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Handicap et la solidarité comme nouveaux Eldorados de l’Antéchrist (l’« Amour énergétique »)


 
 

Voici une nouvelle édition du Journal de l’Antéchrist (avant que celui-ci ne soit un jour télévisé), spéciale « Handicap et la solidarité comme nouveaux Eldorados de l’Antéchrist : l’Amour énergétique ». Vous allez comprendre.
 
 
 

a) Handicap mon amour : le support du chantage antéchristique technologiste

Humanité "restaurée" sous la (bonne) excuse du handicap

Humanité « restaurée » sous la (bonne) excuse du handicap


 

 

En ce moment, le handicap a le vent en poupe (Je n’ai pas dit « les personnes handicapées », et encore moins « toutes les personnes handicapées »… car elles, malheureusement, le Gouvernement Mondial veut s’en débarrasser au plus vite pour établir un « monde parfait », sans souffrance, sans erreurs, sans imperfections, sans limites et sans mort, et finalement sans humanité). Ah ça, les transhumanistes l’aiment, le handicap ! Ils l’applaudissent à fond !… à la veille de le supprimer, et dans le but de l’utiliser comme alibi émotionnel pour imposer à tous les êtres humains la Nouvelle Religion naturelle fondée sur la technologie, l’égalitarisme, la sécurité, la santé, l’amélioration de l’Humain, le progrès, le succès, l’optimisme, le développement personnel, la réalisation de soi grâce aux autres, le dépassement des limites. À l’heure actuelle, aux côtés de l’homosexualité, le handicap rafle tous les concours de télécrochet (Yoann Fréget, Jane Constance, Grégory Lemarchal, Sly, Sophie Vouzelaud, etc.). Sublimation collective de la faille, de la maladie, de la difficulté, de l’épreuve, des obstacles, de la force pour se battre et s’en sortir. Ça a l’air cool et magique, le handicap. C’est la course à la plus grande victime qui émouvra le plus, « fera dresser les poils », donnera une inégalable et incroyable « leçon de vie » à toutes les caméras de télé, et prouvera que finalement tout est possible à partir du moment où on est fidèle à soi-même. C’est le handicap au service de l’individualisme, de la subjectivité personnelle, de la technologie, de l’autonomie, de la détermination, de la volonté humaine.
 

 

Le cas de la chanteuse réunionnaise Jane Constance, adorable aveugle de naissance et grande gagnante de The Voice Kids 2 en 2015 en France, en fournit un excellent exemple : avec toute le respect et le courage qu’on peut attribuer à la jeune fille, il est facile d’entendre dans son discours tout le jargon de l’humanisme intégral antéchristique, avec son cortège de « valeurs », de convictions et de bons sentiments : la grâce, la pureté, la combattivité, la force et la foi, la solidarité, le travail, le naturel, l’espoir, la sincérité, la fragilité, la rage de s’en sortir, l’amitié, le courage de surmonter ses peurs et ses épreuves, etc. Dans ce cadrage spécifique du handicap, on s’appuie uniquement sur ce qui est touchant, émouvant, et on enlève tout ce qui nous confronte aux ambiguïtés du handicap au quotidien et qui ne redore pas la personne handicapée, tout ce qui la rend responsable de sa vie et de la manière dont elle gère son handicap. Ce n’est finalement pas un portrait qui respecte vraiment la liberté et l’identité des personnes handicapées. L’Amour vrai, Lui, s’arrête sur les fragilités qui ne sont pas touchantes et qui sont même impopulaires : les péchés, la bêtise, la souffrance, la révolte, l’agressivité, les crimes, les défauts insupportables, la complicité des « victimes » avec le mal qu’elles portent, les échecs, les impossibilités, etc. L’abord médiatique actuel du handicap, même s’il est embellissant et qu’il place sur un piédestal pendant 15 minutes les personnes souffrant d’une déficience, isole – j’ose le dire – les personnes qu’il prétend honorer. Il les isole sous couvert d’autonomie et en leur faisant miroiter un avenir meilleur et sans leur handicap (donc finalement sans elles !).
 
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C’est ce paradoxe qui m’a frappé quand j’ai entendu il y a trois jours (samedi 26 novembre) l’intervention radiophonique de la scientifique Hélène Dollfuss sur France Info : entre ce qu’elle proposait d’apparemment révolutionnaire/louable (un soulagement de la cécité par la greffe de rétines, qui permettra peut-être dans 20 ans de rendre la vue aux aveugles) et son obsession de « l’autonomie » (elle a répété le mot plusieurs fois), on a de quoi se dire que la solidarité progressiste des scientifiques prend une tourne bien plus isolante et individualiste qu’elle n’en a l’air. On ne veut pas accueillir la personne handicapée pour l’accompagner sur la durée : on veut la libérer de son handicap pour la rendre autonome et la mettre à distance, l’écarter. Sublime paradoxe des bonnes intentions dont l’enfer est pavé… On le constate d’ailleurs avec toutes les ambiguïtés soulevées par le Téléthon ces dernières années.
 
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À l’heure où je vous écris, le handicap devient le grand ambassadeur du transhumanisme, du déni des limites, de la toute-puissance des Super-héros, tous ces mythes progressistes qui paradoxalement s’éloignent des Hommes réels, vulnérables, et même des personnes handicapées qu’ils se proposaient au départ de servir. Le message du Gouvernement Mondial handicapés friendly pourrait se résumer ainsi : l’Homme doit se débrouiller pour être, dans les limites imposées par la vie et surtout celles qu’Il s’imposerait (en refusant les progrès de « sa » science), ce qu’Il veut. Quel programme orgueilleux et bien peu humaniste, en réalité !
 
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Même la plupart des catholiques s’y mettent. En travestissant, au besoin, saint Paul et la BibleQuand je suis faible, c’est alors que je suis fort » 2 Corinthiens 12, 10), ou en se servant de leurs témoins publics ouvertement handicapés pour faire l’éloge des défauts, des handicaps, des fêlures, des imperfections. Le message a l’air évangélique, en plus : tirer partie de sa faiblesse pour devenir plus fort, transformer tout ça en « électricité » (comme le propose Jean-Baptiste Hibon : amour énergétique, quand tu nous tiens…), après tout, pourquoi pas. On a envie de signer en bas, de sourire à la vie face à tant de vulnérabilité joyeuse. Et effectivement, ce message devient vraiment magnifique si et seulement s’il est vraiment pratiqué et enduré dans la Croix et le Réel, dans la rencontre sur la durée, s’il est vécu dans l’annonce explicite et impopulaire du Christ. Mais pour lui-même, et sans le Christ, il se perd dans les oubliettes du souhait humain d’immanence, un souhait détestablement égoïste en même temps qu’émouvant. La personne handicapée, c’est vraiment la proie facile du bobo. Je connais quelques « catholiques » qui, avant de claquer (définitivement ?) la porte de l’Église, sont passés par le sas de l’engagement à l’Arche de Jean Vanier (structure d’accueil catholique des personnes handicapées), pour se trouver une excuse de bien juger ensuite les soi-disant « embourgeoisement » et « inactivité » des catholiques réguliers « valides » et se justifier de trouver la véritable Église hors de l’Institution !
 
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Les agents bobos du Gouvernement Mondial veulent absolument libérer et soulager les autres (les pauvres, les personnes homosexuelles, les personnes malades, les migrants, les personnes « en situation de handicap ») pour prouver qu’ils sont très bons et capables de s’émouvoir, de se sentir vivants et vibrants, qu’ils aiment l’Homme même quand ils Le tuent. Ils veulent le bien des personnes handicapées sans le faire concrètement, ils se rattrapent en leur écrivant une vie cauchemardesque (exemple avec Vincent Lambert), parce qu’ils projettent sur eux leur propre malheur de les voir ainsi limitées, leur propre libertinage ou impuissance/égoïsme à ne pas chercher à les aider toutes. Mais leur ont-ils demandé leur avis ? Sont-elles aussi malheureuses qu’ils le pensent ? Et aussi heureuses qu’ils l’imaginent quand ils leur mentent sur leurs limites et qu’ils leur promettent d’éradiquer la soi-disant « source de leur mal-être existentiel » ? Certes, elles ne se complaisent pas (toujours) dans leur handicap, auraient souvent préféré ne pas être handicapées. Mais certaines ne demandent pas du tout à être libérées de leur handicap à tout prix (comme par exemple certains aveugles), ne souhaitent pas d’acharnement thérapeutique ni biométrique, ont appris à bien vivre avec ce qu’elles n’ont/n’auraient pas choisi : leur handicap.
 
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Je trouve l’instrumentalisation des personnes fragiles (physiquement et parfois psychologiquement) assez ignoble, même si elle se veut sincère et justicière, même si elle vend parfois du rêve, même si elle ouvre une vitrine pour une visibilité inédite (exemple : Jeux Paralympiques, accueil d’un petit trisomique par des footballeurs professionnels devant les caméras du monde entier, etc.), même si elle permet une forme d’aide et qu’elle fait quelquefois concrètement du bien. « C’est mieux que de ne rien faire » me rétorqueront ceux qui ne voient pas le mal derrière la technologisation universelle que les personnes handicapées endossent à leur insu. Mais qui a laissé croire que le diable n’était pas capable d’émouvoir et de s’émouvoir face à ses proies avant de les écrabouiller ? n’était pas capable de se persuader qu’il aimait ceux que concrètement il déteste et jalouse ?
 

 

Je ne crois pas en cette vénération de la faiblesse pour elle-même, de l’erreur, de la maladie, des imperfections, des signes de péchés. Je la trouve suspecte, car elle prétend remplacer la Force qui transcende la faiblesse/blessure (cette force étant Jésus) par la faiblesse elle-même. Comme si le mal contenait son propre antidote, constituait sa propre solution, avait des vertus aussi bonnes que le Bien qui l’utilise et le dépasse. En défendant ce pseudo « équilibre » entre force du Bien et force du mal (forces dites « équivalentes »), on se trompe de Dieu et on confond le moyen avec le but. C’est du manichéisme pervers et orgueilleux.
 
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En ce moment, je suis saisi par la propagande qui travestit le mal en bien, et qui opère une sorte de hold-up de Jésus, de prise d’otage de tout ce qui est bon, pour l’utiliser comme alibi pour la technologisation du monde et pour imposer entre l’Homme et l’Amour l’interface technologique : la solidarité (Le boboïsme n’est pas autre chose que la croyance que l’Homme pourrait se créer et se sauver par ses propres actes de solidarité), la gratuité (J’ai carrément vu dans la galerie marchande des Halles à Paris des panneaux géants diffusant des publicités du site Welp, sorte de AirBnB du service et de la gratuité : encore un W antéchristique qui traîne), le handicap, la fragilité, l’amour (ça fait maintenant vingt ans que les sites de rencontres amoureuses existent), le bonheur (il serait facilité par la technologie, et même carrément technologique !), l’opposition à cette propagande (On nous fait intégrer la Blockchain en nous donnant l’illusion qu’on s’y soustrait : « Rentrez dans la rébellion » nous invite par exemple E. Leclerc ou les réalisateurs de la « 5e Vague ») et même Jésus, l’Église catholique.
 

Entre lui et les autres, les écrans… Le Pape face à la réalité numérique "engagée"

Entre lui et les autres, les écrans… Le Pape face à la réalité numérique « engagée »


 

Je pense avoir compris une chose très importante en échangeant dernièrement sur la Place de la Bastille avec des protestants qui ont poussé des hauts cris quand j’ai sorti de la poche de mon manteau ma grosse Croix du Christ : il existe une forte tendance, chez les bobos cathos gauchistes protestantisants et les bobos cathos gauchistes ou d’extrême droite (cf. les codes 38 et 39 de mon livre Les Bobos en Vérité), à rejeter la réalité de la Croix (même si intellectuellement et spirituellement, ils n’ignorent pas que Jésus est mort sur la Croix ; et même si certains arborent la Croix en label). À la fois ils ne parlent que de Résurrection, à la fois ils considèrent que le mal ou la souffrance n’existe pas sous prétexte qu’il/elle ne devrait pas exister. Je retrouve vraiment cela dans le témoignage d’une personne handicapée internationalement très connue, l’Australien Nick Vujicic, qui incarne la possibilité/la chance de s’en sortir au-delà de l’imaginable et de l’handicap, et surtout « grâce à Jésus ».
 

 

Pas de bol pour lui : il est porteur d’un handicap qu’il n’a pas encore identifié (car il s’agit d’un handicap spirituel), et qui certainement fait plus de ravages en lui et sur les autres que son handicap physique de naissance qui l’a privé de ses mains et jambes. Je veux parler du protestantisme. Se couper des sacrements de l’Église Catholique (l’Eucharistie, la confession, le sacrement de l’ordre, la vénération de la Vierge Marie, etc.), ce n’est pas un petit manque ! Ce n’est pas un petit handicap ! Nick Vujicic incarne pour moi – et là, je ne parle pas de sa personne, infiniment aimable, mais bien de son attitude et de ses paroles – exactement ce que fait le Gouvernement Mondial avec le handicap (cf. le décor plein de cubes derrière lequel Nick parle, ainsi que le fond musical New Age à la fin de la vidéo ci-dessus), à savoir un stand-up humoristique à l’américaine, pêchu, émouvant et spiritualiste, en l’honneur d’un narcissisme insoupçonnable puisque ce dernier se fait appeler « Dieu », « fragilité », « humilité », « victoire surnaturelle sur le handicap », et qu’il revêt objectivement et corporellement l’apparence d’une limite physique impressionnante et incontestable.
 

Dans les shows de Vujivic, il est beaucoup question de « Jésus », de sa Puissance, de la Résurrection, de l’Amour qu’il porte à chacun au cœur de ses fragilités… mais il n’est pas du tout fait mention de la Croix et du péché. C’est la popularité qui est recherchée, la récolte de « Amen », d’assentiments et d’« Alléluia » automatisés ponctuant les fins de phrases qui est visée. Mais le péché n’est pas abordé de manière concrète et personnelle. Vujivic veut à tout prix prouver aux yeux du monde sa coolitude, prouver le désintérêt personnel qu’il trouve à sa démarche de témoignage public, et même son désintérêt personnel par rapport à son handicap (sans doute ne veut-il pas être soupçonné de faire de ce dernier un business pour se mettre en avant)… mais il fait tellement de bruit pour s’effacer qu’il ne s’efface finalement pas. Il nous parle sans arrêt d’humilité et du Christ. Mais concrètement, l’humiliation, il la fuit. Il aborde le mal qu’on lui a fait et qui l’a fait souffrir, le mal qu’il porte encore et qu’il n’a pas choisi. Mais il ne parle pas du mal qu’il fait ou qu’on lui fait présentement. Il ne prend pas le risque de nommer les maux universels plus ambigus qui lui feraient perdre son audience. C’est toujours plus facile de déclarer victorieusement « Le mal, c’est pas bien, et je lui fais la nique grâce à Jésus ! » que « Le mal, c’est ça. Et je le fais encore. » C’est déjà bien, me direz-vous, d’avoir un message d’espoir positif sur la grandeur de Jésus par nos faiblesses et ce que nous sommes (il m’est arrivé de tenir ce discours positif et encourageant à propos de l’homosexualité aussi). Mais plus grand est le témoin qui parle des péchés plutôt que des signes de péché, plus grand est le pécheur qui dit son péché et sa difficulté à pardonner, que celui qui parle des péchés qu’on lui a faits, du handicap qu’il « subit » et des maux qu’il porte involontairement. C’est facile de pardonner à celui qui nous a fait du mal, ou d’émouvoir sur des choses qu’on n’a pas choisies (par exemple le handicap) et qu’on nous a faites ; c’est beaucoup plus difficile de reconnaître ses torts et le mal qu’on a choisi. C’est dur de porter l’infamie de la Croix, l’impopularité de la Croix et du discours de Vérité, de porter la Croix qui divise et qui ne brille pas, Celle qui inquiète et fait honte ou fait douter, Celle qui nous fait passer pour un fou ou un psychopathe ou un gars pas saint, Celle qui n’émeut pas et n’amuse pas. La sainteté, c’est humainement minable et mortel, ne le perdons pas de vue.
 

Dans le discours de Vujivic qui (et je m’en réjouis) ramène sans doute des gens à Jésus (mais est-ce le bon Jésus ? c’est là toute la question…), je n’entends aucune crainte de Dieu. J’entends au contraire une inquiétante assurance de son propre Salut. Où est l’humilité là-dedans ? On peut espérer, on peut croire et placer son Espérance en son Salut. Je ne dis pas le contraire. Mais qu’en savons-nous ? Est-ce nous qui décidons d’être sauvés ? Non. C’est Jésus (même si les protestants, contrairement aux catholiques, sont convaincus qu’ils sont davantage sauvés par leur foi et leur conviction d’être sauvés par Jésus que par Jésus Lui-même : un comble !). Moi, personnellement, je tremble et je continue de trembler. Je suis terrorisé à l’idée d’aller en enfer. Et je connais trop mes péchés, mes incohérences, mes contradictions, ma fausse humilité, pour accepter qu’on me dise saint ou prophète. Sans fausse humilité, je réponds aux rares qui s’emballent sur mon cas personnel : « Mais de quel droit vous me tressez une couronne de saint ?? Seul Jésus connaît mon cœur et sera à même de le juger. Seul Dieu dit qui est saint ou pas ! » Moi, je n’en ai rien à faire que vous me croyez saint. Si jamais c’est le cas, je ne veux l’entendre que de Jésus !
 

Vujivic raconte également les miracles qu’il a opérés par sa prière. Certes, il conclut, « à la évangélistes », que « tous les honneurs vont à Dieu »… mais le problème, c’est que « Dieu » est le nom qu’il donne inconsciemment à ses prières. Et pour couronner le tout, il se permet de prédire ce que Dieu va faire pour les autres, et parle de Lui au futur. À mon avis, parier sur l’efficacité humaine de Jésus est typiquement protestant. La Croix et le fait que Jésus ait été identifié au péché à travers Elle, ça échappe complètement aux évangélistes et à leurs télévangélistes. Cet éloignement de la réalité de la Croix et de l’indignité peu bling-bling de la Croix de Jésus vient certainement du fait que les protestants, en ayant enlevé tous les crucifix de leurs lieux de culte, n’ont plus l’occasion de contempler le sens profond de la honte du supplice de leur Roi, de notre Roi. Et pour le coup, beaucoup de témoins évangélistes, dont la vie a l’air édifiante et courageuse car elle semble souffrante et brillamment joyeuse à la fois, se transforment en publicistes de Jésus et passent à côté des versets bibliques qui démasqueraient leur arrivisme : « Plusieurs viendront sous mon nom, disant : ‘C’est moi qui suis le Christ’. Et ils séduiront beaucoup de gens. » (Mt 24, 5) ou bien « Malheur, lorsque tous les hommes diront du bien de vous, car c’est ainsi qu’agissaient leurs pères à l’égard des faux prophètes ! » (Luc 6, 26) ou encore « Tu n’invoqueras pas le Nom du Seigneur ton Dieu en vain ; car le Seigneur ne laisse pas impuni celui qui invoque Son nom en vain. » (1 Rois 18).
 

La sainteté, je crois, c’est renoncer à la renommée, c’est accepter d’être impopulaire (sans le chercher et sans se rendre détestable) au nom du Christ et à cause de ce qu’Il nous fait dire, c’est même consentir à recevoir un diplôme de « faux saint », de « menteur », de « fou diabolique » et d’« imposteur (la pancarte INRI sur la gueule, la couronne d’épines sur la tête) de la part des athées et des « catholiques » pharisiens suite à leurs faux témoignages. Chez les personnes handicapées physiques connues (et pas que protestantes) ou bien chez les personnes souffrantes médiatisées (maladie, combats, histoire personnelle et familiale éprouvée, etc.), il y en a actuellement peu qui soient impopulaires. Personnellement, je n’en connais pas. Il y en a en revanche beaucoup qui sont « populairement impopulaires », « populairement incorrectes » ; elles disent des vérités parfois christiques, mais pas celles qui les rendraient impopulaires ou qui feraient polémiques. Le handicap doit, selon les critères médiatiques et ecclésiaux, briller, ne pas diviser. Je pense qu’il s’agit là d’une atteinte qui est faite à l’ensemble des personnes handicapées, et qu’il faut nous méfier de l’handicap en tant que vitrine du Gouvernement Mondial, et même en tant que vitrine de « Miséricorde catholique ».
 

Actuellement, le handicap sert d'alibi à la percée du digital (prothèse, puce, etc.)

Actuellement, le handicap sert d’alibi à la percée du digital (prothèse, puce, etc.)


 
 
 

b) Le phénomène David Laroche : la dictature de l’optimisme et de l’amour énergétique

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Noachisme et Handicap

Noachisme et Handicap


 

En lien avec l’idolâtrie antéchristique et bobo pour le handicap (ce n’est pas un hasard que Jean-Baptiste Hibon soit d’ailleurs tombé dans le panneau : il n’est jamais facile d’admettre qu’on a pu exploiter son propre handicap et sa propre foi ; et Jean-Baptiste a comme par hasard refuser de lire mon livre sur les bobos), je voulais m’arrêter sur un cas d’école de l’humanisme intégral du Gouvernement Mondial : les conférences et vidéos de David Laroche. Laroche est un jeune blond apparemment très en vogue sur les réseaux sociaux, et dont le discours positiviste (au double sens de l’adjectif) martèle exactement ce que l’Antéchrist essaie d’imposer à l’Humanité : l’autocréation (et en toile de fond, l’autodestruction) de l’Homme par sa « propre » bonté et volonté.
 

 

Avec David Laroche, on est servis question positive wording de l’humanisme intégral, humaniste intégral qui est le pendant extrême d’un spiritualisme intégral porté par le monisme, le noachisme, le New Age, et par bon nombre de catholiques bobos (gauchistes, fillonistes et surtout d’extrême droite). En résumé, l’humanisme intégral soutient la Religion Naturelle technologiste et une divinité qui n’est plus Jésus mais une fraternité purement humaine et énergétique reliant tous les Hommes (que j’appelle « l’amour énergétique ») ou encore une « chrétienté » identitaire, politisée, culturalisée. Cette « religion » – qui se fait plutôt appelée « foi » les rares fois où elle est nommée – est pensée et organisée par la Franc-Maçonnerie au sens large, et par une frange sédévacantiste (anti-Pape) de l’Église catholique d’autre part. Elle planifie la création, la réalisation, et l’amélioration sans fin de l’Homme par Lui-même.
 
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Le discours positive attitude de David Laroche aligne tous les lieux communs de l’idéologie des Lumières : les valeurs du Christ sans le Christ (la vérité, la charité, le respect, l’espérance, la résurrection, etc.), les deux champs lexicaux de la Franc-Maçonnerie (l’architecture + la lumière), les méta-vérités (c’est-à-dire un « discours sur le vrai » pour ne pas nommer le Vrai, ainsi qu’une succession de lapalissades, d’évidences anthropiques), l’accent sur l’agir ou le faire (on retrouve cette obsession pour l’action identitariste dans le boboïsme : cf. le livre Faire de François Fillon ; le discours sur l’engagement du père Pierre-Hervé Grosjean et sur la transmission du culturel chez François-Xavier Bellamy ; les slogans « dynamiques » d’Emmanuel Macron comme « En marche » et « défi » ; le discours mondial omniprésent sur la création/créativité), la sacralisation sociale du mot « Amour » (et ses dérivés : la charité, la vie, la confiance, la foi, le partage, le faire ensemble, le bien commun, etc.), le primat de la subjectivité individuelle (point de vue, regard, opinion, pensée, volonté, intention, concentration, détermination, perceptions, sentiments, imagination, intuition, etc.). Les pages Facebook intitulées Inside Project – qui portent bien leur nom puisqu’il s’agit d’enfermer l’Homme sur Lui-même en lui faisant croire qu’Il s’ouvre aux autres et au Cosmos – sont un festival de boboïsme transhumaniste. Laroche y étale ses proverbes creux de Maître Yann, à pleurer de naïveté et de volontarisme. Et le pire, c’est que beaucoup de gens plébiscitent. Évidemment : difficile de s’opposer frontalement à l’optimisme (cf. mon code bobo n°9 « Optimisme et espoir » dans mon livre Les Bobos en Vérité) !
 
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Mais derrière l’optimisme de fond, derrière l’altruisme désintéressé affiché, il ne faut pas croire : il y a de la conquête, des dents qui rayent le parquet, de l’égoïsme et très peu d’humilité. Laroche n’est pas du tout là pour aimer : il est là pour dire à chacun d’entre nous (cliniquement, combativement, comme un coach de développement personnel, employé pour « accroître la confiance en soi ») qu’il peut être aimé et qu’il peut aimer… ce qui est bien différent de l’Amour vrai. Il est là pour diffuser au maximum les ondes positives et que ça circule, que ça prolifère, que ça augmente (c’est l’idéologie de l’Humain augmenté) pour nous débarrasser des « énergies négatives » qui sont en nous, pour nous dire que nous sommes tous supers (grâce à nous-mêmes et à notre volonté). Et surtout, il défend l’idée très mégalomaniaque selon laquelle on serait ce qu’on veut (si, bien sûr, on se dépouille de ses peurs, des regards et des clichés, blabli blabla).
 
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Ce n’est pas – et il le dit lui-même – un discours Bisounours. C’est plutôt un discours idéologique et antéchristique (même si lui ne l’identifie pas du tout ainsi). D’ailleurs, sans le savoir, David Laroche édicte quelques grands préceptes du Gouvernement Mondial et de la Franc-Maçonnerie : 1) l’ordre par le chaos (Ordo Ad Chao) ; 2) l’amélioration de l’Humain par Lui-même et avec les autres humains (« Making good men better men » ai-je entendu au 14e Salon maçonnique de Paris) ; 3) la toute-puissance de la potentialité et de la subjectivité humaines sur le Réel et la Transcendance (la règle de Gabor, le physicien hongrois inventeur de l’holographie et Prix Nobel de physique en 1971, c’est « tout ce qui est techniquement faisable doit être réalisé, que cette réalisation soit jugée moralement bonne ou condamnable »). Bref, selon les transhumanistes pro-choix, tout ce qui est possible doit être réalisé, et peu importe l’éthique des moyens. C’est ni plus ni moins l’orgueil de penser pouvoir se créer sa propre vie. Le seul horizon recherché, c’est ÊTRE SOI et ÊTRE FIDÈLE À SOI-MÊME. Je vous laisse admirer la platitude et l’orgueil de cet anthropocentrisme théiste et énergétique (Laroche va jusqu’à parler du « fuel de détermination » et Jean-Baptiste Hibon d’« électricité » de l’âme) :
 
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David Laroche n’est évidemment pas le seul à croire en « l’amour énergétique » (il ne l’appelle pas comme ça, d’ailleurs). Il est l’enfant de son époque et l’un des nombreux faux prophètes zélés qui se multiplient en ce moment. Un mélange de panique enthousiasmée appelant à la mobilisation de l’Humain tout entier (sans le Christ). Dernièrement, j’ai découvert le vidéo-clip de la chanson « Comme avant » de David Hallyday. Dans la même veine musicale que les chansons « de stade » planantes de Coldplay, Pink Floyd, Mylène Farmer, Tom Chaplin, ou des films comme « Tree of Life », mêlant personnification noachide de la Nature, réminiscences d’enfance fantasmée, transhumanisme (la vie après la mort, les NDE – Near Death Experience), angélisme écolo, archéologie et astronomie, ambiance onirique hallucinogène et transcendantale, fin/fusion des temps, aurores boréales, etc.
 

 
faire
 

L'impossible qui deviendrait possible d'être impossible

L’impossible qui deviendrait possible d’être impossible


 
Le fameux "Ils ne savaient pas que c'était impossible... et c'est pour ça qu'ils l'ont fait"

Le fameux « Ils ne savaient pas que c’était impossible… et c’est pour ça qu’ils l’ont fait »


 
hedonisme
 
 
 

c) Festival des CathosCons :

 

Je vous donne maintenant quelques nouvelles des pharisiens pseudo « catholiques », car en ce moment, ils sont de sortie, surtout depuis la victoire de leur candidat François Fillon (que les mass médias font passer pour un ultra-conservateur alors qu’il est pro-mariage-gay et pro-Union Civile et donc pro-GPA, et qu’il est aussi progressiste que les autres… et même que le Front National) !
 
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Par exemple, les pourfendeurs des « idéologies » (je rappelle que le propre d’une idéologie, c’est de mettre une idée – même humaniste et même chrétienne – au-dessus de la personne humaine et du Christ qu’elle est censée servir) se félicitent à présent de la réussite de leurs idées : François Fillon puis Luc Châtel parlent de leur « victoire idéologique », les catholiques à la Poisson de leurs « convictions » et de leurs « valeurs », comme au bon vieux temps du fascisme… mais personne ne bronche et ne s’en alarme.
 
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Plus tard, celle qui ressemble à l’archétype de la bobo anar de droite et « catho identitaire » – Valérie Boyer – est défendue comme une prophète simplement parce qu’elle a été attaquée d’avoir porté une Croix du Christ à la télé. Mais quand est-ce que les catholiques vont cesser de prendre Jésus pour un label ? J’entends même des « catholiques » (les mêmes qui déifient la droite, et crachent sur « la gauche » parce qu’ils n’osent pas encore ouvrir les yeux sur la droite) dire, suite aux résultats de la primaire de droite et du centre, que « leurs prières ont été entendues »… Mais ils vivent sur quelle planète, sérieusement ? « Saint Fillon, priez pour nous. » (Prière du #CathoCon)
 
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Par ailleurs, Jean-Pierre Denis a signé dimanche le tweet le plus con du Siècle. Fillon et Juppé étaient au champ…
 
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Sens Commun s’illustre quant à lui par ses formules creuses.
 
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François Huguenin-Maillot et Koz Toujours débouchent la bouteille de la victoire de Fillon aux primaires de la droite et du centre, sans comprendre que Fillon ne portera pas le Christ.
 
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Frigide Barjot (Virginie Tellenne) avoue carrément qu’elle est pour le « mariage gay », et que Fillon, son candidat, est pour aussi, et même qu’il est pour la reconnaissance des « familles homoparentales ». Il y a une semaine, au micro de France Info, le 21 novembre 2016 : « On n’a jamais été contre le mariage gay. Le principe du mariage, c’est-à-dire d’union légale, sociale, en tout droit, en mairie, [pour les couples homosexuels], nous avons même été pour. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai quitté le mouvement [LMPT] quand il a changé de ligne. […] Le principe du mariage [gay], nous y sommes tous favorables, et il ne changera pas. On ne démariera pas. Et François Fillon, comme la majorité des élus de droite sont POUR. Y’a pas de problème avec ça. Y’a que les gens qui prônent l’abrogation qui veulent enlever des droits aux couples. Aujourd’hui, on ne TOUCHE PAS au principe de mariage de la loi. En revanche, l’enfant doit avoir et connaître son père et sa mère biologiques. » ; « Fillon reconnaît la diversité des familles. »
 

Dimanche dernier, Frigide Barjot – c’est plus fort qu’elle – voit une caméra de TF1 et la courtise au passage...

Dimanche dernier, Frigide Barjot – c’est plus fort qu’elle – voit une caméra de TF1 et la courtise au passage…


 

Par ailleurs, je me fais ces derniers temps traîner en procès de diffamation parce que j’explique dès le départ que les gens qui sont derrière la revue d’« écologie intégrale » pseudo papiste Limite ne sont pas catholiques (et je ne dis pas qu’ils ne le seront jamais : il faut toute une vie pour devenir catholique, et c’est donné par grâce de Jésus). Mais pourtant, voici la preuve de ce que je dénonce en image, avec ce tweet d’Eugénie Bastié, « catholique et pro-Pape » quand ça l’arrange.
 
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Enfin, je terminerai par cette mise en garde et cet appel pressant de ma part à lire mes « 247 questions sur l’homosexualité à l’intérieur de l’Église » et à s’armer à propos de l’homosexualité. Les prêtres et cardinaux parlent en ce moment beaucoup de l’avortement (dernièrement, le Cardinal Vingt-Trois et Mgr Pontier) plutôt que d’homosexualité (Mgr Vingt-Trois vient lui aussi de botter en touche par rapport aux affiches de prévention VIH, en soutenant que le problème était les messages des affiches et non les photos de couples homos) : comme au temps de la Loi Taubira, il est toujours plus facile, même si c’est déjà courageux, de se planquer derrière les problématiques natalistes et familialistes (avortement, pédophilie, GPA, enfant, famille…) que d’affronter les problématiques amoureuses (cristallisées par la promotion de « l’amour homo » et des sentiments, et par la loi du « mariage gay »). Mais ce sont pourtant les problématiques amoureuses affectives (« l’amour », « le droit », « la liberté », « l’homosexualité », « l’hétérosexualité », « l’homophobie », « le respect », « la tolérance », etc.) qui remportent largement le plus d’adhésion dans le cœur de nos contemporains et de nos politiques. Et en ce moment, les détracteurs des catholiques sont en train de s’énerver et de préparer, à travers leur incompréhension des Manif Pour Tous (qui en effet n’étaient pas claires et étaient homophobes car elles ont refusé de parler d’homosexualité et d’homophobie), une répression sans précédent contre nous. La colère monte. Je pense notamment à la réaction d’Élizabeth Badinter, à celle de Muriel Robin, mais également un croissant nombre de prêtres catholiques qui viennent me parler en privé de la présomption d’homosexualité sacerdotale qu’ils subissent de plus en plus au quotidien. Et il est vrai que j’entends aujourd’hui énormément de gens anticléricaux (ou qui se disent « athées ») m’assurer que « tous les curés sont gays », comme une évidence. Et c’est logique : les prêtres parlent tellement peu d’homosexualité (ça doit être quasiment le seul sujet dont ils ne parlent pas ; même l’avortement, c’est quelque part plus facile à aborder et à dénoncer, puisqu’il existe le commandement biblique « Tu ne tueras point » sur lequel se « reposer ») que la présomption d’homosexualité généralisée leur reviendra très vite et tacitement en boomerang. Plus encore que « pédophiles » ou « intégristes ». Pour nos détracteurs, il est beaucoup plus ignoble (même si factuellement c’est inversé et disproportionné) de s’être opposé au « mariage gay » et d’avoir défilé à La Manif Pour Tous, que de s’opposer à l’avortement et à la pédophilie. Ça, bon nombre de nos prêtres et cardinaux ne l’ont pas compris. La pédophilie et l’avortement sont les faux nez de l’homosexualité. Et diaboliser le Gender comme le fait le Cardinal Sarah envenime la situation.
 
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d) Autres mini-news du Gouvernement Mondial :

Dernières petites news sur l’Antéchrist et la progression mondiale du prince du mensonge.
 

D’abord Le Grand Journal de Canal + et la prochaine élection de Miss France 2017, qui se mettent au diapason du cube.
 
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Miss Tahiti

Miss Tahiti


 

Ensuite, j’attire votre attention sur le clip « Love Life » de John Mamann, qui collectionne les codes bobos de mon livre les Bobos en Vérité (la nuisette blanche, les banjos et sifflotements, la mer, le vent, la communauté, les barbus, la célébration de la vie et de l’amour, les chapeaux, le fantasme de l’angélisme, l’obsession progressiste d’être « plus fort », Toi + Moi, le road trip, etc.). Question : John Mamann est-il lyonnais ?
 

 

Homosexualité et Tremblements de terre en Italie

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S’il n’est pas causalisé ni systématisé, s’il ne juge pas les personnes ni ne les enferme dans leurs fautes, le lien entre homosexualité et péché, ou bien le lien entre tremblements de terre et péché (ou signe divin que Dieu permet, sans pour autant le vouloir), voire même le lien entre homosexualité (Union Civile) et tremblements de terre, existe et est très pertinent (comme je le démontre dans ma réponse n°92 « L’homosexualité est-elle un péché ? » sur les 247 questions de l’homosexualité à l’intérieur de l’Église).
 

Je trouve particulièrement injuste de taire ce lien, et même de condamner les prêtres qui le font. Je ne sais ni comment ni avec quel tact le prêtre italien (Giovanni Cavalcoli) dont parle l’article du Huffingtonpost s’est exprimé sur le sujet, donc je ne veux présumer de rien et ne chercherai pas à le justifier pleinement ni à le victimiser. Mais le fait qu’il se soit fait apparemment recadrer par certaines personnes du Vatican, puis qu’il se fasse maintenant salir en place publique par certains prêtres bobos qui relativisent voire justifient l’homosexualité, me hérisse. Beaucoup de nos prêtres perdent la notion de péché, et donc des sacrements (en la noyant de bière : cf. code bobo n°38 des Bobos en Vérité). Le sujet de l’homosexualité constitue un parfait test pour identifier cela.
 
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Le péché originel (et ses retombées, ses signes, ses héritages) sont universels, bon sang ! Et le désir homosexuel est un signe de péché tout comme les tremblements de terre. Il nous dit quelque chose du démon et de la complicité des Hommes envers lui. Que ça nous plaise ou non.

Cardinal Rouge, qu’avez-vous fait du Blanc ?

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Du Sacré-Cœur du Christ jaillissent deux faisceaux : un rouge – celui du Sang de Vie – et un blanc – celui de la Lumière et de l’Eau de Vie.
 
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Il semblerait que le Cardinal Robert Sarah, guinéen, chouchou des tradis en ce moment, soit bien plus soucieux et préoccupé par le Rouge que par le Blanc, à cause précisément de sa peur, de sa tendance à voir rouge, de sa « violence de salon » intérieure, et de son carriérisme ecclésiastique savamment cachés par un discours pro-humilité et dogmatique bon ton. Ceci est particulièrement audible dans son homélie de Toussaint (31 octobre 2016 dernier) à la Basilique de Vézelay face aux Scouts d’Europe. En effet, il se présente lui-même comme le Cardinal porte-drapeau du sang rouge du martyr : « Je suis en quelque sorte dans la branche rouge de l’Église », glisse-t-il en faisant frétiller de plaisir l’assemblée de tireurs d’élites. À travers son allocution, le Cardinal Sarah s’offre comme une sorte de chef militaire de l’Église du Martyr, de l’Église rouge et sans concession, de l’Église flamboyante et dans le Vrai. Beaucoup d’assurance et de « sainte » prétention pour finalement peu d’humilité et de Vérité…
 
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Et presque personne ne semble s’en rendre compte. Il faut reconnaître que le Cardinal Rouge sait y faire (même si son argumentaire est finalement peu profond et aligne les lapalissades, c’est-à-dire les évidences qui, sans être fausses, ne nomment pas le mal et ne font pas avancer notre combat contre Satan : « Le silence est nécessaire », « Un arbre sans racine meurt », « Les Français sont chrétiens et sont des lâches », etc.). Son discours obséquieux et sans langue de bois a tout pour séduire le pharisien lambda (il constitue un parfait épate-bourgeois-révoltés, donc un épate-bobos-d’extrême-droite) : dogmatisme, jusqueboutisme, institutionnalisme, liturgisme, formalisme, volontarisme de l’exigence, fondamentalisme de la Vérité, de la combativité, de la fermeté, de la persévérance, de l’engagement (Pierre-Hervé Grosjean, à côté, il peut aller se rhabiller), de la transmission (Bellamy, aussi, il peut aller se rhabiller), du sacrifice, de l’autorité, du sens du sacrifice (plus que de la Miséricorde en actes), de l’obéissance, de la radicalité, de la Croix, de la souffrance, de l’héritage, du courage, de la loyauté, de la fidélité, du don de soi jusqu’au martyr, de la fermeté, de la pureté, etc. Il flatte les appétits messianistes, héroïstes de son auditoire de jeunes loups motivés. Il va dans le sens de leur nostalgie belliqueuse/belligérante. Il surfe sur la vague de la radicalité/entièreté du don de soi, de l’offrande, du sens de la promesse et du devoir. Le pharisien n’en peut plus : il plane, il vole, il met son rosaire au fusil !… en étant persuadé que les pécheurs et les méchants et les insensés, ce sont les autres !
 
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Symboliquement, à travers cette homélie de Vézelay (que certains voudraient transformer en appel du 18 juin, mais version catholique), le Cardinal fait prêter serment, en apostrophant chacun des jeunes présents. Il galvanise la foule autour de la cohérence, de l’appel à la Guerre sainte (« Personne ne vous fera taire ! »), de l’opiniâtreté (comme si celle-ci était une vertu en soi…). Il faudrait, selon lui, refuser de courber l’échine face au modernisme et même face à la corruption des gens d’Église au progressisme.
 
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Le Cardinal Sarah fait même parler les pierres (top bobo : cf. le code 45 des Bobos en Vérité)! Il encourage à « reconstruire l’héritage chrétien » (discours maçonnico-chrétien), à « bâtir des cathédrales » Il flatte l’identitarisme catholiquechrétienté », médiévalisme, références culturelles chevaleresques, etc.) plus que le catholicisme de cœur. Ces images d’Épinal sont séduisantes pour tous les catholiques frustrés par l’anticléricalisme de la société païenne et par la mollesse ecclésiale ambiante, avides d’un retour à la flamboyance des Croisades, tout contents de se voir baptisés « Fils de la Chrétienté » investis d’une Mission-épopée (pensez-vous !). Son homélie prend la forme solennelle d’un adoubement des chevaliers des temps modernes, d’un envoi en mission et surtout en combat. Le Cardinal harangue les jeunesses catholiques en leur servant une diatribe « intègre » qui rassure leurs intégrismes et conforte les catholiques revanchards dans leur durcissement pseudo « humble » et « serviteur ».
 
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Il emploie un jargon guerrier. C’est un véritable appel à la guerre, un discours de résistance. Il fustige l’« Europe ivre de ses multiples idéologies qui font beaucoup de mal à l’Humanité ». « Idéologie », c’est typiquement le mot qui ne veut rien dire, qui est idéologique (si sa forme et son sens ne sont ni étayés ni contextualisés), et qui n’explique rien, mais qui a l’air d’expliquer et de valoir toutes les justifications du monde, toutes les diabolisations. Le Cardinal Sarah fustige également la « Théorie du Gender ». Il n’hésite pas à la diaboliser en « programme satanique » (sans jamais expliquer ce que le Gender est), en la qualifiant carrément de « Crime contre l’Humanité » (là encore, cette grandiloquence accusatrice n’explique rien). Il dit que cette théorie a « une origine satanique » (la surnaturalisation du mal empêche tout raisonnement et même dispense finalement de régler son compte au mal réel). Il féminise l’Europe, en disant que des peuples plus « virils » et plus croyants qu’Elle vont la bouffer toute crue. En filigrane, on entend dans les propos du Cardinal une petite vengeance masquée contre une image fantasmée de l’Europe (« Europe sans Dieu, orgueilleusement dominatrice des pauvres et des faibles et qui nie ses racines chrétiennes »), un anti-occidentalisme dont lui, le prélat africain, serait le fier et « légitime » porte-parole.
 

Le pire, c’est que ce discours ampoulé mégalomaniaque se prétend nuancé, sage, modeste. Le Cardinal Rouge appelle à « pratiquer l’humilité/le service », en nous jouant le couplet de l’anti-ambition. Personnellement, je me suis toujours dit que qui parle (à outrance) d’humilité n’est pas humble. Le Cardinal appelle aussi au refus des honneurs, alors que lui-même aligne truisme catholiquement correct sur truisme catholiquement correct pour acheter par son intransigeance démagogique les catholiques têtes brûlées : « Si tu recherches la richesse ou les honneurs, tu n’es pas digne d’être adoubé. » Faites ce que je dis mais pas ce que je fais. Il met même en garde contre les écueils dans lesquels il tombe pourtant : « Il vous faut éviter de tomber dans le piège du volontarisme » nous dit-il, alors que toute son homélie est fondée sur la volonté et le devoir. Quand le Cardinal Rouge (rouge de colère et de faux calme, en fait) appelle quand même ses virils soldats à « prendre tous les gens qui sont autour d’eux » pour les évangéliser, là encore, ce sont des jolis mots, une ouverture d’apparat. Car dans sa bouche, il s’agit de tous les gens… sauf les personnes homosexuelles, les libertins, les désobéissants, les païens, les suiveurs de Satan, les mauviettes de la société matérialiste, les corrupteurs de LA Vérité qu’il servirait, etc.

 

Je vous le dis : la teneur des propos de ce Cardinal n’est pas nette. Celui qui met sa Vérité dans l’intention de Vérité (à savoir la sincérité ou la franchise) est toujours douteux. Car la fin ne justifie pas les moyens. Les bonnes intentions ne sont pas les bonnes actions. Et ce n’est pas la pureté d’intention ou le « sans concession » ou la radicalité qui suffisent à rendre un combat juste : c’est Jésus et son amour en actes à travers nous. Défendre la franchise, c’est ce que fait pourtant le Cardinal Sarah : d’ailleurs, il fait « promettre » aux scouts « d’être francs et de combattre le mal et l’injustice ». Et il rappelle les trois piliers de la foi du scout, en les transformant en idoles : « Franchise, dévouement et pureté » Même la Vérité, il la fige en idole : « Soyez toujours vrais. »
 

Comme tout bon familialiste nataliste et vitaliste qui se respecte, il défend idéologiquement le mariage, la famille, la Vie, sans nuance et alors que c’est pile le vocabulaire de ceux qui détruisent le mariage, la famille et la Vie : « Alors toi, Routier scout, es-tu prêt, par ton témoignage de futur époux et de père de famille chrétien, à participer à la défense et la promotion de la famille et de la Vie ? »
 

Non seulement il ne lutte pas contre le Gender mais en plus il le nourrit en prohibant tout discours sur l’homosexualité et l’hétérosexualité puisque le Gender est l’hétérosexualité (cf. je vous renvoie à mes notes n°117-120-122-103 de mes « 247 questions sur l’homosexualité à l’intérieur de l’Église » prouvant que le Cardinal Sarah a flingué toute analyse du Gender au dernier Synode sur la Famille, sous couvert d’anti-occidentalisme et d’observance de la doctrine romaine. Bref, il a fait de l’homosexualité un « non-sujet »). Encore, s’il avait eu l’intelligence de dire « L’hétérosexualité est le diable déguisé en différence des sexes » ou bien « Le Gender est l’hétérosexualité, et comme nous cautionnons cet amalgame entre différence des sexes et hétérosexualité, nous collaborons avec ce système diabolique qu’est le Gender », j’aurais applaudi des deux mains. Mais là, pas du tout. Sa diabolisation du Gender est une extériorisation du mal sur les autres, n’est donc absolument pas humble, et en quelque sorte, elle couvre et justifie en négatif le Gender en le rendant encore plus invisible. C’est catastrophique.
 

Oui, je le répète : dans les mots du Cardinal et la manière de les exprimer, il y a quelque chose cloche. Je suis bien pauvre et démuni pour le prouver, car dans le texte sont employées et rappelées plein de Vérités, dans la droite ligne du Magistère de l’Église Catholique. Et je reconnais à ce Prélat une forme d’audace, de courage… Mais malheureusement, ce franc-parler se durcit en légalisme (la Loi de Dieu), en protocole, en paternalisme faussement calme et prétentieux, en injonctions qui ne laissent pas libre et qui n’aiment pas. La radicalité sans amour, ça devient de la rigidité. Moi, j’ai beau entendre énoncer la Vérité, j’ai besoin de plus d’humanité, de plus d’humour, de plus d’humilité en actes (qu’en paroles). La parole-martinet, qui redresse, qui donne des coups, qui menace, qui assène ce qui est bien et ce qui est satanique, qui refuse le dialogue ou la concession (ce fut déjà le cas du Cardinal africain au Synode ; et avec le Pape François, il se place également en censeur, en inspecteur et en précepteur bien plus qu’en interlocuteur et en disciple, quoi qu’il en pense et quoi qu’il montre en léchant les bottes du Saint Père avec déférence).
 

Au bout du compte, le discours du Cardinal n’est pas rafraîchissant (même s’il se veut vigoureux et revigorant). C’est au contraire le discours moraliste du devoir spirituel : « Il faut » ; « C’est tout ou rien. C’est noir ou blanc. » ; « Celui qui n’est pas avec Jésus est contre Jésus et contre nous » (Mais qui a dit que vous étiez vraiment avec et pour Jésus ?). Sur la copie, ça a l’air net et sans bavure. Et pourtant, étrangement, j’entends de la bouche de ce Redresseur d’Occidentaux un pamphlet effrayant, sans faille, sans faiblesse, sans défaillance, sans âme, sans remise en question personnelle. Sécheresse de l’ensemble. Zéro concession. Zéro compromis. Il s’en dégage une intransigeance (qui se veut souple, humble et vraie, mais on n’y croit pas). C’est un langage paternel… mais qui manque d’indulgence, de Miséricorde, de maternité de Marie, de pardon. Ça motive peut-être les fils de bonne famille, les boy scouts qui ont besoin de se faire gueuler dessus comme des paramilitaires pour avancer… mais franchement, il décourage tout le reste, les retardataires et le bout de la caravane. C’est un discours paternel dans le sens caricatural de l’adjectif : par exemple, à un moment, le Cardinal s’insurge contre « l’égoïsme » et « la paresse ». On dirait un père de famille qui engueule (maladroitement et inefficacement) son ado, un chef militaire humain plus qu’un chef spirituel. C’est l’antithèse, je trouve, d’un Père Philippe de Maistre qui, tout masculin qu’il soit, sait être doux et pédagogue avec ses gars, sans tomber dans la parodie paternaliste du Cardinal.
 

Alors moi je suggère au Cardinal Rouge, avec tout le respect hiérarchique que je lui dois (mais au moins, j’espère que mes mots serviront à réveiller une poignée de catholiques traditionnalistes aveuglés par son esbroufe intransigeante), de se calmer, de mettre de l’eau bénite dans ses globules rouges pâteux, et d’arrêter de se servir de son mépris de l’Occident, de sa peur, et du substrat de culpabilité qui réside dans le cœur de beaucoup de catholiques européens, pour jouer les père-la-morale, pour nourrir un mysticisme messianiste déconnecté du Réel, des autres et de l’Église, et pour s’assurer une carrière et une popularité sur la base d’un rigorisme certes rassurant mais peu aimant. Le véritable humble, c’est celui qui ne parle pas d’humilité. Le vrai guerrier, c’est celui qui ne diabolise pas le mal qu’il prétend combattre en lui donnant trop d’importance ou en ne le considérant que chez le voisin. Le vrai vainqueur, c’est l’Homme qui consent à être doux, drôle, et à s’abandonner (quitte à ce que ce consentement passe pour de la trahison et de la lâcheté).
 
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Cardinal Sarah, l’Insoumis ? Pas si sûr. Moi, je dirais plutôt le contraire. La soumission, la vraie, accueille le Sang et l’Eau, le Rouge et le Blanc. Les deux ! Sinon, l’un sans l’autre indique une séduction, une collaboration ou un durcissement quelque part. Attention, amis cardinaux. Ne nous draguez pas sous prétexte que vous êtes nos maîtres et nos guides. Ne devenez pas des petits chefs sous prétexte que nous vous devons obéissance parce que vous êtes la présence du Christ sur terre. Il ne suffit pas de prêter allégeance au Pape ou à l’humilité ou à Jésus, ni de se draper dans la séduisante radicalité de la Vérité et de l’obéissance, dans le formalisme du rite sacré catholique, pour gommer une ambition ou une prétention mal placée, ni pour s’acheter un diplôme de prophète. La Vérité d’accord. Mais la Charité d’abord. N’est pas forcément « Recadreur du Pape ou de l’Église » ni Réformateur qui le prétend.
 
 
 

P.S. : Je me permets de rajouter en post-scriptum une réaction d’un de ses gentils « catholiques » à mon article. À part ça, quand je parle de l’homophobie de la Manif Pour Tous, il paraît que je délire et invente…
 
3-novembre-2016

Ma main devient ma carte bancaire (Apple Pay de la Caisse d’Épargne)

 

Le début de la puce électronique digitale, avec cette publicité Apple Pay de la Caisse d’Épargne : en gros, « Ma main devient ma carte bancaire ». On y vient très vite, et il va nous falloir entrer en résistance.
 

 

#FinDesTemps #Puce #LaBête #LaQuête
 
 

Cf. mes articles « La Banque humaine tu la tiens dans ta main », « L’Antéchrist le pacificateur sympa », et enfin « La prostitution bobo des catholiques se poursuit »

Réflexions du dimanche matin ^^ (Journal de l’Antéchrist)

Nuit Blanche (et drapeaux blancs, pour les J.O. mais plus largement pour le blanc)

Nuit Blanche (et drapeaux blancs, pour les J.O. mais plus largement pour le blanc)


 

1) Hier, je suis allé à « La Nuit Blanche » à Paris (cf. 7 photos ci-dessous). Tout ce que je décris dans le langage codé du diable et dans mon livre Les Bobos en Vérité y était. Notamment mon code bobo « La folie pour le blanc » (plein de bateaux-mouches avec des figurants qui agitaient des drapeaux blancs). Notamment le concert Triangle-Carré-Rond sur le Pont des Invalides. Notamment les rideaux aquatiques (avec des images de calligraphie arabo-orientale, avec des animaux et des chimères qui s’humanisent et qui se transforment en bêtes du Gévaudan). Bref, plein d’annonces de la Bête, de la puce, de la Religion Naturelle imposée par le Gouvernement Mondial Maçonnique.
 

2) L’autre nom du diable, c’est « Le Futur » (en plus du « Changement » et du « Progrès »). C’est particulièrement visible avec cette pub de l’Audi A3 (qui évoque « La Bête » et « L’inspiration par le futur)… ce qui nous appelle à bien faire la différence (comme le suggère Fabrice Hadjadj) entre le Futur (projection et transfert égocentriques de soi vers le néant) et l’Avenir (réception du Dieu éternel qu’est Jésus).
 

 

3) Ce primat de l’émotion (je le vois actuellement dans les publicités et avec l’émission The Voice Kids : il est toujours question de « saisir l’instant », de « donner de l’émotion », de « raconter une histoire », de « goûter et de se régaler » en procurant de l’émotion, de choisir « au feeling », de « le sentir », de « s’éclater », d’« avoir le déclic » ou « la bonne idée », de parvenir à « faire dresser les poil et à créer des étoiles dans les yeux », d’« être magique et créatif », de « saisir l’émotion ») est en réalité le comble de l’instinct, de la passion/possession, de l’individualisme, de la subjectivité (au détriment de l’objectivité invisible qu’est Jésus), de la consommation, du narcissisme, de l’hédonisme égocentrique, de l’hystérie. Je n’ai rien contre les émotions lorsqu’elles sont ordonnées à Jésus. Mais sans Lui, alors là, ça part vraiment dans tous les sens.
 

4) Dans la droite ligne de cette propagande antéchristique/maçonnique en faveur de l’émotion, il est évident avec cette publicité de Aviva que le but de la manœuvre est de nous mettre, via les émotions, en boîte… ou en cube. Saisir l’émotion revient à saisir l’Humain, son âme, et à le manipuler pour le vider de son âme. La séduction par l’émotions est l’art du Séducteur (autre nom de Satan).
 

 

5) Les publicités Wiko (toujours avec cette emphase sur le W) jouent à fond sur l’idée du doigt intelligent, connecté, technologisé, qui serait un humain en miniature.
 
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6) Avec tout le respect que j’ai pour les paroles et pour la Vierge et pour la bonne intention, la chanson « Regarde l’étoile » me donne un gros mal de crâne pas possible lol. (Y’a pas le droit de faire ça à Marie ! lol)
 

La Bête sur le rideau aquatique de La Nuit Blanche 2016

La Bête sur le rideau aquatique de La Nuit Blanche 2016


 
Au départ, la bête rouge gambade...

Au départ, la bête rouge gambade…


 
... puis la Bête bleue arrive en fondu enchaîné!

… puis la Bête bleue arrive en fondu enchaîné!


 
La Bête nous regarde...

La Bête nous regarde…


 
Enfin, tout s'embrase.

Enfin, tout s’embrase.


 
Le bal des drapeaux blancs

Le bal des drapeaux blancs


 
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Les bobos cathos transforment le prêtre en clergyman-tamagochi (avec « humour »)

 

Quelqu’un peut aider les Lyonnais? Parce que là, ça devient critique… mdr!! #boboscathos
 

(P.S. : Et aussi quelqu’un pour sauver Famille païenne?)
 

P.S. 2 : Il y a plein de mes codes bobos (« parler en anglais », « barbu », « le prêtre tamagochi ou entrepreneur ou working man », « pas d’humour », « folie pour le blanc », « blogueur catho », etc.) Il manque la bière, quand même… (Lisez mon livre Les Bobos en Vérité, ça urge).

Jésus en compote culturelle et le Collectif « Cri de l’enfant »

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Je vous avais prévenus que les bobos cathos et les protestants transformaient Jésus en « racines » et en « culture » (cf. mon code 38 du livre Les Bobos en Vérité) : voir le groupe « Jesus Culture ».
 
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Par ailleurs, je vous engage à vous méfier du nouveau collectif « Cri pour l’enfant » (que Frigide Barjot, comme par hasard, soutient). Je connais ses signataires, et malgré le joli ciel bleu et son horizon nataliste pro-Vie et pro-Enfant-qui-souffre, il mériterait plutôt de s’appeler « Cri pour l’amour homo »…

Le féminisme au service de la franc-maçonnerie et du transhumanisme (Merci la Mairie de Paris pour ces Journées du Matrimoine !)

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Je me trouvais pas plus tard qu’hier (dimanche 18 septembre 2016) à l’une des visites guidées gratuites organisées par notre chère Mairie de Paris, un peu en marge des Journées du Patrimoine, et en même temps pas tant que ça puisqu’il s’agissait de la deuxième édition des Journées du Matrimoine. Parité oblige ! Patrimoine, c’est trop masculin et patriarcal, voyons !

 

Le parcours, monté par HF Île-de-France http://www.hf-idf.org/, très plaisant au demeurant, s’intitulait « Les Sorcières, les Alchimistes et les Compagnonnes ». Hmmm… Sorcellerie, alchimie (alchimiste, un des métiers-phare, pour ne pas dire LE métier-phare, de la Franc-Maçonnerie, conjointement à l’architecte), compagnons du devoir et corporation de métiers de la construction… je me suis dit : « Ça, c’est pour moi ! Franc-Maçonnerie et transhumanisme bobo, droit devant ! »
 
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Et je ne me suis pas trompé. La visite théâtralisée (entre la Place Saint Gervais, les jardins de l’Hôtel de Ville puis la Tour Saint Jacques) a été un festival publicitaire en l’honneur du Créateur Humain (qui, selon ces féministes spiritualistes, n’est évidemment pas le Christ ni l’Église Catholique, cela va sans dire !) :
 

– Dès le début de la visite (nous devions être 150 visiteurs, quand même !), tout le discours puisait abondamment dans le lexique franc-maçon de la construction, du progrès et de la lumière. « Marguerite Porete a illuminé de sa pensée mystique le XIVe siècle. » ; « Tout alchimiste doit construire son propre laboratoire. » ; « Regarder les astres, comprendre le parcours des étoiles » ; etc. Ceux qui n’entendaient pas que les organisateurs obéissaient à la pensée des Illuminati devaient être bouchés. D’ailleurs, une mention claire de la « Franc-Maçonnerie » a été faite dès le départ de la tournée.

– À un moment, une des figurantes jouant le rôle d’une célèbre guérisseuse britannique (Margaret je ne sais plus quoi), a prononcé cette phrase « top Religion naturelle et technologique digitale » : « Je vais guérir votre cœur avec mon digital. » Sous-entendu « avec la main ». Main magnético-technologico-thérapeutique, la voilà !
 

– Des phrases énoncées au micro empruntaient (inconsciemment) au discours satanique : « Je suis des milliers. »… en écho au « Je suis légion. » prononcé par le diable dans la Bible.
 

– Le lexique démonologique de la magie et de l’occultisme était vanté : « jeter des sorts » ; « détenir des pouvoirs de guérison » ; etc. Comme si l’Homme était son propre guérisseur et possédait le secret de sa Vie.
 

– Les féministes du collectif organisateur se sont mises à défendre ouvertement l’avortement et le « droit d’avorter »… autant que les méthodes naturelles de contrôle des naissances, d’ailleurs, puisque l’important pour elles, c’est le primat de la volonté individuelle féminine.
 

– Nous avons été conviés à nous incliner tous devant la statue de Jules Michelet (1798-1874) sur la façade de l’Hôtel de Ville de Paris). Franc-mac jusqu’au cou, libéral et anticlérical. Il a tant fait pour nos LIBERTÉS…
 

– Glanées çà et là, on entendait des petites pics lancées contre l’Église Catholique, comme si le fait de croire en Elle était le summum de la soumission et de l’ignominie: par exemple, selon les conférencières, il s’agissait de se placer « à l’opposé du fatalisme de l’Église », de fuir « l’obscurantisme de la Renaissance » (elles ont complètement détourné la théorie du bouc émissaire de René Girard, au passage…). Dans le mot de conclusion de ce mini pélé théiste mais athée, les congrégations religieuses de moines catholiques ont été clairement désignées comme les responsables des bûchers des « femmes-sorcières » (intellectuelles, scientifiques, spirituelles). Conclusion : L’Église est violente contre les femmes ! (véridique)
 

– Le discours était au relativisme religieux ( = Toutes les religions se valent. Il n’y en a pas une au-dessus de l’autre. Et s’il y en a une qui cherche à être au-dessus de l’autre, ça crée les guerres de religion qui elles-mêmes créent des bûchers misogynes) : « Va-t-on savoir laquelle est la bonne ? » a déclaré la conférencière en chef par rapport à la religion catholique et à la religion protestante, en expliquant que la diabolisation et les persécutions des « sorcières » s’observaient précisément dans les zones-tampons géographiques où cohabitaient mal le protestantisme et le catholicisme.
 

– Dieu-Jésus n’était pas évacué du tout du circuit touristique (il y a même eu une chanson médiévale qui L’a abondamment cité), mais il était soit réduit au rang de gentil prophète du passé (certainement pas à celui de Fils de Dieu), soit rabaissé au rang de grande énergie sans nom et qui dominerait les Hommes sans respecter leur liberté : « Dieu agit en soi, malgré soi. » a déclaré la figure de l’illuminée Marguerite Porete. C’est la « spiritualité libre » (sorte de communisme religieux) qui a été salué : « Nous sommes fières et respectueuses de vos recherches en spiritualité. » conclut la conférencière à la figure de Marguerite Porete.
 

– La Femme était mise à la place de Dieu. Il était question des « femmes créatrices », par exemple. Était réactivé ce que Monseigneur André Léonard dénonce très justement comme « le mythe pansexualiste du ‘féminin sacré’ » dans la pensée New Age (cf. le livre Les Raisons d’espérer (2008), p. 93). Le plus paradoxal, c’est que, tandis que ces néo-féministes dénoncent la spiritualisation/la mystification/la décorporéisation de la femme (« Nous ne sommes pas que des Muses ! » s’affichait comme le slogan de la marche)… elles passent leur temps à la transformer en muse : toutes les femmes apparaissaient sous forme de « fantômes » mythiques surgissant du passé, de légendes vivantes, comme la comédienne interprétant Marguerite Porete par exemple.
 

– Le parcours s’est terminé à la Tour Saint Jacques, haut lieu symbolique de la destruction de l’Église Catholique par la Révolution Française des Lumières (ancien monastère détruit par les Républicains, et dont il ne reste que la tour). Évidemment, rien n’a été dit du massacre anticlérical. Au contraire, ceux qu’on a fait passer pour les méchants de l’histoire/Histoire, ce sont les moines ! (le monde à l’envers…). Dans ce dernier tableau de la visite, y était chantée la confrérie des Alchimistes. Comme je le signalais plus haut, l’alchimiste est une figure de proue de la Franc-Maçonnerie. Il incarne cet apprenti sorcier qui trouverait, à la place de Dieu, la clé de la conception, de l’Amour et de l’immortalité de l’Homme.
 

– Victimisation de la femme à tous les étages ! Comme si celle-ci avait été de tous temps persécutée par ladite « domination écrasante et majoritaire masculine ». D’ailleurs, il était question de dresser une « Liste des femmes persécutées », un panthéon du Génie féminin incompris et déconsidéré à travers l’Histoire des Sciences et des Religions. Certes, le spectateur qui assistait à ce parcours culturel se sentait un peu moins agressé et pris au piège que s’il avait été pris dans un happening musclé des Femen : on restait encore dans le registre de la fable, de la promenade bucolique, du conte féministe mignonnet déclamé par des féministes pacifistes et poètes. Mais bon, quand même. C’était la première marche de la prise d’otage. Un lavage de cerveau tout en douceur et esthétisme, pas trop revanchard, qui ne mettait pas mal à l’aise, mais qui néanmoins déroulait bien le programme des transhumanistes-sans-Jésus.
 

– Le langage gnostique (la gnose est la « connaissance », et la pensée franc-maçonne est par définition gnostique) était de sortie ! « La Tour Saint Jacques fut sauvée grâce à la Science. »
 

– À un moment, la conférencière en chef a interrogé le public sur son désir profond : « Que souhaitez-vous le plus ? ». Tout le monde sortait des mots bobos reliés au plaisir individualiste vaguement altruiste, des mots du positive wording le plus télévisuel : « le bonheur », « le pouvoir », « le savoir », « la santé », « l’amour », « la sororité », « la paix », « la justice », « la liberté, l’égalité, la fraternité », « le bien être », etc. Mais rien de céleste et de connecté à Jésus. Moi, j’ai dit assez fort : « le Salut ! » On m’a regardé avec des yeux ronds et circonspection. L’air de demander : « Le Salut ? Qu’est-ce que veut encore dire ce mot barbare ?… »
 

– L’alchimie a été bien mise en avant comme le clou du spectacle. L’alchimie est en lien avec la réflexion métaphysique, le savoir occulte (l’occultisme), le satanisme scientiste. Elle trouve son origine en Égypte Ancienne (cf. la panmythologie dont je parle dans mon article sur l’Antéchrist ; la pyramide maçonnique n’est jamais très loin de l’alchimie… Je vous renvoie à mon étude sur le triangle). L’alchimie prétend agir sur la matière et en comprendre les mécanismes pour la créer/posséder (y compris matière humaine et spirituelle, bien entendu). Bref, c’est l’Homme qui se prend pour Dieu. Dans sa paranoïa et jalousie, l’alchimiste luciférien est persuadé qu’un secret (celui de sa divinité par la connaissance, celui de sa conception, celui de son immortalité) a été perdu (et jalousement confisqué par Dieu-Jésus) et qu’il doit être retrouvé par ses recherches scientifiques. À la fin de la promenade théâtralisé, il était même question du « secret de l’amour éternel » qui aurait été « révélé ».
 

– La conférencière principale a développé les trois buts de l’alchimie. Et ça, ça m’a semblé non seulement éclairant et utile, mais en plus, ça m’a aidé à mettre des mots sur le programme de l’Humanisme intégral, de la Religion naturelle antéchristique, du noachisme, du Gouvernement mondial, que je passe maintenant beaucoup de temps à décrypter. Voici ces 3 buts : 1) transformer le plomb en or (ça marche aussi pour la transformation/régénération de son âme mortelle en âme immortelle) ; 2) créer la panacée (la panacée est le remède pour repousser les limites universelles et devenir immortel) ; 3) fabriquer les moncules (c’est-à-dire s’affranchir de la reproduction et créer un homme en miniature, à travers la cryogénie, cette élaboration de nano-objets tels que le cube ou la puce électronique condensant l’Homme). On nous a même parlé ouvertement de l’« utérus artificiel », du « transhumanisme », de la « cryogénie » (entendre « clonage » et « puçage »). Les francs-maçons annoncent la couleur ! Ils ne cachent même plus leur programme homicide à la plus grande gloire de l’Homme !
 

– Pendant les topos, on pouvait entendre que la tyrannie de l’idéologie franc-maçonne de l’humanisme intégral passait par la conquête des cœurs et des esprits à travers une campagne en faveur de la « Nature », du « spirituel » (surtout du spirituel sans limite et désinstitutionnalisé), de « l’écologie », de la « santé pour tous », de la « solidarité ». Par exemple, les conférencières nous ont carrément parlé de la « distribution de médicaments aux pauvres » par les « gentilles » sorcières, de la « chimie charitable ». Si si si.
 

-Beaucoup de lieux communs du progressisme humaniste athée et du noachisme ont été énoncés. Par exemple, on nous a parlé des chimères, des « dieux à têtes d’animaux ». On nous a dit que « le féminisme avait des droits à conquérir et à préserver ». Le Port d’Alexandrie nous a été décrit comme le centre du monde, du rayonnement gnostique et de la créativité. La Grèce Antique, comme le pôle de la démocratie (« Les Grecs ont inventé la démocratie »). L’hétérosexualité, c’est-à-dire « la différence pour la différence » (et en particulier la différence AUTONOME) a été mise sur un piédestal : « Une telle mixité ouvre l’esprit. » ; « autonomie ». La recherche d’autonomie, d’insoumission et la désobéissance sont les mots d’ordre du boboïsme, n’oublions pas.
 

– Certaines expressions du féminisme gay friendly – comme par exemple la théorie du fameux « plafond de verre » – ont été sorties. D’ailleurs, cette promotion de l’homosexualité ou de l’hyper-féminisme conquérant et soi-disant « égal à l’homme » va de pair avec l’idéologie de l’asexualité angéliste. À un moment, une des figurantes (incarnant Marguerite Porete) a scandé : « Les esprits n’ont point de sexe ! ». On pouvait remarquer dans l’assistance du cortège d’hier beaucoup de personnes queers, lesbiennes ou bisexuelles (même si ce n’était pas peint sur leur tronche non plus). Mais l’œil averti pouvait en reconnaître certaines.
 

Gothel, la mère-sorcière de Raiponce

Gothel, la mère-sorcière de Raiponce (toute ressemblance avec Amal Allaoui serait purement fortuite…)


 

– Pour faire passer la pilule transhumaniste sans qu’aucun des participants de la visite de s’en rende compte et ne se révolte, la soprano Amal Allaoui nous a chanté, en guise de conclusion, « l’Amour ». Ben voui : qui peut se révolter contre « L’Amour » ? Eh puis la chanson vraiment finale était un hymne au boboïsme : « Ma Mère est une sorcière comme les autres » d’Anne Sylvestre (sachez que les bobos vouent un véritable culte à cette artiste, et pas seulement la Anne Sylvestre chanteuse de comptines pour enfants). D’ailleurs, dans mon livre sur les Bobos (plus particulièrement les codes 32 « Folie pour le blanc », 47 « Monde enfantin désenchanté », 55 « Mademoiselle »), je parle de la figure incestuelle de la mère acariâtre satanique, qui a pris la place de Dieu le Père, et qui accouche symboliquement d’une effrontée masculinisée qui va la venger en tuant le Père et la Vierge (en elle). Je vous renvoie aussi à la légende du Fils de la Veuve (cette mère sorcière, ensorceleuse, vengeresse, indépendante, néo-Ève) qui à elle seule condense le plan mondial franc-maçon (comme le souligne à très juste raison Jean-Claude Lozac’hmeur dans Les origines occultistes de la Franc-Maçonnerie)
 
 
 

Je vous avais dit que le diable se grillait lui-même…
 
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Amal Allaoui, soprano

Amal Allaoui, soprano