Les dangers du christocentrisme : encore un exemple avec le Cardinal Sarah


 

Je me trouvais à la messe à saint Nicolas des champs (Paris) dimanche dernier. Un vieux couple d’amis m’a salué à la fin. Très dynamiques et sympathiques. Ils me demandent des nouvelles, et nous parlons de l’état de l’Église Catholique actuelle. Face au constat commun de déclin, la femme du couple me sort très sérieusement : « Heureusement qu’il y a le Cardinal Sarah ! » Et je lui réponds : « Eh bien non, justement ! Son discours est une catastrophe ! ». Elle n’a pas compris. Et les bons et réguliers catholiques ne comprennent pas le piège du christocentrisme intégral (Encore dernièrement, dans une vidéo de Famille païenne, le Cardinal Sarah dit de la merde christo-centrée, en nous servant toujours la même soupe puriste de la « sainteté » et de l’élévation de la « vocation sacerdotale » sur un piédestal « d’humilité »). Pourtant, Jésus lui même a fui ceux qui voulaient le faire roi – y compris de l’Église – et nous a prévenus : « Beaucoup viendront sous mon nom. Ne marchez pas derrière eux ! » (Lc 21, 5-11). WAKE UP !
 

Ce que je dénonce, c’est le caractère magique d’envoûtement de la plupart des cathos avec le mot « Christ » ou « Jésus » : ils l’entendent, et perdent tout esprit critique. C’est effrayant. J’avais remarqué les ravages de ce christocentrisme lors de la sortie du film « La Passion » de Mel Gibson (une deaube protestante). Eh bien dans mon foyer de l’Emmanuel, parce que ce film parlait du « Christ », il en était devenu incritiquable. La folie.