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Star Wars, vitrine publicitaire de la Franc-Maçonnerie à la Grande Loge de France


 

Je me suis rendu cette après-midi à la « rencontre publique » dédiée à Star Wars intitulée « Force et Lumière », appelée « triangulaires », qui a eu lieu à la Grande Loge de France (rue de Puteaux)… et non au Grand Orient comme au départ je l’avais cru. Ce qui m’a permis de découvrir un niveau temple franc-maçon ! Chose étonnante : contrairement au GODF, il y a sur les lieux de la GLDF énormément de vestiges catholiques, mais soit détournés (des dessins humoristiques de saints devant une photocopieuse, des croix chrétiennes mais sans référence à Jésus, etc.), soit carrément jetés aux oubliettes (par exemple, la Croix du Christ a fini aux toilettes…). Le temple où s’est tenue la triangulaire est une réplique d’une église catholique, mais sans statues (à la place, il y a des écussons), sans transept, avec des vitraux vides d’illustrations.
 

La Croix… dans les toilettes de la Grande Loge de France


 

Je n’aurai pas le temps de faire un descriptif détaillé des trois topos que j’ai entendus. Seul le premier, celui de Frédéric-Pierre Isoz de Bex, qui est ouvertement franc-maçon, a vraiment retenu mon attention. Les deux autres conférences (de Sébastien Galano, puis celle du Dr Stéphane Sarrade, savant qui se présente comme un « optimiste ») étaient moins riches en informations… mis à part l’étonnant développement du chimiste concernant la bière (Cela confirme ce que j’écris sur le bobeauf catho hétérosexuel et également sur la substitution chez les francs-maçons du Sang du Christ par la bière).
 

 

Néanmoins, voici quelques points qui m’ont marqués dans cette Opération Séduction, et qui viennent compléter mon article sur les liens entre hétérosexualité, Franc-Maçonnerie et Star Wars :
 

– L’orgueil intrinsèque à la Franc-Maçonnerie : Frédéric-Pierre Isoz de Bex a dit que le but de l’initié maçon, c’est de « pratiquer la Justice en devenant sa propre Vérité ».
 

– Les francs-maçons pastichent l’Église Catholique, ne serait-ce que dans les mots et valeurs des bobos cathos : notamment, ils défendent la « transmission » (« La transmission est au centre de l’équilibre de la Franc-Maçonnerie » a déclaré Isoz de Bex), l’« Espérance », la « Vie », la « culture » (qu’ils présentent comme une « contre-culture »), l’« humilité ». La lumière qu’il vénère n’est évidemment pas Jésus mais, selon eux, la « connaissance ».
 

– Les francs-maçons défendent ouvertement l’homosexualité (et c’est un de leurs combats centraux) : Frédéric-Pierre Isoz de Bex a présenté la passion amoureuse, les sentiments humains, comme l’« Amour » suprême : il a affirmé que « l’amour profane qui unit un homme et une femme, ou un homme et un homme, ou une femme et une femme – peu importe – est l’amour absolu ».
 

– Il a été question de « transhumanisme » (« L’Homme augmenté »), d' »états de conscience », donc d’expansions de conscience, de sacralisation de la conscience humaine : « L’esprit est supérieur à la matière. » (Sébastien Galano)
 

– Les francs-maçons honnissent le mot « outil » (logique utilitaire, individualiste, synonyme de « se servir ») pour lui préférer le mot « instrument » (synonyme de « servir »). Dans leur masturbation intellectuelle sophiste, ils aiment bien distinguer des concepts (par exemple « la vie » et « le vivant ») pour prouver qu’ils sont intelligents et gnostiques.
 

– L’« Imaginaire » (l’autre nom du diable) a été maintes fois répété et est vénéré.
 

– Dans la pensée franc-maçonne, il n’y a pas du tout de place faite au pardon (contrairement au catholicisme, où l’ennemi reste un frère, est humanisé, recherché et pardonné). Selon Frédéric-Pierre Isoz de Bex, par exemple, « Dark Vador n’est rien. Le mal est anonyme. En Franc-Maçonnerie, pour nous, servir nos mauvais compagnons, c’est nous dissoudre ». L’ennemi est « désubjectivé », annihilé au sens propre du terme : il perd son statut de sujet et de personne.
 

– La Franc-Maçonnerie refuse l’Esprit Saint et la prière : « La paix ne se gagne pas uniquement par la prière. » (Frédéric-Pierre Isoz de Bex a sorti cette phrase, et a été copieusement applaudi). Elle refuse encore plus l’activité des hommes et des femmes de prière. « L’ascétisme conduit à la mort. » (Frédéric-Pierre Isoz de Bex) Les francs-maçons s’intéressent à l’Apocalypse, qu’ils appellent « Le Livre de Jean », mais écartent son « interprétation confessionnelle » (autrement dit sa version catholique), pour ne voir l’Apocalypse que comme un livre de symboles et de mythes. On sent dans leur discours un profond anticléricalisme, une haine de l’Église Catholique Institution.
 

– La Franc-Maçonnerie refuse les limites et surtout la notion d’inéluctabilité, d’irréversibilité, d’arbitraire christique, refuse toute idée de finitude, et la radicalité du Jugement Dernier de Jésus. Selon les francs-maçons, rien n’est établi, rien n’est définitif. Ils vouent un culte à l’absence de regrets (il ne faut surtout rien regretter!! Ce serait un terrible aveu de culpabilité !! La culpabilité, vous savez, cette horreur qu’auraient créée les catholiques…), ou bien un culte à la « Deuxième Chance » (leitmotiv du téléfilm Joséphine ange gardien ; bizarrement, il n’est jamais question de la troisième, la définitive, celle donnée par Jésus), un culte au « Il n’est jamais trop tard ». Leur refus du jugement, et plus profondément du Jugement Dernier (où il y aura un « C’est trop tard » qui générera une joie éternelle ou des pleurs et des grincements de dents éternels aussi) est leur orgueil. Il y aura une Fin des fins. Pas de rattrapage (Le rattrapage du purgatoire est déjà le Salut). La Porte du Royaume se refermera (à l’entrée du purgatoire et du Ciel). Et pour toujours. C’est la radicalité de la Croix. C’est la Justice tranchante de la Vérité-Charité qui est Jésus. Il n’y a pas d’Amour sans Justice, sans séparation nette, radicale et définitive entre le Bien et le mal.
 

 

Dans l’assistance, quand les questions des néophytes profanes fans de Star Wars étaient trop orientées sur le film en lui-même, et que Star Wars perdait son statut de prétexte publicitaire pour imposer discrètement l’idéologie maçonnique, étaient préposés au recadrement et au recentrement du débat sur l’objectif final – FAIRE CONNAÎTRE LA FRANC-MAÇONNERIE – différents initiés dispersés savamment dans la salle. Ces derniers avaient été, je crois, préalablement briefés à ce dressage, et je parie que la grande majorité des auditeurs profanes n’a vu que du feu à cette manipulation, au lavage de cerveaux, et à l’obsession chez leurs hôtes d’absolument faire fusionner la saga Star Wars avec la « grandeur » de la Franc-Maçonnerie. Beau moment « convivial » de manipulation de masse !
 

 

Photo que j’ai eu le temps de prendre avant qu’un des vigiles-Cerbère, furax, ne me l’interdise…

Franc-Maçonnerie en Espagne : Si nous défendons l’hétérosexualité, nous devenons francs-maçons (Article 2 Forum Libertas)

(Cet article est publié en espagnol sur le site Forum Libertas. Voici le lien des deux autres articles qui le complètent : article 1 et article 3).
 

1, 2, 3, Hipnotízame


 

En voyant le succès croissant des idées de la Franc-Maçonnerie dans le monde, et la manière dont ce collectif se sert de la bipolarité homosexualité-hétérosexualité pour clouer le bec à tout le monde et lui imposer sa conception de l’Homme tout-puissant sans lui donner l’impression d’être franc-maçon, je me suis dit qu’il fallait absolument que je propose au Forum Libertas un article sur le lien homosexualité-Franc-Maçonnerie car ce dernier n’est jamais étudié sérieusement et j’ai beaucoup de clés utiles à vous donner. En plus, sous un angle non-conspirationniste et apaisé.
 

Je trouve que l’Espagne et l’Amérique Latine sont aussi infestées et ignorantes à ce sujet que la France : leurs derniers articles évoquant la possible connexion entre la Franc-Maçonnerie et l’homosexualité datent de 2007 et sont bourrés de caricatures qui ne nomment pas le vrai problème, voire même qui le nourrissent. Tout simplement parce que, sous l’influence insidieuse de l’esprit du monde, elles ont confondu, à l’instar de la France, la différence des sexes et l’hétérosexualité (qui est une différence des sexes forcée et sans amour).
 

Nulle ironie, donc, dans le choix du titre de mon article. Je suis très sérieux. En défendant l’hétérosexualité en tant que différence des sexes ou sexualité, ou en ne la dénonçant pas, ou en méprisant le mot « hétérosexualité » et son analyse, nous rentrons dans le principal piège de la Franc-Maçonnerie : le travestissement de la différence femme-homme en hétérosexualité est la contrefaçon la plus ingénieuse que la Franc-Maçonnerie ait trouvée depuis sa création institutionnelle en 1717 pour gommer l’Humain et le Christ.
 

Espagne, terre franc-maçonne ?

À première vue, on ne peut pas dire que l’Espagne soit à proprement parler un « fief majeur de la Franc-Maçonnerie ». Il y a officiellement 2,3 millions de maçons dans le monde, dont les 2/3 se concentrent dans le monde anglo-saxon, et dont 1,3 millions se trouvent aux États-Unis. On dénombre 170 000 francs-maçons en France, 300 000 dans le continent sud-américain (60 000 à Cuba, 24 000 en Bolivie, 15 500 au Chili)… et « seulement » 4500 en Espagne !
 

Pourtant, ce que nous devons bien comprendre, c’est que la Franc-Maçonnerie ne se réduit pas aux personnes officiellement initiées. La Franc-Maçonnerie, en réalité, c’est avant tout et surtout les idées. C’est l’influence plus que la carte du « parti » ou l’adoubement. Bien sûr, les loges, en tant que société secrète et centres de décision, ont leur importance. Mais le plus grand de leurs pouvoirs, c’est l’adoption de leurs idées par des gens qui ne s’identifieront jamais francs-maçons voire qui se croient ennemis de la Franc-Maçonnerie (Oui, les mouvements « ultra-catholiques » pro-Vie, c’est à vous que je parle !)
 

Et là, aux vues du partage des idées francs-maçonnes – centrées sur l’anticonformisme et la liberté absolus, sur la destruction de la différence des sexes (ou sa sacralisation nataliste !) et sur la destruction de la différence Créateur-créatures (l’Église) (ou sa sacralisation ritualiste pharisienne !), et utilisant l’homosexualité comme bouclier rose pour cacher/justifier cette destruction -, on peut très vite remarquer qu’en Espagne et en Amérique Latine la Franc-Maçonnerie s’est confortablement et largement installée dans les mentalités. Et pas seulement chez les gens dit « de gauche ».
 

D’emblée, quand on dit « Franc-Maçonnerie », il est facile de penser spontanément aux lobbys gauchistes ou socialistes. Et en effet, il n’échappera à personne que – et je le dis sans me victimiser – que ma venue au Café Youcat à Barcelone a prouvé que la majorité des députés gauchistes de la Generalitat étaient francs-maçons, que les médias mainstream de la gauche-caviar travaillent massivement à la diffusion des idées francs-maçonnes, que certains journaux bobos espagnols essaient même de faire passer à l’heure actuelle les maçons pour des héros persécutés depuis la nuit des temps, et que la percée de la Franc-Maçonnerie – dans un pays comme l’Espagne où elle semble marginale – a été d’une étonnante précocité et violence en particulier sous le gouvernement socialiste de Zapatero en 2005. Et pourtant, la Franc-Maçonnerie – et là c’est moins évident – s’est aussi largement imposée dans les rangs catholiques, de droite ou d’extrême droite, dits traditionnels et conservateurs, et anti-Franc-Maçonnerie sur le papier. Qu’est-ce qui me permet de l’assurer ? Le positionnement – silencieux et complaisant – des gens d’Église et de l’extrême droite par rapport à l’homosexualité : ils sont quasiment tous en faveur de l’Union Civile, pensent que la différence des sexes s’appelle « hétérosexualité », et refusent d’entendre parler d’homosexualité.
 

Homosexualité et Franc-Maçonnerie, le lien évident (ignoré même des Francs-Maçons !)

J’ai rencontré énormément de connaissances et d’amis homosexuels dans la Franc-Maçonnerie… même si eux tentent de cacher leur double vie, voire même ignorent cette double appartenance. C’est presque comique tellement c’est flagrant et invisible à la fois !
 

Constat de terrain : en Franc-Maçonnerie, il n’y a quasiment que des personnes homos ou des personnes qui se croient « hétéros gays friendly ». Je n’ai pas eu besoin d’avaler la légende noire anti-maçonnique élaborée par les sites internet conspirationnistes qui veulent diaboliser la Franc-Maçonnerie et la transformer en « mafia gay secrète » pour que ça me saute aux yeux. Vous me croyez si vous voulez, mais si la Franc-Maçonnerie a tout l’air d’un repaire homosexuel, ça se fait à l’insu des francs-maçons eux-mêmes, qui ne se doutent de rien (sauf bien sûr à la tête de leur secte « laïque », où là l’orientation homosexualiste semble carrément décidée). Le rapprochement homosexualité-Franc-Maçonnerie s’est fait tout naturellement dans mon esprit, par mes observations de terrain et par mes rencontres concrètes avec certains membres des Loges. Il a suffi que je me rende à quelques réunions publiques (pourtant très éloignées des rituels maçonniques internes), à des expositions et des lieux de la Franc-Maçonnerie, pour constater tout seul que j’y retrouvais des gens homosexuels que j’avais croisés dans un tout autre contexte : ledit « milieu homo » !
 

L’homoérotisme est constitutif de la Franc-Maçonnerie post-moderne. Jusque dans ses piliers idéologiques. On y observe une féminisation des Hommes, une asexualisation et une homosexualisation de plus en plus assumée de la Franc-Maçonnerie dans son ensemble. Le vieil avocat franc-mac anglais Albert Pike (1809-1891) n’est pas le premier à avoir décrit la place importante des rapports homosexuels dans la Franc-Maçonnerie, mais également des orgies bisexuelles/libertines/lucifériennes. Dès les origines de la Franc-Maçonnerie historique, du temps des Cathares (entre le Xe et XIVe siècle) et des Templiers, il y avait énormément d’homosexualité…
 

Federico García Lorca


 

Actuellement, les francs-maçons du monde entier font de plus en plus ouvertement leur coming out (sortie du placard pour annoncer leur homosexualité). Par exemple, la revue française Têtu, en mai 2013, a carrément offert une tribune aux francs-maçons homosexuels. De plus, il suffit de regarder la double vie des francs-maçons relativement présents sur la scène publique pour comprendre que l’hybridité homosexualité-Franc-Maçonnerie n’est ni accidentelle ni marginale. Parmi les plus connus, je citerai le Comte de Sade (1701-1767), Choderlos de Laclos (1741-1803), Cambacérès (1753-1824), Oscar Wilde (1854-1900), Rudyard Kipling (1865-1936), Érik Satie (1866-1925), Aleister Crowley (1875-1947), Pierre Molinier (1900-1976), Pierre Klossowski (1905-2001), Jean Markale (1928-2008), Jack Lang (1939), Michel Chomarat (1948), Olivia Chaumont (1950), Ludovic Marcos (1951), Jean-Paul Donald Potard (1953), Philippe Villin (1954), Patrick Négrier (1956), Joseph Macé-Scaron (1958), Christophe Chantepy (1959), Dominique de Souza-Pinto (1960), Laurent Kupferman (1960), Mylène Farmer (1961), Daniel Borrillo (1961), Sébastien Fath (1968), Vincent Petitet (1972), Nicolas Fraisse (1982), Kévin Gagneul (1983-2015), Miley Ray Cyrus (1992), etc. Parmi les francs-maçons homosexuels espagnols connus, on trouve par exemple Agustín Xaho (1811-1858), Federico García Lorca (1898-1936, l’icône gay par excellence défendue par les bobos espagnols), Pepe Rodríguez (1953), etc. Les Enfants de Cambacérès est la loge maçonnique gay-friendly officielle des personnes homosexuelles du monde entier, et fut fondée en 1999. Par ailleurs, sur les réseaux sociaux, les blogs d’inspiration ésotérique, dans les universités, sur les sites de rencontres, il est étonnant de voir fleurir l’association homosexualité-maçonnisme.
 

Pourquoi homosexualité et Franc-Maçonnerie se marient si bien ? Comme la Franc-Maçonnerie célèbre tout ce qui lui est montré comme un « progrès humain » et une « liberté », comme c’est le cas mondialement avec la bisexualité, il est logique qu’elle applaudisse en coulisses l’homosexualité. Les francs-maçons qui ne sont pas (encore/tous) homosexuels en pratique se montrent en tout cas très hargneux pour défendre l’homosexualité, l’Union Civile (PaCS), le « mariage gay », la PMAGPA, l’euthanasie et leurs « amis » homos. L’homosexualité fait partie d’une des étapes-clé inconsciente du programme maçonnique pour la divinisation/l’amélioration/l’homicide de l’Homme par Lui-même. Plus que « l’homosexualité » en tant que mot explicitement employé, c’est la bisexualité pratiquée et innommée qui est l’horizon et le fer de lance de toute la Franc-Maçonnerie. Je suis persuadé que beaucoup de francs-maçons, pris dans la spirale optimiste de leur idéologie païenne idéaliste de l’amélioration de l’Humanité par Elle-même, ne se doutent même pas qu’il y a de l’homosexualité, de l’asexuation, du libertinage et de l’homicide dans leur mouvement. Ils sont de « bonne » foi, pour la plupart, et victimes de leur propre (in)crédulité.
 

Pour cacher l’accointance homosexualité-Franc-Maçonnerie (mais aussi parce que le diable est suffisamment rusé pour, dans sa promotion de l’homosexualité, faire passer cette dernière pour l’hétérosexualité, et également pour associer libertinage ET ascèse, bisexualité ET asexualité… ce qui brouille l’esprit de beaucoup de Francs-maçons qui les voient comme des contraires incompatibles), les maçons s’y prennent de différentes manières :

– soit ils s’appuient sur la caricature complotiste et semi paranoïaque du « lobby gay » fomentée par leurs adversaires d’extrême droite. Et cette ruse marche bien puisque les anars soi-disant « catholiques » n’ont toujours pas compris que le « lobby gay » n’était que le « lobby hétérosexuel » prônant l’asexualité sentimentale libertine sans étiquette.

– soit ils s’appuient sur les rares exemples médiatiques d’homophobie dans leurs rangs… genre « Vous voyez, on n’est pas tous gays friendly ! On a nos cons utiles à la maison ! ». En réalité, les francs-maçons vieillissants et homophobes sont pointés sévèrement du doigt par les maçons Nouvelle Génération. La très grande majorité des francs-maçons sont pro-gays et soutiennent le mariage homosexuel, même s’ils ont interdiction de l’avouer.

– soit ils profitent de la distinction (invérifiable) entre homosexualité latente et homosexualité pratiquée (silencieusement), ou bien entre bisexualité et simple soutien gay friendly (maquillé en « hétérosexualité »).

– soit ils jouent le jeu de l’auto-censure. En intentions (mais pas dans les faits), les francs-maçons s’interdisent d’intervenir dans le champ politique public. Ils ne peuvent donc absolument pas se voir comme un « lobby », encore moins comme un « lobby gay » ou un « parti politique » ou comme la mafia secrète qui le soutiendrait. Le secret – ou plutôt le déni, ici, puisque le secret n’est pas lié à la Vérité – est la pierre angulaire de leur mouvement. Les francs-maçons sont persuadés (mais vraiment !) qu’ils ne font pas partie de la politique ni des médias, sous prétexte qu’ils l’ont décidé, ou qu’ils se disent anti-médias, ou qu’ils seraient indirectement liés à eux. Alors que dans les faits, c’est totalement faux : ils travaillent désormais de très près avec les médias mainstream et les puissants de ce monde.
 

L’homosexualité continente est une boule de cristal pour observer le monde et l’Église tels qu’ils sont, et débusquer la Franc-Maçonnerie. Vraiment. J’en suis le premier étonné ! Actuellement, quand je rencontre une personne homosexuelle, souvent je découvre qu’elle est franc-maçonne (gradée) ou franc-maçonne non-officielle (au niveau des idées, de la pratique New Age, de son soutien à un athéisme spiritualiste). Et quand je rencontre une personne franc-maçonne (sans même qu’elle ne me l’avoue, car un franc-maçon ne dit presque jamais qu’il l’est), je vois qu’elle est soit gay friendly, soit carrément homosexuelle comme moi. Il suffit que je lui demande son opinion sur l’homosexualité, ou que j’écoute son discours fondé sur l’auto-réalisation de soi (les francs-maçons emploient généralement deux lexiques : l’architecture et la lumière), pour avoir la réponse. C’est pourquoi j’ai désormais une très bonne connaissance de la franc-maçonnerie grâce à mes études sur l’homosexualité.
 

Nicolas Fraisse


 

Le 25 mars dernier, dans l’émission Salut les terriens sur la chaîne française C8 que je ne regarde jamais, j’ai entendu le témoignage de Nicolas Fraisse, un homme de 32 ans qui vit des « sorties de son corps » depuis l’enfance. Rien qu’en l’écoutant, j’ai deviné qu’il était à la fois homosexuel et franc-maçon… ce qui s’est révélé vrai ! Il a fait son coming out en direct sur le plateau, et la maison d’édition de son livre Voyage aux confins de la conscience, Trédaniel, n’édite que les auteurs francs-maçons (Jacques Ravenne, Éric Giacometti, etc.) et/ou homos (Laurent Kupferman, etc.). Je soupçonne fortement ce jeune trentenaire homosexuel, tout gentil et lucide soit-il, d’être malgré tout sous l’emprise d’une entité surnaturelle luciférienne, d’être au service d’un holisme/monisme antéchristique et maçonnique, parce qu’il ne connecte pas son talent à un don ni à Jésus, mais simplement à une énergie tellurique sans nom, à une capacité universelle décorporéisée, déchristianisée et animiste.
 

Il faut savoir que les francs-maçons pro-homosexualité misent tout sur l’effacement de la frontière entre matière et conscience individuelle. Ils mettent en place, comme le dénonce le père Verlinde (LA référence française en matière d’exorcisme), le chanelling, c’est-à-dire la connexion entre l’être humain et une entité d’une autre dimension. Nicolas Fraisse, et tant d’autres adeptes du New Age (reiki, radiesthésie, shiatsu, magnétisme, magie, wicca, etc.), vit certainement des sorties de soi avec projection astrale, en général facilitées par la drogue ou la méditation transcendantale très intensive ou les égrégores ou les chaînes d’Union (chaînes très pratiquées dans les cercles maçonniques, comme le signalent d’anciens francs-maçons comme Serge Abad-Gallardo) : l’idée, c’est de « rencontrer » des esprits des mondes intermédiaires (très probablement des anges démoniaques) qui finissent par nous demander au bout de plusieurs expériences de séduction de rentrer en nous. Ils nous font croire que nous sommes dotés de certaines capacités pour nous emmener plus loin. La suite est évidemment la possession diabolique. La conséquence d’un non-retour est un état végétatif du corps qui survit mais dont l’esprit est prisonnier ailleurs : plus de regard présent, ni de gestes, ni de paroles. Les yeux peuvent rester ouverts, la personne ne répond plus.
 

À mon avis, on va voir se multiplier de plus en plus ce genre de témoignages médiatiques comme celui de Nicolas Fraisse, car la croyance en la divinité de la conscience humaine, divinité qui sera reconnue et qui ne sera malheureusement pas attribuée à Jésus mais simplement à la « capacité » humaine, à la connaissance (gnose) humaine/naturelle, à la disposition d’esprit de chaque être humain à orienter son cerveau vers le Cosmos et vers la matière conscientisée, se répand comme une trainée de poudre. Et avec elle, la croyance moniste en la réincarnation, en la télépathie, en l’omniscience, en un corps angélique et pas uniquement humain (qui pourrait s’incorporer dans les plantes, les animaux, les montagnes, les objets), en une énergie surnaturelle accessible à tous dans laquelle les êtres humains pourraient se fondre et se « respecter » les uns les autres.
 

1, 2, 3, Hipnotízame : la Franc-Maçonnerie s’introduit par le rire et le spectacle


 

Beaucoup d’émissions de télé actuelles s’amusent déjà à traiter des états de conscience modifiée (1, 2, 3, Hipnotízame en Espagne, Stars sous hypnose en France, You’re back in the Room en Angleterre) pour nous faire croire que nous ne ferions qu’Un avec un Tout Cosmique qui serait la somme de toutes nos consciences humaines en éveil… mais où Jésus et l’Amour sont totalement absents. Nous avançons mondialement vers un délire énergétique réaliste d’immanence collective.
 

La Franc-Maçonnerie n’est pas qu’une société secrète : Nous sommes tous francs-maçons

Ce que je cherche à vous démontrer à travers mon étude sur le lien entre Franc-Maçonnerie et homosexualité, c’est que nous sommes potentiellement tous francs-maçons (parce que pécheurs) et qu’il est urgent de casser cette croyance que la Franc-Maçonnerie ne serait qu’une société secrète extérieure à nous et que seuls les initiés adoubés seraient maçons. Car c’est partiellement faux. Les vrais francs-maçons s’ignorent, se détestent et se renient eux-mêmes, et la Franc-Maçonnerie est largement installée (au moins au niveau des idées) dans l’Église Catholique, y compris et surtout dans les groupes d’extrême droite d’inspiration chrétienne mais au fond païens et anticatholiques. Il ne faut pas croire que la Franc-Maçonnerie homosexualiste n’est qu’un « truc de cathos gauchistes progressistes ». J’ai beaucoup d’exemples privés qui me démontrent que les « identitaires » soi-disant « catholiques » de la « Fachosphère » ou de la « Réacosphère » – ceux qui placent l’action, la « réalité » ou la « Vérité » avant la Charité, et qui défendent un humanisme intégral ou un spiritualisme/ritualisme intégral – sont de souche maçonnique, sont à la fois homophobes et secrètement homosexuels actifs ou au moins pro-gays.
 

Les francs-maçons, ce ne sont pas « les autres » ! Les thèses complotistes anti-francs-maçonnes que les groupes ultracatholiques développent pour dénoncer la Franc-Maçonnerie (je vous renvoie au lien 1, au lien 2, au lien 3) sont basées sur des caricatures diabolisantes de la Franc-Maçonnerie qui, paradoxalement, couvre la vraie Franc-Maçonnerie, celle qui est diffuse à la fois dans les lobbys laxistes et dans les lobbys anarchistes rigides et conservateurs.
 

Par exemple, il suffit de regarder qui, en Europe, défend le magnétiseur homosexuel Nicolas Fraisse (cité plus haut) : le site « catholique » belge Cathobel ! qui, en France, soutient l’humanisme intégral : le mouvement Écologie humaine et la revue Limite ! qui en France emploie les méthodes des Femen tout en leur menant une guerre sans merci : l’Institut ultracatholique Civitas et les Hommen, ainsi que des mouvements d’extrême droite (Dextra, Action Française, GUD, etc.). En Espagne, le collectif pro-Vie soi-disant « catholique » Hazte Oír est à la botte de la secte paramilitaire maçonnique Yunque ! D’ailleurs, son responsable, Ignacio Arsuaga, calque son discours sur celui de ses soi-disant « opposants » francs-maçons et sur le « lobby homosexualiste » (comme il l’appelle). Comme eux, lui aussi défend les libertés, la nature, la famille, la vérité, le droit, la réalité, la liberté d’expression, lui aussi il tape sur les médias et justifie que la fin justifie les moyens. À l’image du Front National (parti d’extrême droite en France) qui, dans sa révolte, est un jumeau du libéralisme économique progressiste, la plupart des mouvements pro-Vie « catholiques » sont des jumeaux de la Franc-Maçonnerie homosexualiste sans le savoir ! Ils renient le Christ, méprise l’Église, et refusent de parler d’homosexualité… parce qu’au fond ils la diabolisent autant qu’ils la banalisent/pratiquent.
 

C’est faux d’attribuer aux francs-maçons un « calendrier homosexuel ». C’est se tromper sur leurs intentions et sur la réalité. Ce calendrier existe, mais il n’est planifié qu’au sommet de leur organisation. C’est faux de dire que les francs-maçons veulent détruire l’Europe : ils veulent justement faire de l’Europe le nouveau Gouvernement Mondial de l’Antéchrist : Gloria TV n’a rien compris et crée une caricature de la Franc-Maçonnerie (parce qu’en réalité, elle en fait inconsciemment partie). C’est faux de dire que les francs-maçons sont antichrétiens et agissent sans les catholiques : en intentions, dans les discours, et en dessous d’un certain grade, la Franc-Maçonnerie applaudit l’Église Catholique, ouvre grand ses portes aux catholiques et à Jésus. Historiquement, les loges sont même chrétiennes ; et la majorité des obédiences maçonniques d’aujourd’hui se prétendent « chrétiennes » et « théistes/déistes »… n’en déplaisent aux maçons cartésiens, rationalistes et anticléricaux de France et de République Tchèque (les deux pays au monde les plus sécularisés) ! C’est faux de dire que les francs-maçons sont sciemment méchants : la plupart sont pétris de bonnes intentions, sont persuadés d’être bons (l’humanisme intégral – l’autre nom de la Bête de l’Apocalypse – prétend que l’être humain va se sauver et se créer lui-même par ses propres actes de solidarité), et n’ont aucun plan conscient de destruction de la famille ou de la civilisation. Ils prétendent au contraire agir pour le bien commun, pour la construction et l’amélioration de l’Humain. C’est faux de dire qu’ils sont contre la Vie, la famille et le mariage : ils ne prétendent qu’ouvrir ou ajouter des réalités qu’ils nomment « famille », « enfant », « vie », aux structures traditionnelles de la famille et du mariage. Il est donc important de dénoncer la Franc-Maçonnerie pour les bonnes raisons (sinon, nous ratons notre cible) et surtout de L’universaliser (sans paranoïa) afin de L’appréhender telle qu’elle est devenue : un phénomène mondial qui dépasse largement les « encartés », et qui a gagné le cœur et le cerveau de bon nombre de catholiques (laïcs et consacrés, évêques et cardinaux). Comment ? Par le biais de ce seul mot : l’hétérosexualité.
 

Tant que les catholiques confondront l’hétérosexualité et la différence des sexes, ils seront sans le savoir francs-maçons non-officiels

Alors je dis : Relier l’homosexualité à la Franc-maçonnerie, OK. Mais pas n’importe comment ! Pas pour diaboliser le « lobby gay » ni pour dénoncer une « hétérophobie » ou justifier une « hétérosexualité ». Mais au contraire pour comprendre que le lobby LGBT est le lobby hétérosexuel, et bien souvent le lobby catholique pro-Vie !
 

Comprenez-moi bien. La Franc-Maçonnerie est Gayland dans la mesure où elle est Hétéroland. Comme je l’explique clairement dans mon livre Les Bobos en Vérité, l’hétérosexualité (dans le sens bisexuel et asexué du terme, c’est-à-dire « toutes les différences au niveau de la sexualité ») est montée au pinacle par la Franc-Maçonnerie. On assiste avec les loges à une absolutisation de la différence (incluant donc la « différence homosexuelle »). Selon les francs-maçons, toute différence est bonne et à célébrer (sauf la différence des sexes incarnée dans l’Amour et sauf la différence Créateur-créatures incarnée en Jésus et en l’Église catholique, bien évidemment). Il ne leur vient même pas à l’idée qu’il existe des mauvaises différences, ou bien des mélanges pas très heureux voire violents. Avec eux, c’est le fondamentalisme de l’égalitarisme, de la diversité, et de l’équivalence des différences – autrement dit de l’hétérosexualité stricto sensu. La différence n’est pas nommée, ni incarnée ni considérée ni respectée. Elle est juste vénérée comme une idole subjectiviste à imposer à tous universellement, idole au goût d’indifférence relativiste et d’individualisme de masse (« Chacun pense ce qu’il veut du moment qu’il le sent comme ça et qu’il ne l’impose pas comme une Vérité unique universelle. »). Que les choses soient claires. Si vous défendez l’hétérosexualité, ou si vous ne la dénoncez pas, vous êtes francs-maçons : désolé d’être si catégorique et déconcertant, mais c’est la vérité. La franc-maçonnerie (ou le Gender) EST l’hétérosexualité.
 

 

Si vous ne me croyez pas, écoutez au moins le discours pro-hétérosexualité (un discours pathologique et pathétique, il faut bien le dire) qu’Ignacio Arsuaga, président de Hazte Oír (c’est le Alain Escada espagnol), a tenu récemment – le 12 mars dernier – sur le plateau de La Sexta : « Nous, hétérosexuels, nous nous sentons discriminés quand des droits spécifiques se créent. Nous vivons sous une dictature homosexuelle qui relègue les hétérosexuels au statut de citoyens de seconde zone ! » C’est parce que cet homme confond la différence des sexes avec l’hétérosexualité, qu’il appuie l’homosexualité et qu’il imite inconsciemment la Franc-Maçonnerie qu’il croit dénoncer.
 

Le lobby pro-Vie ricane quand il entend les promoteurs du Gender et de la Franc-Maçonnerie prétendre en toute sincérité que « le Gender et la Franc-Maçonnerie n’existent pas ». Mais dans une certaine mesure, ces derniers ont raison sans le savoir : le Gender et la Franc-Maçonnerie tels qu’ils sont dénoncés par les pro-Vie, sont des pures mythologies. En réalité, la seule chose qu’ils identifient et valident inconsciemment (et les pro-Vie avec eux), c’est l’autre nom de ces deux instances : l’hétérosexualité. Ça, ils sont conscients de la défendre, ou au moins d’y croire. Un mouvement comme Hazte Oír (équivalent de Civitas), et tant d’autres (Actuall, Religión en Libertad, Riposte Catholique, La Columna, etc. : tous les journaux catholiques qui voulaient m’utiliser et qui m’ont censuré), sont en réalité des agents de la Franc-Maçonnerie homosexualiste anti-catholique, qui jouent à un moment donné les faux ennemis du « lobby LGBT », pour finalement consolider la Franc-Maçonnerie voire y adhérer. Voilà vers quoi conduit le fondamentalisme de la « Vérité », du natalisme ou de la « Liberté » (je rappelle que l’un des slogans des pro-Vie de Hazte Oír, c’est « Siempre la Verdad ! »). Or il n’y a pas de Vérité sans Charité. Et surtout, la Vérité, c’est que l’Église Catholique n’a jamais défendu l’hétérosexualité (Elle ne défend que la sexualité couronnée par l’Amour), et que l’hétérosexualité est le diable déguisé en différence des sexes. Ceci est d’autant plus vrai depuis la fin du XIXe siècle, c’est-à-dire pile au moment de la consolidation/mondialisation institutionnelle de la Franc-Maçonnerie, comme par hasard.
 

Courage, amis espagnols. Et que ce site de Forum Libertas veille toujours à ce que les libertés qu’il défend soient enracinées sur la Vérité-Charité qu’est Jésus. Si non, il devient une succursale franc-maçonne d’inspiration catholique comme tant d’autres…

Le féminisme au service de la franc-maçonnerie et du transhumanisme (Merci la Mairie de Paris pour ces Journées du Matrimoine !)

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Je me trouvais pas plus tard qu’hier (dimanche 18 septembre 2016) à l’une des visites guidées gratuites organisées par notre chère Mairie de Paris, un peu en marge des Journées du Patrimoine, et en même temps pas tant que ça puisqu’il s’agissait de la deuxième édition des Journées du Matrimoine. Parité oblige ! Patrimoine, c’est trop masculin et patriarcal, voyons !

 

Le parcours, monté par HF Île-de-France http://www.hf-idf.org/, très plaisant au demeurant, s’intitulait « Les Sorcières, les Alchimistes et les Compagnonnes ». Hmmm… Sorcellerie, alchimie (alchimiste, un des métiers-phare, pour ne pas dire LE métier-phare, de la Franc-Maçonnerie, conjointement à l’architecte), compagnons du devoir et corporation de métiers de la construction… je me suis dit : « Ça, c’est pour moi ! Franc-Maçonnerie et transhumanisme bobo, droit devant ! »
 
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Et je ne me suis pas trompé. La visite théâtralisée (entre la Place Saint Gervais, les jardins de l’Hôtel de Ville puis la Tour Saint Jacques) a été un festival publicitaire en l’honneur du Créateur Humain (qui, selon ces féministes spiritualistes, n’est évidemment pas le Christ ni l’Église Catholique, cela va sans dire !) :
 

– Dès le début de la visite (nous devions être 150 visiteurs, quand même !), tout le discours puisait abondamment dans le lexique franc-maçon de la construction, du progrès et de la lumière. « Marguerite Porete a illuminé de sa pensée mystique le XIVe siècle. » ; « Tout alchimiste doit construire son propre laboratoire. » ; « Regarder les astres, comprendre le parcours des étoiles » ; etc. Ceux qui n’entendaient pas que les organisateurs obéissaient à la pensée des Illuminati devaient être bouchés. D’ailleurs, une mention claire de la « Franc-Maçonnerie » a été faite dès le départ de la tournée.

– À un moment, une des figurantes jouant le rôle d’une célèbre guérisseuse britannique (Margaret je ne sais plus quoi), a prononcé cette phrase « top Religion naturelle et technologique digitale » : « Je vais guérir votre cœur avec mon digital. » Sous-entendu « avec la main ». Main magnético-technologico-thérapeutique, la voilà !
 

– Des phrases énoncées au micro empruntaient (inconsciemment) au discours satanique : « Je suis des milliers. »… en écho au « Je suis légion. » prononcé par le diable dans la Bible.
 

– Le lexique démonologique de la magie et de l’occultisme était vanté : « jeter des sorts » ; « détenir des pouvoirs de guérison » ; etc. Comme si l’Homme était son propre guérisseur et possédait le secret de sa Vie.
 

– Les féministes du collectif organisateur se sont mises à défendre ouvertement l’avortement et le « droit d’avorter »… autant que les méthodes naturelles de contrôle des naissances, d’ailleurs, puisque l’important pour elles, c’est le primat de la volonté individuelle féminine.
 

– Nous avons été conviés à nous incliner tous devant la statue de Jules Michelet (1798-1874) sur la façade de l’Hôtel de Ville de Paris). Franc-mac jusqu’au cou, libéral et anticlérical. Il a tant fait pour nos LIBERTÉS…
 

– Glanées çà et là, on entendait des petites pics lancées contre l’Église Catholique, comme si le fait de croire en Elle était le summum de la soumission et de l’ignominie: par exemple, selon les conférencières, il s’agissait de se placer « à l’opposé du fatalisme de l’Église », de fuir « l’obscurantisme de la Renaissance » (elles ont complètement détourné la théorie du bouc émissaire de René Girard, au passage…). Dans le mot de conclusion de ce mini pélé théiste mais athée, les congrégations religieuses de moines catholiques ont été clairement désignées comme les responsables des bûchers des « femmes-sorcières » (intellectuelles, scientifiques, spirituelles). Conclusion : L’Église est violente contre les femmes ! (véridique)
 

– Le discours était au relativisme religieux ( = Toutes les religions se valent. Il n’y en a pas une au-dessus de l’autre. Et s’il y en a une qui cherche à être au-dessus de l’autre, ça crée les guerres de religion qui elles-mêmes créent des bûchers misogynes) : « Va-t-on savoir laquelle est la bonne ? » a déclaré la conférencière en chef par rapport à la religion catholique et à la religion protestante, en expliquant que la diabolisation et les persécutions des « sorcières » s’observaient précisément dans les zones-tampons géographiques où cohabitaient mal le protestantisme et le catholicisme.
 

– Dieu-Jésus n’était pas évacué du tout du circuit touristique (il y a même eu une chanson médiévale qui L’a abondamment cité), mais il était soit réduit au rang de gentil prophète du passé (certainement pas à celui de Fils de Dieu), soit rabaissé au rang de grande énergie sans nom et qui dominerait les Hommes sans respecter leur liberté : « Dieu agit en soi, malgré soi. » a déclaré la figure de l’illuminée Marguerite Porete. C’est la « spiritualité libre » (sorte de communisme religieux) qui a été salué : « Nous sommes fières et respectueuses de vos recherches en spiritualité. » conclut la conférencière à la figure de Marguerite Porete.
 

– La Femme était mise à la place de Dieu. Il était question des « femmes créatrices », par exemple. Était réactivé ce que Monseigneur André Léonard dénonce très justement comme « le mythe pansexualiste du ‘féminin sacré’ » dans la pensée New Age (cf. le livre Les Raisons d’espérer (2008), p. 93). Le plus paradoxal, c’est que, tandis que ces néo-féministes dénoncent la spiritualisation/la mystification/la décorporéisation de la femme (« Nous ne sommes pas que des Muses ! » s’affichait comme le slogan de la marche)… elles passent leur temps à la transformer en muse : toutes les femmes apparaissaient sous forme de « fantômes » mythiques surgissant du passé, de légendes vivantes, comme la comédienne interprétant Marguerite Porete par exemple.
 

– Le parcours s’est terminé à la Tour Saint Jacques, haut lieu symbolique de la destruction de l’Église Catholique par la Révolution Française des Lumières (ancien monastère détruit par les Républicains, et dont il ne reste que la tour). Évidemment, rien n’a été dit du massacre anticlérical. Au contraire, ceux qu’on a fait passer pour les méchants de l’histoire/Histoire, ce sont les moines ! (le monde à l’envers…). Dans ce dernier tableau de la visite, y était chantée la confrérie des Alchimistes. Comme je le signalais plus haut, l’alchimiste est une figure de proue de la Franc-Maçonnerie. Il incarne cet apprenti sorcier qui trouverait, à la place de Dieu, la clé de la conception, de l’Amour et de l’immortalité de l’Homme.
 

– Victimisation de la femme à tous les étages ! Comme si celle-ci avait été de tous temps persécutée par ladite « domination écrasante et majoritaire masculine ». D’ailleurs, il était question de dresser une « Liste des femmes persécutées », un panthéon du Génie féminin incompris et déconsidéré à travers l’Histoire des Sciences et des Religions. Certes, le spectateur qui assistait à ce parcours culturel se sentait un peu moins agressé et pris au piège que s’il avait été pris dans un happening musclé des Femen : on restait encore dans le registre de la fable, de la promenade bucolique, du conte féministe mignonnet déclamé par des féministes pacifistes et poètes. Mais bon, quand même. C’était la première marche de la prise d’otage. Un lavage de cerveau tout en douceur et esthétisme, pas trop revanchard, qui ne mettait pas mal à l’aise, mais qui néanmoins déroulait bien le programme des transhumanistes-sans-Jésus.
 

– Le langage gnostique (la gnose est la « connaissance », et la pensée franc-maçonne est par définition gnostique) était de sortie ! « La Tour Saint Jacques fut sauvée grâce à la Science. »
 

– À un moment, la conférencière en chef a interrogé le public sur son désir profond : « Que souhaitez-vous le plus ? ». Tout le monde sortait des mots bobos reliés au plaisir individualiste vaguement altruiste, des mots du positive wording le plus télévisuel : « le bonheur », « le pouvoir », « le savoir », « la santé », « l’amour », « la sororité », « la paix », « la justice », « la liberté, l’égalité, la fraternité », « le bien être », etc. Mais rien de céleste et de connecté à Jésus. Moi, j’ai dit assez fort : « le Salut ! » On m’a regardé avec des yeux ronds et circonspection. L’air de demander : « Le Salut ? Qu’est-ce que veut encore dire ce mot barbare ?… »
 

– L’alchimie a été bien mise en avant comme le clou du spectacle. L’alchimie est en lien avec la réflexion métaphysique, le savoir occulte (l’occultisme), le satanisme scientiste. Elle trouve son origine en Égypte Ancienne (cf. la panmythologie dont je parle dans mon article sur l’Antéchrist ; la pyramide maçonnique n’est jamais très loin de l’alchimie… Je vous renvoie à mon étude sur le triangle). L’alchimie prétend agir sur la matière et en comprendre les mécanismes pour la créer/posséder (y compris matière humaine et spirituelle, bien entendu). Bref, c’est l’Homme qui se prend pour Dieu. Dans sa paranoïa et jalousie, l’alchimiste luciférien est persuadé qu’un secret (celui de sa divinité par la connaissance, celui de sa conception, celui de son immortalité) a été perdu (et jalousement confisqué par Dieu-Jésus) et qu’il doit être retrouvé par ses recherches scientifiques. À la fin de la promenade théâtralisé, il était même question du « secret de l’amour éternel » qui aurait été « révélé ».
 

– La conférencière principale a développé les trois buts de l’alchimie. Et ça, ça m’a semblé non seulement éclairant et utile, mais en plus, ça m’a aidé à mettre des mots sur le programme de l’Humanisme intégral, de la Religion naturelle antéchristique, du noachisme, du Gouvernement mondial, que je passe maintenant beaucoup de temps à décrypter. Voici ces 3 buts : 1) transformer le plomb en or (ça marche aussi pour la transformation/régénération de son âme mortelle en âme immortelle) ; 2) créer la panacée (la panacée est le remède pour repousser les limites universelles et devenir immortel) ; 3) fabriquer les moncules (c’est-à-dire s’affranchir de la reproduction et créer un homme en miniature, à travers la cryogénie, cette élaboration de nano-objets tels que le cube ou la puce électronique condensant l’Homme). On nous a même parlé ouvertement de l’« utérus artificiel », du « transhumanisme », de la « cryogénie » (entendre « clonage » et « puçage »). Les francs-maçons annoncent la couleur ! Ils ne cachent même plus leur programme homicide à la plus grande gloire de l’Homme !
 

– Pendant les topos, on pouvait entendre que la tyrannie de l’idéologie franc-maçonne de l’humanisme intégral passait par la conquête des cœurs et des esprits à travers une campagne en faveur de la « Nature », du « spirituel » (surtout du spirituel sans limite et désinstitutionnalisé), de « l’écologie », de la « santé pour tous », de la « solidarité ». Par exemple, les conférencières nous ont carrément parlé de la « distribution de médicaments aux pauvres » par les « gentilles » sorcières, de la « chimie charitable ». Si si si.
 

-Beaucoup de lieux communs du progressisme humaniste athée et du noachisme ont été énoncés. Par exemple, on nous a parlé des chimères, des « dieux à têtes d’animaux ». On nous a dit que « le féminisme avait des droits à conquérir et à préserver ». Le Port d’Alexandrie nous a été décrit comme le centre du monde, du rayonnement gnostique et de la créativité. La Grèce Antique, comme le pôle de la démocratie (« Les Grecs ont inventé la démocratie »). L’hétérosexualité, c’est-à-dire « la différence pour la différence » (et en particulier la différence AUTONOME) a été mise sur un piédestal : « Une telle mixité ouvre l’esprit. » ; « autonomie ». La recherche d’autonomie, d’insoumission et la désobéissance sont les mots d’ordre du boboïsme, n’oublions pas.
 

– Certaines expressions du féminisme gay friendly – comme par exemple la théorie du fameux « plafond de verre » – ont été sorties. D’ailleurs, cette promotion de l’homosexualité ou de l’hyper-féminisme conquérant et soi-disant « égal à l’homme » va de pair avec l’idéologie de l’asexualité angéliste. À un moment, une des figurantes (incarnant Marguerite Porete) a scandé : « Les esprits n’ont point de sexe ! ». On pouvait remarquer dans l’assistance du cortège d’hier beaucoup de personnes queers, lesbiennes ou bisexuelles (même si ce n’était pas peint sur leur tronche non plus). Mais l’œil averti pouvait en reconnaître certaines.
 

Gothel, la mère-sorcière de Raiponce

Gothel, la mère-sorcière de Raiponce (toute ressemblance avec Amal Allaoui serait purement fortuite…)


 

– Pour faire passer la pilule transhumaniste sans qu’aucun des participants de la visite de s’en rende compte et ne se révolte, la soprano Amal Allaoui nous a chanté, en guise de conclusion, « l’Amour ». Ben voui : qui peut se révolter contre « L’Amour » ? Eh puis la chanson vraiment finale était un hymne au boboïsme : « Ma Mère est une sorcière comme les autres » d’Anne Sylvestre (sachez que les bobos vouent un véritable culte à cette artiste, et pas seulement la Anne Sylvestre chanteuse de comptines pour enfants). D’ailleurs, dans mon livre sur les Bobos (plus particulièrement les codes 32 « Folie pour le blanc », 47 « Monde enfantin désenchanté », 55 « Mademoiselle »), je parle de la figure incestuelle de la mère acariâtre satanique, qui a pris la place de Dieu le Père, et qui accouche symboliquement d’une effrontée masculinisée qui va la venger en tuant le Père et la Vierge (en elle). Je vous renvoie aussi à la légende du Fils de la Veuve (cette mère sorcière, ensorceleuse, vengeresse, indépendante, néo-Ève) qui à elle seule condense le plan mondial franc-maçon (comme le souligne à très juste raison Jean-Claude Lozac’hmeur dans Les origines occultistes de la Franc-Maçonnerie)
 
 
 

Je vous avais dit que le diable se grillait lui-même…
 
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Amal Allaoui, soprano

Amal Allaoui, soprano


 

Pourquoi sommes-nous arrivés à être si puissants politiquement ?

Beaucoup me demandent pourquoi ce qu’ils appellent le « lobby gay » a réussi à avoir autant de pouvoir sur notre nation dans cette affaire de « mariage pour tous », alors qu’il est pourtant ultra minoritaire, et que nous étions une majorité (silencieuse) de personnes homosexuelles à être indifférentes voire opposées au mariage il n’y a encore pas plus loin que deux ans. Ils veulent se persuader que la communauté LGBT a une puissance surnaturelle, qu’elle est insidieusement infiltrée dans les sphères du pouvoir et des médias, que c’est une mafia qui corrompt tout le système mondial.

Je sais que cela semble paradoxal, mais contrairement à ce que certains esprits paranoïaques disent, le « lobby gay » n’est pas fort. Il réussit à être influent précisément parce qu’il est faible et divisé. Si les personnes homosexuelles sont portées aux nues et sont devenues avec le temps les dindons de la farce sincère de nos gouvernants gay friendly soucieux de booster leur carrière politique finissante, c’est, je crois, pour deux raisons très simples : d’une part parce qu’elles sont souvent violentes du fait d’avoir été violentées et d’être tenues dans l’ignorance de ces violences (du coup, elles en deviennent socialement impressionnantes, terrorisantes ; elles sont des matraques idéologiques parfaites pour n’importe quel gouvernant sans envergure qui veut masquer sa mauvaise gestion du pays) ; et d’autre part parce qu’elles sont faibles (la grande majorité d’entre elles ne savent pas réfléchir, sont fragiles psychologiquement, réagissent à l’affectif, n’ont pas les moyens intellectuels de se révolter contre le rôle qu’on leur fait jouer, contre leurs chaînes qu’on leur présente comme un cadeau ou une belle parure dont elles peuvent être fières : les instruments de pouvoir idéaux, en somme ! Facilement manipulables). De par le lourd secret de souffrances sociales (viols, divorces, adultères, crises économiques et morales, perte de Réel, etc.) dont notre désir homosexuel est le signe, nous, personnes homosexuelles servons de rideau à fleurs et d’objets de chantage affectif parfaits ! Tant que nous n’ouvrons pas la bouche et que vous ne vous penchez pas sur nos actes et notre existence intime, nous serons le cauchemar de vos nuits, croyez-le ! Et pour des sujets sociaux qui n’ont apparemment rien à voir avec notre homosexualité ! Nos gouvernants nous utiliserons pour imposer au Peuple toutes les lois de bio-éthique qui flattent leur libéralisme et leur libertarisme infantiles !