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La bénédiction que sont les pécheurs (Les scandales actuels dans l’Église n’ont pas que du mauvais : ils nous boostent à être impeccables)

 

Ce qu’il y a de positif avec le bordel actuel dans l’Église Catholique, dû aux scandales sexuels cléricaux d’une part, aux réactions de prêtres d’autre part qui tentent de relativiser et de paraître cools (c.f. le récent semi craquage du père Pierre Vivarès, que je connais ; les appels au calme du Padreblog et à « l’Espérance ») mais également aux forces conservatrices qui prétendent éradiquer les responsables de ces scandales et qui sont portées par le cardinal Sarah et d’autres confrères moins charismatiques (un grand nombre de catholiques annoncent d’ailleurs Sarah comme le futur Pape ; et même maintenant, il vient d’être nommé remplaçant du protodiacre en cas de Conclave, donc quasiment successeur du Pape François : la prophétie du « caput negri » – le dernier Pape – de saint Malachie s’accomplit, mais certains se servent de la double signification du « negri » pour remplacer le Pape jésuite François par le Pape noir Sarah… alors que le dernier Pape n’est que le Pape François, et non cet imposteur de Sarah), c’est que paradoxalement ce bazar nous pousse, même quand nous étions récemment grands pécheurs et dans des pratiques peccamineuses répétitives, à être irréprochables.
 

 

Car si nous ne sommes pas un minimum impeccables, où trouverons-nous la force et la crédibilité de dénoncer les faux prophètes, de leur tenir tête, et de mener le combat ? Nulle part. C’est avant tout par nos actes et le renouvellement de notre « Oui » à Jésus et Marie, pour notre paix intérieure, notre joie, et pour avancer sans honte face à Jésus, que nous devons nous efforcer à être des justes. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, notre passé de pécheurs peut nous servir et nous apporter l’humilité, notre conversion radicale peut nous apporter assurance. Aussi insensé que celui soit, les pécheurs nous aident, les Vivarès et Sarah nous poussent à la sainteté. En fait, MERCI les un peu moins pécheurs que moi !

Les effets d’annonce fumeux de Frédéric Martel (au sujet de la soi-disant prochaine déclaration papale de « dépénalisation de l’homosexualité »)

 

Pourquoi les effets d’annonce de Frédéric Martel, auteur du récent Sodoma (c.f. mon analyse du livre ici), sont des farces, notamment lorsqu’il avance que le Pape François va « dépénaliser l’homosexualité le 4 avril prochain » ? Tout simplement parce qu’il ne décline pas les cinq significations qu’embrassent le terme « homosexualité » (et que je suis le seul à avoir exposées : c.f. le tableau ci-dessous), alors que ces nuances sont capitales : prendre une acception du mot « homosexualité » pour une autre revient à tenir des propos décousus voire contradictoires (puisque Dieu aime les pécheurs et abhorre leurs péchés). Dit autrement, sonner trompette et claironner une dépénalisation de l’homosexualité venant du Pape François (ou de qui que ce soit d’autre), c’est forcément annoncer tout et son contraire : si « homosexualité » signifie « les personnes avec attraction érotique durable pour les personnes de même sexe », à l’évidence c’est tout-à-fait plausible que le Pape en appelle à un accueil/amour/non-condamnation de l’« homosexualité » (et là encore, ça n’a rien d’un « scoop » – sauf pour Frédéric Martel visiblement – puisque c’est déjà dit dans le Catéchisme et que l’amour des personnes homosexuelles reste largement à appliquer sur le terrain) ; si en revanche « homosexualité » est pris dans son acception de « mise en pratique » ou de justification de la pseudo « identité homo » ou du pseudo « amour homo », là, Frédéric Martel fantasme et peut toujours se brosser car jamais le Pape François ne justifiera la pratique/le couple-acte/l’« amour » homosexuels et ne lèvera la condamnation ecclésiale sans réserve qui pèse sur les actes homos. Et ce, quel que soit le « super réseau » d’indics vaticanais que dépeint autour de lui le sociologue français ultra renseigné (avec son oreillette d’Élise Lucet).
 

Scandales de pédophilie et d’homosexualité sacerdotales dans l’Église Catholique (Frise chronologique + « C’est quoi le vrai scandale ? »)

 

Voici la retranscription de ma chronique sur les scandales de pédophilie et d’homosexualité sacerdotales dans l’Église Catholique, que j’ai lue en intégralité et en direct lors de l’émission Radio Courtoisie du 17 novembre 2018. Vous pouvez retrouver cette chronique à l’oral, à partir de 1h26, sur Youtube, et la compléter par la Frise de l’histoire de l’homosexualité.
 

Merci Anne-Laure de permettre un éclairage sur ce sujet aussi complexe que les scandales de pédophilie et d’homosexualité sacerdotales dans l’Église. Une fois n’est pas coutume, je vais lire ma chronique. En intégralité. Ainsi, elle ne pourra pas souffrir d’interruption. Les sujets sont si explosifs qu’il est extrêmement difficile de laisser une pensée cohérente et aimante se dérouler entièrement. Je vous laisserai néanmoins, dans ma grande bonté (haha), réagir et me poser des questions après. Mon analyse sera en 2 parties : d’abord une frise chronologique des événements ; et ensuite ma définition du vrai scandale qui secoue l’Église par rapport à l’homosexualité et à la pédophilie (je devrais dire « pédérastie » au lieu de « pédophilie » pour parler des abus sexuels adultes sur les enfants, mais par commodité et pour me faire comprendre de tous, j’emploierai quand même le terme « pédophilie » qui est un abus de langage, tout comme le mot « homosexualité », vous m’en excuserez chers auditeurs).
 

FRISE CHRONOLOGIQUE

Commençons d’abord par la frise chronologique fait maison :
 

29 juillet 2013 : Le Pape François, dans l’avion de retour des JMJ au Brésil, sort son fameux « Si une personne est gay, qui suis-je pour la juger ? ».

2015 : L’association lyonnaise La Parole libérée, regroupant des anciennes victimes de pédophilie sacerdotale, attaque Mgr Barbarin, officiellement pour dénoncer le père Preynat, officieusement pour punir le cardinal de s’être opposé au « mariage gay ».

Encore en 2015 : C’est le 2e volet du Synode sur la famille, au Vatican. Coup de théâtre : le père Krzysztof Charamsa, en col romain, fait son coming out médiatique en présentant son copain. Le Cardinal Sarah, quant à lui, flingue les conférences pré-synodales sur l’homosexualité, en disant qu’elle est un non-sujet et qu’il faut se recentrer sur le Christ. Pendant l’ouverture du Synode, il lance un avertissement public au Pape pour qu’il n’aborde pas le sujet. Il dénonce le « lobby gay » comme « satanique », et dit que l’homosexualité n’est pas une réalité africaine (entre parenthèses, je suis allé en Côte d’Ivoire, donc je me marre…). Il défend l’hétérosexualité comme si elle était la différence des sexes.

Toujours en 2015 : Le film « Spotlight » traitant des 250 prêtres de Boston impliqués dans des affaires de pédophilie dans les années 1990, gagne l’Oscar du meilleur film à Hollywood. À côté de ça, les activistes anti-pédophilie cléricale sont les premiers à promouvoir dans leurs films l’amour pédophile quand celui-ci est déguisé en amour homosexuel : je pense à « Call me by your name », « La Forme de l’eau », « The Last Girl », qui essaient de prouver l’authenticité de l’amour conjugal entre adulte et enfant. D’ailleurs, dans « Spotlight » ou dans les séries comme The Young Pope, une grande partie des équipes est composée de personnes homos ou au moins gays friendly. C’est le cas aussi du collectif de la Parole Libérée, qui utilise la lutte contre la pédophilie cléricale pour au fond défendre la pratique homosexuelle et le « mariage gay ». Le coming out raté de l’acteur nord-américain Kevin Spacey qui, en annonçant en 2017 son homosexualité, pensait couvrir et blanchir ses actes pédophiles d’un joli verni gay friendly, est une belle illustration de ce lien mystérieux, paradoxal, et non-causal, entre homosexualité et pédophilie (Pour info, je vous engage à lire le code « Pédophilie » dans mon Dictionnaire des Codes homos, sur mon blog l’Araignée du Désert. Je ferme la parenthèse).

2016 : Le père Michel Baute, à la grotte de Lourdes, pendant un rosaire commenté, a regretté que le Pape n’annonce pas la Bonne Nouvelle aux prêtres pédophiles en l’Année jubilaire de la Miséricorde. Et la même année, le père Pierre-Hervé Grosjean (du Padreblog), aux Journées Saint-François de Sales, traite publiquement ses collègues prêtres pédophiles de « salopards ». Et sur Canal +, il exprime (je cite) sa « rage » et dit que l’Église ne se trouve que du côté des victimes (c’est le contraire de ce que prône Jésus, mais c’est pas grave…).

Février 2017 : Tollé en Espagne à l’occasion de ma conférence sur l’homosexualité dans une simple aumônerie catalane le Café Youcat : j’ai eu toutes les télés du pays qui me sont tombés dessus, le Parlement de Barcelone, 60 journalistes, 3 mouvements de contre-manifestation… Les médias catholiques n’ont pas bougé le petit doigt pour m’inviter. Les évêques non plus. Seul le Cardinal Omella a tenu la barque. Éclatement total des mouvements pro-Vie en Espagne et en Amérique Latine, notamment à cause de la campagne catastrophique des bus anti-Gender du collectif Hazte Oír (le Civitas local). En France, la journaliste Jeanne Smits a utilisé l’événement pour me présenter comme une « victime de la dictature LGBT ».

Octobre 2017 : Affaire Weinstein dévoilant le harcèlement sexuel à Hollywood. Début de la campagne de délation MeToo et Balancetonporc sur Twitter. Officiellement pour lutter contre le sexisme, le harcèlement sexuel, la pédophilie ; officieusement pour défendre l’homosexualité et attaquer l’Église. Cette affaire lance un autre courant délateur tacite : Balancetoncuré. Et le pire, c’est qu’il est surtout porté par les catholiques tradis…

Janvier 2018 : Le Pape François visite l’Amérique du Sud. Au départ, il ne prend pas au sérieux l’ampleur des scandales pédophiles au sein du clergé. Ce n’est qu’en mai 2018 qu’il demande aux 34 évêques chiliens de démissionner pour éviter que tous soient soupçonnés de pédophilie ou de collaboration avec celle-ci. Étant donné le tollé médiatique à l’international, ce limogeage prend avec le temps la forme plus apaisée et « interactive » du volontariat… donc depuis octobre 2018, seulement 5 des 34 évêques ont présenté leur démission au Pape.

Février 2018 : Scandale de Mangiacapra : un escort-boy dénonce les orgies homosexuelles dans lesquelles sont impliquées 34 prêtres et 6 séminaristes napolitains. À l’été 2018, c’est au tour du Grand Séminaire de Tegucigalpa, au Honduras, d’être décrit comme un vivier homosexuel, avec 50 séminaristes soupçonnés. Toujours le même été, découverte dans le palais du Saint-Office à Rome des soirées « sexe et drogues » organisées entre autres par le Cardinal Coccopalmerio et Mgr Luigi Capozzi.

Mars 2018 : Le Parlement Européen interdit pour tous les États-membres de l’Union Européenne les thérapies de conversion de l’homosexualité. Les 7 et 8 mars, annulation des deux conférences de Pau et Narbonne sur l’homosexualité organisées par l’association Courage et parrainée par Mgr Aillet, pour éviter les infiltrations journalistiques et les poursuites judiciaires. C’est la première année aussi que la Communauté de l’Emmanuel, après 3 années d’hébergement, refuse d’accueillir le « Parcours Homosexualité » de l’association Courage à Paray-le-Monial pendant le festival estival des familles.

21 mars 2018 : Diffusion sur France 3 du documentaire « Pédophilie : Un Silence de cathédrale ».

Avril 2018 : Mort du petit Alfie Evans en Angleterre, alors que le Pape avait demandé son transfert pour qu’il puisse être soigné en Italie. Anthony Hayden, le magistrat britannique ayant planifié son euthanasie, est un activiste pro-gay.

Toujours en avril 2018 : Le Pape François reçoit au Vatican 3 victimes de prêtres pédophiles au Chili (dont Juan Carlos Cruz, maintenant adulte, qui déclare que le Pape lui aurait dit que « Dieu l’avait créé homosexuel »). Un peu plus tard, Marin, un étudiant français de 20 ans sauvagement agressé pour s’être interposé en défense d’un couple homo qui s’embrassait dans la rue à Lyon en novembre 2016, a été lui aussi accueilli en audience privée.

15 août 2018 : Éclatement du scandale des 300 prêtres pédophiles de Pennsylvanie (États-Unis). Le rapport de Mgr Carlo Viganò accuse le Pape François d’avoir couvert les pratiques homos d’un autre ex-cardinal nord-américain, Mgr McCarrick. Pour la 1ère fois, la pédophilie sacerdotale ne sert plus de cache-misère à l’homosexualité sacerdotale : la seconde est nommée. Les cardinaux du monde entier s’entre-déchirent sur la question homosexuelle (même si, extérieurement, ils parlent de pédophilie), surtout depuis que le Pape François, dans l’avion-retour du Festival des Familles à Dublin (Irlande), a fait un lien entre homosexualité et psychiatrie. Deux tendances se dessinent : les progressistes (incarnés par le prêtre jésuite américain James Martin, auteur de Building a Bridge, et qui veut enlever les paragraphes « culpabilisants » du Catéchisme sur les « actes homos intrinsèquement désordonnés ») et les conservateurs (incarnés par le Cardinal Sarah, appuyant dernièrement Daniel Mattson, un membre de Courage Etats-Unis qui se dit « homo mais pas gay » et qui demande à ce que les séminaristes homosexuels soient exclus du sacerdoce : super…). À ce propos, on constate un timide rétropédalage du Cardinal Sarah qui fait semblant maintenant de mettre de l’eau dans son vin, en soutenant Mattson, en dissociant les adjectifs « homo » et « gay », et en promotionnant un « accompagnement » plutôt qu’une « éradication » sèche de l’homosexualité. Il a trouvé son homosexuel abstinent de service. Et il reconnaît du bout des lèvres que l’homosexualité est un sujet un peu plus important et complexe qu’il n’y paraissait.

Octobre 2018 : Tenue du Synode des Jeunes au Vatican. Coup d’épée dans l’eau. Le couvercle sur l’homosexualité, la pédophilie et la sexualité a été savamment refermé dès le départ par le cardinal Baldisseri.

Toujours en octobre 2018 : Suicides très rapprochés de deux jeunes prêtres diocésains en France : un à Rouen (le père Sèbe, 38 ans), l’autre à Orléans (le père Fumery, 38 ans aussi).

Début novembre 2018 : À Lyon, le père Pierre Vignon dénonce la compromission du cardinal Barbarin dans les affaires de pédophilie et fait circuler une pétition demandant sa démission.

Novembre 2018 : Durcissement de la Fraternité Saint Pie X : tolérance zéro pour les candidats homosexuels au sacerdoce, expulsés à l’entrée. Les catholiques conservateurs agitent les instructions de 1961 du Pape Jean XXIII, puis du Pape Benoît XVI en 2005, interdisant (je cite pour le 1er) « l’avancement des vœux et de l’ordination religieux aux personnes affligées de tendances néfastes à l’homosexualité ou à la pédérastie ». Le document de 2005 de Benoît XVI peut être lu soit comme une interdiction sèche, soit comme une prudence inclusive, puisque seuls les séminaristes qui (je cite) « soutiennent la soi-disant ‘culture gay’ » doivent être exclus du sacerdoce : quid des autres ? On ne sait pas.

3 novembre 2018 : Conférence des Évêques de France réunie à Lourdes. Dans le cadre de la lutte contre la pédophilie sacerdotale, ils continuent de parler des victimes, de l’accompagnement, jouent les psys. Et toujours rien sur l’homosexualité, alors qu’elle est l’alibi affectif de toutes les lois transhumanistes qu’ils condamnent. Toujours pas d’annonce de la Bonne Nouvelle non plus.
 

C’EST QUOI LE VÉRITABLE SCANDALE ?

Alors maintenant, après cette frise, deuxième partie. Je vais essayer de répondre à cette question : C’est quoi le véritable scandale dans l’Église par rapport à la pédophilie et à l’homosexualité sacerdotale ?
 

Je pourrais vous dire que ce scandale, c’est… :

1) la pratique homo. En tant que pratique désordonnée excluant la différence des sexes.

2) la pratique pédophile. En dénonçant chez certains prêtres non seulement la double vie et la désobéissance à Dieu, mais également la matière même de l’acte homo ou pédophile. L’impureté, le désordre, l’inhumanité et la violence intrinsèques à ces pratiques.

3) que ces actes soient aggravés par le fait qu’ils soient pratiqués par des hommes d’Église, et qu’ils soient couverts par d’autres hommes d’Église (parfois hauts placés : même le Pape) qui, sans être homos ou pédophiles, cautionnent – par leur silence – leurs collègues prêtres.

Je pourrais vous dire que le scandale réside dans le déni des cas homos concrets parmi les prêtres, de la mafia rose infiltrée au Vatican (et je sais qu’elle existe, que ce n’est pas qu’un fantasme conspirationniste), dans le silence du Pape à ce sujet, sa négligence, son manque de poigne, l’absence ou la médiocrité du contrôle des recrues au séminaire, l’hypocrisie du discours padamalgame (pédémalgam, je dis) qui vise à dissocier complètement homosexualité et pédophilie pour taire et justifier l’une en ne parlant que de l’autre, alors que ce sont deux sœurs (bien distinctes mais liées).
 

Mais le véritable scandale de la pédophilie et de l’homosexualité sacerdotales, ce n’est pas ça.
 

Je vais vous dire. Le scandale, c’est de s’axer sur le péché et non sur le pécheur et encore moins sur celui qui les a tous pardonnés : Jésus. Le véritable scandale par rapport à la pédophilie et à l’homosexualité dans l’Église Catholique, il est double. Il y en a un positif : c’est l’amour de Jésus pour les criminels, les pécheurs y compris non-repentis, et même pour le diable. En dépit du fait que Jésus hait le péché. Et puis il y a un scandale négatif : c’est que vous ne nous accueillez pas, nous personnes homos ou pédophiles. Concrètement, vous ne nous aimez pas. Le véritable scandale, il est là. C’est l’absence d’amour du prochain. C’est la sécheresse de cœur. À l’égard des personnes pédophiles d’une part, à l’égard des personnes homosexuelles d’autre part, et quand ce n’est pas les deux ensemble (car je connais beaucoup de personnes qui se disent homos pour ne pas se dire pédophiles, parce que leurs tendances pédophiles les horrifient. Alors ils rehaussent l’âge des personnes qui les attirent). Avez-vous entendu publiquement dans l’Église que Jésus aimait Nordahl Lelandais (pédophile et homosexuel) ? Que Jésus aimait et accueillait les prêtres homos et pédophiles, et que ceux parmi eux qui sont continents – j’en connais – font d’excellents prêtres ? Avez-vous entendu la Bonne Nouvelle scandaleuse de l’Amour de Jésus pour les pécheurs, les malades, les criminels ? Le véritable scandale de la Croix, ce n’est pas que Jésus ait donné sa vie pour ses amis, pour les victimes et les personnes moralement irréprochables. Il a donné sa vie pour les gens pas aimables, pour nous les criminels, alors même que nous étions encore pécheurs et que nous ne méritions pas son sacrifice, que nous n’étions pas convertis. C’est cet amour scandaleux qui a tué Satan à la Croix.
 

Actuellement, l’objet qui à mes yeux constitue le plus gros scandale jamais dénoncé dans l’Église, c’est la présence et la totale impunité de toute une presse, de tendance identitaire, intégriste, traditionaliste et conservatrice, la seule qui malheureusement parle d’homosexualité un peu en Vérité, qui en ce moment monte au créneau et joue au shérif délateur des (je cite) « scandales homosexualistes » dans l’Église pour pallier le silence ecclésial sur le sujet : je pense à Civitas, au Salon Beige, à Citizen Go, à Riposte Catholique, au site Benoît et moi, au blog de Jeanne Smits, à Islam et Vérité, à Réinformation TV, à Gloria TV, à la chaîne EWTN, à LifeSiteNews, etc. Ces médias ont lancé depuis deux ans une véritable chasse aux sorcières contre ledit « clergé pro-homosexualiste » (le cardinal Schönborn, Mgr Bode, le cardinal Marx, le cardinal Coccopalmerio, le père James Martin, le Pape François qu’ils destituent souvent en « Cardinal Bergoglio »). Ils frétillent dès qu’ils entendent une info sur l’infiltration de – je les cite – l’« Internationale homosexualiste » dans l’Église. Ils sont à l’affût du moindre scandale ou scoop qui va salir l’Église par l’homosexualité et sur lequel ils se gendarmeront hystériquement. Ils partent en croisade contre les « prédateurs homosexuels » (je cite Jeanne Smits) dans le clergé. Ils soutiennent leurs cardinaux anti-LGBT (cardinal Chaput, cardinal Müller, cardinal Sarah, Mgr Carlo Vigano bien sûr, Mgr Lantheaume) pour mieux se déchaîner contre l’inertie du clergé dit progressiste, moderniste, gauchiste, anti-cléricalisme, homosexualiste. Cette Réacosphère, c’est vraiment les pharisiens et les chefs des prêtres de la Bible. Pour eux, l’homophobie n’existe pas. L’homosexualité non plus. Nous, personnes homosexuelles, ne devons pas être écoutées. Et ils ne nous proposent aucune solution heureuse. Quand ils parlent de nous, c’est uniquement pour nous transformer en victimes d’un « lobby LGBT » monstrueux et renforcer leur paranoïa. Même quand tu obéis à l’Église ils ne te regardent pas et ne te soutiennent pas. En revanche, ce sont les premiers, quand tu chutes et que tu ne tiens pas dans la continence, à te désigner publiquement comme un imposteur, indigne de leur confiance. Or la continence est un chemin, comme la sainteté, semé d’embuches ; et un chemin collectif. Un prêtre tradi médiatique, lors de la sortie de mon livre Homo-Bobo-Apo, a fait courir le bruit que j’étais en couple et que j’étais devenu un traître gay friendly uniquement parce que j’y raconte une chute l’année dernière avec un homme dont je suis tombé amoureux. Il m’a même sorti que si j’étais encore homo, c’était par manque de foi en Dieu. Sinon, Dieu m’aurait guéri et ôté cette tendance. Pour lui, c’est inconcevable que l’homosexualité soit un terrain humain d’où puisse émerger la sainteté. Pour lui, les personnes homosexuelles, ça n’existe pas. Au fond, il dirait pareil des personnes handicapées, des personnes atteintes d’une maladie, des personnes présentant des troubles psychiques : elles aussi, elles n’existent pas, n’ont pas assez de foi et ne peuvent être saintes que si elles ne ressentent plus cette fragilité, si elles ne chutent plus. Il ne reste plus grand monde dans son paradis…
 

Les personnes homos, lesbiennes, transgenres, transsexuelles, pédophiles, prostitué(e)s, droguées, séropositives, intersexes, ces catholiques conservateurs s’en moquent. Ils rejettent y compris les personnes homos continentes qui obéissent à l’Église Catholique. J’en sais quelque chose. Là-Haut, ils vont prendre très cher. Tout ça sous prétexte de Vérité et de pureté, sous prétexte de nous libérer d’un danger. Vous remarquerez que, comme par hasard, les membres de cette Réacosphère et leurs médias ne parlent quasiment jamais de Jésus, et encore moins de son amour pour tout Homme. Mais, même si ça les fait ricaner quand on leur parle d’homophobie, ou quand le Pape leur dit qu’ils jouent le jeu de Satan en cherchant à accuser les membres homos du clergé ou en jouant les grands nettoyeurs de l’Église, le Pape François a raison. L’important, c’est la Bonne Nouvelle de l’Amour et de la Justice de Dieu pour toute personne, et en premier lieu les personnes pécheresses, criminelles, pédophiles, homosexuelles, continentes ou encore pratiquantes.
 

LETTRE DE THIBAULT

Je finirai cette chronique par la lecture de l’extrait d’un mail que j’ai reçu il y a une semaine d’un jeune de 19 ans :

« Cher Philippe Ariño, Je vous écris ce message pour vous remercier, car c’est à vous et au Saint-Esprit que je dois ma conversion.

Je vous ai découvert en tombant sur 247 questions à l’intérieur de l’Église catholique. J’ai été d’emblée conquis et j’ai commencé à lire votre dictionnaire des codes homosexuels et votre blogue, et c’est la justesse de votre analyse des codes homosexuels ainsi que la Vérité/Charité de votre traitement de l’homosexualité qui m’a donné la grâce de me convertir. J’ai été confirmé et reçu dans l’Eglise lors du Carême. J’ai également choisi d’être continent, mais je n’ai aucune légitimité à me revendiquer en tant que tel vu la fréquence avec laquelle je pèche et l’énormité de mes péchés.

Je suis votre blogue depuis plus d’un an et je dois dire que vous êtes probablement un des seuls commentateurs courageux et justes. J’admire en particulier l’humanité et le courage de votre traitement de la pédophilie, et je pense bien que vous êtes le seul média catholique qui ne déshumanise pas les personnes pédophiles.

Je vous écris aussi ce message pour vous demander le pardon. Pendant un moment j’ai rejeté votre analyse eschatologique de l’homosexualité et je vous ai pris pour un illuminé/conspirationniste, alors que je n’avais pas pris la peine de lire votre livre. J’ai même eu la lâcheté de vous caricaturer en tant que tel face à mon amie catholique : ‘Oui, j’aime beaucoup Philippe Ariño, et son traitement de l’homosexualité est tellement juste. En revanche, quand il commence à parler des fins dernières et de la Franc-maçonnerie il paraît fou et ridicule.’

J’ai réalisé mon erreur en lisant ‘Homo-Bobo-Apo’ et je fais l’effort maintenant de partager vos billets, mais je regrette amèrement la caricature que je vous ai faite subir. Elle était d’autant plus grave qu’elle était ingrate, car c’est à vous que je dois ma conversion. Je vous demande donc de me pardonner.

Suite à ce témoignage qui n’a pas j’espère été trop narcissique, j’aimerais aussi proposer mon aide (modeste). J’ai remarqué tout à l’heure que vous avez publié votre premier billet en anglais et je salue votre initiative. Le monde anglo-saxon a besoin de vos analyses. Je suis malheureusement incapable de traduire vos livres ou votre dictionnaire sans trahir la justesse de vos propos, mais je peux traduire vos billets ou relire ceux que vous avez écrit en anglais.

Merci et pardon, Philippe. Que la paix du Christ soit avec vous.

Thibault. »

Émission Radio Courtoisie du 17 novembre 2018 sur la Syrie et sur la pédophilie sacerdotale


 

Dans son émission Le Libre Journal de la Nouvelle France du 17 novembre 2018, sur Radio Courtoisie, la journaliste Anne-Laure Maleyre a reçu en première partie l’essayiste François Belliot (auteur de La Guerre en Syrie : Quand médias et politiques instrumentalisent les massacres); en seconde partie (à partir de 1h26), l’essayiste Philippe Ariño (auteur de Homo-Bobo-Apo) pour une chronique sur les scandales actuels de pédophilie et d’homosexualité dans le clergé catholique (cette chronique, pour une fois, est consultable par écrit), Gérard Brazon (de Riposte Laïque) pour une chronique sur le danger islamique, le chroniqueur international François (spécialiste de la Pologne et du Kazakhstan) pour une chronique sur la Biélorussie.
 
 

N.B. de Philippe Ariño : À la réécoute, ce qui est assez hallucinant, c’est la censure qui sévit dans cette radio : les programmateurs ont coupé au montage ce que j’ai dit sur l’Islam, à la 2h37’45. Je disais « Sans tomber dans un relativisme schizo qui dissocierait Islam modéré et Islam fondamentaliste – alors qu’il n’y a pas de distinction fondamentale entre eux, puisqu’il n’y a pas d’Islam modéré… ». En fait, ils se targuent de dire tout haut ce que les médias mainstream cacheraient. Mais dès qu’il faut un peu de courage pour nommer les choses, pour parler de l’Islam, là, ils prennent leurs jambes à leur cou et se défaussent.

Une télé catholique nord-américaine (EWTN) commentant le document final du Synode des Jeunes

J’ai écouté en entier ces trois rigides adeptes du cardinal Sarah, à la télé « catholique » nord-américaine EWTN (sorte de Riposte Catholique ou de Réinformation TV… avec des sous) qui râlent contre le document final du Synode des jeunes, mais pas pour les bonnes raisons, et sans proposer de solution joyeuse et incarnée :
 

 

Je résumerais en deux mots leur attitudes : peur + menace. On dirait les chefs des prêtres du temps de Jésus. Horrible. Aucune annonce de la Bonne Nouvelle (aux personnes homosexuelles, entre autres). Que de la plainte, de la tristesse, de l’intransigeance, de la peur et de la menace, au nom de la « prudence » et de la « Vérité christique ». Une bande de psychorigides. Je vous avais annoncé que, si la vague progressiste n’était pas réjouissante pour l’Église, la vague conservatrice incarnée par le cardinal Sarah serait encore plus grande et dévastatrice car elle prend l’apparence de l’ordre. Le schisme est proche, surtout parce que les catholiques ne se méfient absolument pas de leur aile conservatrice/traditionaliste.

Le Synode des Jeunes, c’est constructif (et c’est bien ça le problème…)


 

La pensée franc-maçonne (1 – lumière-tissu ADN puissante, 2 – architecture, 3 – Humanisme ou spiritualisme intégral) est en fête actuellement dans l’Église Catholique. Pendant que le cardinal Sarah est à l’atelier enluminures (chuuut… silence dans les rangs…), pendant que François-Xavier Bellamy sort son nouvel essai Demeure (pour nous expliquer que le « processus » ou la « marche » ou le « changement », sans leur but, sont des concepts modernes creux et totalitaires dangereux : ça vaut bien le coup d’écrire un livre entier là-dessus… surtout pour a fortiori nous mettre en demeure maçonnique lui aussi), pendant que les fileuses en soutane du Padreblog brodent leurs points de croix (certifiés génétiquement catholique : « Nous l’avons souvent dit, l’ADN du Padreblog c’est d’être animé par des prêtres de terrain… »), les évêques et les cardinaux présents au Synode des Jeunes quant à eux se comportent en groupies toutes émoustillées de s’approcher du Pape-célébrité, de jouer les journalistes people privilégiés d’interviewer le Pape François et de prendre l’ascenseur avec lui (36e étage en dessous, s’il vous plaît), et s’extasient de la « force » des échanges et des pré-conclusions du Synode.
 

 

 

Tout, dans leurs discours, est centré sur la Force, la Puissance, l’intensité (électrique), des débats. Et comme pour rassurer tout le monde, alors que la grogne/assoupissement du monde extérieur ne fait que s’amplifier (et pour cause : ils se refusent à parler d’homosexualité), ils nous assurent avec une voix d’hôtesse fleurie que tout va bien, que tout est « serein », qu’ils ont la situation bien en main, qu’il y a de l’action (pour quoi ? on ne le saura jamais… si ce n’est l’action pour la simulation d’écoute, d’admiration, d’émotion, d’émerveillement, de choc et d’empathie. Par exemple, ils ont lancé dernièrement un appel aux jeunes « contempl’actifs » – moi perso je suis plutôt « contempl’-passif » ^^ – : ça me rappelle les slogans vaseux qu’on peut entendre dans le milieu des éducateurs spécialisés « Ne soyez pas consommateurs mais consomm’acteurs ! »).
 

Mais pour l’instant, de l’action, même verbale, concrètement, nous n’en voyons et n’en entendons rien. C’est plus de la posture et du discours constructif maçonnique qu’autre chose. Comment ça, j’exagère ? On en trouve par exemple une parfaite illustration avec les propos du cardinal Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec au Canada, qui en une vidéo nous a quasiment servi la totale du discours franc-maçon = lexique de la LUMIÈRE (injection) + culte de l’AMÉLIORATION + métaphore de la CONSTRUCTION (processus, chemin, avenir, travail, planches) + HUMANISME INTÉGRAL (autre nom de la Bête). Sans parler de la démagogie : « Ce Synode est une injection d’Espérance : nous travaillons ensemble pour aider le monde à devenir meilleur, plus juste et plus humain. » En résume, le Synode, ça « boosterait ». Mais en quoi, au juste ?
 

 

En réalité, c’est de la carte postale de travail, de réflexion, d’échanges en Vérité. Pas du travail effectif. Pas de la réflexion constructive. Et ce constat de ma part n’a rien à voir avec l’immobilisme bougon et insultant des adeptes traditionalistes du cardinal Sarah, qui voient dans la vitalité, l’humour, la joie et le changement, des ennemis de l’Église et de la Sainte Doctrine catholique, et dans le modernisme la bête à abattre. Je parle bien du souffle vivifiant et imprévisible de la Vérité, de l’Esprit Saint qui à l’évidence manque cruellement aux échanges synodaux. Le Synode des Jeunes est constructif, et c’est bien ça le problème. Les boas aussi, il y en a des constrictors.
 



C’est pas facile d’être Lyonnais… #Boboland



 
 
 

Catholiques homosexuels (refoulés) de la Réacosphère, au lieu de vous acharner contre le Pape François, pourquoi ne règleriez-vous pas votre homosexualité ?


 

Quand je vois un certain nombre de catholiques (prêtres ou laïcs) de la Réacosphère actuelle qui en ce moment applaudissent les torchons médiatiques tels que Riposte Catholique ou Réinformation TV, qui applaudissent Mgr Viganò et qui sont hyper virulents envers le Pape François, uniquement parce qu’au fond ils refoulent leur homosexualité et la vivent non pas dans la continence mais dans une abstinence sèche et arbitraire, ça me démange et d’une, de balancer tout ce que je sais sur eux, et de deux, de leur dire « Au lieu de vous en prendre au faux ennemi qu’est le Pape, au lieu de tout casser et de vous morfondre sur l’état de l’Église, au lieu de draguer scolairement une certaine caste conservatrice ecclésiale dont vous ne ferez jamais vraiment partie, vous feriez mieux d’utiliser votre homosexualité pour de plus belles choses, et de vous réconcilier avec vous-mêmes ! Êtes-vous au courant que l’homosexualité n’est pas un martinet anti-papal ?? ». Que l’homosexualité dissimulée, refoulée, et « non-pratiquée comme ça », fait du mal !
 

 

N.B. : Pour compléter ce billet, un autre lien, cette fois sur le mirage d’une mobilisation contre la PMA.

La situation est réellement chaotique / La situación es realmente caótica

La situation est réellement chaotique
 

 

Pendant que les cardinaux progressistes ou modérés refusent de voir la priorité de l’homosexualité dans les débats d’Église et dans le monde, et de nommer les vraies urgences (l’homosexualité mériterait à elle seule un Synode, à la place de tous les Synodes-bidon sur « la Vie », « la sainteté », « l’écologie », « la famille », « la vocation », « la sainteté », « les jeunes », « la vie consacrée », etc.), les seuls cardinaux à deviner la priorité de l’homosexualité sont les mauvais (cardinal Napier, cardinal Sarah, le cardinal Morlino, etc.) : ils la traitent mal, arrivent en shérifs, en justiciers, en grands nettoyeurs, en éradicateurs de « fléau », de « lobby gay », de « mafia rose infiltrée parmi eux ». Et ils sont relayés par une presse catholique traditionaliste réactionnaire, composée de mouchards paranoïaques et de journalistes malveillants (Jeanne Smits, Réinformation TV, Salon Beige, Riposte Catholique, etc.). Le danger est vu, mais mal dénoncé, et sans proposition heureuse de résolution : l’intuition n’est pas l’intelligence… et la délation encore moins. Dans les deux cas, progressistes comme conservateurs, il n’y a aucun traitement de l’homosexualité, aucune considération des personnes homos, aucune vision de la primauté joyeuse de l’apostolat par l’homosexualité continente, aucune Bonne Nouvelle annoncée. La primauté de l’homosexualité est vue par le mauvais camp. Les seuls qui osent traiter ouvertement d’homosexualité publiquement sont les pires clercs qu’on pouvait imaginer puisque c’est la Brigade des mœurs, moraliste, anti-Pape François, et homophobe. La situation est réellement chaotique.
 

 

La situación es realmente caótica
 

Mientras que los cardenales progresistas o moderados se niegan a ver la prioridad de la homosexualidad en los debates de Iglesia y en el mundo (véanse mi libro Homosexualidad : la Prioridad negada), y a nombrar las verdaderas urgencias (la homosexualidad merecería por sí misma un Sínodo entero, en lugar de todos los Sínodos baratos dedicados a la « Vida », « santidad », « ecología », « Familia », « vocación », « santidad », « juventud », « vida consagrada », etc.), los únicos cardenales en adivinar la prioridad de la homosexualidad son los malos (el cardenal Napier, el cardenal Sarah, el cardenal Morlino, etc.) : la tratan mal, llegan como sheriffes, justicieros, grandes limpiadores, erradicadores de una « plaga », de un « lobby gay », de una « mafia rosa infiltrada entre ellos ». Son apoyados por una prensa católica tradicionalista reaccionaria, compuesta por periodistas soplones, paranoicos y malintencionados (Aciprensa, Actuall, Religión y Libertad, InfoCatólica , etc.). Se identifica el peligro, pero está mal denunciado, sin una propuesta feliz de resolución : la intuición no es la inteligencia… y la delación, aún menos. En ambos lados, progresistas como conservadores, no hay tratamiento de la homosexualidad, ni consideración de las personas homosexuales, no hay ninguna visión de la primacía alegre del apostolado de la homosexualidad continente, no se proclama la Buena Nueva. La primacía de la homosexualidad es vista por el bando malo. Los únicos que se atreven a hablar públicamente de homosexualidad son los peores clérigos que podíamos imaginar, ya que es la Brigada antivicios, moralista, anti-Papa Francisco, y homófoba. La situación es realmente caótica.
 

 

L’Antéchrist est en train de dégager le Pape François


 

Le Pape François est maintenant bel et bien noyauté par l’Antéchrist, lequel est relayé (c’est là le drame) par les médias « catholiques » et certains cardinaux, évêques et prêtres. À quoi on peut le voir ? Parce qu’on n’entend plus le Pape parler directement, et que c’est le Saint Siège qui s’exprime à sa place. Et surtout parce que les prophéties (saint Malachie) annoncent que la signature de l’Antéchrist, c’est que ce dernier se focalisera sur les victimes, et non – comme l’eût fait le véritable Christ, au nom du pardon – sur les bourreaux et les pécheurs à aimer autant voire plus que les victimes. En effet, le scandale de la Croix et de l’Amour du Christ, c’est que le Christ a accepté de mourir non uniquement pour les victimes mais surtout pour leurs bourreaux, les criminels (« alors que nous étions encore pécheurs » 2 Rm 5). Nous sommes donc en train d’assister à une confiscation/spoliation du pouvoir papal en direct. Chaud.
 

 

Vous voulez que je mette le bazar ? OK. Pas de problème !


 

Je suis invité au Festival des Jeunes « Welcome to Paradise » à Hautecombe pour le mois d’août (c’est ma seule invitation en France cette année). Le thème de session : la phrase du Pape François « Mettez le bazar ! ». Il ne faudra pas me le dire deux fois 😉
 

Je viens de composer un petit programme pour foutre le bordel pendant 1h30, et que les formules papales (« Mettez le bazar ! », « Quitte ton canap’ ! ») ne se réduisent pas à de gentils slogans dynamiques démagos complétement creux :
 

 

1 – Pourquoi le Synode des Jeunes (novembre 2018) s’annonce comme un bide monumental ? (discours du cardinal Baldisseri ; le livre Aime et ce que tu veux fais-le ! d’Arthur Herlin, Thérèse Hargot et Mgr Gobilliard) (Proposer un Synode sur la Honte ou sur la bisexualité ; pas sur les vocations ni l’engagement ni la sainteté) Que penser du Pape François ?
 

2 – Les États Généraux de bio-éthique en France : la trajectoire désastreuse que prend la Conférence des Évêques de France (CEF) pour parer aux lois transhumanistes.
 

3 – Infiltration de la Franc-Maçonnerie dans l’Église Catholique (y compris dans les mouvements tradis anti-Franc-Maçonnerie et d’extrême droite) : Quels sont les évêques et les cardinaux francs-maçons, et les médias chrétiens francs-maçons (La Vie, Famille Chrétienne, KTO) ? Comment repérer un discours franc-maçon (même christique, même porté par des évêques) ? (exemples : le cas de Mgr Pontier, de Mgr Aupetit, de Mgr Gobilliard, ou encore du cardinal Sarah) (exemples : The Voice, la série Demain Nous Appartient, les Enfoirés, Star Wars)
 

4 – Pourquoi La Manif Pour Tous, les partis politiques soi-disant « catholiques » (Sens Commun, PCD, et même LREM) et les mouvements pro-Vie (Alliance Vita, les Veilleurs, les Survivants) sont homophobes, ne défendent pas la Vie (qu’est Jésus), et sont complètement à côté de la plaque dans les débats sur les lois transhumanistes à l’étude en ce moment ? (exemple : le cas de Jean-Luc Romero, Anthony Hayden, Caroline Mécary)
 

5 – Comment l’homosexualité est traitée actuellement dans l’Église Catholique et les Églises protestantes, et l’accueil désastreux des personnes homosexuelles (y compris à Courage : cette année, à Paray-le-Monial, le thème du parcours « Homosexualité » est « l’Amitié avec Jésus »…) ? Quels rôles minables on nous fait jouer ? (Nous sommes pris en étau entre thérapies misérabilistes de « restauration d’identité » banalisant l’homosexualité, mépris des conservateurs, et pastorales « chrétiennes » promouvant clairement une compatibilité entre pratique homosexuelle et pratique religieuse) Quels rôles nous devrions jouer ?
 

6 – Homosexualité dans l’Église, état des lieux : dans les paroisses, dans la jeunesse catholique (y compris tradi : le raz-de-marée de la sentimentalité, de la bisexualité et de la transidentité) , dans les radios et télés chrétiennes (représentativité parmi les journalistes, dans les comités de rédaction) , dans les établissements scolaires dits « privés » ou « hors contrat », dans les communautés religieuses et les abbayes, à la Curie et parmi les prêtres/évêques (proportion d’homosexualité parmi eux) . Pourquoi on cherche à me faire taire, et pourquoi je ne suis plus invité nulle part (alors que les besoins sont criants et que le fer de lance de l’anticléricalisme mondial est la croyance en « l’amour » homosexuel) ? (exemple : ma visite au Café Youcat à Barcelone en 2017)
 

7 – La montée du niveau de la bière dans l’Église (imprégnation du boboïsme) : état des lieux des mouvements chrétiens des jeunes, et comment on vous instrumentalise en vous transformant en entrepreneurs « cools & chrétiens » ou « réacs & cools ». Exemple avec la Church Tech (basée sur la notion d’« engagement », d’« innovation », de « solidarité » et d’« évangélisation/Mission »), les chanteurs chrétiens, Écologie Humaine intégrale, le Padreblog, les revues Limite et L’Incorrect.
 

8 – Pourquoi la Fin des Temps universelle, si nous ne nous convertissons pas rapidement, est imminente ?
 

9 – Comment s’en sortir ? Politiquement ? (solutions concrètes : retour sur l’Union Civile qui est la loi la plus dangereuse + interdiction de l’hétérosexualité – le diable déguisé en différence des sexes – dans les lois) Ecclésialement ? (solutions concrètes : confiance, humour et Vérité, virginité) Nous, personnes homosexuelles continentes (C’est quoi la continence ? Différence avec l’abstinence prônée à Courage), sommes incontournables. Comment faire concrètement si nous nous révélons homos durables et que nous voulons que notre âme soit sauvée par Jésus ? Pourquoi aujourd’hui le discours de l’Église sur l’homosexualité, intellectuellement et rationnellement, ne tient objectivement pas la route (et que ce n’est pas grave car l’Essentiel est surnaturel) ? (exemple : le récit du miracle que j’ai vécu à l’église Saint Roch) Et pourtant, pourquoi/comment l’Église restera sainte et éternelle ?
 

10 – Quel rôle peuvent jouer les personnes non-homosexuelles dans le monde et dans l’Église, et en particulier vous les jeunes ?