Archives de catégorie : Je l’ai dit

Le constat

 

Un gars homo catho de mon âge, qui s’adresse à moi hier soir à l’occasion de la sortie de mon livre, me demande :
 

– Tu dirais que tu as changé depuis le premier Philippe ?
 

Je lui réponds :
– Maintenant, je sais que les catholiques ne nous aiment pas (nous, homos). Avant, je me berçais encore d’illusions. Désormais, je l’ai vu et expérimenté. Nous ne sommes pas aimés des cathos.
Il poursuit :
– Même les homos continents ?
Je lui dis :
– A fortiori les homos continents. Même quand on obéit à ce que l’Église préconise, ils ne nous soutiennent absolument pas. J’en suis la preuve vivante.
Il me répond :
– J’ai envie de pleurer quand je lis ça.
Je lui dis :
– Je comprends. C’est révoltant, et bien triste pour l’Église-Jésus. Pleurons pour Jésus. Et les gens d’Église mourront principalement à cause de leur homophobie.
Il renchérit :
– … et moi je mourrai principalement de ma tristesse.
Je lui dit :
– Tu sais, X, l’Amour de Jésus recouvrira toutes nos peines et péchés. On ne reste pas dans l’Église pour les beaux yeux des cathos. Mais uniquement pour les beaux yeux de Jésus et de Marie.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

Y’a des messes comme ça…

 

On oublie trop souvent (ou bien, tout simplement, on ignore) que la messe est un lieu de rencontres humaines improbables et exceptionnelles. C’est d’ailleurs pour ça qu’il faut y aller (…même quand on n’en a pas envie). Car Dieu nous y attend. Et nous envoie ses messagers. Des personnes de grande valeur.

 

Je reviens justement de la messe de 12h15 à Saint-Roch (la paroisse des artistes de Paris) (j’y avais croisé la journaliste Léa Salamé il y a quelques années de ça). Une messe où on est la plupart du temps trois pelés et deux tondus, et où presque personne ne chante. Les lecteurs ne sont même pas prévus à l’avance (c’est la totale impro). Aujourd’hui (dimanche 10 décembre 2023), le prêtre a improvisé une homélie sans papier ; ça a même été la « quête à l’arrache » tellement ça sent l’amateurisme. Bref.
 

Eh bien le Seigneur a agi, puisqu’au moment de la deuxième lecture (deuxième épître de saint Pierre 3, 8-14), une femme d’une soixantaine d’années (blonde, qui a dû jadis être très belle), a fait lectrice au pied levé, parce qu’il n’y avait personne. Elle était arrivée en retard avec son mari, d’ailleurs (ils ne sont pas paroissiens de Saint-Roch), et ils avaient eu la bonne idée de se mettre au premier rang.
 

Sa lecture était tellement habitée (et d’ailleurs, elle m’apostrophait à certains moments du regard), que je me suis dit 3 choses : « Qui est-elle? » ; « Ce n’est pas elle qui parle, mais Jésus… ou la réincarnation de Jean-Baptiste! haha » ; « Il faut que j’aille lui parler à l’issue de la messe! ».
 

Et bien m’en a pris! Il s’agit de la romancière et comédienne Michelle Simon-Duneau. On a tout de suite accroché tous les deux (ça m’a rappelé l’évidence amicale que j’avais vécue avec la chanteuse Stéphanie Bach), en particulier sur le sujet de l’homosexualité (la « clé des cœurs », comme je me tue à le dire), qui, comme par hasard, va être le sujet de son prochain roman. On s’est dit que c’était un coup de la Providence, et qu’on allait se revoir.
 

Y’a des belles messes comme ça…

Astrid et Raphaëlle et Franc-Maçonnerie

 

Je suis en train de regarder la saison 4 de la série Astrid et Raphaëlle. Je n’ai pas rêvé quand j’y entendais de la Franc-Maçonnerie depuis le départ. Là, dans l’épisode 5 « Le Sacrifice du Fou », ils citent explicitement la corrélation entre jeu d’échecs et Franc-Maçonnerie (c.f. Pavé Mosaïque). Le commandant Perran dit : « Les échecs sont plus vieux que la Bible. La symbolique est infinie. Et on ne compte plus les liens qui unissent la Franc-Maçonnerie avec les échecs. » Par ailleurs, j’adore cette série : hyper bien écrite et jouée. Je la trouve formidable.

On se lance dans un deuxième album (apocalyptique) ?


 

Je viens de prendre un pot avec mon ancien arrangeur (J.-C. Wintrebert) de mon disque « Boulet de Canon », que je n’avais pas vu depuis quasiment 10 ans ! Un pur bonheur.
 

J’attire votre attention sur la création d’une cagnotte, pour partir sur un autre album, me lancer dans une nouvelle aventure. Il me faut trouver 8000 €, et ce sera possible. Merci pour votre générosité.
 

Voici les titres qui composeront le prochain album, intitulé “Fin d’un Monde” (très orienté eschatologie) :
 

1 – Marque de la Bête

2 – Vacciné

3 – Franc : Ma Connerie

4 – Dix plaies d’Égypte

5 – Cardinal Sarah

6 – Mal à qui ? (c.f. la prophétie des Papes et Antéchrist)

7 – Je t’aime

8 – Journaliste catholique (c.f. la CIASE)

9 – De izquierdas (chanson en espagnol)

10 – On va tous mourir

11 – Chez Jean
 

Correction de Toussaint

J’ai bien fait de me botter les fesses pour y aller. Je sors à l’instant de la messe de Toussaint au Sacré-Coeur, à 22h. Le coeur rempli. Un super prêtre (le père Michel Calliès) nous a parlé du Ciel.  

Pour résumer son homélie :
 

À la mort, l’âme qui ira direct au Paradis dira : « Dieu seul suffit » ; celle qui va au purgatoire dira : « Dieu me suffira (car il lui faudra vivre une purification, un dépouillement) » ; celle qui va en enfer dira : « Je me suffis à moi-même. »
 

Et en conclusion : « Alors la vie n’est pas si difficile. Elle est au contraire enthousiasmante. N’ayons pas peur de nos péchés. Saint François de Sales était très coléreux ; sainte Mère Teresa avait une hypersensibilité qui aurait pu la conduire en enfer ; et bienheureux Charles de Foucauld était un jouisseur… »
 

Au moment du baiser de paix, le père nous a même glissé : « Donnez la paix de Jésus à votre voisin… en ne perdant pas de vue qu’il est potentiellement un saint. » J’ai adoré. Haha.
 

Et l’ironie de l’histoire, la correction que j’ai reçue, c’est qu’en m’approchant de ce prêtre (que j’ai trouvé très consolant et vraiment saint) au moment de la communion, j’ai compris que j’étais tombé sur lui en confession dans la basilique, que je l’avais trouvé hyper froid, blasé, triste, taiseux et expéditif. J’étais même sorti du confessionnal en me disant que ça n’avait servi à rien, qu’il y avait des prêtres qui n’avaient pas la vocation et qui n’étaient pas bien dans leur sacerdoce ! (Haha) Eh bien ça m’apprendra à ne pas juger trop vite !!

Interrogé par Le Figaro

 

Je viens de m’entretenir avec une journaliste catho du Figaro, qui m’avait entendu en conférence il y a 10 ans, et qui m’interrogeait cette fois sur le traitement actuel de l’homosexualité dans l’Église, dans le cadre du Synode sur la Synodalité. Je lui ai dressé un tableau sans complaisance de la situation actuelle. Je n’ai rien omis : Franc-Maçonnerie, Fin des Temps, écroulement de l’Église et de la papauté, soutien papal aux unions civiles, homophobie des cardinaux (et notamment de Sarah), homosexualité sacerdotale (déguisée en « abus sexuels »), témoins de la continence en France, « vaccination », omerta et situations catastrophiques dans les établissements scolaires et les médias « chrétiens », youtubeurs et tik-tokers actuels, mon état d’esprit actuel par rapport à la continence, mon prochain bouquin…
 

Petits vertiges et oreilles parfaitement tendues à certains moments chez elle.
 

Mais au moins, là, on n’a pas perdu notre temps ! haha.

Chanson inédite dans les tiroirs


 

C’est drôle. En fouillant dans mes tiroirs, je retrouve une ancienne maquette (piano-voix) d’une chanson qui aurait pu figurer sur mon album Boulet de Canon, mais finalement, c’est « De te louer » qui l’a substituée. Elle s’appelle « Fais comme Binet », du nom du député français socialiste Erwann Binet dont personne n’a retenu le nom et qui a pourtant imposé en France le « mariage » gay à tout le monde, sans grande difficulté (puisque les Français se fichent du mariage, et a fortiori de la réalité du « mariage » gay). Ce titre dénonçait son arrivisme gay friendly et la médiocrité de sa politique :
 
 

Couplet 1 :

On pensait qu’faire d’la politique, c’était compliqué

que pour avoir voix au chapitre, fallait batailler,

être une tronche en rhétorique, avoir un gros porte-monnaie

connaître un oncle en Amérique, parler anglais.
 

Pont :

Mais non, mais non, mais non, mon pauv’ monsieur,

Maintenant pour réussir, y’a mieux…
 

Refrain :

Fais comme Binet, hou hou,

Fais comme Binet.

Fais comme Binet, hou hou,

Fais comme Binet :

Tu te tais, tu souris, fais semblant d’écouter

puis t’en fais qu’à ta tête, tu imposes tes idées.
 

Couplet 2 :

On croyait qu’pour être politique et avoir accès

au Gouvernement, au Sénat, à l’Assemblée (hé hé hé)

il fallait être courageux, plein d’autorité

risquer l’impopularité.
 

Pont :

Mais non, mais non, mais non, mon pauv’ monsieur,

Maintenant pour réussir, y’a mieux…
 

Refrain :

Fais comme Binet, hou hou,

Fais comme Binet.

Fais comme Binet, hou hou,

Fais comme Binet :

Tu te tais, tu souris, fais semblant d’écouter

puis t’en fais qu’à ta tête, tu imposes tes idées.
 
 
 
 

N.B. : Je viens découvrir que mon album a été mis en ligne (par qui? je ne sais pas) sur YouTube.

Émission Ça commence aujourd’hui spéciale « mort imminente »

Je vous conseille fortement de regarder cette émission d’aujourd’hui de « Ça commence aujourd’hui », spéciale « NDE » (expérience de mort imminente… ou plutôt, « de vie imminente », comme dit l’une des invités). Car on est tous concernés. Ça nous explique ce qui va se passer au moment de notre mort. Il n’est même pas question de Jésus… même si le dernier invité, suite à son accident, s’est converti au catholicisme et a opéré un virage radical. En tout cas, superbe émission. Profitez-en tant qu’elle est en ligne et en replay. Elle est un hymne à la vie, et donne envie de vivre.

Quand le Seigneur veut nous rencontrer

Quand le Seigneur frappe à notre porte, sans y aller par quatre chemins, et en usant de ses messagers-intermédiaires…
 

Cet après-midi, je vais chercher pour mon coloc un colis dans une librairie du quartier du 5e (qui s’est transformée en relai-colis… au grand damne du libraire, qui ne peut plus exercer son amour des livres et son métier). Délai d’attente : plus d’une heure par rapport à l’horaire indiqué sur la porte du magasin.
 

Je poireaute sur place. Et là, une vieille dame, avec sa canne, venue elle aussi pour un colis, et qui ne me connaît ni d’Ève ni d’Adam, me propose cash de m’offrir un café au bistrot d’à côté. Eh bien on a eu un échange extraordinaire (sur les Fins dernières et sur plein de sujets de la vie). Il se trouve que c’est une grande philosophe brésilienne, catholique de surcroît, spécialiste de l’intersubjectivité (elle m’a expliqué le concept), et qui a eu Paul Ricoeur (protestant) comme témoin de mariage : elle s’appelle Maria da Penha Villela-Petit (voici une vidéo d’elle passant sur KTO, même si, depuis, elle a pris un coup de vieux). On va garder contact. On était trop contents de s’être trouvés. Je n’ai toujours pas compris ce qui s’est passé (haha)!
 
 
 

(Bon, et sinon, autre événement : ce qui devait arriver arriva. Des gamins de mes équipes de caté m’ont reconnu attablé à la terrasse… et ont découvert que je n’allais pas revenir, ainsi que la vraie raison de mon absence, même si je ne suis pas rentré dans les détails. À mon avis, ça va mettre les responsables dans un sacré embarras. Parce que les gamins m’aimaient beaucoup, et moi aussi. Et ils ne vont pas accepter mon éviction comme ça… ni qu’on leur mente ou dissimule les choses).