Archives de catégorie : Je l’ai dit

La transidentité identitaire, bien distincte de la transidentité actionnelle visible chez certaines femmes lesbiennes (Critique du film « Girl »)


 

Je viens de voir au cinéma « Girl » (2018) de Lukas Dhont sur l’itinéraire auto-destructeur d’un adolescent de 16 ans qui « affaiblit son corps » d’homme (expression tirée du film) et vit sa transition pour ressembler à une femme.
 

J’ai pensé bien sûr aux quelques amis transsexuels de mon entourage qui, à travers un film pareil, sont témoins de leur déchéance, d’une transition dans fin, d’une souffrance muette et qui sourit crispé, qui n’exprime pas ce qu’elle ressent, qui enchaîne les « Je ne sais pas » ou les « C’est que du bonheur » alors que concrètement c’est la descente aux enfers. Avec la complicité et la complaisance sidérantes des bobos qui dénoncent mollement ce qu’ils cautionnent. Comment peut-on se mentir à ce point-là à soi-même ? J’en avais le coeur serré.
 

Après, ce qui m’a rassuré, c’est de découvrir que la transidentité de certaines de mes amies lesbiennes n’a quasiment rien à voir avec le désir de se transitionner ou le fait de se prendre pour un mec. Elle n’est pas, dans leur cas, identitaire mais actionnelle (désir de violer, de dominer sexuellement « comme un homme », de pénétrer une femme avec gode-ceinture et dans un scénario sado-maso de domination/soumission). Avec elles, on se situe davantage dans le registre de l’acte criminel et violent, et pas du tout celui de l’identité – transgenre ou transsexuelle ou intersexe – ni de l’opération de réassignation de sexe.
 

 

Pour ce qui est des codes homosexuels que j’ai relevés dans le film « Girl » , en voici 19. Vous pouvez les retrouver dans mon Dictionnaire des Codes homos :
 
Code « Poupées »
Code « Déni »
Code « Appel déguisé »
Code « Pied cassé »
Code « Miroir »
Code « Drogues »
Code « Petits Morveux »
Code « Train »
Code « Cirque (Fêtes foraines) »
Code « Personnage homosexuel empêchant l’union femme-homme »
Code « Milieu homosexuel infernal »
Code « Inceste ente père et fils »
Code « Espion »
Code « Viol »
Code « Piscine »
Code « Lunettes d’or »
Code « Momie »
Code « Ennemi de la Nature »
Code « Femme endormie »

When you are Catholic and homosexual, you are rejected by 4 categories of people, and publicly supported by absolutely no one


 

When you are Catholic and homosexual, you are rejected by 4 categories of people, and publicly supported by absolutely no one.
 

This needs to be known. When you are Catholic and homosexual, you are publicly supported by absolutely no one, and you are rejected by 4 types of people :
 

AS MUCH by the silent majority of homosexuals (who see you as a dangerous interiorised homophobic, a traitor towards their social acknowledgement)
 

AS by a large majority of Catholics (and among them, there are 3 subcategories :
 

1) the conservatives – who are scared of you and who judge that you are not enough of a believer, because if you really believed in God you would no longer say and feel that you are a homosexual -,

 

2) the indifferent – who do not understand you and who think that you act like a star and give importance to a subject that does not have one -,

 

3) gay-friendly progressives – who think that you are a fundamentalist because you try to defend what the Church says about homosexuality and explain how acted homosexuality is ambiguous, limited and unwanted by God).

 

Basically, without victimizing, here’s the picture. You’re being shot at from all sides. You are banished from society and the Church.

 

You scare everyone. And the worst thing is that you are told that you are isolating yourself when in practice you are the one who is being isolated.

Catholiques et musulmans, nous ne nous rejetons pas. Nous nous attirons comme des aimants !

Jésus me donne en ce moment des amis musulmans, issus du Maghreb mais nés en France. Et, mon Dieu, quelle Joie ! Quelle Révélation ! On se retrouve beaucoup dans notre foi en Dieu, nos valeurs, notre humour, notre goût de la Vérité, notre lecture spirituelle du monde et des événements. Ce sont parfois des gens lettrés qui ont un vrai respect pour l’Église Catholique, et qui me font voir les musulmans (et même l’Islam… car parfois, les deux sont trop imbriqués) autrement. Ils me font part des ostracismes réels, des rejets concrets, de la xénophobie (je ne dis pas « racisme »), dont ils font quotidiennement l’objet (écart de salaires, maltraitance, chômage, mépris, indifférence…) au nom de leurs origines ethniques et religieuses. Et ce, depuis des années. Là, je viens de passer deux heures au téléphone avec une amie d’origine algérienne, très inculturée, drôle, intelligente, spirituelle, qui me racontait le parcours du combattant qu’elle et ses proches vivent en France, un pays que pourtant ils aiment (mais ils ne se sentent « chez eux » nulle part : même au Bled, ils sont vus comme des « étrangers » et des « immigrés »). Et beaucoup de musulmans voient les catholiques comme des grands et nobles personnages, avec le plus grand respect. L’amie algérienne me disait qu’en Algérie, dans certaines zones, les musulmans se comportaient « exactement comme des catholiques », avec la même bonté et droiture. Sacrée leçon pour moi. Catholiques et musulmans, nous ne nous rejetons pas. Nous nous attirons comme des aimants ! Fascinant.
 

Todos Santos es insolente

¿ Sabéis cuál es la diferencia fundamental y muy sencilla que hay entre un fariseo y un católico auténtico ? Es que para el fariseo (que ha construido un culto hermético a la pureza, a la perseverancia a la manera de san Pablo, sobre la base de una interpretación literal de una sola frase bíblica : « El que persevere hasta el fin, éste será salvo. » Mateo 24,13), el verdadero santo no cae o vuelve a caer MÁS después de haber pecado gravemente, mientras que para el católico bueno, un verdadero santo AÚN comete pecados graves HASTA SU MUERTE y es santificado/redimido in extremis sólo por gracia de Jesús. El fariseo ha hecho de la santidad una exclusividad (inalcanzable), un rendimiento, un trofeo, una propiedad, una promoción por mérito, una perfección desencarnada y pura (… pero pura de la pureza mundana, humana). De ahí su « ¡ Sálvate a ti mismo ! » dirigido a Jesús cayéndose en el viacrucis (Marcos 15, 30). Y considera esta defensa de la libertad pecaminosa final de los santos (en resumen, esta defensa de la Misericordia infinita de Cristo) como una excusa de mal pagador, una mala fe, una renuncia al perfeccionismo, una incitación relativista a pecar, un rechazo de la perfección de Cristo y de la santidad… cuando es lo contrario. ¡ Bienaventurados, entonces, todos los que caemos ! ¡No por caer, sino porque la santidad de Dios nos es ofrecida gratuitamente a pesar de nuestras caídas, y que eso nos anima a jamás renunciar a levantarnos de nuevo para seguirLe !
 

 

Cuán inspirado fue san José-María Escrivá al escribir que « un santo es un pecador que sigue intentando ». Abrió la santidad a todos, incluyendo especialmente a aquellos que, dadas su vida y sus acciones, no se la merecían ; por lo tanto, a todos nosotros. La fiesta presente de Todos Santos (no la de un pasado idealizado e irreal) es el antifariseísmo por excelencia. Todos Santos es insolente.

#TodosSantos

C’est insolent, la Toussaint

Ne PAS pécher ou ne PLUS pécher, telle est la question…
 

Vous savez la différence fondamentale et toute bête qui distingue un pharisien d’un catholique authentique ? C’est que pour le pharisien (qui a érigé un culte hermétique à la pureté, à la persévérance, au jusque-boutisme à la saint Paul, sur la base d’une interprétation littérale d’une seule phrase biblique : « Celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. » Mt 24, 13), le vrai saint ne tombe pas ou ne tombe PLUS après avoir lourdement péché ; alors que pour le bon catholique, un vrai saint pèche ENCORE lourdement JUSQU’À SA MORT et n’est sanctifié/racheté in extremis que par la grâce de Jésus. Le pharisien a fait de la sainteté une exclusivité (inaccessible), une performance, un trophée, une propriété, une promotion au mérite, une perfection désincarnée et pure (… mais pure de la pureté mondaine, humaine). D’où son « Sauve-toi toi-même ! » adressé à Jésus chutant sur son chemin de Croix (Mc 15, 30). Et il voit cette défense de la liberté pécheresse finale des saints (bref, cette défense de la Miséricorde infinie du Christ) comme une mauvaise excuse, une mauvaise foi, un renoncement au perfectionnisme, un encouragement relativiste à fauter, un refus de la perfection du Christ et de la sainteté… alors qu’elle est tout le contraire. Bienheureux, donc, nous tous qui chutons ! Pas parce que nous chutons, mais parce que la sainteté de Dieu nous est offerte gratuitement malgré nos chutes, et qu’elle nous appelle à ne jamais renoncer à nous relever pour Le suivre !
 

 

Comme saint José-María Escrivá a été bien inspiré d’écrire qu’« un saint est un pécheur qui continue d’essayer ». Il a ouvert la sainteté à tous, y compris et surtout à ceux qui, au vue de leur parcours et de leurs actes, ne la méritaient pas, donc à nous tous. La Toussaint du présent (pas celle d’un passé idéalisé et irréel), c’est l’anti-pharisaïsme par excellence. C’est insolent, la Toussaint.
 

 

J’aime beaucoup ces dessins de feuilles de messe ordinaire que les tradis anti-Concile-Vatican-II et pro-messes-rite-extraordinaire détestent…

La publicité Whirlpool reprend exactement les 4 critères de la Bête de l’Apocalypse


 

Vous vous souvenez de ce que je vous ai dit sur la Bête de l’Apocalypse ? Elle est 4 choses :

– elle est l’hétérosexualité (culte de la Différence)

– elle a une marque (la puce électro luciférienne, le 666 sur la main et le front, le W, la Blockchain)

– elle est l’humanisme intégral (un pacifisme sans le Christ, tourné vers l’amélioration et la perfection)

– elle est centrée sur la passion (pas la Passion du Christ, mais les goûts et la volonté individuelle)
 

Ça se vérifie complètement dans la publicité de Whirlpool.
 


 

Ça marche aussi avec Honda :
 

Une télé catholique nord-américaine (EWTN) commentant le document final du Synode des Jeunes

J’ai écouté en entier ces trois rigides adeptes du cardinal Sarah, à la télé « catholique » nord-américaine EWTN (sorte de Riposte Catholique ou de Réinformation TV… avec des sous) qui râlent contre le document final du Synode des jeunes, mais pas pour les bonnes raisons, et sans proposer de solution joyeuse et incarnée :
 

 

Je résumerais en deux mots leur attitudes : peur + menace. On dirait les chefs des prêtres du temps de Jésus. Horrible. Aucune annonce de la Bonne Nouvelle (aux personnes homosexuelles, entre autres). Que de la plainte, de la tristesse, de l’intransigeance, de la peur et de la menace, au nom de la « prudence » et de la « Vérité christique ». Une bande de psychorigides. Je vous avais annoncé que, si la vague progressiste n’était pas réjouissante pour l’Église, la vague conservatrice incarnée par le cardinal Sarah serait encore plus grande et dévastatrice car elle prend l’apparence de l’ordre. Le schisme est proche, surtout parce que les catholiques ne se méfient absolument pas de leur aile conservatrice/traditionaliste.

La droite mourra de son mépris pour la gauche

La droite (qui, à mon avis, est une grippe politique, intellectuelle, spirituelle) signe son arrêt de mort en méprisant la gauche (qu’elle confond à tort avec le socialisme, le marxisme, le communisme, le gauchisme, le progressisme et le modernisme : c.f. les articles de plus en plus dingos de Jeanne Smits). Parce que la gauche ce sont les vrais pauvres. Et ils sont redoutables.
 

Supporter

Ce que nous apprennent les malades, les pauvres, les personnes handicapées, les prisonniers, les enfants, les vieillards, les personnes en deuil et ayant perdu un être cher, les veufs, c’est à SUPPORTER. De plus en plus, nous perdons en endurance, en patience, en volonté, en patience, en acceptation de la contrariété, en fidélité. Parce que nous ne savons plus supporter, parce que nous ne savons plus porter notre croix, parce que nous ne regardons pas Jésus nous supporter et supporter le poids de notre péché, parce que nous devenons insupportables, parce que nous ne supportons plus (au sens d’encourager) Jésus. Retrouvons donc ce contact si précieux auprès de ceux qui supportent mieux que nous.

L’ignorance crasse des catholiques à l’égard de l’homophobie les rend violents

Ce qui me sidère, c’est le mépris du mot « homophobie » par les pro-Vie « catholiques ». Ils n’ont aucune connaissance du sujet, et le pire, c’est que leur ignorance crasse, qui devrait leur faire honte et les rendre doux à notre égard (je parle de nous, personnes homosexuelles catholiques continentes) les rend agressifs et méchants. C’est le monde à l’envers !