indéniable de l’homosexualité et par la crispation/incompréhension de plus en plus massive autour de la virginité sacerdotale. Un boulevard s’ouvre donc à eux !
 

Même si les catholiques ne m’écoutent pas et refusent de me comprendre à ce sujet, deux « détails » importants dans le discours du père James Alison le trahissent et l’invalident : c’est d’abord sa surévaluation de la franchise (substitution de la Vérité par la franchise/honnêteté/transparence/sincérité : au passage, la franchise est la base idéologique de la Franc-Maçonnerie antéchristique mondiale) ; et ensuite, c’est sa surévaluation de l’hétérosexualité (confondue avec la différence des sexes : c’est sur l’hétérosexualité – qui est le diable déguisé en différence des sexes – que s’appuient toutes les lois pro-gays).
 

Je tiens à dire une chose pour conclure: sachez que je n’ai rien contre les coming out sacerdotaux en soi. Bien au contraire ! Je l’ai dit dans mon documentaire « Les Folles de Dieu » lors des tables rondes sur l’homosexualité sacerdotale. Les coming out sacerdotaux, s’ils étaient orientés et appuyés par la continence, sauveraient l’Église. Le seul problème, c’est que médiatiquement, les seuls prêtres qui actuellement sortent du placard ne sont pas continents voire contestent l’exigence d’abstinence et de célibat demandée par l’Église aux personnes durablement homosexuelles, et tapent sur le clergé en le désignant comme majoritairement homophobe et homosexuel refoulé. Mon rêve eût été de compter, parmi les « Folles de Dieu », un témoin prêtre continent (mais l’ami en question a eu peur de perdre son poste – car au fond, il n’est pas toujours homosexuellement abstinent – et donc il s’est défilé). Ça, ça aurait été révolutionnaire ! Et ça manque à l’Église, ces prêtres homos continents. Heureusement, en la personne de Gerson Gonzales (le témoin péruvien, qui a fait 3 ans de séminaire), nous l’avons finalement eu ;-).
 

Un jour, cette persécution sera connue

Je n’arrive pas à trouver du boulot car mon C.V. fait peur. Le côté « homo continent » (donc croyant) sans doute. On ne me rappelle pas. Malgré mon beau Curriculum Vitae. Malgré l’enthousiasme premier que je suscite (à cause de mes bouquins, de mon niveau universitaire, de mes compétences, etc.).
 

Et ceux qui se rendent compte, impuissants, du gâchis que j’incarne, sont pris entre admiration à mon égard et effroi de découvrir une persécution anti-catholiques réelle qu’ils ne soupçonnaient pas (Quoi?? En France, pays des droits de l’Homme, on persécute les catholiques du simple fait qu’ils le soient??) ainsi qu’une homophobie « gay friendly » invisible (Quoi?? On rejette une personne homo du simple fait qu’elle parle publiquement de son homosexualité??). Ils ne savent pas quoi faire de moi.
 

L’autre jour, j’ai dû téléphoner au rectorat de Versailles (Éducation Nazionale) pour récupérer des preuves que j’avais bien été prof d’espagnol pendant 6 ans et que j’étais bien détenteur du diplôme du Capès. Je m’attendais à tomber sur des secrétaires désagréables et inhumaines. Et pas du tout. C’est la responsable des profs d’espagnol de l’Académie qui m’a répondu. Même après 10 ans, non seulement elle se souvenait parfaitement de moi (quelle mémoire !), mais j’ai senti chez elle une empathie face à mon cas (car ce qui s’est passé à l’époque, la façon dont j’ai été traité par le rectorat et l’inspection, par ma direction aussi, sont en réalité une injustice et un scandale qui furent complètement étouffés). J’ai vu qu’elle a compris le gâchis, l’injustice de mon éviction, la réalité des persécutions homophobes et cathophobes. Même si elle n’avait pas le droit de parler. Je la voyais se mettre en quatre pour me scanner toutes les pièces de mon dossier (y compris celles dont je n’avais pas besoin !). À la fin de notre échange téléphonique (elle ne voulait pas raccrocher : elle me tenait la jambe ! haha; elle ne voulait pas que je raccroche: c’était dingue), elle m’a même souhaité bonne chance pour mon documentaire.
 

Oui, je le dis sans me victimiser. Les catholiques sont persécutés en France. Les personnes homos croyantes aussi. Un jour, les gens le sauront. Pour l’instant, ceux qui s’en aperçoivent rougissent de honte en silence, masquent leur impuissance en même temps que leur indignation/admiration. Mais cette injustice sera sue.

Nouvelle visibilité financière / Nueva visibilidad financiera

Voici des nouvelles qui tombent à pic. Et je voudrais vous remercier pour ça 😍.
 

Tout d’abord, nous avons trouvé 2 assistants au Pérou pour nous aider au montage du documentaire. Les 24 autres parties des « Folles de Dieu » devraient sortir beaucoup plus rapidement, et dans les 5 langues, très vite.
 

Et ensuite, concernant les questions financières, grâce à la Providence et aussi à votre générosité, je vous annonce que je n’ai plus du tout de dettes d’argent (ça, c’est vraiment génial), et que désormais, il ne reste « que » 3234 € pour payer le travail du montage de l’ensemble du film. C’est largement faisable, d’autant plus si l’élan de générosité collective se poursuit avec la cagnotte Leetchi.
 

C’est le moment de donner votre argent. Car, j’en discutais avec un ami économiste hier : lui voit la banqueroute mondiale (conversion de nos billets de Monopoly stockés en banques en « chèques-cadeaux » virtuels cryptomonétisés) pour août prochain. Je ne sais pas s’il a raison. Mais je pense que oui. En tout cas, si vous avez de l’argent ou de l’épargne, sachez qu’ils perdront de leur matérialité et qu’ils seront bientôt soumis à votre enchaînement à la Blockchain. Donc c’est le moment d’exercer votre liberté et d’avoir encore un peu une main sur votre argent… en le donnant !
 

Merci encore.

 

 
——–EN ESPAÑOL———-
 

Es una buena noticia. Y me gustaría daros las gracias por ello. 😍
 

En primer lugar, hemos encontrado a 2 asistentes en Perú para ayudarnos a editar el documental. Las otras 24 partes de « Las Locas de Dios » deberían publicarse mucho más rápidamente y muy pronto en los 5 idiomas.
 

Y luego, en cuanto a las cuestiones financieras, gracias a la Providencia y también a vuestra generosidad, puedo anunciaros que ya no tengo ninguna deuda de dinero (eso es realmente genial), y que a partir de ahora, « sólo » nos faltan 3234 euros para pagar el trabajo de montaje de toda la película. Este monto está a nuestro alcance, más aún si la generosidad colectiva sigue con la hucha Leetchi.
 

Es el momento para dar vuestro dinero. Porque, lo comentaba ayer con un amigo economista : él proyecta la quiebra mundial (conversión de nuestros billetes de Monopoly guardados en los bancos en « vale regalo » virtuales) para el próximo mes de agosto. No sé si tiene razón. Pero creo que sí. De todas formas, si tenéis dinero o ahorros, tened muy en cuenta de que perderán su materialidad y pronto os impondrán vuestro encadenamiento a la Blockchain. Así que ahora todavía es el momento de ejercer vuestra libertad y de seguir tomando un poco las riendas de vuestro dinero en efectivo… ¡ dándolo ! ^^
 

De nuevo, GRACIAS.

L’homosexualité : une affaire de mecs plus qu’une affaire de nanas


 

Je viens d’avoir un échange avec un prêtre de Paris qui a montré (avec succès) la première partie des « Folles de Dieu » à un groupe de jeunes qu’il encadre. Et il m’a avoué que sa proposition de visionnage du film n’avait attiré malheureusement que des filles ! « J’ai bien parlé de votre super film à mon groupe de Jeunes Pro (que des filles, c’est comme ça, je dois les attirer plus que les mecs) et je leur ai montré le début. On en parle tellement peu dans nos milieux cathos… et c’était super. On attend la suite avec impatience ! »
 

Voici ma réponse : « Pour ce qui est du documentaire, je me réjouis que vous ayez partagé ça avec des jeunes pros : c’est super ! (Ne vous inquiétez pas : le peu de succès du thème auprès des garçons ne vient pas de vous, mais du thème de l’homosexualité en lui-même, qui en général met la majorité des hommes très mal à l’aise. Car – et c’est une des grandes différences à mon sens entre l’homosexualité masculine et l’homosexualité féminine – dans l’imaginaire collectif l’homosexualité masculine remet vraiment en cause l’identité masculine toute entière (un mec homo, a fortiori passif, « n’est pas un homme », pense-t-on), tandis que l’homosexualité féminine ne menace pas et n’annule pas à ce point l’identité féminine (bien au contraire, elle peut la renforcer !). C’est là qu’on voit que l’homosexualité, socialement, c’est vraiment beaucoup plus une crise de la masculinité et de la paternité qu’une crise de la féminité et de la maternité : un homme qui se sent homo pourra difficilement apparaître comme un homme, bander ni être père, à l’inverse d’une femme homosexuelle qui pourra simuler (homo-)sexuellement et peut toujours techniquement être mère et apparaître comme une femme (et elle ne sera pas la risée de sa classe si elle joue les p’tits mecs : un gars frêle et efféminé, si). C’est pour ça, à mon avis, qu’il y a beaucoup plus de personnes qui se disent et se sentent homos chez les hommes, et que les femmes homosexuelles exclusives sont en minorité et ne sont pas toujours prises au sérieux quand elles font leur coming out. L’homosexualité masculine donne à croire qu’« on n’est pas un homme », qu’on perd la force qui nous rendrait homme : elle touche de plein fouet l’identité sexuée des garçons. C’est pour ça qu’elle apparaîtra la plupart du temps comme un argument d’autorité. C’est beaucoup moins prononcé côté filles, chez qui la sensualité homo-érotique et la tendresse passent beaucoup plus inaperçues et sont tolérées voire encouragées (comme de l’amitié, ou du jeu de camaraderie, ou de la beauté féminine, ou de l’audace bisexuelle) dans la sphère publique. Un homme qui se dit « homo », on n’insistera pas pour qu’il « change de bord » et on croira davantage son coming out qu’une fille: car il peut moins simuler sexuellement. Et j’ai remarqué, à l’époque où je faisais des conférences face à des scolaires et des groupes différenciés sexuellement, que les classes de mecs étaient beaucoup plus mal à l’aise et paniquées par l’homosexualité, que les classes de filles, qui étaient très relax et ne sentaient pas leur identité sexuée visée ni menacée par le sujet. Bref. L’homosexualité, je crois, est un phénomène foncièrement et prioritairement masculin. Quoi qu’en dise la société bisexuelle qui rêve d’égalité parfaite des sexes. L’homosexualité, c’est un problème (et une peur) de la masculinité. Pas tant une peur de la féminité. À bientôt, et merci. Philippe »

Buena noticia : hemos encontrado a un asistente para el docu (Ahora, hay que pagarle…) / Bonne nouvelle : on a trouvé un assistant pour le docu (Maintenant, il faut le payer…)

« Demandez et vous recevrez » (Mt, 7, 7-11) dit Jésus ? Ok. Eh bien je demande ! Et c’est très concret. Nous venons de trouver – et c’est une super nouvelle – un deuxième assistant-monteur qui va pouvoir assister Gerson au Pérou pour accélérer la publication de notre documentaire (La partie 2 en espagnol est d’ailleurs sur le point de sortir). Cet ami s’occupera des doublages/sous-titrages dans les 4 autres langues. Mais son travail a un coût, car évidemment, il va falloir payer ce jeune homme. Je me permets donc de solliciter à nouveau votre générosité. D’autant plus que ce salaire urge plus que le remboursement de nos dettes personnelles. Alors merci à ceux parmi vous qui avez déjà donné, et MERCI à ceux qui donneront à la cagnotte. Si vous voulez voir le film dans son entier (vous qui avez compris son urgence et sa nécessité), c’est le moment de nous aider concrètement !
 
 

———————–EN ESPAÑOL————————-
 

¿« Pedid y se os dará » (Mt, 7, 7-11) dice Jesús? Vale. Entonces ¡ yo pido! Y es muy concreto. Acabamos de encontrar – y es una gran noticia – a un segundo asistente de montaje que podrá asistir a Gerson en Perú para acelerar la publicación de nuestro documental (la segunda parte en español está a punto de salir). Este amigo se encargará del doblaje/subtitulado en los 4 otros idiomas. Pero su trabajo tiene un coste, ya que obviamente tendremos que pagar a este joven. Por lo que quisiera de nuevo solicitar su generosidad. Sobre todo porque este salario es más urgente que pagar nuestras deudas personales. Así que gracias a los que ya han donado, y GRACIAS a los que van a donar a la hucha. Si queréis ver la película en su totalidad (ya que habéis entendido su urgencia y necesidad), ¡ahora es el momento de ayudarnos concretamente!

Une vidéo que je trouve magnifique (et pourtant, c’était dans l’émission Y’a que la vérité qui compte !)

Voici une vidéo que je trouve extraordinaire de Vérité et d’Amour. Car les regards parlent. Et l’authenticité de la relation dépasse la superficialité du format télévisuel et voyeuriste de l’émission.
 

 

Sans doute qu’on ne verrait plus ce genre de courages à la télévision aujourd’hui, a fortiori dans le climat gay friendly actuel où l’homosexualité est érigée en dogme indiscutable et se déguise même à présent d’antifascisme pour frapper les catholiques (c.f. la procession de rue organisée par le diocèse et prise tout récemment d’assaut par des « antifas » : ma main à couper – même s’ils ne le disent pas explicitement et que les catholiques continuent de nier l’évidence – que ces antifas sont tous homosexuels ou au moins bis et gays friendly, et que la raison principale qui a motivé leur agression cathophobe est avant tout le positionnement de l’Église sur l’homosexualité et le « mariage » gay. L’avortement, la pédophilie, la contraception, le machisme, l’ordination des hommes mariés ou des femmes, arrivant bien derrière.)

Est-ce qu’on se fatigue pour rien en envoyant « Les Folles de Dieu » aux prêtres du Monde entier ?

Mon interview télévisée sur RFI (Radio France Internationale) d’il y a 2 semaines pour présenter « Les Folles de Dieu » dépasse de loin toutes les autres interviews de la chaîne. Ça fait plaisir! Et c’est vrai qu’elle est bien (même si elle est en espagnol : les médias français, et en particulier catholiques, me boudent, que voulez-vous…).
 

Deux liens :

– Chaîne de Jordi Batallé.

– Chaîne RFI.
 

N’hésitez pas à les partager à vos contacts hispanophones.
 

Par ailleurs, concernant la communication autour de la première partie des « Folles de Dieu » – et je peux vous dire que la campagne est massive car j’envoie énormément de mails ces derniers mois à destination du Monde entier -, nous recevons rarement des réponses. Très rares sont les catholiques, les prêtres et les évêques qui daignent nous répondre. Les seuls pays où ça a réagi positivement sont ceux que j’ai signalés dans cet article. Et côté prêtres de paroisse, nous avons eu en tout et pour tout seulement une petite dizaine de prêtres qui s’est manifestée : 2 en Angleterre (tous deux du diocèse de Northampton, près de Londres), 3 prêtres d’Allemagne (deux du diocèse d’Essen et un autre d’Hanovre), 1 prêtre d’Espagne (de San Sebastián), 1 prêtre péruvien (de Lima), et 5 de France (dont deux Parisiens, un de Lyon).
 

Sinon, absolument rien des États-Unis ni de l’Italie. Pire que ça : le rejet des Nord-Américains et des Italiens est tel qu’ils ont réussi à faire sauter les deux adresses mail d’envoi des mails ! Ça veut donc dire qu’ils sont allés jusqu’à dénoncer mes comptes ! Quel orgueil, quelle cathophobie et quelle homophobie ! Ça me ferait presque regretter d’avoir fourni le (gros) effort de traduction et de doublage italiens. Et le ridicule nombre de vues de la version italienne me conforte dans cette idée…
 

En revanche, la beauté des quelques mails des prêtres des autres pays qui accueillent le documentaire comme une Bonne Nouvelle, comme une bulle d’oxygène providentielle, alors que leur ministère sacerdotal est confronté à des cas concrets et épineux d’homosexualité, me console et me fait dire que je ne perds pas complètement mon temps. Il suffit d’un prêtre rejoint, un seul ! (Par exemple, un jeune prêtre tradi de Northampton, fraîchement ordonné il y a 3 mois, en soutane et tout, m’a dit que mon mail tombait à pic, car il a été mis en difficulté par un couple homo de sa paroisse dans le cadre d’un baptême ; et il m’a avoué que sans cette épreuve, il n’aurait jamais cliqué sur le lien du doc il y a encore quelques mois. Quant au prêtre espagnol de Sebastián, il a reçu mon mail comme un signe de Dieu, car il venait d’être attaqué par tout un groupe de jeunes de sa paroisse sur le sujet de l’homosexualité, précisément, et ne voyait pas comment s’en sortir. Rien que pour ces petits miracles, je sais que nos efforts ne sont pas vains!).

« Je dois vous faire un aveu : tôt ou tard, je finirai par me faire vacciner. »

Ce qui ressort des discussions personnelles que je peux avoir en ce moment avec mes amis sur la situation intime, sociale et mondiale actuelle, c’est qu’à plus ou moins long terme, nous sentons tous que le soi-disant « vaccin » anti-COVID (qui se trouve être en réalité une thérapie génique qui va fragiliser l’Humanité toute en entière face à l’émergence des mutations du virus) va devenir tacitement obligatoire pour tous. Et donc que le choix de l’accepter ou de le refuser se posera très prochainement à tout un chacun, sans exception (sauf les bébés et les personnes rendues volontairement ou involontairement inconscientes). Plus rares sont ceux qui, en revanche, sont capables d’admettre (calmement, et dans l’Espérance de la Résurrection de Jésus) que derrière cette décision du « vaccin » se cache un choix personnel plus grave encore de vie ou de mort (non pas donnée par le virus mais par les organisateurs de la dictature sanitaire censée éradiquer celui-ci).
 

En tout cas, pour opérer ce positionnement, nous devons d’ores-et-déjà répondre à quatre questions fondamentales : Vais-je (et dois-je) accepter pour moi-même ce pseudo « vaccin » ? Et si je décide de le refuser, combien de temps vais-je pouvoir tenir ? Est-ce que cette résistance vaut le coup ? Et surtout, jusqu’où (et jusqu’à quels sacrifices) je suis prêt à aller ?
 

Répondre à ces interrogations, même si dans un premier temps ça ne revêt pas de caractère urgent ni fatal, va – plus vite qu’on ne le croit – s’imposer comme un enjeu de vie ou de mort, donc devenir grave, douloureux, cornélien, cruel, lourd de conséquences, mais aussi paradoxalement courageux et salutaire (au sens céleste du terme !) si le choix du Maître de notre vie est le bon. Car en effet, ce qui nous permet de répondre à ces 4 questions, c’est bien le choix du Maître de notre vie : soit nous choisissons d’appartenir à Jésus et de consentir à sa Croix (et je crois que c’est le seul bon Maître pour nous tous), soit nous choisissons une ou plusieurs des divinités de pacotille que je vais vous lister maintenant.
 

J’ai identifié en effet que les idoles auxquelles sont soumis les gens qui ont cédé à la pseudo « vaccination » sont à peu près toutes les mêmes : le dieu « Grands Voyages » (ou « Mobilité »), le dieu « Culture », le dieu « Qualité de vie », le dieu « Confort », le dieu « Peur » ou « Ras-le-bol », le dieu « Nourriture » (Pour certains, sans déconner, la nourriture a plus d’importance que leur entourage humain, et même que Dieu !), le dieu « Santé » (Ils vouent un véritable culte à la Santé, et sont au bout du compte complètement soumis et en stress avec leur propre corps et celui des autres), le dieu « Bien-être », le dieu « Protection », le dieu « Instant », le dieu « Équilibre », le dieu « (bonne) Situation », le dieu « Sécurité (matérielle ou financière ou professionnelle) », le dieu « Carrière » (Beaucoup me justifient qu’ils vont céder au « vaccin » pour conserver leur boulot), le dieu « Animal », le dieu « Amis/Proches/Famille biologique/Enfants/Entourage » (Certains se planquent derrière leurs proches pour s’inventer une responsabilité « naturelle » et « évidente »), le dieu « les Autres » ou « Altruisme/Solidarité » (Je ne compte plus le nombre de personnes qui disent sincèrement qu’elles se font vacciner « pour les autres » et par « solidarité collective », pour « le Bien de l’Humanité » : elles se prennent carrément pour des héros et des sauveurs), le dieu « ma propre vie terrestre » (Beaucoup de gens qui se vaccinent croient que « leur vie leur appartient » et qu’elle est leur « propriété privée » dont ils peuvent disposer comme ils l’entendent : quelle illusion ! et quel orgueil !), le dieu « Vaccin » (Très sérieusement, même les athées parlent du « vaccin » en termes divins et le présentent comme le « Messie », le « Sauveur des Hommes »)… Ils feraient bien de relire ces deux paroles de Jésus dans la Bible : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera. » (Lc 9, 23-24) ; « Amen, je vous le dis : celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle. » (Mt 19, 29).
 

Et comble de l’aveuglement collectif, toutes ces idoles que je viens de citer – qui sont en réalité les alibis matériels et idéologiques dorés de la peur, du matérialisme, de l’individualisme et de l’égoïsme les plus effrayants – sont appelées sincèrement/hypocritement « libertés fondamentales », « obligations incontournables », « Nature », « uniques solutions », ou bien sont habillées de « fatalité inexorable » et d’autovictimisation par ceux qui décident de s’y enchaîner en faisant croire qu’ils n’ont pas d’autre choix que d’être des « héros malgré eux ».
 

Quant à la petite minorité de récalcitrants qui s’opposent encore à la soi-disant « vaccination », j’identifie une grande diversité (… de potentielles girouettes ou résistants en carton !) et une grande fragilité dans leur détermination. Et pour cause : Qui peut présumer de ses forces quand il sera acculé à des contraintes qui lui paraîtront inhumaines, insensées voire mortelles, à un moment donné ? Qui peut savoir jusqu’où ira sa résistance, surtout si celle-ci le conduit au mieux à une mort sociale et à une vie ascétique faite de privations, de renoncements et de mortifications, au pire à une grève de la faim apparemment « volontaire » donc à la mort ? Personne. Pas même moi. Mais je pense – sans vouloir dramatiser les choses ou projeter l’avenir de l’Humanité dans un scénario-catastrophe – que le refus du vaccin, au moment où ce dernier sera rendu mondialement obligatoire, va conduire, peut-être dans un futur assez lointain (mais je ne pense pas : je nous laisse 3 à 9 ans), à la mort. L’enjeu de vie ou de mort entourant le « vaccin », qu’on en ait conscience ou non, est déjà là. Et il est suffisamment lourd pour qu’on choisisse d’ores-et-déjà notre camp. Un positionnement pareil, avec deux directions si radicalement opposées mais partant d’un même point, se fait dès maintenant et ne peut s’improviser. Ce sont peu ou prou les mêmes que le choix entre le dieu Internet/Électricité et le Dieu Jésus, d’ailleurs.
 

Sommes-nous prêts à mourir pour résister au « vaccin » (et donc à la puce RFID subcutanée) ? C’est bien là la question fondamentale. Avec mes amis, on se la soumet dès à présent, sans prétendre la résoudre avec certitude ni prêter serment. Et on voit tout de suite à travers celle-ci qui est le Maître qu’on s’est choisi pour notre vie. À travers cette question, on distingue aussi très clairement les faux résistants (ceux qui s’opposent à la « vaccination » pour encore peu de temps, et qui disent : « La vaccination, ce sera le plus tard possible pour moi. Mais tôt ou tard, je finirai par me faire vacciner. ») des vrais résistants (ceux qui s’opposent vraiment à la « vaccination » et qui sont prêts à tout perdre : carrière, amis, famille, enfant, et même vie).
 

Et à ce propos, les apparences sont trompeuses ! Même ceux qui médiatiquement passent pour les « Antivax de la première heure », pour de courageux fondeurs, pour des chefs d’insurrection incorruptibles (je pense surtout au charismatique Florian Philippot, qui, en France, incarne politiquement le plus l’opposition aux « vaccins »), m’apparaissent comme très peu solides, voire comme de faux libertadores. Car au fond, derrière leur mouvement de contre-pouvoir, fût-il risqué et apparemment sacrificiel/désintéressé, il y a de la carrière, donc un poison : Philippot a beaucoup de suiveurs sur les réseaux sociaux, et un parti politique qui constitue une idole et un attachement terrestre tout aussi toxique que le « vaccin » anti-COVID. En fait, je vois que la fronde anti-vaccinale de Philippot est de l’ordre de la posture (et donc de l’imposture) car ce politicien ne s’oppose pas tant à la « vaccination » qu’à l’« imposition de celle-ci à tous » (ce qui constitue une nuance de taille, puisqu’il finit par cautionner ce qu’il dénonce ! Le vaccin ne lui pose pas problème tant qu’il est circonscrit/soumis/relativisé à la décision personnelle). En gros, Philippot ne défend pas la vraie Liberté (le fait de choisir le meilleur, c’est-à-dire Jésus, et de consentir à sa Passion et à sa Croix) mais uniquement le libre arbitre (le fait d’« avoir le choix », ou bien le fait de décider par soi-même de ce qui est bon ou mauvais pour soi, ou bien le fait de ne pas se voir imposer une chose universellement). Bref, il opte pour un orgueil tout aussi gros que celui qui a poussé les « vaccinés » à se soumettre à la thérapie génique anticovidique et aux mesures sanitaires. Il se plante de combat… même si le moyen (le refus du « vaccin ») semble juste, ou que l’ancien député européen s’oppose apparemment au « vaccin ». En réalité, Philippot ne s’oppose pas au « vaccin » mais à son imposition. Et en plus, pour les mauvaises raisons. Par conséquent, ce n’est certainement pas lui l’Homme providentiel qui nous en délivrera.

Choisir un livre pour mon filleul

Je viens de passer 3 plombes à la librairie « catholique » de la Procure à Saint Sulpice (à Paris) pour choisir un cadeau de profession de Foi pour mon filleul Marius (qui a 11 ans). J’ai mis du temps, déjà parce que les étalages de cette librairie ont tendance à me déprimer (entre le dernier bouquin de Jean-Pierre Denis, les écrits nuls du cardinal Sarah, et l’annonce de la prochaine signature de Fabrice Hadjadj, beaucoup de blablateurs carriéristes et d’ouvrages qui disent des choses toujours intelligentes ou bien tournées mais non-prioritaires et peu courageuses ; et si peu de prophètes des Fins dernières! Il n’y a que les livres de Michael O’Brien qui me parlent); et d’autre part, parce que Marius est à un âge-charnière où il ne doit plus être traité comme un bébé et dans le même temps ne doit pas non plus être découragé.
 

J’ai quand même tenté le coup d’audace : miser sur la maturité et la difficulté. J’ai choisi deux livres biographiques, l’un de sainte Mère Teresa de Calcutta (car c’est à l’adolescence qu’on s’identifie le plus à des fortes personnalités, des caractères bien trempés, des grands saints et combattants du Seigneur : et personnellement, les fioretti de Mère Teresa ont alimenté très tôt mon désir de sainteté), l’autre de saint Giorgio Frassati (qui avait créé un club d’alpinisme surnommé « La Compagnie des Types louches » : j’adore cet humour d’auto-dérision).
 

On verra si mon filleul est courageux… C’est bientôt la Fin du Monde. Donc il n’y a pas trop de temps à perdre. Je suis pour les « formations en accéléré » ^^!