Archives de catégorie : Je l’ai dit

De quelle sainteté parle-t-on pour les personnes homosexuelles ?

 

Vous nous proposez une pastorale dirigée aux personnes homosexuelles et orientée vers la sainteté ? OK. Super. Mais si et seulement si vous la reliez à une pastorale de la vocation et aussi du martyre universel/public. Je vous dis cela car en ce moment, l’apostolat Courage nous bassine avec la « sainteté », mot plus vendeur que la « chasteté » (ou pire, que la continence), alors qu’en réalité, de la sainteté, il n’en est rien : l’anonymat, les Alcooliques Anonymes, l’image d’Épinal de la sainteté ou d’une « fraternité homosexuelle offerte » (qui glorifie les saints du passé pour mieux nier voire étouffer les saints et les prophètes d’aujourd’hui), ce n’est pas ça, le chemin grand et joyeux et saint que propose l’Église aux personnes durablement homosexuelles. Les chantres actuels de la sainteté, en particulier à Courage International, agitent en ce moment le mot « sainteté » pour laisser miroiter aux personnes homosexuelles qu’ils leur font confiance, qu’ils les appellent à viser haut, qu’ils les valorisent, qu’ils les accompagnent, et donc sous-entendent que nous n’avons rien à espérer de plus que la structure d’ « accueil » ecclésial qui nous est proposée. Et ça, c’est faux. Nous sommes loin, très loin, de la reconnaissance de l’apport SAINT des personnes homosexuelles dans l’Église. Nous ne sommes qu’aux balbutiements de l’apostolat des personnes homosexuelles, qui bien plus qu’un accompagnement, ont besoin d’une vocation. Pour l’instant, nos « accompagnateurs » n’ont pas perçu la dimension politique, sainte, joyeuse, sacramentelle, universelle et même eschatologique, de l’homosexualité : ils ne la voient que comme un problème ou une irréalité à étouffer, et mettent les personnes homosexuelles continentes dans une voie de garage, un salon de « chaste-tea » du genre Alcooliques Anonymes. Alors, oui, je suis donc en faveur de la vraie sainteté (celle qui fait prendre des risques et qui fait risquer la vie, la popularité), et non simplement en faveur d’un joli mot-slogan – « sainteté » -, certes séduisant intellectuellement et catholiquement parlant, mais creux, triste et inopérant dans les faits.

Johnny ou pas Johnny à saint Roch

Bon, j’ai pu discuter avec le père Reydel, de l’église saint Roch, ce midi. Il m’a aidé à ne pas confondre le battage médiatique et idolâtre autour de Johnny Hallyday, avec les célébrations religieuses bien centrées sur Jésus et qui profitent de l’occasion pour évangéliser… même si c’est parfois difficile, selon les montages télé, de démêler les deux. Le père Reydel a déjà répondu à une dizaine d’interviews (il passe cet après-midi sur BFM TV). Je lui ai dit que je trouvais l’euphorie médiatique autour de la mort de Johnny « too much » et déplacée. Mais j’ai compris que lui l’utilisait – puisqu’elle est là – pour la canaliser et l’orienter vers Jésus. Il a même trouvé pour la veillée d’adoration hier à saint Roch un immense ostensoir (il n’en avait jamais vu de si grand) pour mettre vraiment Jésus à l’honneur, et non Johnny. Il m’a rapporté également toutes les confidences et conversions dont il était témoin, et raconté comment les équipes d’Anuncio étaient à pied d’oeuvre pour accueillir les gens et les aider à donner du sens à leur ferveur (beaucoup de personnes paumées, mais aussi ravies de rencontrer/retrouver Jésus). Je crois donc que nous devons dépasser un peu notre purisme de pharisiens pour accepter que Jésus utilise les voies populaires pour conduire à Lui, même si, bien sûr, nous ne pouvons pas nous satisfaire de l’événement ponctuel et que nous devons veiller à ce que Jésus ne soit pas remplacé par Johnny, car la pente est glissante. Nous pouvons également prier pour le père Reydel, qui fait le grand écart en ce moment pour annoncer Jésus : il est attaqué ET par les anticléricaux qui n’acceptent pas que l’Église défende le Salut de l’âme de Johnny et se mêle des affaires du Peuple, ET par les catholiques qui ne veulent surtout pas que leurs rites et leur Église se popularisent. Il y a une deuxième veillée de prière dimanche. Nous devons – si ce n’est la soutenir – au moins la regarder d’un oeil indulgent. Il n’y a aucune raison pour que l’Église Catholique n’héberge pas toutes ces personnes en quête de Jésus à travers Johnny.
 

Néanmoins, nous avons raison de rester prudents, car je pense que nous identifions aussi À RAISON la recherche de pouvoir et de visibilité chez certains catholiques et clercs, qui s’intéressent plus au dieu « Évangélisation » qu’au Dieu Jésus.

Nomination de Mgr Aupetit

 

Mgr Aupetit défendait il y a encore peu l’Union Civile et confondait la différence des sexes avec l’hétérosexualité. Ça vous donne une idée de ce que je pense de sa nomination en tant qu’archevêque de Paris. L’hétérosexualité est le pilier idéologique de la Franc-maçonnerie (comme je le démontre dans Homo-Bobo-Apo). Voilà. Nous avons les deux pieds dans la merde, amis catholiques.

Johnny n’est pas Dieu

 

Notre monde est tellement retombé en adolescence et en idolâtrie indécente (parce qu’il renie son vrai Dieu et héros : Jésus) qu’actuellement beaucoup de nos contemporains se fendent d’hommages vibrants, déplacés et totalement ridicules, à leurs starlettes quand celles-ci meurent. Si, pour la simple mort de Johnny Hallyday, on a quasiment droit à 3 jours de deuil national, et à une ribambelle de #JeSuisJohnny ou synonymes dérivés de ses tubes (« On a tous en nous quelque chose de Johnny », « Qu’on me donne Johnny », « Allumez Johnny », « Que je t’aime », et j’en passe…), je n’ose même pas imaginer ce que ça va donner à la mort de Jean-Jacques Goldman (« Nous marchons seuls » ?), d’Alain Souchon (« Nous sommes bidons » ?) ou de Mylène Farmer (« Nous-nous sommes Libertine » ? « Génération désenchantée » ?)… haha ! Pauvre France.

Le temps des curés carriéristes qui rendent hommage aux puissants

Qu’ont ces prêtres médiatiques à interpeller à tout instant sur les réseaux sociaux les puissants de ce monde, pour les congratuler, les remercier, les féliciter, les draguer, les valider, les pleurer quand ils disparaissent, comme des attachés parlementaires, des courtisans, des ambassadeurs du Vatican, des pleureuses en col romain ? Qu’espèrent ces clergymen en distribuant leurs bons points, à part les honneurs, la respectabilité, le pouvoir, la reconnaissance politicienne, la mondanité ? Ils ne prennent jamais le risque de froisser quelqu’un, de perdre leurs galons, d’aller au conflit, d’expliquer des concepts difficiles ou d’aborder les vrais points de crispation de la société. Les rares fois où ils se risquent à critiquer ou à annoncer la Vérité, c’est pour enfoncer des portes ouvertes ou tirer sur des ambulances. Ils recherchent par tous les moyens à flatter tout le monde, se taisent quand il y a une injustice à dénoncer (dénonciation qui leur ferait perdre leur poste). Ces lèche-culs de première catégorie ne servent pas le Christ. Ils se servent du Christ pour briller devant le monde. Ils applaudissent les Papes et saints du passé, pour mieux mépriser les saints, les prophètes et les Papes d’aujourd’hui. Le gros de leur métier, en plus d’écrire des livres qui ne servent à rien, est la représentation. Ils sont l’équivalent des chefs des prêtres qui ont jalousé/ignoré le Christ sans assumer les risques et les humiliations qu’Il leur ferait vivre.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aciprensa no entiende nada de lo que les expliqué sobre la homofobia

Horrible. Aciprensa no entiende nada de lo que les expliqué sobre la homofobia. Se creen las mentiras de Ludovine de la Rochère que es homófoba y que niega totalmente la realidad de la homosexualidad y de la homofobia, transformándolas en pretextos y en complot. Encima, nunca trata de la homosexualidad. Para qué sirve que os explique las cosas si escribís artículos así??
 

Joséphine Ange gardien et la puce électronique bestiale


 

Quand je vous disais que regarder Joséphine Ange gardien servait à quelque chose, et donnait exactement raison à la Bible et à ma description de la puce électronique comme la marque de la Bête de l’Apocalypse… Là, je suis en train de regarder l’épisode 49 « Joséphine fait de la Résistance » (2009), et au moment où Jacques Duval, le facteur, donne à Joséphine Ange gardien (téléportée en 1942 sous l’Occupation) les micros à placer secrètement dans les bureaux des généraux de la Kommandantur (des micros-puces électroniques en forme de pastilles), il lui sort : « Et voici la Bête ! Micro-fabrication anglaise. »
 

CQFD.
 

Avis à mes contacts italiens, l’homosexualité n’est pas une maladie


 

Je vais commencer à faire un sérieux ménage dans mes contacts italiens de Facebook. Surtout ceux qui applaudissent ou excusent Silvana di Mari qui soutient que « l’homosexualité est une maladie ». Une peur n’est pas une maladie, que je sache. À la rigueur, qu’ils disent « blessure », « héritage du péché originel », « handicap », « péché » (concernant l’acte homosexuel), « signe de péché », « fragilité », « arrêt dans le développement psycho-sexuel », « bug », « dysfonctionnement », « honte », OK (le meilleur étant « peur »). Mais là, « maladie », ils dépassent les bornes.

Marie-Madeleine, dans son premier rôle sensible

(voix de Rambo:) Marie-Madeleine, dans son premier rôle sensible.
 

100 % protestante.

100 % féministe.

100 % anti-raciste.

100 % moniste.

200 % rebelle.
 

Marie de Magdala. Une femme dans la tourmente. Une femme déchirée. Une femme franche. Une femme spirituelle et inspirée. Une chrétienne. Bientôt sur vos écrans (et prochainement en DVD et Blue-Ray). Bientôt aussi dans la revue Jésus (on tient les paris?).
 

¿ Cuál es el problema con el cardenal Sarah?


 

Muchos católicos hispanos, seducidos por la retórica barata del cardenal Sarah, me preguntan cuál es el problema con él. En pocas palabras : 1) cuenta naderías ( a menudo la jerga natalista y mesianista) que son evidencias pero no prioridades ; 2) cancela y prohibe el analisis sobre la homosexualidad (se sirvió, entre otras cosas, de mi viaje a Costa de Marfil en 2014 para asustar a la gente con el cuento del « lobby gay occidental » ; y sobre todo, durante las conferencias pre-sinodales sobre la homosexualidad en 2015, impidió que se tratara de la homosexualidad porque para él, es una irrealidad y un peligro diabólico) ; 3) se venga de lo que llama el « occidentalismo », aunque idealice de cierta manera lo que odia. ; 4) espiritualiza y demoniza al « lobby gay » como una « ideología » (sin jamás explicitarla) sin entender que este lobby es el lobby heterosexual ; 5) confunde la diferencia de sexos con la heterosexualidad, respaldando además la heterosexualidad ; 6) es arribista y se interesa por el poder (se hace de embajador), aunque se haga de humilde y de anticonformista (promotor de un mesianismo milenarista rebelde) ; 7) se opone al Papa Francisco (aunque de momento, finja la obediencia) ; demoniza la « ideología de género » pero no ve que ésta es la heterosexualidad ; 9) prefiere los rituales (misa tridentina, ad orientem) y las meta-verdades, a Cristo y a la Verdad ; 10) su « silencio » es muy ruidoso ; 11) Uno no corre ningún riesgo en compartir las publicaciones de este cardenal, puesto que sus palabras no son de Dios (la verdadera Palabra de Cristo es escandalosa, y arriesga la vida y la fama de cualquiera que la comparte… y no es el caso del discurso del cardenal, hueco y falsamente valiente). A mi parecer, este clérigo es un impostor : su discurso no sólo es inútil sino además peligroso, aunque parezca ser una garantía de preservación fiel de la Santa Doctrina y del Santo Culto. Judas era igual de crístico, de escrupuloso, de zelote y de burócrata.