Archives par mot-clé : Antéchrist

Journal de l’Antéchrist : La grande passation de pouvoir à l’Antéchrist est en marche

musee-de-lhomme
 

NKM parle de « transformation » à tout bout de champs. Christiane Taubira, de « changement de civilisation ». Le monde, de « mouvement en marche », de « progrès », d’« avenir », d’« autonomie responsable », de « liberté créatrice », de « connexion autonome ». Mais tout cela est du slogan maçonnique pour occulter la véritable révolution (à visée homicide) qui est en train de se produire mondialement à l’heure actuelle : la passation des pouvoirs humains (institutions, talents tels que l’intelligence et la science) et divins (l’âme, l’Église, le Christ) à l’Antéchrist (c’est-à-dire à la Nature technologisée, à l’ange-oiseau humanoïde, à la gnose déchristianisée). Je vais essayer, par petites touches – j’en ai relevées 21 – de dessiner les contours de cette inversion déshumanisante et hyper-technicisée présentée paradoxalement comme naturelle, humaniste, voire même anti-technologie et divine.
 

 

Le plus difficile à comprendre dans cette tentative antéchristique d’homicide (meurtre de l’être humain) par la machine et l’esprit d’orgueil, c’est qu’elle est aussi anti-Antéchrist. Elle est contre elle-même (on l’a bien constaté la semaine dernière avec la Cyberattaque contre Twitter et contre Internet). Pour une raison bien simple dont nous parle parfaitement Jésus dans la Bible (Matthieu 12, 25) : « Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté. Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même ; comment donc son royaume subsistera-t-il ? » Donc à nous de nous opposer à l’Antéchrist avec la douceur du Christ et de la Vierge Marie et non de nous opposer à l’Antéchrist et ses supports technologiques (internet) en soi, car ce serait là jouer le jeu du diable avec lui-même.
 

Je compte cependant sur vous pour compléter mon édition du Journal de l’Antéchrist par la lecture de mon livre sur les bobos (Les Bobos en Vérité), mes articles sur la puce électronique et la Blockchain, mes articles sur le noachisme, la franc-maçonnerie, l’humanisme intégral, l’Antéchrist et enfin sur les X, les V et le cube. Je suis bien obligé de proposer ces bulletins d’informations et d’analyses de l’Antéchrist vu que les médias et journalistes catholiques ne font pas leur travail et brillent par leur aveuglement/incompétence.
 
 
 

a) Sony Xperia XZ :

On retrouve le X et le Z en lien avec cette humanité soi-disant sans limites et qui se définirait par son savoir-faire (et non plus son savoir-être en Jésus) dans la nouvelle publicité du portable Sony Xperia XZ.
 

b) Pokémon Z :

Regardez le poitrail de l'allégorie de la Lune : il est très important

Regardez le poitrail de l’allégorie de la Lune : il est très important


 

J’ai vu récemment une pub de Pokémon (les petits démons virtuels qui suivent la Bête, le dragon de l’Apocalypse) qui obéissait exactement aux codes de la Franc-Maçonnerie (le Pokémon est décrit comme le lien « entre le soleil et la lune », à l’instar des temples et loges maçonniques) mais aussi du boboïsme (où l’être humain se définirait par sa volonté, sa créativité et sa capacité à – savoir – tout faire : bref, l’idéologie gnostique).
 

 

c) La voiture, préfiguration de l’humanoïde pucé, mi-bestial mi-robot :

Toutes les grandes marques de voitures (Opel, Renault, etc.) nous vantent à présent la voiture connectée, autonome (il existe déjà des taxis sans chauffeur, en Asie). La voiture, par son apparent dynamisme (elle nous permet de nous déplacer, nous donne l’impression d’agir), sa vitalité et sa technicité, est la préfiguration et la prolongation de l’être humain réifié par la technologie. Elle est la meilleure vitrine de la puce électronique. Elle devient le gardien-surveillant de nos comportements (elle peut même en devancer et provoquer certains !). Elle est une illusion d’action et de vie humaines. Elle est quasiment un humain pucé, comme Kitt dans la série K2000. Une métonymie d’un monde ou d’une personne autarcique.
 

 

 

 

d) Promotion de l’artisanat et de l’économie de proximité :


 

On nous parle de jolies valeurs altruistes (« passion », « tradition », « authenticité », « simplicité », « solidarité », « responsabilité », « proximité », « exigence », « respect », « écologie », « créativité », et même de « patriotisme », « identité nationale » et « spiritualité », dites donc !)… mais en réalité, c’est le primat de la volonté individuelle (« nous voulons », « nous exigeons »), de l’individualisme. Exactement ce que cherche à mettre en place le Gouvernement Mondial : un monde où les intermédiaires ne sont que les instruments de la volonté et de la capacité personnels ; une société de l’individu omnipotent et immanent, rebelle et autonome, bobo quoi. Et si vous ne voulez pas me croire, regardez le logo choisi par L’Artisanat de France : c’est le triangle maçonnique.
 

e) Publicité Hybride :


 

Il est sidérant de voir l’infantilisation et l’esclavage dont nous, consommateurs potentiels, faisons l’objet, infantilisation et esclavage qui se présentent comme une responsabilisation, un choix personnel, une liberté et même un refus cool et rebelle de ce qu’on nous impose. Attention, donc, à ne pas refuser la puce électronique comme on nous demande de la refuser : car si nous la rejetons tel que le Gouvernement Mondial veut nous l’imposer, nous l’incorporons en croyant l’avoir terrassée. Il n’y a que Jésus et Marie qui peuvent nous aider à combattre la puce (systématisé en Blockchain) : pas la diabolisation et la négation de la puce.
 

f) Le revenu universel : la puce électro

Comme j’ai tenté de l’expliquer dans cet article, l’Antéchrist veut essayer de propulser l’Humain dans le virtuel et le monde hybride des êtres spirituels démoniaques (les mutants, les chimères, les anges damnés) asexués et réifiés (par la technologie), et faire croire qu’ainsi, l’Homme s’affranchira de toute dépendance humaine (les institutions humaines jugées défectueuses : la Justice, la Politique, l’Armée, la Police, les médias, la Médecine, l’École, la Famille, l’Église, etc.), de toutes limites (sexuation, souffrance, engendrement, mort, maladie…), et surtout de Lui-même. On observe déjà cette déliquescence de tout ce qui est humain et institutionnel à travers la promotion de ce qui, à mon avis, est le signe de cette atomisation (pucée) mondiale de l’individu sur lui-même, de cette désintermédiarisation généralisée : le projet de salaire ou de revenu universel. En effet, le Gouvernement Mondial propose, pour soi-disant responsabiliser tout le monde et lutter contre la pauvreté et les écarts de niveaux sociaux, de donner à chaque être humain, riche ou pauvre, un capital mondial minimum. Un kit de vie et de survie en apparence gratuit (mais qui en réalité le soumet à un Cloud invisible, à la Blockchain, et à l’interface de la technologie sans laquelle il ne pourra quasiment rien faire). Comme ça, chacun s’autogère, a l’impression de mieux se connaître, de se contrôler, de se responsabiliser, de se sécuriser, d’avoir des superpouvoirs et même d’être libre de toute influence, de tout système de marché. Par exemple, grâce à la puce électronique, en ce moment, est mise en place la santé connectée. Ils sont en train de supprimer tout ce qui est Sécurité Sociale, Aide Médicale d’Etat (AME), impôts, charges des médecins et des hôpitaux, privilèges d’une population sur une autre ; et ils démocratisent en apparence l’accès aux soins à tous.
 

g) « X-Men » : L’Antéchrist nous veut mutants-victimes

x-men
 

Hier soir sur TF1, j’ai vu pour la première fois le film « X-Men : Days of Future Past » (2014) de Bryan Singer, troisième volet filmique de la saga des X-Men. Une belle merde enveloppée dans un écrin de technicité prodigieuse. Typiquement antéchristique, pour le coup ! J’y ai retrouvé évidemment tout le jargon révolté, publicitaire, satanique et humaniste intégral, de l’Antéchrist et de sa légion d’anges damnés : par exemple la mention d’un « Gène X » pour le future mariage hybride entre les démons et les humains qui se laisseront damner, la promotion de la force de l’esprit (selon les anges damnés, l’esprit humain règnerait sur la matière : « Vous avez l’esprit le plus puissant du monde. » dit Kitty au professeur), la violation des consciences (« Regarde dans mon esprit. » demande Logan en s’adressant à Charles : ils sont très branchés réincarnation), la dictature de la sécurité internationale pour mieux étouffer la liberté individuelle et collective (« Le monde doit comprendre que nous le protégeons. »), la survalorisation de l’invisible Prince du Monde qu’est l’Antéchrist (« Nous combattons un ennemi que nous ne pouvons pas vaincre. » déclare la voix off au début du film), l’aveu du reniement de Jésus-Dieu éternel (« Si peu d’entre nous demeurent. » déclare le porte-parole des mutants-X-Men), le refus d’obéir à une autre volonté que la subjectivité individuelle dite « naturelle » (« La patience, c’est pas ce que je fais de mieux. » avoue Logan ; « On ne devrait pas avoir à refouler ce qui nous vient naturellement. » soutient Mystique), la promotion de l’espoir (cf. le code bobo n°9 « Optimisme et Espoir » des Bobos en Vérité : « C’est le plus merveilleux des dons, que de pouvoir endurer la douleur sans être brisé, et ce don trouve sa source dans le pouvoir le plus humain qui soit : L’Espoir. Je t’en prie : nous avons besoin que tu réussisses à espérer encore. » dit Magneto), la recherche d’une gnose pan-mythologique et pseudo archéologique pour en réalité s’autodéfinir comme maître et origine de sa propre existence (« Le passé : un monde nouveau et indéterminé. Un monde aux possibilités innombrables. » dit le chef des X-Men à la toute fin du film), etc.

Ce film est une vraie déclaration de guerre et une menace antéchristique dirigée à l’encontre de l’Humanité, même si l’Antéchrist et ses sbires-mutants essaient d’amadouer démagogiquement les Humains en les persuadant qu’ils sont comme eux. Le discours bobo final du mutant Magneto est à ce titre tout à fait signifiant : « Vous avez construit ces armes pour nous détruire. Pourquoi ? Parce que vous êtes effrayés par nos dons. Parce que nous sommes différents. L’humanité a toujours eu peur de ceux qui sont différents. Et bien je suis là pour vous dire, pour dire au monde : Vous avez raison de nous craindre. Nous sommes le futur. Nous sommes ceux qui hériteront de cette Terre. Et ceux qui oseront se dresser sur notre chemin subiront le même sort que ces hommes que vous voyez devant vous. À vous mes frères mutants, révélez-vous ! » (Magneto montre du doigt le docteur Trask ainsi que le président des États-Unis et son administration).
 

h) L’invasion des zombies monstrueux pour cacher les zombies invisibles (les « sans vie intérieure »)

C’est le pendant sataniste des Marches pour la Vie qu’on peut observer en ce moment (et surtout avec la « fête » d’Halloween) et de plus en plus dans le monde : la prolifération des « Marches des Zombies (à Bordeaux, à Montréal, etc.). Des sortes de remake réalistes du clip michaeljacksonien « Thriller ». Et je me permets aussi de souligner l’engouement actuel pour la série nord-américaine Walking Dead. Au-delà de l’aspect folklorique et horrifiant du phénomène (mais le but de l’Antéchrist est bien de nous emprisonner à la fois dans nos réactions ou au contraire dans la banalité/l’indifférence, afin de nous empêcher de penser), cette « zombiemania » mondiale, qui voudrait nous présenter les zombies comme un échantillon (pas si exagéré que ça puisqu’il y aurait des méchants et des gentils zombies) d’humanité, est au fond un déni de la Résurrection de Jésus et de la chair humaine, un déni de la mort, une promotion de la réincarnation, et une illustration du manque de foi, d’Espérance et un symptôme symbolique d’une déchristianisation réelle.
 

 

i) KevKad :

kev-gad-bercy_3193558379378707922
 

Les affiches du nouveau spectacle du binôme humoristique composé de deux figures réputées « hétérosexuelles » du monde du one-man-show, Gad Elmaleh et Kev Adams, sont visibles partout dans Paris. Avec en-dessous le slogan antéchristique et bobo : « Tout est possible. ». Quand je dis bobo, c’est bien dans le sens plein de l’adjectif : à savoir anti-différence-des-sexes (donc très bisexuel) et anti-différence-Créateur-créatures (donc basé sur l’Homme sans limites).
 

j) Arbre de la Connaissance :

journal-arbre-triangle
 

En ce moment, les start-up promotionnant la puce et le Cyborg (= l’humanoïde ou l’Homme tout-puissant réduit à une puce) ne cachent même plus leur application à la lettre du récit de la Genèse, puisque le Cloud (Arbre de la Connaissance – arbre gnostique qu’est Internet) qu’elles essaient de personnifier en humain pour enfermer l’Homme sur Lui-même et dans son orgueil, s’affiche désormais ouvertement. Et bien sûr, avec plein de petits triangles dedans (le petit détail maçonnique qui ne mange pas de pain…) !
 

k) Le Musée de l’Homme :

"C'est qui ce méchant homo sapiens qui m'a caché son savoir et qui s'est cru plus savant que moi?"

« C’est qui ce méchant homo sapiens qui m’a caché son savoir et qui s’est cru plus savant que moi? »


 

Moment charnière. Nous sommes à une époque où la machine flatte encore un peu son créateur/concepteur humain (cf. la publicité des cahiers Oxford « Power in your hands ») avant de le considérer comme moins bien qu’elle, plus vulnérable qu’elle, moins efficace et fiable, et de le toiser tel un étranger à détruire (cf. le phénomène des robots tueurs armés). Cette transition est en train de se faire.
 

 

l) Doctor Strange :

On a carrément l'auréole christique, la main pucée et l'oeil gnostique d'un néo docteur Franckenstein

On a carrément l’auréole christique, la main pucée et l’oeil gnostique d’un néo docteur Franckenstein


 

Le film Doctor Strange, qui sort bientôt au cinéma, rassemble tous les poncifs de la religion naturelle du boboïsme antéchristique : puce électronique, monisme (spiritualisme où Dieu n’est plus Amour et n’est plus Jésus, mais où Il ne serait plus qu’Énergie dont l’Homme fait partie en tant que « monade », « potentialité », « éclat d’énergie », « possibilité »), théisme athée (bouddhisant), pan-mythologie, dépendance aux nouvelles technologies (Wi-Fi) prenant la forme d’un rejet de ces dernières, déni ou fragmentation du Réel (au profit de réalités subjectives et relativisées), passage (présenté comme résurrectionnel) du monde du Christ au monde de Satan (symbolisé par la traversée d’un miroir éclaté, d’une boucle temporelle, d’un couloir temporel), etc. On a l’Antéchrist version bouddha, en parallèle de l’Antéchrist version papale avec The Young Pope (cf. article 1 et article 2 sur le film « Le Pape François »).
 

 

m) Le Droit à la déconnexion :

Ce matin, sur radio France Info, j’ai entendu dire que face à l’omniprésence des objets connectés dans le monde du travail et de l’entreprise, il est en train de se créer un « droit à la déconnexion » pour tous les employés qui refusent de posséder des portables et qui veulent se défendre face à cette menace-vague technologique « imparable ». Mais le fait qu’un droit pareil (si improbable) existe signifie en négatif qu’il y a un devoir à la connexion et une pression folle à la connexion qui sévit dans notre monde, une guerre invisible qui scinde l’Humanité en deux (les « connectés » et les « non-connectés ») ; et que la digue législative qui retient encore sa progression est en train de céder. Pour qu’on soit obligés d’inventer un « droit à la déconnection », c’est bien qu’on est déjà branchés de partout !
 

n) Déshumanisation et dématérialisation de la politique, de la répression, de la défense nationale, des médias, de l’argent et des banques:

Je parlais un peu plus haut de la dématérialisation des institutions humaines, de la désincarnation sociale et de la désintermédiarisation que crée la Blockchain. Ce qui se passe en ce moment en Espagne ainsi qu’en Wallonie témoigne de la disparition du pouvoir politique humain visible, incarné. Et l’arrivée d’Hillary Clinton signe également cette disparition du Gouvernant visible et du pouvoir de celui-ci.

Le même constat de désincarnation (et donc d’arrivée de la puce) peut se faire pour le cas du système répressif, des prisons, de la Justice : aujourd’hui, face au problème des prisons surchargées et des criminels/terroristes en liberté ou ingérables, la puce s’annonce comme l’alternative sécuritaire pour juguler la violence (cf. le module « portes ouvertes » à Villepinte et Mont-de-Marsan).

La déliquescence humaine touche tous les domaines d’activité professionnelle. En particulier le domaine de la défense. On le voit bien. Les policiers se sont fonctionnarisés à leur dépens (c’est pour celui qu’ils font actuellement grève dans toute la France : on ne les autorise plus à user des moyens de leur efficacité) et sont en voie de disparition. Ils connaissent le sort des chauffeurs de taxi avec Uber. Ils vont s’ubériser à leur tour. Avec le Gouvernement Mondial, on est proches de la passation de pouvoir avec la grande Machine de surveillance et de protection technologique, on est proches du « chacun fait sa loi dans le monde du zéro danger et du zéro risque ».

Autre institution sur la sellette (d’autant plus surprenant qu’elle semble aux yeux de certains indestructible, voire oppresseur des autres institutions humaines) : les médias. En ce moment, France Télévisions se fait épingler par la Cour des Comptes, I-Télé vit sa crise, et Internet s’auto-attaque (j’ai parlé de la Cyberattaque contre Twitter en introduction). Chaque être humain, par la puce, est invité à être le film de soi-même et à se faire ses propres films.
 
journal-finis-les-medias
 

Horace projetant ses rêves, dans le film "Miss Peregrine et les enfants particuliers" (2016) de Tim Burton

Horace projetant ses rêves, dans le film « Miss Peregrine et les enfants particuliers » (2016) de Tim Burton


 

Plus connue/attendue désormais est la décadence et la dématérialisation du secteur bancaire et de l’argent. Plus qu’une disparition de la Banque, il s’agit d’une virtualisation/numérisation de l’argent, des richesses et de l’Humain (à travers la puce). Avec toujours les excuses bobos de la désobéissance et de l’autonomie (« Libre d’être toujours autonome. » nous dit Boursorama Banque » qui nous propose/impose de « nous libérer de notre Banque »).
 

 

s) « Je suis ce que je partage »

Le passage de relais entre le Réel et l’image technologisée de soi, je le vois à travers des publicités comme celles de Nikon : « Je suis ce que je partage. ». L’Homme se prend pour ses projections fantasmées, pour ce qu’il veut afficher de lui et ses goûts (en général anti-conformistes), mais plus du tout pour ce qu’il est humblement. En fait, l’Homme vend son âme au diable.
 

t) Les incendies des centres d’hébergement des migrants :

Depuis un certain temps en France, se multiplient les incendies de centres d’accueil de migrants. Encore un aujourd’hui dans le Puy-de-Dôme. Au-delà de l’indignation ou de la condamnation de ces événements, il est marquant de constater dans la Bible que ce rejet des étrangers est symptomatique de la destruction par Dieu des villes bourgeoises décadentes qu’étaient Sodome et Gomorrhe. Mondialement parlant, la peur du terrorisme et les mouvements migratoires sont des contractions fortes avant le châtiment divin.
 

u) « Miss Peregrine et les enfants particuliers »

Enfin, la dernière info de cette édition. Il y a quatre jours, je me suis rendu avec six amis homos voir le film « Miss Peregrine et les enfants particuliers » (2016) de Tim Burton. Là encore, c’est un pur produit de la propagande de l’Antéchrist.
 
journal-miss-peregrine
 

Dans ce film, le temps et les événements sont sous contrôle des Hommes qui calculent et minutent scientifiquement tout ce qu’ils font, veulent et tout ce qui va leur arriver. La Nature est réglée comme une horloge à coucou : Miss Peregrine, l’héroïne (plus proche de Cruella d’Enfer que de la sémillante Mary Poppins) est toujours avec sa montre à gousset et fume sa pipe (comme un homme). Les personnages de ce film défient toutes les lois de la Nature humaine (la gravité en particulier, mais aussi le temps, les sexes, leur humanité, les espaces). Ce sont tous des expérimentateurs et des savants fous, qui créent des poupées bioniques, tentent des clonages ou des transplantations de cœurs qui les font passer d’une vie à une autre : « Retrouvez vos enfants. Créez de nouvelles boucles. » (Jake).
 

Enoch qui transplante des coeurs

Enoch qui transplante des coeurs


 

Ils vivent dans leur monde narcissique. Par exemple, le jeune Horace projette ses rêves sur grand écran. « Ses rêves parlent de vêtements en général. Parfois, ils sont prémonitoires. » Fiona, une autre des gamins extraordinaires, fait pousser les légumes ou des arbres. Miss Peregrine, la préceptrice de ces enfants surdotés, se prend carrément pour Dieu : « Il y a fort peu de choses que je ne puisse expliquer. » ; « C’est moi qui donne les ordres dans cette maison. » ; « Miss Peregrine a toujours raison. » (Emma). « On ne parle jamais de l’avenir. On ne pose jamais de questions. J’évite les sujets fâcheux. » (Miss Peregrine) Cette Madame Je-sais-tout fait partie des embrunes, c’est-à-dire des êtres mythologiques humanisés, des femmes-guides se transformant en faucons, et apportant la connaissance aux humains (d’après la légende, les embrunes ont la capacité de manipuler le temps, les boucles temporelles donnant accès à l’éternité). En réalité, elle est une des nombreuses ambassadrices du « mythe pansexualiste du ‘féminin sacré’ » prédominant dans la pensée New Age (cf. le livre Les Raisons d’espérer (2008) de Monseigneur Léonard, p. 93). « Les embrunes ne sont jamais des mâles. » affirme Miss Peregrine.

Tous les personnages du film sont les rois du déni de l’Incarnation corporelle/humaine/christique, à l’instar d’Adam et Ève : par exemple, à travers le personnage de l’Homme invisible « incarné » par Millard, on voit que l’invisibilité est considérée comme de la nudité. Ce qui caractérise l’orgueil antéchristique de tous les protagonistes de « Miss Peregrine et les enfants particuliers » (y compris l’orgueil de ceux qui nous sont présentés comme les gentils de l’histoire), c’est le refus d’être adulte, la peur de fonder une famille, le déni du Réel. D’ailleurs, il n’est pas anodin que les yeux des enfants (c’est-à-dire l’humilité et la réalité, mais aussi, si on transpose dans notre monde à nous, l’innocence et l’attention du jeune public) soient, dans le scénario, consommés par les sépulcreux (les méchants) en quête d’immortalité. Il n’est pas non plus anodin que les moutons des prairies soient égorgés (symboles de l’Agneau immolé, Jésus). Autre exemple d’orientation satanique du scénario : comme par hasard, ce film montre la Pologne, fief de la catholicité mondiale, comme le terreau d’où viennent les Monstres.
 
journal-miss-peregrine-noachisme
 

De plus, le Manoir que Miss Peregrine et ses jeunes élèves habitent est un temple du noachisme : par exemple, les haies et les cyprès du jardin sont sculptés en forme d’animaux végétaux, de totems païens de la Religion Naturelle (typiquement antéchristique). L’emphase sur les valeurs telles que l’espoir ou le courage ancre cette super-production hollywoodienne dans la plus « pure » tradition du boboïsme : « Tu nous as appris qu’on pouvait être courageux. C’est encore plus précieux. » (Emma s’adressant à Jake en conclusion)
 
 
 
 
 

L’objectif de cet article n’est pas de nous rendre l’Antéchrist étranger et repoussant, mais au contraire de le rendre familier et un peu nôtre. Le plus grand danger, en fait, c’est d’étudier l’Antéchrist sans considérer le boboïsme (notamment le boboïsme venant des catholiques). Car nous allons avoir des milliards d’occasions maintenant de nous victimiser, choquer, offusquer, et d’extérioriser la faute sur d’autres personnes que nous… alors que la victoire de l’Antéchrist passera justement par l’orgueil de ne pas s’identifier humblement à tous les antéchrists/pécheurs/bobos qui nous entoureront.

« Le Pape François » : le film anti-papal déguisé en hommage par les bobos cathos, et préfigurant l’Antéchrist

pape-affiche
 
 

a) Film-vitrine de l’Antéchrist

Ne comptez pas trop sur nos médias « chrétiens » pour vous prévenir de ce qui est en train de se passer actuellement dans l’Église et dans le monde. L’Église Catholique n’a quasiment plus d’appareil critique (que ce soit chez les catholiques progressistes que chez les catholiques tradis) et la grande majorité de nos « journalistes catholiques », bobos sans le savoir (car ils méprisent le terme « bobo » et le phénomène du boboïsme, en l’extériorisant systématiquement sur les autres), ne savent plus analyser un film, ni même simplement penser. C’était déjà le cas avec des films comme « La Passion » ou « Spotlight ». Mais c’est encore plus le cas avec « Le Pape François », un film latino-américain de Beda Docampo Feijóo et Eduardo Giana, qui semble brosser l’Église et le Pape dans le sens du poil. Donc selon nos critiques, vu que ce sont les intentions d’un film qui font le film, pas de raison de s’inquiéter ni de creuser ! C’est forcément un film bien, de « notre côté », sympathique, voire un chef-d’œuvre ! Ils vont juste en faire une recension positive, et puis après, dossier classé au rayon « DVD de Noël à offrir à mémé » ! Naïveté, incompétence, amateurisme et orgueil impressionnants.
 

"François, on t'aime !"

« François, on t’aime ! »


 

En réalité, « Le Pape François » n’est non seulement pas un hommage, mais j’irai même jusqu’à dire, au risque de choquer certains d’entre vous, que c’est un film anti-papal qui noie le Pape François dans le cliché folklorique bobo (à l’instar de Jésus sur son âne aux Rameaux, accueilli en triomphe à Jérusalem, avant sa crucifixion… à la seule différence que là, c’est juste une dodoche qui conduit le Pape à l’échafaud) en préparant la voie à son successeur, l’Antéchrist.
 
pape-normal
 

« Le Pape François » est un excellent indicateur cinématographique de l’arrivée de l’Antéchrist et de la grande Apostasie vers laquelle se dirige la grande majorité des catholiques sans même s’en rendre compte. C’est un film bobo non seulement dans le sens stéréotypé de l’adjectif, mais aussi et surtout dans son sens eschatologique et antéchristique (car le boboïsme est la Nouvelle Religion Mondiale fomentée par la Franc-Maçonnerie). Ce long métrage essaie de transformer le Pape en « pape normal » avant de le liquider définitivement (tout comme François Hollande a flingué la crédibilité et l’essence même de la fonction présidentielle en France en se prétendant « président normal »). Autrement dit, il tente de transformer François en « Pape malgré lui » (ils avaient déjà essayé de faire jouer ce rôle mélodramatique à Benoît XVI : sans succès), en « Pape pas comme les autres », en « héros ordinaire », en « Pape-pote », en « Pape révolutionnaire et anticonformiste », en « pape anti-Papauté », avant de le faire remplacer par un Pape qui assumera encore moins que la caricature bobo du Pape François son statut de successeur des apôtres consacré spécialement par l’Esprit Saint et par Jésus Fils de Dieu : l’Antéchrist. De la banalisation démagogique et niaisouille de la Papauté (à la sauce kitsch-latino grossièrement papolâtre, chauvine, populiste et sensibleriste : malgré les tentatives de rendre l’ensemble sobre et pudique, ça reste pas subtil…) à la destruction de la Papauté, il n’y a qu’un pas… La future série The Young Pope, diffusée dans une semaine sur Canal +, et dépeignant un Pape carrément antéchristique, ne fait que le prouver ! Il n’y a également qu’un pas du Pape génial, au Pape original puis normal puis banal puis vénal puis chacal.
 

 
 
 
 

b) Un film qui n’est pas catholique :

Pourquoi « Le Pape François » est souvent à la limite du film hérétique qui, à force de vouloir nous rendre le Pape sympathique et proche, force à ce point le trait qu’il finit par nous le rendre insupportable et à le convertir en ce qu’il n’est pas (car au fond, je ne suis pas sûr que ce « cadeau » cinématographique ait fait réellement plaisir au vrai Pape François : la flatterie, même le diable sait faire) ?
 
pape-proche-du-peuple
 

A – D’abord parce que ce genre de films laudatifs – appelés biopics – doivent se réaliser à titre posthume. Pour des raisons évidentes de liberté, d’humilité, de distance d’objectivité. Rendre ce genre d’hommages à un homme vivant, même si c’est plein de bonnes intentions et de bons sentiments, cela revient à le vouloir (inconsciemment) mort. C’est accélérer les choses, les événements, réduire une vie à une fonction papale ou à une portion de cette même vie. C’est projeter sur le Réel (passé comme présent et futur) ses propres fantasmes (en général hystériques, nostalgiques, narcissiques, démesurés) : on le voit en particulier dans le film avec la superposition d’images fictionnelles et d’images d’archives (télescopage schizophrène s’il en est…). Décréter que quelqu’un est saint (il est surnommé « el santito », le petit saint en espagnol), béatifier un être humain avant sa mort, aussi Pape et déjà confirmé/consacré par l’Esprit Saint soit-il, c’est se prendre pour Dieu, qui seul couronne, qui seul sanctifie, qui seul décerne (à travers ses ministres consacrés et son Pape justement) des « diplômes de sainteté ». Franchement, cette identification excessive au Pape, en plus d’être anachronique, est hyper gênante et déplacée. Comme je le disais un peu plus haut, à travers ce film, on assiste à toute l’ambiguïté des Rameaux : entre soutien réel et démonstration publique de soutien, entre ovation et euphorie, entre sincérité (sans Vérité) et foutage de gueule/haine idolâtre, on ne sait pas clairement démêler le vrai du faux dans l’hommage disproportionné, faussement pudique, des bobos cathos.
 
pape-pauvres
 

B – Ensuite, ce film me semble hérétique parce que « Le Pape François » prête au vrai Pape et aux croyants catholiques des propos, des actes, des discours en apparence réalistes/historiques/charitables mais parfois pas du tout évangéliques, pas du tout catholiques, en définitive. Je vais prendre quatre exemples tout bêtes :

B 1) Le Pape François n’a jamais été le Pape des pauvres, venu exclusivement pour eux, et méprisant les riches et les dictateurs (contrairement à ce qui est présenté sur le film dans un manichéisme simpliste ahurissant). Au contraire : François aime tout le monde, justement. Il est venu spécialement pour les pécheurs, les riches et les dictateurs. « Le Pape François » montre au contraire un Pape frondeur, veut faire de François un porte-drapeau de l’antifascisme. C’est hallucinant, cette récupération. Les deux scènes les plus signifiantes de ce réductionnisme manichéen, c’est d’abord la mise en scène « Mission » (on a presque la fumée) du futur Pape au milieu des manifs et des banderoles des syndicalistes (comme si le François était le nouveau Che Guevara, le nouveau Libertador, le Justicier qui allait ici-bas devenir l’homme politique des pauvres ! Fantasme des pharisiens bobos, précisément…), et ensuite la scène digne du « Parrain » de Coppola ou d’un Tarantino (références également hyper bobos), avec le Méchant – l’Amiral – et sa tête patibulaire à faire frémir, menaçant le futur Pape de représailles s’il continue à s’opposer à la Junte militaire d’extrême droite en Argentine. Histoire de nous prouver que le Pape François fait partie des Gentils Rebelles antifascistes. C’est pitoyable.

B 2) Vers la fin du film, juste avant son élection, lorsque le futur Pape est installé dans sa cellule épiscopale au Vatican, la sœur qui l’accueille demande à François (et le plus sérieusement du monde, en plus !), si « ça ne le dérange pas d’avoir la chambre n°13 ». Vous en connaissez beaucoup, des vraies religieuses, capables de ce genre de superstitions sérieuses, sans déconner ?

B 3) « Le Pape François » fait dire à François une phrase très choquante et qui transpire le populisme démago-bobo : « Mon Peuple est pauvre. Et je suis l’un de vous. » Or le vrai Pape ne se prend absolument pas pour les pauvres. Le Christ, lui-même, n’a jamais dit : « Je suis un pauvre comme vous. » Pas du tout. Il ne s’est jamais situé ni du côté des riches, ni du côté des pauvres ; et Il n’a jamais usurpé l’identité des pauvres.

B 4) À plusieurs reprises dans le film, on entend la figure du Pape médire à propos du haut clergé (« Au Vatican, c’est plus facile d’y perdre la foi que de la trouver. » ; « C’est un nid de vipères. »), chose qu’on n’entend jamais de la bouche du vrai Pape qui, s’il a quelque chose à dire à ses coreligionnaires, l’exprime ouvertement et surtout commence à se l’appliquer à lui-même. La revendication réformiste que les réalisateurs du film lui prêtent, idem, c’est un abus de pouvoir. La figure du Pape François est tellement fantasmée par les réalisateurs comme une icône d’altérité, de la différence, de changement, de progrès, d’originalité, qu’on l’entend souhaiter « une autre Église ». Ça ne va pas. C’est faire dire au Pape ce qu’il n’a jamais dit ni pensé.
 

C – Enfin, ce film est hérétique et quasi apostat parce qu’il réunit tous les éléments du paganisme spiritualiste qu’est le boboïsme. Pour prouver ce que j’avance, je me suis amusé à passer « Le Pape François » au tamis de mon livre Les Bobos en Vérité, parce que, sans rire, on y retrouve tous mes 60 codes bobos. Je vous montre dès maintenant.
 
 
 

c) Les 60 codes bobos dans le film « Le Pape François » :

 

Code 1 – Petit-fils de 1968
 
pape-libertador
 

Presque tout le film nous téléporte dans les années 1970 jusqu’aux années 2010. Au final, ce grand écart temporel positionne parfaitement le Pape François à la place du petit-fils de mai 1968. Dans « Le Pape François », les années 1970-1980 y sont à la fois magnifiées et diabolisées car elles correspondent pour l’Argentine à la dictature militaire (1976-1983). En général, le bobo a un rapport souffrant et idolâtre de fusion-rupture avec la décennie seventies. Il s’y identifie autant qu’il la méprise. C’est exactement ce dont témoignent les réalisateurs du film.
 

Code 2 – Je suis original !
 

Dans le film, le futur Pape est montré comme un gentil Désobéissant, un anticonformiste qui a du goût et qui aide à revenir à l’origine, à l’authenticité, à la simplicité. Même quand il fraude (par exemple il fait franchir la barrière de douane à un sans-papier dans un aéroport, dans les années 1980), même quand il désobéit, c’est présenté comme une originalité juste.
 

Code 3 – Haine de la matière, de l’argent et des richesses
 

Dans « Le Pape François », le futur Pape est montré comme le Pape des Pauvres et qui serait comme eux. On le voit très peu dans les salons de thé et dans les Palais, c’est sûr. Il fréquente plutôt les bidonvilles, les paroisses défavorisées, les locaux associatifs et syndicalistes, les stades de foot, les hôpitaux, etc. Il n’a pas de chauffeur ni de voiture privée : « Je préfère les transports en commun. » Il refuse la classe business dans les avions. Il lave même son linge à la main dans un lavabo au lieu de le donner à la femme de ménage (Là, le spectateur se dit que le film en fait un peu trop dans la démonstration d’humilité… Et quand bien même cette anecdote de mortification soit vraiment biographique, est-ce une raison pour la montrer au grand jour ?).

C’est difficile à expliquer, mais je trouve qu’il y a malgré tout dans ce film une forme d’exhibitionnisme (de l’émotion, de la pauvreté). Une forme de paraître. Une absolutisation de la sobriété. Une saturation. Or la sobriété devrait être autant dans le contenu du film que dans le nombre d’exemples illustrant celle-ci, à mon sens. La sobriété, c’est comme l’humilité : il n’y a pas plus prétentieux que lorsqu’on la nomme ou quand on essaie de la prouver à l’excès. Le propre de la sobriété, c’est la sobriété (tautologie à méditer). Le fait que « Le Pape François » nous martèle sans cesse que le futur Pape est humble (on nous sort sa dévotion à saint François d’Assise, on nous sort le traité de l’humilité de saint Ignace de Loyola : je crois que c’est bon, on a compris le message !) le dessert plus qu’autre chose. Le meilleur publiciste de l’humilité du Pape, c’est le secret, c’est la suggestion voire même parfois l’invisibilité.
 
 

Code 4 – Le consommateur masqué
 
pape-mobile
 

Il est étonnant de voir que la figure du Pape François, censée être un modèle de mesure, de pauvreté et de lutte contre la consommation, passe son temps à bouffer pendant tout le film, à consommer, à user d’outils technologiques qu’elle avait prétendu ne jamais connaître. Par exemple le téléphone portable. Le futur Pape, en bon bobo qui se respecte, prétend, par une boutade, qu’il n’a pas de portable : « Mon seul portable est la semelle de mes chaussures. » Mais après, on le voit plusieurs fois au téléphone portable téléphoner à ses potes pour leur chanter qu’il n’a pas chaaangé : « Je suis toujours le Padre Jorge. » Qui croire ?
 

Code 5 – La solidarité d’apparat
 

Dans le film, le futur Pape François est montré comme le bon samaritain, qui aide les pauvres et va aux « périphéries ». Mais comme tout est montré et démontré en images, la solidarité et la charité papales sont vidées de leur invisibilité et de la nécessité du secret qui les rendraient authentiques et belles.
 

Code 6 – Plus bourgeois que bourgeois : l’élite du bon « mauvais goût »
 

La figure du Pape François est présentée comme un bourgeois qui peut se payer le luxe (parce qu’il est trop cool et trop génial) de la sobriété, de la désobéissance et du mauvais goût : par exemple, il boit du « mate » (thé argentin particulièrement amer), il se plaît à manger ce qu’il ne devrait pas (les pâtisseries), à consommer par gourmandise ce qui est « interdit », il rejette ses parures ecclésiastiques une fois élu Pape, etc.
 

Code 7 – Jargon vulgos-pédant
 

Dans « Le Pape François », le futur Pape ose prononcer des expressions vulgaires, transgresser les règles de la bienséance, faire des blagues un peu tendancieuses voire carrément provocatrices (par exemple, dans le réfectoire du séminaire, ou encore au téléphone face à son collègue prêtre qui lui fait écouter un hymne de jeunes chantant la promotion de sa candidature papale).
 

Code 8 – Parler anglais
 

Comme par hasard, plus la trame narrative du « Pape François » avance, plus les dialogues s’anglicisent (avec notamment l’arrivée de la journaliste nord-américaine, Cecilia). À la fin, le film se termine avec l’internationalisation/anglosaxonisation de la foule apprenant, sous les flashs des projecteurs, la nomination du nouveau Pape, sur la Place Saint Pierre à Rome. United Colour of Cathos Cons.
 

Code 9 – Optimisme et Espoir : l’Architecture lumineuse du bonheur
 

La figure du Pape n’annonce ni le Christ Jésus ni la Croix quand elle vient en aide à quelqu’un : elle annonce seulement l’espoir, l’optimisme, la nécessité de croire, la possibilité de se relever après une chute, l’amour d’un Dieu sans visage, l’assurance de ne pas être jugé, une miséricorde sans Vérité, une consolation déchristianisée. Le Pape François du film rassure… mais il n’assure pas Jésus et ne nomme pas le mal. C’est juste le gentil confident, le bon papa, qui se contente de dire « Il faut y croire » et « Je ne te condamne pas ». Je ne suis vraiment pas sûr que le vrai Pape François soit le porte-parole de cet humanisme intégral vaguement christique.
 

Code 10 – Adjectif « Petit » : la folie cubiste et la puce électro
 

Le boboïsme, en voulant singer/surjouer l’humilité, focalise sur la petitesse. C’est ce qui arrive à la figure du Pape dans le film sur lui : « Il faut se concentrer sur les petites choses. » dit François.

Dans « Le Pape François », la matérialisation mignonnette (et franchement bobo !) du petit détail naïf et cubique qui émeut le bobo, c’est le mouchoir que donne le futur Pape François à l’héroïne Ana, et qui reviendra tout bien plié en cube et tout bien repassé, en gage de sa conversion. (Ce que le boboïsme est cucul, quand il s’y met…).
 

Code 11 – Je ne souffre pas !
 
pape-narcissique
 

Dans le film, le Pape François est montré comme un Pape qui boite comme un Quasimodo, mais qui cache sublimement sa souffrance. Il ne nous est même pas montré qu’il endurerait quoi que ce soit en silence. Même quand sa mère s’oppose à sa vocation sacerdotale, même quand il renonce à deux opportunités amoureuses avec des jolies femmes, même quand il se fait menacer par la Junte militaire, même quand il est en haut des barricades syndicalistes, même quand l’acteur qui interprète le Pape (Dario Grandinetti) doit montrer de l’empathie, il ne bronche pas, ou bien il sourit comme un bienheureux. Zéro relief, zéro fêlures, zéro défauts, zéro contradictions, zéro dilemmes intérieurs, zéro fautes, très peu d’empathie (ou alors elle est mal jouée). Portrait impeccablement lisse et désincarné, malgré la volonté des réalisateurs d’humaniser à fond le Pape et de lui faire toucher la misère du doigt. Toute la souffrance et les violences sont extériorisées. Le Pape François, c’est comme Alain Delon : « Il ne souffre pas ! ». C’est un super-héros qui n’a jamais fauté… On y croit vachement.
 

Code 12 – Globe-trotter
 
pape-voyageur
 

Dans le film, le Pape François se déplace un peu partout. Il a la bougeotte, est constamment en déplacement. On le voit finalement beaucoup plus à l’extérieur qu’à l’intérieur (dans une église, un confessionnal ou en prière). Son téléphone portable le téléporte d’ailleurs y compris dans les endroits où il ne se déplace pas physiquement.
 

Code 13 – Canapé
 
canape-pape-franc%cc%a7ois
 

On retrouve dans « Le Pape François » quelques scènes de canapé, c’est-à-dire cette orchestration de l’introspection spirituelle (voulue « profonde »), ces voyages intérieurs pour croyant ou militant flemmard. L’introspection, comme elle est forcément intime et secrète par définition, est particulièrement difficile à filmer (car elle vire très vite à la simulation narcissique), et normalement elle ne devrait même pas être filmée pas (ou alors le réalisateur finit par faire regarder à son acteur un radiateur avec émotion). La vie intérieure, je n’y peux rien, c’est entre Dieu et chacun de nous. Malheureusement, le bobo tient à son canapé… et le prend souvent pour un tapis volant.
 
pape-radiateur
 

Code 14 – Scooter
 
pape-dodoche-scooter
 

Le scooter du Pape dans « Le Pape François », c’est la deux-chevaux. Sans blague : le Pape est filmé au volant d’une dodoche !
 
capture-decran-2016-10-16-a-23-05-56
 

Code 15 – Mosaïque multiculturelle
 

Dans le film, François est montré comme le Pape de tout le monde : jusque-là, tout va bien. Le souci, c’est qu’ensuite, il est dépapalisé et réduit à un Monsieur Tout-le-Monde (limite « Appelez-moi Fanfan »). Il n’est même plus Pape, dans l’idée, dans le rapport et dans le statut hiérarchique. Il est accessible à tous, pose en photos avec plein de gens d’âges, de sexes, de classes sociales différentes, n’a pas d’ennemis ni de contradicteurs (à part la mère ; puis l’Amiral, le seul vrai Méchant du film). Même à la Curie romaine, on ne montre pas la moindre inimitié interne. C’est la carte postale multiculturelle.

Cet internationalisme de façade, censé faire contrepoids au chauvinisme particulariste latino-américain préalablement affiché, est corroboré par la réplique finale d’un fan sur la place Saint Pierre, qui porte une pancarte avec un message d’amour destiné au Pape François nouvellement nommé : « La nationalité n’a pas d’importance. » Philosophie No Border en force !
 

Code 16 – Fanfare jazzy
 

Dans le film, le Pape est montré comme un mélomane, amateur de Carlos Gardel et de tango (une des danses les plus bobos de la terre puisqu’elle est une danse populaire qui a été récupérée par les riches qui l’ont embourgeoisée pour la transformer en cliché rétro national argentin). Il danse d’ailleurs pendant un mariage au son d’un orchestre jazzy, ou bien fait danser et chanter une troupe de pauvres des favelas.

Pour continuer dans le fantasme bobo du bourgeois entouré d’êtres atypiques et sympathiques dignes d’une cour des miracles, pensons également au nain Alfredo, collègue enchanteur d’Ana, qui lui rend le travail de journaliste plus agréable.
 

Code 17 – Le vieux marin breton
 

Plusieurs fois dans le film, le futur Pape est montré comme le grand copain des papys et des mamies (la première étant bien entendu sa grand-mère Rosa, désignée tacitement comme l’instigatrice de sa vocation sacerdotale). Par exemple, il tape un brin de causette avec une vieille à sa fenêtre.
 

Code 18 – Vive le vieux !
 
pape-vive-le-vieux
 

Tout le film « Le Pape François » surfe sur la vague de la nostalgie rétro argentine : on a droit à toute la carte postale des clichés typiques du folklore d’Argentine (dulce de leche, Borges, tango, football, mate, etc.)… paradoxalement pour prouver que le Pape est cool, jeune et moderne. L’éternelle contradiction du boboïsme qui capture le passé pour le vider de son essence et n’en garder que le décorum esthétique du futur.
 

Code 19 – Chapeau Charlie Winston
 

Tous les acteurs du film « Le Pape François » ont leurs clichés (très sérieux) bobos avec leur casquette de Gavroche ou leur chapeau popu (canotiers argentins « à la Gardel »).
 

Paco (Abel Ayala)

Paco (Abel Ayala)


 
Pape François (Dario Grandinetti)

Pape François (Dario Grandinetti)


 
pape-bobo-casquette
 

Code 20 – Clope
 

Série The Young Pope

Série The Young Pope


 

Le Pape François du film n’en est heureusement pas encore rendu à cloper comme le prochain Young Pope Jude Law … mais il n’en est pas loin, puisqu’il se joint à la tournée (« si tyyypiquement ancrée dans les mœurs sociales argentines » #AttentionRituelSacréPopulaireQuonPeutPasComprendreSiOnNestPasArgentin) du calumet de la Paix (comprendre le mate, qui circule dans le cercle d’un groupe de pseudo « Alcooliques Anonymes »). Communion populaire gustative. Vous pouvez pâs comprendre… « Prépare le mate, car on arrive. » (François s’adressant à une petite vieille)

Par ailleurs, Ana, l’héroïne, fume des cigarettes et boit de l’alcool. Car elle aussi, elle est cool.
 
pape-mate
 

Code 21 – Ville (européenne)
 

Dans le film, toutes les scènes sont tournées en milieu urbain. Un savant mélange de buildings (modernité) et de bâtiments historiques (tradition) a été dosé. La figure du Pape François, tout comme le bobo d’ailleurs, entretient un rapport maladif avec la ville. Celle-ci l’attire autant qu’elle le révulse : « Cette ville est ma névrose. » (Pape en parlant de Buenos Aires)
 

Code 22 – La Passion pour la Nature, le Vent et la Mer
 

Dans le film, une grande place est laissée au vent, à la Nature et à la mer. Buenos Aires étant en plus une ville portuaire, on a droit à la contemplation de la mer par les personnages qui « philosophent », « pensent » et « prient » devant Mère Nature. C’est la Religion Naturelle du boboïsme. Par exemple, dans une scène un peu pathétique tellement elle est esthétisée pour rien et pour zéro message, le futur Pape François est filmé sur un promontoire surplombant un parc, plongé dans ses pensées narcissiques. Dans un autre passage du film, les cheveux d’Ana (pour shampooing Timotei Miel) baignés de soleil symbolisent cette pureté naturelle de l’humain. Le bobo adore jouer sur l’esthétisme des rayons du soleil.
 

Code 23 – « La Nature me domine et prouve ma méchanceté d’être humain. »
 

Rien à signaler.
 

Code 24 – Je ne crois pas en Dieu mais je fais comme si
 

Dans le film, l’héroïne, Ana, se présente elle-même comme une chrétienne de culture et d’éducation, mais qui n’assume pas d’être catholique de cœur : « Je ne sais pas grand-chose de l’Église catholique. » ; « Je suis agnostique. » ; etc. On la voit quand même un peu grandir timidement dans sa foi (elle fait baptiser sa fille, et revient avec son compagnon), mais sa conversion reste très évasive. « Le Pape François » n’est pas tellement un film sur la conversion, ni un film qui donne envie aux incroyants de se convertir (même si je pense que ses réalisateurs sont persuadés que leur réserve et leur manque d’audace évangéliques sont précisément bien plus évangélisatrices et propices aux conversions qu’un prosélytisme plus prononcé…).
 

Code 25 – Nostalgie de la messe du dimanche et de la vie communautaire
 

L’administration des sacrements catholiques dans le film est privatisée, est traitée prioritairement sous l’angle de la sphère individuelle (par exemple, le baptême de la fille d’Ana est célébré dans la plus stricte intimité). Pas du tout la sphère collective et communautaire. Légère exception avec l’assemblée dominicale de l’église populaire… et encore, il fallait que cette assemblée soit montrée comme exclue de l’Institution-Église et rendue atypique et nettement plus authentique par rapport aux assemblées religieuses traditionnelles. Le bobo aime faire sa petite religion dans son coin, sans appartenir à une Église et encore moins à une assemblée dominicale humaine.
 

Code 26 – Festi-schisme
 

Dans le film, tout plein de rituels et de fêtes païennes sont mises à l’honneur : le football, le mate, la cuisine, la chaleur d’une foule, etc. N’oublions pas que chez le bobo, tout est rituel et rien n’est sacré. « On peut être spirituel sans être religieux. » souligne le futur Pape en s’adressant à Ana. Le bobo copie les fêtes catholiques pour les vider de Jésus.

La cuisine, par exemple, est tout un cérémonial. Dans le boboïsme, très souvent, l’appréciation de l’art culinaire, la gastronomie, les savoir-faire de la table, sont considérés comme sacrés. On retrouve tout à fait cette idée dans « Le Pape François ». François envisage « la cuisine comme une forme d’art, d’élévation, comme un vecteur de spiritualité », en prenant appui sur le film « Le Festin de Babette » dont il est/serait fan. Pour le bobo, la table de travail culinaire est comme l’atelier d’un artiste-peintre, car il se revendique « Maître du Goût » : un goût souhaité raffiné et techniquement élaboré. Pire : il la substitue à la Sainte Cène.
 
pape-cuisine-babette
 

Code 27 – New Age et psychologie
 

Dans le film, le futur Pape est montré comme un sage, un Maître Dong, une machine à déblatérer des paraboles nouvelles et des maximes toutes simples et pseudo profondes. Les entretiens qu’il accorde se situent à mi-chemin entre le confessionnal et le divan du psy, entre l’anecdote humoristique/enfantine et la Parole christique. Très vite insupportable, cette parodie de Jésus et du vrai Pape François…

Exemples de sophismes et de lapalissades à la noix qui lui sont attribués (et qui relèvent à peu près du même niveau que « La vie c’est comme une boîte de chocolats. On ne sait jamais sur quoi on va tomber. » de Forrest Gump) : « Dans la vie, il y a toujours un nœud à défaire. » ; « Il faut laisser une place au doute. » ; « Le temps est supérieur à l’espace. » ; « Il faut se concentrer sur les petites choses. » ; etc. Brillantissime…

Mais attention. Tout n’est pas si rose. Le Pape est aussi dépeint comme un vieux loup solitaire, qui derrière sa façade joyeuse et populaire, cache un terrible secret, une fêlure : sa solitude. « Le père Jorge est un homme seul. Très seul. » nous avoue José, un proche camarade du François. Scoop phénoménal. Il est donc seul… C’est un « homme meurtri ». #Foutagedegueule. À l’issue de la projection du film, l’amie avec qui je suis allé voir le film m’a sorti cette phrase que je trouve très juste, sur l’impudicité des réalisateurs vis-à-vis du Pape François : « Pourquoi ils montrent son cœur comme ça ? »
 

Code 28 – Ni remords ni péché
 

Dans le film, quand le futur Pape reçoit des personnes en confession ou qu’il console un pécheur, il sert de mouchoir plutôt que de conseiller, de confesseur et de véritable guide exigeant qui fait accoucher la personne de son péché et qui demande au pécheur un effort, une réparation, une pénitence. Finalement, la faute et le péché ne sont même pas nommés. Il manque le « Va et ne pèche plus » de la Bible. À un moment du film, c’est d’ailleurs assez marquant comme le Pape s’égare dans sa propre tendance à improviser des paraboles en oubliant ce qu’elles étaient censées illustrer et incarner en Vérité : à l’hôpital pour enfants, un gamin en fauteuil lui demande « Qu’est-ce qui arrive quand on meurt ? »… et alors François part dans une gentillette métaphore footballistique… pour finalement ne pas répondre à la question. Et la scène s’arrête carrément sur cette incohérence de scénario. Super…
 
pape-foot
 

Code 29 – L’enterrement bobo
 
pape-cimetiere
 

À plusieurs moments dans « Le Pape François », on voit les personnages offrir des mises en scène d’hommage aux personnes décédées archi bobos : à deux reprises, Ana, en compagnie de sa fille Eva, et même ensuite en compagnie du futur Pape, jette des fleurs blanches (des lys) dans l’eau puis dispersent les cendres de sa grand-mère dans le Río de la Plata (Euh… Quelqu’un pour expliquer aux bobos que même la dispersion des cendres « dans un lieu que le disparu a aimé » et l’incinération des cadavres ne sont pas très appréciées – voire même carrément déconseillées – par l’Église ?)

Dans une des séquences du film, la figure du Pape François raconte de manière émue son goût des cimetières et les magnifiques souvenirs qu’il garde du « cimetière près d’un aéroport où il regardait les avions décoller ». Ça ne veut rien dire, mais c’est tellement poétique que ça a l’air de vouloir dire quelque chose…
 

Code 30 – Croisade iconoclaste contre les « clichés »
 

Tout le film « Le Pape François » tente de casser l’image jugée trop lisse et poussiéreuse de la Papauté. Il passe en revue tous les clichés de l’Argentine, du prêtre et du Pape, pour les déconstruire puis les reconstruire façon cool, décomplexée et légèrement irrévérencieuse.
 

Code 31 – Super-Zéro (pastiche raté de Star Wars)
 

Dans « Le Pape François », le futur Pape est montré comme un Jésus boiteux, qui fait des miracles avec rien, et qui répare tout sur son passage grâce à ses bonnes paroles toujours à propos (la scène de la jeune femme qui a avorté – peut-être la seule crédible du film – en fournit un bel exemple).

Par ailleurs, le bobo est en général fan de Star Wars et de tout ce qui peut transformer Jésus en Super-Héros barbu publiquement appétissant. Et comme par hasard, le film « Le Pape François » rapporte que dans le séminaire dont Mgr Bergoglio a eu la charge, ce dernier était tellement « cool » qu’il faisait voir à ses prêtres en herbes « La Guerre des Étoiles ».
 

Code 32 – La folie pour le blanc (sali)
 
blanc
 

Il était difficile, vu la blancheur originelle de l’habit du Souverain papal, qu’elle ne plaise pas aux bobos cathos (rien que l’affiche du film, dans les tons blancs cassés et crémeux, annonçait le boboïsme à des kilomètres), et que ces derniers ne cherchent pas à un moment ou un autre à l’instrumentaliser pour la transformer en « blancheur rebelle ». Ce détournement est particulièrement visible dans les dernières images du « Pape François », quand on voit le Pape faire sa sélection d’habits et ornements blancs de sa nouvelle fonction papale qu’il décide de garder ou de rejeter. La sainte et blanche colombe faisant son tri de blancheurs… en oubliant le rouge de la Croix…
 

Code 33 – Barbu
 
pape-barbu-padre-pepe
 

Dans le film, le prêtre qui seconde le Pape, le Padre Pepe, est trentenaire, barbu et porte un nom hispanisé (« Padre » quelque chose) : la totale ! (il ne lui manque qu’un avatar Twitter dessiné, des lunettes, un verre de bière, un padreblog, et le tour est joué).
 

Code 34 – Silence et Pudeur sacrés
 

Ana et François

Ana et François


 

Dans « Le Pape François », l’accent est mis sur les silences pseudo « habités », la sobriété. Le futur Pape est montré comme celui qui laisse les gens pleurer, qui écoute (alors que concrètement, on n’entend que lui !), celui qui comprend tout, celui qui débite des paroles saintes et prophétiques qui laissent son interlocuteur bouche bée d’admiration.
 

Code 35 – La voix-off insupportable
 
pape-compassion
 

Le drame du film « Le Pape François », c’est que le Pape François, même s’il est soi-disant cité par rapport à ce qu’il a vraiment dit, est transformé en parodie de lui-même (un peu comme Brice de Nice, prisonnier des formules qu’il a inventées ou qui lui sont attribuées, et qui devient la pathétique caricature de lui-même), transformé en moulin à paroles. Pendant que je regardais le film, au bout d’un moment, j’avais envie de dire à l’acteur qui joue le Pape : « Putain mais tu vas la fermer, ta grande gueule ?!? » Pour le spectateur qui connaît le vrai Pape François, c’est assez douloureux d’entendre des formules courtes labélisées « Pape François » coupées au montage, mises bout à bout, détournées de leur contexte d’énonciation. C’est un peu comme la poupée Nénuco parlante qui sortirait de sa mélodieuse voix robotique « Et surtout, priez pour moi », « Allez aux périphéries », « Fais une selfie avec moi », « Qui suis-je pour juger ? », « Je suis le Pape des pauvres : serre-moi contre ton cœur. », etc. Bref, c’est crucifiant de découvrir son grand-père chéri transformé en voix-off, en automate de lui-même.

L’une des scènes les plus signifiantes au sujet de la transformation de la personne du Pape en voix-off insupportable, c’est, au début du film, le moment où Ana découvre sur internet les paroles du futur Pape, et essaie de retranscrire une conférence-audio et de synthétiser les idées-phare de la pensée de l’évêque. On voit parfaitement ici que Bergoglio passe à la moulinette, commence à être introduit de force dans le téléphone arabe mondial.

Le paradoxe de ce film, c’est qu’en cherchant à prouver l’humilité du Pape à grands renforts de citations qui le convertissent en donneur de leçons, en boîte à proverbes, en machine à commenter (« Le Pape a dit »), en machine à opinions, en commentateur (notamment lors des images télévisées de la démission de Benoît XVI), il nous le montre finalement comme un prétentieux, un faux humble, un beau parleur, un conteur de fleurette évangélique, un perpétuel interviewé qui fait de la public relation. Avec le Pape François de ce film, il n’y a plus d’échanges. L’enrichissement est unilatéral : le Pape donne la solution à ses disciples qui l’écoutent ébahis. Ça ne va que dans un sens : le Pape, le Pape, et encore le Pape.
 

Code 36 – Bougies
 
pape-bougie
 

Il y a quelques bougies et lampions qui traînent par-ci par-là dans le film. Même si, pour un film argentin (pays qui a la Palme du boboïsme, je trouve), on aurait pu en trouver bien davantage…
 

Silvia Abascal, personnage

Silvia Abascal, personnage


 

Code 37 – Le mariage bobo
 

Rien à signaler.
 

Code 38 – Le blogueur catho (et sa bière !)
 

Le Pape François en Street Art

Le Pape François en Street Art


 

Dans le film, Ana, « catho en réflexion », gère un blog. Elle est engagée par son agence journalistique très très vaguement chrétienne, pour couvrir un événement catholique (l’élection du futur Pape argentin) dont elle ignore tout. Et dans les locaux hyper design de sa boîte (ça sent l’open space à plein nez), la bière semble couler à flots autant que le mate (= la bière du pauvre).
 

Code 39 – Le spiritualisme intégral du bobo de droite
 

Dans le film « Le Pape François », le Pape est montré comme un maître spirituel tradi-cool, un gardien de l’orthodoxie conservatrice catholique mais « anar ». Un condensé de la gauche et de la droite. Voire de l’extrême gauche et de l’extrême droite (même si le parti pris du film penche clairement à gauche).
 

Code 40 – Dandy Queer & Camp
 

Dans le film, Luis, le personnage de l’informateur italien, qui drague toutes les jolies femmes journalistes qu’il doit aiguiller dans Rome, est l’archétype du dragueur sophistiqué un tantinet maniéré.
 

Code 41 – Style artistique sobre-trash
 
capture-decran-2016-10-16-a-22-41-51
 

Dans le film, la déco et les peintures murales de l’église populaire où Mgr Bergoglio célèbre la messe symbolisent tout à faire ce mélange d’orthodoxie et de désordre esthétique recherché par les bobos cathos.
 

Code 42 – Pas d’humour
 

Dans le film, le futur Pape François sort des blagues pas désopilantes, même si elles se veulent taquines, audacieuses et tendres. Pourquoi le boboïsme n’a pas d’humour ? Tout simplement parce que ses blagues ne sont pas vraies (les blagues les plus drôles sont toujours celles qui racontent des Vérités inavouables) et sont des postures de paraître, en général. Ici, dans « Le Pape François », les calembours du Pape tombent à plat parce qu’ils sont plus là pour nous prouver que le Pape est cool, sympa et notre pote, que pour nous déplacer dans la Vérité. Je suis certain qu’au naturel, le vrai Pape François est nettement plus drôle que dans ce navet.
 

Code 43 – Photolâtrie
 
pape-photographe
 

Tout le film se présente comme une brochure touristique (pas étonnant d’ailleurs que l’héroïne exerce le métier de journaliste), comme un roman-photos « Amélie Poulain » autour du Pape. Parcours « Sur les pas de saint Bergoglio… » : ce qu’il a fait, aimé, les lieux où il est allé, le bénitier où il a plongé ses mains, son plat favori, les chiottes où il a pété… On s’en tape. Moi, personnellement, la seule chose qui m’intéresse dans le Pape, c’est le Saint Esprit !
 

Code 44 – « J’aime / J’aime pas » (les listes)
 
pape-cuisine
 

Dans la pensée bobo, la personne humaine se définirait par ce qu’elle fait (« Il ne s’agit pas de penser. Mais d’agir. » dit à un moment Raúl ; « Ma vie, c’est le travail. » affirme Ana ; « L’expérience est une valeur suprême. En tout. » avance Luis), se définirait par ce qu’elle sent, ce qu’elle veut, et aussi ses goûts. Dans « Le Pape François », on a droit à la liste des goûts et des traits de caractère, justement, à la fiche signalétique du profil Facebook du Padre Jorge : il est Jésuite, il aime le foot, il écoute de la musique classique et du tango, il a une mère méchante, il aime danser, il aime cuisiner (il présente sa recette du « poulet a la Bergoglio », issue de sa grand-mère), il aime faire du billard (il a été un jeune cool comme les autres), il est intello (il se balade toujours avec un livre : aux pique-niques, aux mariages), il lit du Jorge Luis Borges, il boit du mate, il est gourmand, il aime le dulce de leche, il lave son linge à la main, il a fréquenté telle paroisse, il est argentin, il porte des lunettes, il boîte un peu, il n’a qu’un seul poumon, il n’aime pas les portables, il aime rigoler et les pauvres, il a pour modèle sa grand-mère et saint François d’Assise, etc.

Le film ne nous offre finalement que des détails de connivence, que le décorum folklorique du Pape, l’image d’Épinal, la surface (ce qu’a vécu la personne et ses goûts, c’est ce qu’il y a de moins universel et de moins intéressant, finalement). C’est une forme de momification avant l’heure. Ça se veut nationaliste (couleur locale), ça se veut pro-Pape (du sur-mesure), ça se veut élogieux et humanisant… En réalité, c’est lugubre. Le Pape François n’est pas encore mort. Et surtout, ceux qui veulent le transformer en statue de cire pour l’applaudir, pour en lister tous les ingrédients, ne l’aiment pas autant qu’ils le font croire. Une personne ne se définit pas par ce qu’elle aime ni par ce qu’on connaît encyclopédiquement d’elle, mais uniquement par Qui elle est aimée : Jésus.
 

Code 45 – Promenade chorégraphique
 
pape-filmer-une-interiorite-narcissique
 

Le début du film est une promenade touristique dans la ville de Buenos Aires, en bus. Le spectateur se demande d’ailleurs avec inquiétude si tout le scénario du film va suivre une trame aussi naïve et ennuyeuse que celle-là.

Par ailleurs, comme je le signalais un peu plus haut (cf. le code canapé), beaucoup de plans montrent le futur Pape dans ses circonvolutions mentales. Ces mises en abyme transforment François en promeneur symbolique marchant au ralenti dans un film mélo (la star dans son clip), spectateur narcissique de sa propre vie « simple et extraordinaire à la fois ».
 

Code 46 – Sifflotements, xylophones, banjo et piano
 

Pour habiller le générique final du film, les réalisateurs ont choisi la Misa criolla, monument de la catholicité inculturée dans le monde latino, qui n’est pas en soi bobo. Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Rien n’est bobo en soi. Tout dépend de l’intention ou de l’utilisation qu’il y a derrière un fait. Mais en l’occurrence, ici, je trouve que la récupération de cet ordinaire de messe sous forme de clin d’œil musical typiquement « couleur locale » et populaire, est pour le coup bobo, car elle enferme le Pape dans le folklore. C’est comme laisser croire à une complicité commune simplement parce qu’on vient du même pays ou qu’on aimerait la même chose ensemble. Ça relève d’une identique facilité/illusion adolescente.
 

Code 47 – Le monde enfantin désenchanté
 

Dans le film, on a malheureusement pas beaucoup de scènes de François enfant. En revanche, toute son adolescence a été tellement magnifiée qu’elle en devient irréelle, cousue de fils blancs, désincarnée.
 

Code 48 – Le divertissement jeunesse confié au bobo
 

Dans « Le Pape François », le futur Pape est un camarade de jeux idéal avec ses voisins de siège d’avion en culottes courtes. Et par ailleurs, il va voir des enfants hospitalisés et est montré comme un animateur de colo qui parle de foot plus que du Christ. D’ailleurs, il ne répond même pas à leurs questions et n’annonce du coup pas le Seigneur.
 

Code 49 – « L’Amour n’existe pas. Les amours (éphémères) oui. »
 

Dans le film, Ana et son amant Raúl forme un couple au départ désuni, raté, qui n’a que la chambre d’hôtel pour s’unir, voué à la rupture et aux coucheries ponctuelles.
 

Code 50 – « Je suis vivant » ou « J’ai aimé »
 

Dans le film, le compréhensif Padre Jorge (le futur Pape) conforte chez les âmes qui viennent lui confier leurs peines de cœur l’importance de leur sincérité, leur sentiment « d’avoir aimé » malgré tout. Discours psychologisant, peu rigoureux, et faussement consolant car il n’exige/ne propose quasiment rien. Je ne crois pas que le vrai Pape François soit aussi caricaturalement maternel dans ses conseils.
 

Code 51 – « L’amour s’impose à moi. Je le construis par mon ressenti »
 

Dans le film, la foi d’Ana et plus soumise et dictée par son ressenti, sa conscience de Dieu, que présentée comme un don et un appel d’une personne qui est Jésus et qui dépasse sa perception personnelle. Finalement, nous dit « Le Pape François », pour croire en Dieu, il suffirait juste de le vouloir et d’avoir conscience de Dieu. La vocation s’annonce comme un choix, comme une prise de conscience. Alors qu’en réalité, le propre de la vocation, c’est précisément qu’on en a peu conscience et surtout qu’on ne l’a pas choisie.
 

Code 52 – « J’aime là où je ne désire pas/ne m’engage pas »
 

Dans le film, une ellipse complète est faite sur le retour d’Ana avec Raúl. La réconciliation du couple est montrée comme accidentelle, sans pardon, sans effort. L’engagement renouvelé est juste matérialisé/incarné par l’arrivée de la petite Eva. Mais finalement, tous les grands choix d’amour et de vie ne sont pas liés à la Croix ou à un désir de se convertir. Ils obéissent au non-dit, au hasard. Le film n’aborde quasiment pas le chemin intérieur et spirituel des personnages.
 

Code 53 – « Je t’embrasse… Prends soin de toi… »
 

Je vous ai déjà parlé du mouchoir repassé, comme « code » secret symbolisant discrètement la joie retrouvée (ou la crève terminée). Avec le bobo, on est souvent dans le matériel sentimentalisé/spiritualisé, dans le petit objet symbolique adulescent « pour dire je t’aime » parce qu’on n’a pas le courage de dire les grands « Je t’aime » et d’y aller franco (dans sa foi, en Jésus, et par amour). Il joue dans l’arrière-cour.
 

Code 54 – « Je ne drague pas. Et c’est pas sexuel. »
 

Dans le film, le personnage du séducteur sophistiqué, Luis, qui drague avec l’air de ne pas y toucher, est un bel exemple de ce désir d’amour pas assumé chez le bobo.

Par ailleurs, la place (qui frise le fétichisme du dandy intello sophistiqué) qu’occupe l’objet-livre, surtout dans des cadres amoureux où précisément les gens ont autre chose à foutre que de s’isoler pour lire (François se munit d’un livre à un pique-nique, à un mariage : « Ce n’est pas normal d’avoir un livre un jour de mariage. »), fait également partie de ces détails téléphonés du film qui veulent asseoir une pseudo tenue intellectuelle, amoureuse, sexuelle, et qui frise l’hypocrisie pudibonde, si caractéristique du boboïsme.
 

François (jeune) avec une fiancée potentielle

François (jeune) avec une fiancée potentielle


 

Code 55 – Mademoiselle
 

JMJ de Cracovie, juillet 2016

JMJ de Cracovie, juillet 2016


 

Il n’est pas anodin que le film sur le Pape soit porté intégralement par le personnage d’Ana, une mère célibataire (en apparence), une femme délaissée par les hommes, une femme blessée, une Marie-Madeleine des temps modernes, une journaliste « en quête de sens », bref, l’archétype de la bobo.
 

Code 56 – Trio bisexuel (en plein déménagement…)
 

Rien à signaler.
 

Code 57 – Le mariage (ou pas)
 

Dans le film, on ne voit pas de couple marié uni (même le couple des parents de François ne fait pas envie). On se retrouve plutôt avec pléthore de célibataires (qui avortent, qui sont veufs, qui n’ont pas trouvé l’amour, etc.). Par exemple, Ana, l’héroïne du film, a un enfant avec Raúl (qui est peut-être un homme déjà marié une première fois). Mais dans son parcours de conversion, il n’y a pas de mariage en vue. De même, dans le mariage auquel assiste François au début du film, on ne voit jamais les mariés ; lui vient aux noces avec un bouquin (au cas où il se ferait chier) ; et finalement, on voit qu’il renonce au mariage pour lui-même.
 

Code 58 – Famille, tu me saoules !
 

Dans « Le Pape François », les familles sont éclatées, ou source de conflits, de projections carriéristes, de psychodrames… et vaguement des terreaux de foi.
 

Code 59 – L’enfant : mon projet et mon pote
 

Dès le début du film, Eva, l’enfant de Ana, est présentée comme la « meilleure copine » de sa mère, qui décide de leur programme de journée, qui est allongée sur son lit, qui accompagne sa mère et lui sert de substitut marital.
 

Code 60 – Bobo homo
 

Rien à signaler.
 
 
 

d) Le film Rameaux :

En conclusion, pour moi, ce film « Pape François », c’est vraiment l’illustration que le moment des Rameaux (avant le lynchage et la crucifixion) est arrivé pour l’Église Universelle. On a les applaudissements, la frénésie collective, les déclarations d’amour faciles qui fusent, la fanfare des pauvres et de leurs défenseurs qui crient « Victoire ! Viva el Papa ! », la kermesse latino portant aux nues l’Enfant du Pays (ou plutôt du Continent). Mais ce n’est pas profond. C’est un soutien fragile, qui ne repose pas sur la Vérité, sur la Croix, sur des faits qui dépassent les goûts et le cliché bucolique autour de la papauté. On a la célébration en grandes pompes de la nomination du Pape (le dernier ?). C’est filmé à l’américaine, avec les violons, comme lorsque Eva Perón apparaît devant la foule immense de ses fans au balcon. Le film s’achève par des images du Pape faisant un bain de foule. Les Rameaux. Oui, cette liesse cinématographique me fait peur car elle sonne faux et annonce des lendemains très violents pour notre Église. Le film « Le Pape François », c’est les Rameaux. Ni plus ni moins. Mon Espérance reste malgré tout tournée vers la confiance et la Croix du martyre. Mais en tout cas, je peux difficilement me laisser convaincre par cette vague émotionnelle collective, cette effusion publicitaire déconnectée du réel, cette Papemania/papophilie. Je la vois trop comme le prélude de violences imminentes qui vont nous coûter la vie.
 
un-amour-populaire-photogenique-si-ambigu

De l’inculte à l’occulte : Les écoles de sorciers remplacent l’Enseignement privé

capture-decran-2016-10-18-a-09-57-38
 

Ça a l’air d’une blague ou d’un épiphénomène. Mais l’ésotérisme et les sciences occultes ne sont plus du cinéma, et gagnent le terrain de l’école. C’est logique : si Jésus est viré des lycées et des collèges (même privés et pseudo « catholiques »), Satan et ses entités invisibles s’empressent de Le remplacer. #FinDesTemps #Magie
 

De plus en plus, les enfants dits surdoués ou dotés de capacités extraordinaires sont mis en avant (#TheVoiceKids et autres X-Factors télévisés), voire déifiés par la Gnose antéchristique. Les jeunes, élevés aux Magical Girls, aux Supers-Héros et dans un monde qui leur a mis dans le crâne qu’ils avaient un pouvoir caché qui dominerait le monde, se lancent et sont lancés dans la course à l’héroïsme… pour se brûler les ailes et perdre leur âme.
 

Miss Peregrine et les enfants particuliers : sorti il y a 10 jours sur nos écrans français. L'école à la maison... pardon, Satan à la maison

« Miss Peregrine et les enfants particuliers » : sorti il y a 10 jours sur nos écrans français. L’école à la maison… pardon, Satan à la maison

The Young Pope: L’antéchrist à ne pas mépriser

 

La prochaine série de Canal +, qui sort le 27 octobre, The Young Pope, sera le portrait d’un Pape Antéchristique, qui se dit divisé, paradoxal, rebelle, qui n’a pas de péché à avouer, qui se prend pour Dieu et qui refuse d’être serviteur docile du Christ. Un Pape révolutionnaire, dont j’ai parlé dans mon article sur l’Antéchrist et dont le film bobo-démago « Le Pape François » (dont je vais écrire bientôt une critique) annonce l’arrivée imminente.

 

« Nullissime ! », la série Young Pope ? C’est sans doute ce qu’on va entendre de la part de la grande majorité des catholiques (tout comme ils avaient surréagi à la sortie d’Inquisitio ou d’Ainsi soient-ils). Mais en se plaçant dans la réaction plus que dans la réflexion, non seulement ils ne luttent pas contre ce pour quoi ils s’offusquent, mais inconsciemment ils finissent par l’intégrer et même paradoxalement par le magnifier. La plupart des catholiques se font avoir comme des bleus. Alors ANALYSE et CONFIANCE. Pas de MÉPRIS ni de FUITE. On regarde la Bête quasiment en face.

Ma main devient ma carte bancaire (Apple Pay de la Caisse d’Épargne)

 

Le début de la puce électronique digitale, avec cette publicité Apple Pay de la Caisse d’Épargne : en gros, « Ma main devient ma carte bancaire ». On y vient très vite, et il va nous falloir entrer en résistance.
 

 

#FinDesTemps #Puce #LaBête #LaQuête
 
 

Cf. mes articles « La Banque humaine tu la tiens dans ta main », « L’Antéchrist le pacificateur sympa », et enfin « La prostitution bobo des catholiques se poursuit »

Réflexions du dimanche matin ^^ (Journal de l’Antéchrist)

Nuit Blanche (et drapeaux blancs, pour les J.O. mais plus largement pour le blanc)

Nuit Blanche (et drapeaux blancs, pour les J.O. mais plus largement pour le blanc)


 

1) Hier, je suis allé à « La Nuit Blanche » à Paris (cf. 7 photos ci-dessous). Tout ce que je décris dans le langage codé du diable et dans mon livre Les Bobos en Vérité y était. Notamment mon code bobo « La folie pour le blanc » (plein de bateaux-mouches avec des figurants qui agitaient des drapeaux blancs). Notamment le concert Triangle-Carré-Rond sur le Pont des Invalides. Notamment les rideaux aquatiques (avec des images de calligraphie arabo-orientale, avec des animaux et des chimères qui s’humanisent et qui se transforment en bêtes du Gévaudan). Bref, plein d’annonces de la Bête, de la puce, de la Religion Naturelle imposée par le Gouvernement Mondial Maçonnique.
 

2) L’autre nom du diable, c’est « Le Futur » (en plus du « Changement » et du « Progrès »). C’est particulièrement visible avec cette pub de l’Audi A3 (qui évoque « La Bête » et « L’inspiration par le futur)… ce qui nous appelle à bien faire la différence (comme le suggère Fabrice Hadjadj) entre le Futur (projection et transfert égocentriques de soi vers le néant) et l’Avenir (réception du Dieu éternel qu’est Jésus).
 

 

3) Ce primat de l’émotion (je le vois actuellement dans les publicités et avec l’émission The Voice Kids : il est toujours question de « saisir l’instant », de « donner de l’émotion », de « raconter une histoire », de « goûter et de se régaler » en procurant de l’émotion, de choisir « au feeling », de « le sentir », de « s’éclater », d’« avoir le déclic » ou « la bonne idée », de parvenir à « faire dresser les poil et à créer des étoiles dans les yeux », d’« être magique et créatif », de « saisir l’émotion ») est en réalité le comble de l’instinct, de la passion/possession, de l’individualisme, de la subjectivité (au détriment de l’objectivité invisible qu’est Jésus), de la consommation, du narcissisme, de l’hédonisme égocentrique, de l’hystérie. Je n’ai rien contre les émotions lorsqu’elles sont ordonnées à Jésus. Mais sans Lui, alors là, ça part vraiment dans tous les sens.
 

4) Dans la droite ligne de cette propagande antéchristique/maçonnique en faveur de l’émotion, il est évident avec cette publicité de Aviva que le but de la manœuvre est de nous mettre, via les émotions, en boîte… ou en cube. Saisir l’émotion revient à saisir l’Humain, son âme, et à le manipuler pour le vider de son âme. La séduction par l’émotions est l’art du Séducteur (autre nom de Satan).
 

 

5) Les publicités Wiko (toujours avec cette emphase sur le W) jouent à fond sur l’idée du doigt intelligent, connecté, technologisé, qui serait un humain en miniature.
 
digital-doigt
 

6) Avec tout le respect que j’ai pour les paroles et pour la Vierge et pour la bonne intention, la chanson « Regarde l’étoile » me donne un gros mal de crâne pas possible lol. (Y’a pas le droit de faire ça à Marie ! lol)
 

La Bête sur le rideau aquatique de La Nuit Blanche 2016

La Bête sur le rideau aquatique de La Nuit Blanche 2016


 
Au départ, la bête rouge gambade...

Au départ, la bête rouge gambade…


 
... puis la Bête bleue arrive en fondu enchaîné!

… puis la Bête bleue arrive en fondu enchaîné!


 
La Bête nous regarde...

La Bête nous regarde…


 
Enfin, tout s'embrase.

Enfin, tout s’embrase.


 
Le bal des drapeaux blancs

Le bal des drapeaux blancs


 
20161002_001206

Le féminisme au service de la franc-maçonnerie et du transhumanisme (Merci la Mairie de Paris pour ces Journées du Matrimoine !)

capture-decran-2016-09-19-a-10-55-13
 
 

Je me trouvais pas plus tard qu’hier (dimanche 18 septembre 2016) à l’une des visites guidées gratuites organisées par notre chère Mairie de Paris, un peu en marge des Journées du Patrimoine, et en même temps pas tant que ça puisqu’il s’agissait de la deuxième édition des Journées du Matrimoine. Parité oblige ! Patrimoine, c’est trop masculin et patriarcal, voyons !

 

Le parcours, monté par HF Île-de-France http://www.hf-idf.org/, très plaisant au demeurant, s’intitulait « Les Sorcières, les Alchimistes et les Compagnonnes ». Hmmm… Sorcellerie, alchimie (alchimiste, un des métiers-phare, pour ne pas dire LE métier-phare, de la Franc-Maçonnerie, conjointement à l’architecte), compagnons du devoir et corporation de métiers de la construction… je me suis dit : « Ça, c’est pour moi ! Franc-Maçonnerie et transhumanisme bobo, droit devant ! »
 
20160918_145237
 

Et je ne me suis pas trompé. La visite théâtralisée (entre la Place Saint Gervais, les jardins de l’Hôtel de Ville puis la Tour Saint Jacques) a été un festival publicitaire en l’honneur du Créateur Humain (qui, selon ces féministes spiritualistes, n’est évidemment pas le Christ ni l’Église Catholique, cela va sans dire !) :
 

– Dès le début de la visite (nous devions être 150 visiteurs, quand même !), tout le discours puisait abondamment dans le lexique franc-maçon de la construction, du progrès et de la lumière. « Marguerite Porete a illuminé de sa pensée mystique le XIVe siècle. » ; « Tout alchimiste doit construire son propre laboratoire. » ; « Regarder les astres, comprendre le parcours des étoiles » ; etc. Ceux qui n’entendaient pas que les organisateurs obéissaient à la pensée des Illuminati devaient être bouchés. D’ailleurs, une mention claire de la « Franc-Maçonnerie » a été faite dès le départ de la tournée.

– À un moment, une des figurantes jouant le rôle d’une célèbre guérisseuse britannique (Margaret je ne sais plus quoi), a prononcé cette phrase « top Religion naturelle et technologique digitale » : « Je vais guérir votre cœur avec mon digital. » Sous-entendu « avec la main ». Main magnético-technologico-thérapeutique, la voilà !
 

– Des phrases énoncées au micro empruntaient (inconsciemment) au discours satanique : « Je suis des milliers. »… en écho au « Je suis légion. » prononcé par le diable dans la Bible.
 

– Le lexique démonologique de la magie et de l’occultisme était vanté : « jeter des sorts » ; « détenir des pouvoirs de guérison » ; etc. Comme si l’Homme était son propre guérisseur et possédait le secret de sa Vie.
 

– Les féministes du collectif organisateur se sont mises à défendre ouvertement l’avortement et le « droit d’avorter »… autant que les méthodes naturelles de contrôle des naissances, d’ailleurs, puisque l’important pour elles, c’est le primat de la volonté individuelle féminine.
 

– Nous avons été conviés à nous incliner tous devant la statue de Jules Michelet (1798-1874) sur la façade de l’Hôtel de Ville de Paris). Franc-mac jusqu’au cou, libéral et anticlérical. Il a tant fait pour nos LIBERTÉS…
 

– Glanées çà et là, on entendait des petites pics lancées contre l’Église Catholique, comme si le fait de croire en Elle était le summum de la soumission et de l’ignominie: par exemple, selon les conférencières, il s’agissait de se placer « à l’opposé du fatalisme de l’Église », de fuir « l’obscurantisme de la Renaissance » (elles ont complètement détourné la théorie du bouc émissaire de René Girard, au passage…). Dans le mot de conclusion de ce mini pélé théiste mais athée, les congrégations religieuses de moines catholiques ont été clairement désignées comme les responsables des bûchers des « femmes-sorcières » (intellectuelles, scientifiques, spirituelles). Conclusion : L’Église est violente contre les femmes ! (véridique)
 

– Le discours était au relativisme religieux ( = Toutes les religions se valent. Il n’y en a pas une au-dessus de l’autre. Et s’il y en a une qui cherche à être au-dessus de l’autre, ça crée les guerres de religion qui elles-mêmes créent des bûchers misogynes) : « Va-t-on savoir laquelle est la bonne ? » a déclaré la conférencière en chef par rapport à la religion catholique et à la religion protestante, en expliquant que la diabolisation et les persécutions des « sorcières » s’observaient précisément dans les zones-tampons géographiques où cohabitaient mal le protestantisme et le catholicisme.
 

– Dieu-Jésus n’était pas évacué du tout du circuit touristique (il y a même eu une chanson médiévale qui L’a abondamment cité), mais il était soit réduit au rang de gentil prophète du passé (certainement pas à celui de Fils de Dieu), soit rabaissé au rang de grande énergie sans nom et qui dominerait les Hommes sans respecter leur liberté : « Dieu agit en soi, malgré soi. » a déclaré la figure de l’illuminée Marguerite Porete. C’est la « spiritualité libre » (sorte de communisme religieux) qui a été salué : « Nous sommes fières et respectueuses de vos recherches en spiritualité. » conclut la conférencière à la figure de Marguerite Porete.
 

– La Femme était mise à la place de Dieu. Il était question des « femmes créatrices », par exemple. Était réactivé ce que Monseigneur André Léonard dénonce très justement comme « le mythe pansexualiste du ‘féminin sacré’ » dans la pensée New Age (cf. le livre Les Raisons d’espérer (2008), p. 93). Le plus paradoxal, c’est que, tandis que ces néo-féministes dénoncent la spiritualisation/la mystification/la décorporéisation de la femme (« Nous ne sommes pas que des Muses ! » s’affichait comme le slogan de la marche)… elles passent leur temps à la transformer en muse : toutes les femmes apparaissaient sous forme de « fantômes » mythiques surgissant du passé, de légendes vivantes, comme la comédienne interprétant Marguerite Porete par exemple.
 

– Le parcours s’est terminé à la Tour Saint Jacques, haut lieu symbolique de la destruction de l’Église Catholique par la Révolution Française des Lumières (ancien monastère détruit par les Républicains, et dont il ne reste que la tour). Évidemment, rien n’a été dit du massacre anticlérical. Au contraire, ceux qu’on a fait passer pour les méchants de l’histoire/Histoire, ce sont les moines ! (le monde à l’envers…). Dans ce dernier tableau de la visite, y était chantée la confrérie des Alchimistes. Comme je le signalais plus haut, l’alchimiste est une figure de proue de la Franc-Maçonnerie. Il incarne cet apprenti sorcier qui trouverait, à la place de Dieu, la clé de la conception, de l’Amour et de l’immortalité de l’Homme.
 

– Victimisation de la femme à tous les étages ! Comme si celle-ci avait été de tous temps persécutée par ladite « domination écrasante et majoritaire masculine ». D’ailleurs, il était question de dresser une « Liste des femmes persécutées », un panthéon du Génie féminin incompris et déconsidéré à travers l’Histoire des Sciences et des Religions. Certes, le spectateur qui assistait à ce parcours culturel se sentait un peu moins agressé et pris au piège que s’il avait été pris dans un happening musclé des Femen : on restait encore dans le registre de la fable, de la promenade bucolique, du conte féministe mignonnet déclamé par des féministes pacifistes et poètes. Mais bon, quand même. C’était la première marche de la prise d’otage. Un lavage de cerveau tout en douceur et esthétisme, pas trop revanchard, qui ne mettait pas mal à l’aise, mais qui néanmoins déroulait bien le programme des transhumanistes-sans-Jésus.
 

– Le langage gnostique (la gnose est la « connaissance », et la pensée franc-maçonne est par définition gnostique) était de sortie ! « La Tour Saint Jacques fut sauvée grâce à la Science. »
 

– À un moment, la conférencière en chef a interrogé le public sur son désir profond : « Que souhaitez-vous le plus ? ». Tout le monde sortait des mots bobos reliés au plaisir individualiste vaguement altruiste, des mots du positive wording le plus télévisuel : « le bonheur », « le pouvoir », « le savoir », « la santé », « l’amour », « la sororité », « la paix », « la justice », « la liberté, l’égalité, la fraternité », « le bien être », etc. Mais rien de céleste et de connecté à Jésus. Moi, j’ai dit assez fort : « le Salut ! » On m’a regardé avec des yeux ronds et circonspection. L’air de demander : « Le Salut ? Qu’est-ce que veut encore dire ce mot barbare ?… »
 

– L’alchimie a été bien mise en avant comme le clou du spectacle. L’alchimie est en lien avec la réflexion métaphysique, le savoir occulte (l’occultisme), le satanisme scientiste. Elle trouve son origine en Égypte Ancienne (cf. la panmythologie dont je parle dans mon article sur l’Antéchrist ; la pyramide maçonnique n’est jamais très loin de l’alchimie… Je vous renvoie à mon étude sur le triangle). L’alchimie prétend agir sur la matière et en comprendre les mécanismes pour la créer/posséder (y compris matière humaine et spirituelle, bien entendu). Bref, c’est l’Homme qui se prend pour Dieu. Dans sa paranoïa et jalousie, l’alchimiste luciférien est persuadé qu’un secret (celui de sa divinité par la connaissance, celui de sa conception, celui de son immortalité) a été perdu (et jalousement confisqué par Dieu-Jésus) et qu’il doit être retrouvé par ses recherches scientifiques. À la fin de la promenade théâtralisé, il était même question du « secret de l’amour éternel » qui aurait été « révélé ».
 

– La conférencière principale a développé les trois buts de l’alchimie. Et ça, ça m’a semblé non seulement éclairant et utile, mais en plus, ça m’a aidé à mettre des mots sur le programme de l’Humanisme intégral, de la Religion naturelle antéchristique, du noachisme, du Gouvernement mondial, que je passe maintenant beaucoup de temps à décrypter. Voici ces 3 buts : 1) transformer le plomb en or (ça marche aussi pour la transformation/régénération de son âme mortelle en âme immortelle) ; 2) créer la panacée (la panacée est le remède pour repousser les limites universelles et devenir immortel) ; 3) fabriquer les moncules (c’est-à-dire s’affranchir de la reproduction et créer un homme en miniature, à travers la cryogénie, cette élaboration de nano-objets tels que le cube ou la puce électronique condensant l’Homme). On nous a même parlé ouvertement de l’« utérus artificiel », du « transhumanisme », de la « cryogénie » (entendre « clonage » et « puçage »). Les francs-maçons annoncent la couleur ! Ils ne cachent même plus leur programme homicide à la plus grande gloire de l’Homme !
 

– Pendant les topos, on pouvait entendre que la tyrannie de l’idéologie franc-maçonne de l’humanisme intégral passait par la conquête des cœurs et des esprits à travers une campagne en faveur de la « Nature », du « spirituel » (surtout du spirituel sans limite et désinstitutionnalisé), de « l’écologie », de la « santé pour tous », de la « solidarité ». Par exemple, les conférencières nous ont carrément parlé de la « distribution de médicaments aux pauvres » par les « gentilles » sorcières, de la « chimie charitable ». Si si si.
 

-Beaucoup de lieux communs du progressisme humaniste athée et du noachisme ont été énoncés. Par exemple, on nous a parlé des chimères, des « dieux à têtes d’animaux ». On nous a dit que « le féminisme avait des droits à conquérir et à préserver ». Le Port d’Alexandrie nous a été décrit comme le centre du monde, du rayonnement gnostique et de la créativité. La Grèce Antique, comme le pôle de la démocratie (« Les Grecs ont inventé la démocratie »). L’hétérosexualité, c’est-à-dire « la différence pour la différence » (et en particulier la différence AUTONOME) a été mise sur un piédestal : « Une telle mixité ouvre l’esprit. » ; « autonomie ». La recherche d’autonomie, d’insoumission et la désobéissance sont les mots d’ordre du boboïsme, n’oublions pas.
 

– Certaines expressions du féminisme gay friendly – comme par exemple la théorie du fameux « plafond de verre » – ont été sorties. D’ailleurs, cette promotion de l’homosexualité ou de l’hyper-féminisme conquérant et soi-disant « égal à l’homme » va de pair avec l’idéologie de l’asexualité angéliste. À un moment, une des figurantes (incarnant Marguerite Porete) a scandé : « Les esprits n’ont point de sexe ! ». On pouvait remarquer dans l’assistance du cortège d’hier beaucoup de personnes queers, lesbiennes ou bisexuelles (même si ce n’était pas peint sur leur tronche non plus). Mais l’œil averti pouvait en reconnaître certaines.
 

Gothel, la mère-sorcière de Raiponce

Gothel, la mère-sorcière de Raiponce (toute ressemblance avec Amal Allaoui serait purement fortuite…)


 

– Pour faire passer la pilule transhumaniste sans qu’aucun des participants de la visite de s’en rende compte et ne se révolte, la soprano Amal Allaoui nous a chanté, en guise de conclusion, « l’Amour ». Ben voui : qui peut se révolter contre « L’Amour » ? Eh puis la chanson vraiment finale était un hymne au boboïsme : « Ma Mère est une sorcière comme les autres » d’Anne Sylvestre (sachez que les bobos vouent un véritable culte à cette artiste, et pas seulement la Anne Sylvestre chanteuse de comptines pour enfants). D’ailleurs, dans mon livre sur les Bobos (plus particulièrement les codes 32 « Folie pour le blanc », 47 « Monde enfantin désenchanté », 55 « Mademoiselle »), je parle de la figure incestuelle de la mère acariâtre satanique, qui a pris la place de Dieu le Père, et qui accouche symboliquement d’une effrontée masculinisée qui va la venger en tuant le Père et la Vierge (en elle). Je vous renvoie aussi à la légende du Fils de la Veuve (cette mère sorcière, ensorceleuse, vengeresse, indépendante, néo-Ève) qui à elle seule condense le plan mondial franc-maçon (comme le souligne à très juste raison Jean-Claude Lozac’hmeur dans Les origines occultistes de la Franc-Maçonnerie)
 
 
 

Je vous avais dit que le diable se grillait lui-même…
 
20160918_153338
 

Amal Allaoui, soprano

Amal Allaoui, soprano


 

LE LANGAGE CONTEMPORAIN DU DIABLE (par l’écriture, la géométrie et les personnes)

 
triangle-v-de-la-victoire
 

Vous vous intéressez à notre époque, à l’héraldique et aux emblèmes codés qu’utilise l’Antéchrist (et ses agents maçons du Gouvernement Mondial) pour s’imposer dans les esprits des êtres humains du monde entier ? Alors cet article, qui est l’un des plus importants que j’aie écrits, est pour vous ! Je vais essayer de vous expliquer en quoi le diable essaie de s’approprier l’écriture et le langage pour ensuite posséder la matière et (en vain) les âmes humaines et le Christ.
 

 

Ma démonstration se découpera donc en 3 parties parallèles :

– Les LETTRES du diable (alphabet, écriture et langage) : Du V en passant par le M et le W jusqu’au X ou au Z.

– Les FIGURES du diable (géométrie, volume et architecture) : Du Triangle en passant par le Rond et le Carré jusqu’au Losange ou au Trapèze ; ou bien de la Pyramide en passant par le Cube et la Sphère jusqu’au Sablier ou à la Quenouille

– Les PERSONNES du diable (démonologie) : De Jésus en passant par Marie jusqu’à l’Antéchrist et Satan. Autrement dit, le diable par les lettres, par les figures et par les personnes terrestres et célestes.
 

Ne vous en faites pas. Mon exposé ne sera pas très long à lire ni très compliqué à comprendre, car il n’y a pas beaucoup de textes, et il ne comporte quasiment que des images à regarder.
 

Mais une fois que vous aurez compris le truc, vous finirez par ne voir que ça… et pas partout, en plus ! Alors bonne plongée vers la Fin des temps !
 

N.B. : Cet article est évidemment à compléter avec ceux sur la quenouille, l’Humanisme intégral, Les Bobos en Vérité, la puce, l’Antéchrist, le cube, le noachisme, le triangle, la Franc-Maçonnerie, même s’il les condense un peu tous.

 
 
 

I – Les LETTRES du diable (écriture et langage) : Du V en passant par le M et le W jusqu’au X ou au Z

Tout ce qui est oblique, en biais, en diagonale, non droit, c’est ce qui fait obstacle, ce qui se met en travers du chemin de Jésus, ce qui divise. C’est bien la particularité du diable. On retrouve cela avec certaines lettres de l’alphabet (W, V, M, X, et un peu A, N, Z, K, Y) très communément employées par le Gouvernement Mondial et l’Antéchrist.
 

Le V (il est très proche du A et du Y) est souvent synonyme d’ouverture, de victoire, de validation, de voyage aérien (l’oiseau), et aussi d’autocensure, de manque de confiance en soi (regardez les ados qui font leur « V » de la victoire avec les doigts pour se donner une contenance et se cacher).
 
catequesis
 

Le W (il est très proche du M et du N) est synonyme de construction, de travail (Work en anglais), de progrès, d’internet (Word Wild Web), de superpouvoir (Wonder Woman), de guerre (War en anglais), et se fond souvent dans le V (étant un double V s’encastrant en lui).
 

Par ailleurs, V et X se rapportent en général aux extraterrestres et à l’inframonde/supramonde. D’ailleurs la série télé V et la série X-Files en fournissent de parfaits exemples).
 

Le M est souvent synonyme du diable (Pensons à Méphisto et aux chansons de Mylène Farmer, de Madonna). Il tente de violer le M de Marie tout en l’imitant.
 

Le X (il est très proche du Z, du K, et V) est synonyme d’orgasme (le marché du porno), d’inversion (symétrie axiale), de sablier réversible, d’immortalité, de suppression (la croix de refus), de modernité. Il parodie le Christ – parfois symbolisé aussi par le X – mais en devenant une anti-croix (antéchristique, du coup) : le X est une Croix du Christ subtilement retournée.
 


 

Enfin, dans les Google Doodle maçonniques, j’aimerais retenir votre attention sur l’importance de l’écriture et du scribe. Car selon la pensée nominaliste de l’Antéchrist, c’est l’écrivain qui crée le monde et le modifie par l’écriture, les lettres et les mots. Et notamment les quatre lettres dont je viens de souligner la place prépondérante.
 
v-the-voice-bis
 
v-vegan
 
v-the-voice
 

Présent au Salon ViVa Technology de Paris en juillet 2016, à la plus grande gloire du V (Aie confiance...)

Présent au Salon ViVa Technology de Paris en juillet 2016, à la plus grande gloire du V (Aie confiance…)


 
Premier nom d'Internet

Premier nom d’Internet


 
w-wonder-woman
 
Plus une personne ou une chose est limitée, plus on lui attribue la toute-puissance du W

Plus une personne ou une chose est limitée, plus on lui attribue la toute-puissance du W


 
w-google
 
Le W est évidemment mondialiste

Le W est évidemment mondialiste


 
anneaux-olympiques
 
m-redbull
 
biere
 
capture-decran-2016-11-17-a-13-09-08
 
biere-2
 
biere-3
 
extraordinaires-1
 
x-factor
 
sciences-et-avenir-x
 
sony-xperia
 
ted-x
 
ted-x
 
x-1940
 
x-adn
 
x-brexit
 
x-cloud
 
x-horloge
 
x-naturalia
 
x-rex-osiris
 
x-vendo%cc%82me
 

Et quand les lettres font des mariages hybrides, ça donne ça :
 

 

Fond de tapisserie du Salon ViVa Technologie

Fond de tapisserie du Salon ViVa Technology


 
v-w-viva-techh
 
v-w-viva-tech
 
v-w-wepler
 
manfred-yoga-m-x
 
m6-logo-v-w-m
 
a-w-m-v-la-parisienne
 
cavma-m-v
 
cavma
 
massage-x-v-quatuor
 
v-w-paris-musique
 
quatuor-oki
 
Festival MontreuX
 
quatuor-w-x

 
w-x-connected-basketball
 
x-mix-club-montparnasse
 

Principaux symboles francs-maçons

Principaux symboles francs-maçons


 
winamax-w-m-w
 
Le Cercle Vortex par Maître Gims

Le Cercle Vortex par Maître Gims


 

 
Kate Simko and London Electronic Orchestra

Kate Simko and London Electronic Orchestra


 
danse-w
 
Marks & Spencer

Marks & Spencer


 
Je vous renvoie à mon article

Je vous renvoie à mon article


 
Omnivore Tour (Regardez le "M" du dessus : on en reparle au 3e chapitre...)

World Omnivore Tour (Regardez le « M » du dessus : on en reparle au 3e chapitre…)


 
google-x
 
 

II – Les FIGURES du diable (géométrie, volume et architecture) : Du Triangle en passant par le Rond et le Carré jusqu’au Losange ou au trapèze ; ou bien de la Pyramide en passant par le Cube et la Sphère jusqu’au Sablier ou à la Quenouille

Si je me suis permis de parler longuement de toutes ces lettres – et surtout du W, M, X, V – c’est qu’elles ont sans exception comme dénominateur commun le TRIANGLE. Le diable cherche à conquérir la Nature et la matière pour se donner une contenance et un pouvoir.

 

Dans le premier chapitre, nous avons étudié le triangle du point de vue alphabétique/scriptural. Le point de vue hiéroglyphique/symbolique/pictural/pluridimensionnel/en 3D, c’est maintenant ! Nous allons parler construction, architecture. Les lettres prennent « magiquement » du volume et de la « vie » !

 

Il y a bien sûr un lien entre toutes ces figures géométriques et les outils des francs-maçons : équerres, compas, quenouilles, plans de construction des architectes-ingénieurs, etc.
 

Globalement, le triangle est figure de progrès et également de monisme : dans la pensée antéchristique, l’Humain se prend pour la base du sommet de sa transcendance et pour le point de départ et d’arrivée d’un grand Tout énergétique cosmique dont il serait l’une des émanations (monade). Le triangle renvoie à la pyramide, en particulier égyptienne (cf. le noachisme et la panmythologie), sorte d’assemblement de pierres philosophales qui serait dans son ensemble l’Homme divinisé lui-même. Tout comme le cube d’ailleurs, très à la mode en ce moment, notamment le Rubik Cube, présenté comme un condensé d’humanité divine, mais sans Jésus et sans le passage par la Croix d’Amour (renoncement à soi-même). L’Antéchrist essaie de faire croire à l’être humain que ce dernier pourrait se construire, avec son aide et l’entremise de ses légions d’anges extraterrestres humanoïdes, comme une pyramide ou un totem ou cube, et qu’il aurait en lui-même le secret de sa fondation et de son immortalité. Une fois qu’il arrive au sommet de son intériorité, à la source de son désir (le trou du sablier), l’Homme pourrait ensuite diluer son Moi dans le grand Tout cosmique d’où il identifierait son origine, comme dans un sablier qui se renverserait éternellement. Il ne vous échappera pas que la figure architecturale du sablier (deux pyramides qui s’opposent par le sommet, ou encore un X devenu bâtiment-armature) renvoie au mythe icarien/prométhéen/sisyphien/luciférien de l’éternel recommencement, de la réincarnation, bref, de la damnation et de l’esclavage perpétuels.
 
easyjet
 
triangle-side
 
quatuor-uber
 

Tour Triangle à Paris

Tour Triangle à Paris


 
Tour Part-Dieu à Lyon

Tour Part-Dieu à Lyon


 
pyramides-egypte
 
triangle-maison
 
Le Triangle comme symbole de danger (radioactif)

Le Triangle comme symbole de danger (radioactif)


 
Le triangle comme signe de lecture, de progrès

Le triangle comme signe de lecture, de progrès


 
Progrès optimiste

Progrès optimiste


 
La chanteuse nord-américaine Beyoncé

La chanteuse nord-américaine Beyoncé


 
the_prismatic_world_tour
 
Le Complexe Carré de Soie à Boboland (Lyon)

Le Complexe Carré de Soie à Boboland (Lyon)


 
La X-Box One Scorpio

La X-Box One Scorpio


 

Photo prise le 14 décembre 2016 en Suisse, près de la Cathédrale


 
Cube Apple

Cube Apple


 
cube-film
 
Cube Häagen-Daz "Style Inside" à la Gare Saint-Lazare à Paris

Cube Häagen-Daz « Style Inside » à la Gare Saint-Lazare à Paris


 
cube-microsoft
 
La Pyramide cubique : non, je ne rêve pas

La Pyramide cubique : non, je ne rêve pas


 
cube-puce
 
Cube Windows 10 à Pompidou (Paris)

Cube Windows 10 à Pompidou (Paris)


 
cubic-houses
 
Google Doodle

Google Doodle


 
British Got Talents 2016 (Voir mon article sur le cube)

British Got Talents 2016 (Voir mon article sur le cube)


 
Le Cube vu comme un humain divin par lui-même et sa rationnalité

Le Cube vu comme un humain divin par lui-même et sa rationalité


 
ruby-cube
 
saint-gobain-cube
 
Le Cube comme émanation d'une humanité cosmique, d'une réalité augmentée

Le Cube comme émanation d’une humanité cosmique, d’une réalité augmentée


 
Jaillissement d'une énergie

Jaillissement d’une énergie


 
x-project
 
x-heineken-1
 
x-heineken-3
 
x-heineken-realite-augmentee
 

Et quand les figures géométriques font des mariages hybrides, ça donne ça (et parfois des sabliers et des losanges pyramidaux) :
 
cube-losange
 
cube-v-cornu-anatomie-dune-collection-galliera
 
a-w-m-tour-eiffel
 

Google Doodle

Google Doodle


 
google-x-copie
 
google-x-gym
 
grimbergen-elixir-w-x
 
journee-nationale-de-larcheologie-quatuor
 
journee-sans-voiture-v-w
 
Le film "Le Vent se lève" de Miyazaki (cf. mon article sur la quenouille maçonnique)

Le film « Le Vent se lève » de Miyazaki (cf. mon article sur la quenouille maçonnique)


 
« Veux-tu un monde avec pyramide, ou sans pyramide: moi j'ai choisi un monde avec des pyramides, même si je n'oublie pas qu'elle sont issues de la souffrance » dit le personnage de Caproni se rêvant debout sur les ailes d’un avion de la Seconde Guerre Mondiale, dans le film d’animation « Le Vent se lève »

« Veux-tu un monde avec pyramide, ou sans pyramide: moi j’ai choisi un monde avec des pyramides, même si je n’oublie pas qu’elle sont issues de la souffrance » dit le personnage de Caproni se rêvant debout sur les ailes d’un avion de la Seconde Guerre Mondiale, dans le film d’animation « Le Vent se lève »


 
louis-xiv-roi-de-feu-x-m-w
 
paris-anim-quatuor
 
(Regardez bien la déformation stylisée du "R")

(Regardez bien la déformation stylisée du « R »)


 
C'est la fête du losange pyramidal !

C’est la fête du losange pyramidal !


 
peace-quatuor-2
 
quatuor
 
quatuor-boeringher
 
quatuor-corps
 
quatuor-coupe
 
quatuor-croissant
 
quatuor-main
 
Pièce de théâtre sur l'homosexualité et l'asexualité conjointes

Pièce de théâtre sur l’homosexualité et l’asexualité conjointes


 

 
region-job-cube-triangle
 
x-hsbc
 
Symboles maçonniques (l'équerre et le compas correspondant au cube et au cercle)

Symboles maçonniques (l’équerre et le compas correspondant au cube et au cercle)


 
Temple de la Rose-Croix, Loge maçonnique

Temple de la Rose-Croix, Loge maçonnique


 
Le Quartier des Affaires à Lyon (Part-Dieu), top bobo et donc franc-maçon !

Le Quartier des Affaires à Lyon (Part-Dieu), top bobo et donc franc-maçon !


 
quatuor-lyon-tours
 
Institut du Monde arabe à Paris

Institut du Monde arabe à Paris


 
w-mondial-de-lautomobile
 
Satellite

Satellite


 
w-france-digitale
 
google-x-i%cc%82le-de-pa%cc%82ques
 
Installation lumineuse et musicale O X à la Gaite Lyrique

Installation lumineuse et musicale O X à la Gaite Lyrique


 
v-m-securite
 
arts-et-vie-triangles
 
gravure-sablier
 
objets-connectes-logo-1
 
quatuor-objets-connectes
 
objets-connectes-logo-2
 
 
 

III – Les PERSONNES du diable (démonologie) : De Jésus en passant par Marie jusqu’à l’Antéchrist et Satan. Autrement dit, le diable par les lettres, par les figures et par les personnes terrestres et célestes

 

Vous aurez peut-être remarqué à travers les deux chapitres précédents que Satan utilise la Bible, la Croix du Christ, et les figures parfois attribuées à Jésus (le X, le losange), à l’Esprit Saint (le W), à la Vierge (le M, la sphère) et à la Trinité (le V, le Père, le Fils et l’Esprit avec le triangle) pour les inverser, les distordre, les détourner et se faire passer pour eux. Donc raison de plus pour ne pas diaboliser ces lettres ni crier au diable ou à l’Antéchrist dès qu’on voit une pyramide, un V ou un X ! Mon relevé n’est là que pour apporter de la confiance et de la conscience christique et mariale : pas pour nous inquiéter ni nous crisper encore davantage. Oui, c’est vrai, Satan va s’approcher de notre Roi (Jésus) et de notre Reine (Marie) pour les violer/singer par les mots, la matière, les esprits et les personnes. Il va les transpercer de 7 glaives. Et ça nous transpercera un peu aussi. Mais il a déjà perdu. Et même s’il avance masqué, son orgueil est sa signature visible. Donc il se trahit lui-même à son insu, y compris symboliquement (avec le 666 et les lettres/figures géométriques dont j’ai parlées, je crois). Alors confiance et en avant vers la victoire de Jésus en nous (qui ressemble à une défaite d’un point de vue humain et mondain) !
 

C'est l'Instant X...

C’est l’Instant X…


 

Le diable en toutes lettres :
 

Série V (sur les OVNI)

Série V (sur les OVNI)

 
serie-v-bibis
 
serie-v-bis
 
v-diable
 
sacha
 
invicta-v-diable
 
v-diable-seduction
 
v-comme-vendetta-proche-du-x
 
devil-v-volkswagen
 
w-diable-volkswagen
 
w-diable
 

devil fire font - letter W

devil fire font – letter W


 
w-diable
 
w-diable-elliott
 
w-france-nature-environnement
 
(Regardez la croix christique inversée sous le S)

(Regardez la croix christique inversée sous le S)


 
w-star-trek
 
w-van-halen
 
warcraft-w
 
x-men-griffes
 
matrix-x
 
project-x
 
Plateau de Nazca

Plateau de Nazca


 
Publicité SONY Xperia

Publicité SONY Xperia


 
a-k-doigts
 
quatuor-nazi
 
Série X-Files sur les extraterrestres

Série X-Files sur les extraterrestres


 
x-paris-drone-festival
 
x-files-oeil
 
x-men
 
Saga X-Men, des êtres antéchristiques

Saga X-Men, des êtres antéchristiques


 
 

Le diable en toute géométrie :
 

Publicité Adopte un mec

Publicité Adopte un mec


 
Film "Black Swan"

Film « Black Swan »


 
La Passerelle enchantée de Daniel Hourdé, sur le Pont des Arts en 2016

La Passerelle enchantée de Daniel Hourdé, sur le Pont des Arts en 2016


 
Google Doodle

Google Doodle


 
pyramide-chat
 
pyramide-emission
 
sablier-apocalypse
 
x-diabolique
 
sablier-diable
 
triangle-des-bermudes
 
Jeu en lien avec le Triangle des Bermudes

Jeu en lien avec le Triangle des Bermudes


 
Le Voleur satanique (Drone)

Le Voleur satanique (Drone)


 
w-nazi
 
w-ovni
 
 

Le diable travestissant Jésus et la Vierge, reprenant ses symboles :
 

Le soir, la Tombée du jour (1869) de William Rimmer

Le soir, la Tombée du jour (1869) de William Rimmer


 
x-gay-esoterique
 
Représentation de Dieu, le "Grand Architecte", par les Francs-Maçons

Représentation de Dieu, le « Grand Architecte » soi-disant satanique, par les Francs-Maçons


 
quatuor-couleur
 
Lucifer prométhéen vu au Louvre à Paris

Lucifer prométhéen vu au Louvre à Paris


 
Archange Saint Michel (en forme de V) à l'église éponyme à Paris (17e)

Archange Saint Michel (en forme de V) à l’église éponyme à Paris (17e)


 
Tableau Tentation du Christ (1854) d'Ary Scheffer (Le 4 contre le W)

Tableau Tentation du Christ (1854) d’Ary Scheffer (Le 4 contre le W)


 
omega-christ-satan
 
Symboles de la Rose-Croix (Franc-Maçonnerie)

Symboles de la Rose-Croix (Franc-Maçonnerie)


 
triangle-zen
 
Novak Djokovic et sa religion de l'Amour...

Novak Djokovic et sa religion de l’Amour…


 
Croix du Christ travestie en X. C'est l'affiche du prochain "Projet Blairwitch"

Croix du Christ travestie en X. C’est l’affiche du prochain « Projet Blairwitch »


 
projetblairwitch06
 
x-diamants
 
La Toute-puissance de la Rationalité vantée par les lucifériens

La Toute-puissance de la Rationalité vantée par les lucifériens


 
pape-w-x
 
Les bobos cathos s'y mettent aussi...

Les bobos cathos s’y mettent aussi…


 
triangle-barbarin
 
triangle-bobo-cathos
 
 

Idriss Aberkane : Attention DANGER

Capture d’écran 2016-09-06 à 12.58.48
 

Alors là, on le tient ! Voilà l’illustration du discours antéchristique gnostique (gnose signifie « connaissance ») que presque tout le monde va gober : religion naturelle, « Économie de la Connaissance », apologie de la conscience, de la Nature, de l’Humain, de leur intelligence.
 
Capture d’écran 2016-09-06 à 12.58.30
 

Et prêtez attention au regard de ce type! Regardez son regard. Pour moi, il y a quelque chose qui ne va pas et qui est extrêmement dangereux, déshumanisé. Idriss Aberkan.
 
Capture d’écran 2016-09-06 à 12.59.21
 
Capture d’écran 2016-09-06 à 13.00.53