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Téléfilms de Noël de cette année sur TF1 : la vitrine du fascisme luciférien mondial

J’aimerais qu’on se penche ensemble sur la programmation télévisuelle de Noël qui, de par sa profusion (cette année 2021, les chaînes TF1 et M6, à compter du 1er novembre, nous ont « offert » rien moins que 45 nouveaux téléfilms nord-américains de Noël !) constitue une vraie industrie, un business prolifique, une manne pour les chaîne de télé, et finalement un véritable phénomène de société.
 

Et une fois qu’on a dit que ces « romans Harlequin » télévisuels étaient kitsch (on dirait des mauvaises pubs de Ferrero Rocher ou Werther’s Original), niais à souhait, pleins de bons sentiments, peu originaux et peu inventifs (car ils présentent toujours le même scénario romantique : une héroïne trentenaire célibataire, vivant en ville, débordée par son travail, trouve le prince charmant – souvent un ancien camarade du lycée – en revenant exceptionnellement à la campagne pour les fêtes de fin d’année… et c’est toujours la même happy end attendue), force est de constater qu’ils font l’objet d’un véritable engouement mondial, et que, par conséquent, ils disent quelque chose du Gouvernement Mondial.
 

Quel est le plan de l’Antéchrist (Lucifer) pour l’Humanité d’ici les 10-15 prochaines années ? C’est de flinguer l’Humanité (le diable n’a jamais supporté que Dieu s’incarne en tout Homme par Jésus, et non dans un ange comme lui) et la Divinité (Jésus), au nom d’un humanisme intégral ( = l’Homme au centre de tout, et se prenant pour Dieu) et d’un spiritualisme intégral ( = l’idolâtrie pour une énergie cosmique et intérieure appelée parfois « Dieu », ou vaguement christisée sous forme de Jésus-Superman ou de Jésus angélisé).
 

Et pour ce faire, il entend bien transformer chacun de nous en tout ce qui n’est pas Dieu ni Jésus (c.f. mon article sur Miss France) : à savoir, en végétaux (arbre, plante…), en animaux (bête, monstre…), en minéraux (pierre, maison, carrière, eau…), en objet (robot, machine, ordinateur…) et en énergie/ange (lumière, électricité, force cosmique, étoile solaire…).
 

C’est exactement ce que j’ai pu observer dans la vingtaine de téléfilms de Noël diffusés sur TF1 que j’ai épluchés (… pendant que je travaillais sur le montage de mon documentaire « Les Folles de Dieu »)… même si je n’ai pas pu tout voir.
 

 

VOUS SEREZ DES VÉGÉTAUX

 

Les téléfilms de Noël nord-américains font la part belle à la Nature et aux végétaux. Ils célèbrent (en théorie) l’exode urbain, le retour à la campagne et aux éléments naturels primaires. « La nature a toujours été ta passion. » (Margie s’adressant à Patrick, dans « Un fabuleux Coup de foudre pour Noël »). Par exemple, la coupe et le choix du sapin sont présentés comme un rituel collectif incontournable. Et le sapin est bien souvent converti en totem sacré devant lequel il convient de se prosterner et qu’il faudrait vénérer comme un dieu : « J’adore les sapins de Noël. » (Alice, dans « Le fabuleux Destin de Noël »). Par exemple, dans « L’Ange secret de Noël », le sapin est finalement le protagoniste principal du téléfilm et est angélisé (il est carrément surnommé « Angel Tree ») : chaque année, il exauce les vœux (pas les prières, pensez-vous…) ; et tout le monde est invité à le personnaliser, à y accrocher un souhait écrit sur papier.
 
 

VOUS SEREZ DES ANIMAUX

 

Les feuilletons de Noël venus des États-Unis veulent également nous transformer en animaux. Par exemple, dans « L’Ange secret de Noël », est organisée une « Journée d’adoption des animaux » dans la ville de Pine River. Dans « À la recherche de mon Père Noël », on nous incite à avoir « confiance en notre instinct ». Et dans d’autres téléfilms, les rênes du Père Noël sont considérés comme une cour céleste et royale. Enfin, tout nous incite dans ces séries à suivre nos « passions » et à consommer (manger des cookies, des sucres d’orge, prendre un chocolat chaud)… Comme les bêtes, au fond.
 
 

VOUS SEREZ DES MINÉRAUX

 

Les téléfilms de Noël nord-américains essaient également de nous convertir en métaux, en minéraux, en pierre. L’or scintillant y occupe une place de premier plan (l’alchimie – transformation du plomb en or – apparaît à certains moments : par exemple, on trouve des personnages qui sont plombiers), ainsi que la notion de « talent » et de « carrière » (en réalité, une nouvelle carrière – cette fois bobo – et reconversion professionnelle sont suivies par les protagonistes principaux, même si cette carrière s’habille hypocritement de renoncement à la carrière et de dépouillement). Les chalets et la construction des maisons en pain d’épices sont souvent sanctuarisés. Même la confection des bonhommes de neige finit par devenir une construction architecturale maçonnique pierreuse : « On fera un bonhomme de pierres ! » (Megan dans « Un Noël décisif »). Et au final, difficile de ne pas voir que tous ces téléfilms sont une affaire de fric… et de pierres.
 
 

VOUS SEREZ DES OBJETS

 

Ça m’a frappé et scotché (c’est le cas de le dire !), mais je n’ai pas vu un seul des téléfilms de Noël qui n’érigeait pas les décorations (de Noël) en dieu sur Terre ! Il faut absolument DÉCORER !! Et celui qui rejette les décorations, ne les aime pas ou renonce à les mettre dans sa maison pour les fêtes, est pointé du doigt comme un odieux hérétique, un vieux gars qui a « perdu l’esprit de Noël » et qu’il va falloir convertir au plus vite à la frénésie décoratrice et lumineuse !
 

Globalement, les téléfilms de Noël veulent nous pétrifier en objets (inertes par définition), en machines et en robots. D’ailleurs, en règle générale, le téléphone portable commande à l’action. Et la plupart des protagonistes sont obnubilés par l’électricité, l’architecture, les maquettes, les plans, les caméras et les ordinateurs.
 
 

VOUS SEREZ DES ÉNERGIES/ANGES

 

Les téléfilms de Noël entendent également transformer les êtres humains ou Jésus en anges ou en énergies décorporéisées. Ils nous martèlent qu’il faut que nous rentrions dans l’« esprit de Noël » (appelé aussi parfois « magie de Noël ») : une sorte d’esprit d’enfance, de nostalgie d’adolescent attardé, et de religion sans Dieu et sans Jésus. Ils passent leur temps à vanter les « traditions » (les héros de ces navets ne jurent que par ces dernières !) précisément quand ils ont bazardé LA Tradition (à savoir Jésus). Comme je l’écrivais dans mon livre Les Bobos en Vérité, pour le bobo (bourgeois-bohème), tout est rituel et rien n’est sacré. Et dans ces téléfilms, tout un circuit rituel est imposé (couper et décorer le sapin + confectionner des cookies ou une couronne + faire un bonhomme de neige et une bataille de boules de neige + boire du chocolat chaud + faire une balade en calèche ou en traîneau et aller à la patinoire + chanter ensemble des chants de Noël en faisant du porte à porte + participer à un concert + organiser une œuvre caritative ou un gala de charité + offrir des cadeaux + réunir sa « famille », manger ensemble et faire des jeux) mais l’essentiel (la messe de Noël et Jésus) passe à la trappe.
 

Les rares fois où il est question de « Dieu », il s’agit d’une entité désincarnée : « le Clin d’œil divin » (dans « Un fabuleux coup de foudre pour Noël »), « le Destin ». En d’autres termes, c’est Christmas sans le Christ ! La divinité se dilue en humanisme intégral : « Tout dépend de nous. » (Matthew dans « L’Ange secret de Noël ») ; « Noël c’est surtout une expérience humaine. » (Mike dans « La Romance photo de Noël »). Un humanisme intégral (l’Homme au centre de tout) énergétique, « magique », luciférien, communiste et maçonnique : par exemple, dans « L’Ange secret de Noël », on nous dit que « l’Ange a organisé une chaîne d’entraide » (la fameuse Chaîne d’Union des loges maçonniques, en fait).
 

La divinité informe qui est vénérée n’est pas Jésus mais une énergie informe et diffuse, un ange, un « esprit » moniste (« l’Un dans le Tout, le Tout dans l’Un »). Dans certains téléfilms, on nous parle des « anges bienfaiteurs » : en réalité, il s’agit des anges lucifériens. Les sapins portent souvent à leur sommet non pas une étoile mais un ange conique fait maison (et particulièrement moche). On dirait vraiment que les réalisateurs de ces téléfilms de Noël cherchent à nous asexuer (le comble, c’est que des séries aussi hétérosexualisées promeuvent autant l’homosexualité : c.f. « Un Noël d’enfer », « À la recherche de mon Père Noël », « Un Noël couronné d’amour », etc.), à nous castrer (dans tous ces téléfilms, c’est le Féminin sacré qui prédomine : le héros principal est presque toujours une héroïne, et les mères ou grands-mères pilotent les intrigues), à nous convertir en anges. « Nous sommes tous des anges. » déclare par exemple Rebecca dans « L’Ange secret de Noël ». La particularité des anges, au moins dans l’imaginaire collectif, c’est qu’ils sont messagers, blonds, jeunes, lumineux, qu’ils chantent super bien. Eh bien dans ces téléfilms de Noël, c’est exactement ce que font et sont les personnages : quasiment tous blonds, gentils, souriants, jeunes, beaux et chantants.
 

Malgré leurs bonnes intentions (réenchanter notre quotidien, apporter la lumière, « l’amour » et la chaleur de Noël dans les foyers) et les rêves romantiques sucrés qu’ils mettent en avant, ces téléfilms sont fascistes (le fascisme est fondé sur le faisceau lumineux luciférien) et extrêmement sectaires (ils sont misandres – c’est-à-dire anti-hommes –, ils sont en général anti-cathos, anti-Maghrébins – bien que Black-friendly –, anti-pères, anti-vieux – en particulier les grands-pères –, anti-mariage et anti-moches). Je ne déconseille évidemment pas de les regarder, car ils sont parfois savoureux. Mais si vous le faites, faites-le en conscience qu’ils cherchent à nous façonner à l’idéologie mondialiste antéchristique.