Avec son abord identitariste, personnaliste et naturaliste de l’homosexualité, Famille Païenne verse (une nouvelle fois) dans l’humanisme intégral (l’autre nom de la Bête de l’Apocalypse), le mépris de la continence, et le misérabilisme « scientifique ». Ils parlent notamment d’« AMS » (Attraction pour le Même Sexe) ou de « restauration identitaire » au lieu d’homosexualité et au lieu d’annoncer la Bonne Nouvelle de l’Évangile aux personnes homosexuelles et par elles (ils sollicitent des personnes non-homosexuelles et des psychanalystes tels que Laurent Perru). À nouveau à côté de la plaque et éloignés des coeurs. Les pseudo « catholiques » mourront de leur homophobie.
Pathétique Manif Pour Tous / Patética Manifestación Para Todos
Bref message explicatif aux pro-Vie qui me demandent pourquoi je trouve pathétique et inefficace la manifestation du 6 octobre prochain à Paris contre la PMA sans père (Procréation Médicalement Assistée). En fait, l’homosexualité et les personnes homos sont l’alibi de toutes les lois transhumanistes. Et que font les soi-disant « catholiques »? Ils ne parlent que de l’enfant. Par homophobie. Ils cautionnent donc ce qu’ils croient dénoncer. La Manif Pour Tous et l’Alliance Vita sont des mouvements carriéristes et anti-catholiques. Il ne faut pas aller manifester le 6 octobre. Ils prennent le problème par le mauvais bout et ne tiennent pas compte de la réalité intentionnelle et sentimentale de ces lois.
Breve mensaje explicativo destinado a los pro-Vida que me preguntan por qué me parece patético e ineficaz la manifestación del 6 de octubre en París contra la PMA sin padre (Procreación Médica Asistida). De hecho, la homosexualidad y las personas homosexuales son la coartada de todas las leyes transhumanistas. ¿ Y qué hacen los llamados « católicos » ? Sólo hablan del niño. Por homofobia. Por lo tanto, defienden lo que piensan denunciar. La Manif Pour Tous y la Alianza Vita son movimientos carreristas y anticatólicos. No tenemos que ir a manifestar el 6 de octubre. Ellos enfocan el problema del ángulo equivocado e ignoran la realidad intencional y sentimental de estas leyes.
Tournage presque fini
Le tournage « Homosexualité » de Lourdes est presque fini ! Grâce à mon papa, mes 3 amis latinos et moi-même venons d’arriver à Cholet ce soir, terminerons demain les deux tables rondes qu’il nous reste à filmer, et nous aurons enfin fini la prise d’images ! Et les 4-5 octobre, nous terminons en beauté en visitant Paris.
Deux des Latinos (Santiago et Christian) s’en retourneront (malheureusement !) à leur pays respectif dimanche, et Gerson restera un mois pour le montage.
Nous avons beaucoup prié pour vous, et en particulier pour les donateurs du tournage. Merci infiniment à eux !
Je me permets, pour ceux qui peuvent encore nous aider et que nous n’avons pas épuisés financièrement, de monter une nouvelle cagnotte de remboursement des frais et des dettes engagés pour le film. C’est 9 217 €. Merci encore.
Tournage au top !
La joie après la tempête
Peine inconsolable ce matin (je n’arrêtais pas de pleurer). Et puis cet après-midi, à Lourdes, deux démarches qui m’ont remis debout, requinqué :
– la première : les piscines (grand moment. J’ai senti énormément de compassion et de culpabilisation mêlées chez les 5 hommes qui m’ont plongé dans l’eau glacée, car j’ai parlé à haute voix d’homosexualité et du tournage, de toutes les attaques qui entouraient ce tournage, des personnes homosexuelles. Même si certains étaient italiens ou espagnols, ils ont entendu mon cri déchirant. Penauds et vraiment étonnés, ils m’ont laissé tout le temps que je voulais pour pleurer, parler à la Vierge Marie, dire ce que je voulais et confier mes intentions. Ils étaient très touchés et ont été de vrais frères consolateurs avec moi. L’homosexualité touche au coeur du coeur des gens, j’en suis témoin).
– Mais le moment de plus grande consolation encore a été, contre toute attente, la confession. Là, un jeune frère capucin (un peu frère Tuck dans « Robin des bois » : rondouillard, barbu, pas homo), tellement intéressé par ce que je disais, m’a gardé quasiment pendant une heure dans son confessionnal ! On a ri, on a pleuré (Ziggy, il s’appelle Ziggy… lol). Je lui ai balancé toutes les horreurs que je voyais dans l’Église en lien avec l’homosexualité, tous les cas d’homosexualité et d’homophobie (amis, religieux, prêtres, évêques…) qui m’étaient apparus ces derniers jours, ma descente dans les poubelles abominables de l’Église, tous les obstacles et les coups bas au tournage. Il a tout écouté, m’a donné l’absolution, et m’a proposé de venir à la tombe du père Giacomo Filon au cimetière de Langelle (un frère capucin enterré à Lourdes, et en odeur de sainteté). Je vous écris depuis sa tombe. Il avait des couilles, Giacomo.
Ma peine et mes craintes par rapport au tournage sont retombées. Je n’ai plus envie de pleurer. Et j’accueille tous les membres de l’équipe du film ce soir (excepté Gerson, le Péruvien, qui arrivera – j’espère – mardi : vous pouvez prier à cette intention car sans lui, nous n’avons pas de son et donc de langue).
Le manipulateur « catholique » : ses caractéristiques
Ce manipulateur, c’est nous tous :
Ce billet s’adresse aux accompagnateurs spirituels, aux confesseurs, et finalement à tout croyant au contact avec des catholiques, donc à toi et à moi. Nous, catholiques, sommes d’autant plus exposés à la manipulation (subie ou active) qu’il nous est très facile de nous décharger de mal agir, de manipuler ou d’être manipulé, sur le Dieu encore invisible qu’est Jésus. Et comme, de surcroît, de par notre condition humaine pécheresse, nous sommes toujours potentiellement et malheureusement le manipulateur de quelqu’un ou le manipulé de quelqu’un d’autre à un moment ou l’autre de notre vie, le portrait psychologique que je vais brosser s’applique à nous tous, à moi le premier, même si j’essaie d’être le moins manipulateur et le moins conforme à ces détestables instrumentalisations de la Foi et de la psychologie humaine.
Si ça peut te rassurer, le manipulateur catholique est le plus souvent un homme ou une femme d’Église ou bien un laïc consacré occupant un poste à haute responsabilité. Mais ça peut être plus rarement le simple paroissien un peu grisé de sortir exceptionnellement du lot et de se voir confié une charge, une influence, une prise de parole. Il arrive que ce soit un homme ou une femme de média ou connu dans le monde catho, dont le pouvoir lui est monté à la tête, et qui joue de sa petite aura pour influencer les esprits faibles comme forts, même s’il n’aime pas se l’entendre dire.
Sa particularité, c’est qu’il est très malin et séducteur (normal : sinon, il ne pourrait pas exercer efficacement son emprise psychologique) et qu’il se sert de Dieu et de ta foi en Lui pour copiner avec toi, te manœuvrer, et s’interposer entre Jésus et toi en se désignant bien évidemment comme l’indispensable intermédiaire.
« Tu seras semblable à Dieu » (phrase du serpent génésique)
Le manipulateur catholique veut tout contrôler : ta vie affective et psychique, certes, mais plus encore, ta vie intérieure et spirituelle ! C’est son principal objectif. Sa vie intime étant un désastre, il mise tout sur la tienne pour éviter de se confronter à son propre naufrage.
Il manie à merveille le positive wording, c’est-à-dire qu’il impose ses idées reçues et des jugements d’un sourire, d’une blague taquine (même s’il n’a aucun humour sur lui), d’un « oui », d’un « merci », d’un « bravo », d’une flatterie ou d’un remerciement valorisant qui met en confiance. Il a compris que l’opposition frontale ou clivante séduisait et fonctionnait peu.
Il est « dans la paix et dans la joie ». Son discours veut respirer la béatitude, l’assurance et l’autorité christique. Il te parle « en toute amitié » et « pour ton bien et ta sanctification », en particulier quand il va te sortir une vacherie ou te prêter un propos délirant. En fait, c’est de l’angélisme, du piétisme, de l’illuminisme, du paternalisme ou du maternalisme prenant l’apparence de la sidération béate crispée.
Il a toujours des images (sorte de flashs, de comparaisons vaseuses) pour toi, ou une phrase biblique tirée de son contexte à transposer sur ta vie pour la magnifier (et la déformer, surtout) puis la détruire. « J’ai dans le cœur une image. Le Seigneur te dit que… » ; « Jésus est en train de rejoindre et de guérir une personne de l’assistance. » ; « Tu es entre les mains du Seigneur [comprendre : Je te manipule] et il a un grand projet pour toi. [comprendre : Ne le/me déçois pas]. », « Seigneur, tu me connais et tu me demandes d’être humble et obéissant, d’accueillir ta Croix et de me donner à toi entièrement, sans compromis. » Je ne compte même plus les « Seigneur » et les « vraiment » qui ponctuent ses prières-fleuves publiques. Et ça, c’est quand il ne s’exprime pas en latin pour vérifier si tu es un fervent croyant comme lui, et t’infliger l’humiliation du néophyte ou du renégat.
Il place en toi des espoirs démesurés, étouffants. Tu es sa bouée de sauvetage, pense-t-il/elle, et le garant de son Salut ! Il te voit ni plus ni moins comme Dieu, par un virilisme, un spiritualisme ou un christocentrisme intégral totalement déplacé qui se traduira concrètement par une glorification du Fils, de la Paternité, de la Masculinité, du Saint, du Prêtre, du Prophète, du Roi, du Sauveur, en toi… même si ce n’est rien que le statut qui lui plaît : les vrais prêtres, hommes, fils, saints et pères, il les vomit. L’analogue féminin marche aussi : si tu es une femme, le manipulateur ou la manipulatrice catholique te revêt du manteau immaculé de la Vierge, de la Fille, de la Mère, de l’Épouse, de la Prophétesse, de la Reine. C’est du délire mystique, mais qui fait bien, qui fait très Théologie du Corps de Jean-Paul II, très sacrement.
Pour te garder pour lui et se diviniser à ton contact, le manipulateur spirituel sort l’artillerie lourde, même s’il l’établit avec subtilité et art. En général, il te couvre de cadeaux… dont tu lui seras vite redevable dans un futur proche. Il peut se montrer très bavard et te laisse peu la parole. Et quand il t’écoute, il fait semblant. À l’instar de ses curés compatissants « Cause toujours tu m’intéresses » qui, quand tu t’adresses à eux, feignent la gravité (en fronçant les sourcils ou en clignant des yeux au ralenti), qui sourient tout seuls puis reprennent immédiatement leur sérieux, qui acquiescent et hochent la tête aux mauvais moments dans ton discours, qui « s’écoutent écoutant », bref, qui sont dans la posture narcissique du confesseur (dans les rares moments où tu peux en placer une et où ils ne te coupent pas la parole !). Il se plaît à te soutirer des confidences exclusives et – comble de son victorieux ascendant sur toi – à te tirer les larmes. Ta défaillance ou ta dépendance à son égard est son triomphe !
Habituellement, il t’écrit des messages-fleuve et te voit comme un confident. En fait, tu lui sers de substitut marital dans le cas où il est mal marié, ou d’amant ou de fils de substitution dans le cas où il vit un célibat mal porté. D’ailleurs, avec toi, dans les moments où il t’idéalise, il s’exprime comme un franc-maçon : il te décerne le titre de « frère » ou de « sœur » (suivi de ton prénom) afin de se donner le droit ensuite de te sermonner, et finalement en envisageant votre relation non pas comme une amitié simple mais comme une permanente correction fraternelle ou paternelle, comme une dévotion. Il prend très à cœur son rôle de père ou de mère spirituel(-le) de tous, et de toi en particulier…alors que concrètement, si on y réfléchit bien, tu ne lui dois pas grand chose ! Il est dans la fusion.
Avec toi, il joue la proximité et l’amitié. Mais méfie-toi-en comme de la peste : elles voleront en éclats dès le moindre écart de conduite ou la moindre prise de distance de ta part – lui dira « désobéissance » ou « sacrilège » car il se prend pour Dieu en personne ou pour le canal direct de l’Esprit Saint. Il interprètera tes chutes comme une haute trahison, un affront personnel, un coup de poignard que tu lui as infligés, à lui et à la terre entière. Il instaure un véritable chantage aux sentiments et au spirituel.
« Je t’aimerai(s) si tu le mérites »
En réalité, le manipulateur catholique te met une pression de malade sur toutes tes pensées et tes actions. Malheur à toi si tu le déçois ou t’opposes à ses plans pour toi ! Il grossit ton influence, l’enjeu et les conséquences de tes projets : « C’est important. C’est crucial ! Tu as une très grosse responsabilité. Tu as charge d’âmes ! Tu dois être dans l’obéissance et porter ta Croix, sinon on ne te soutiendra pas et tu entraîneras dans ta chute beaucoup de frères qui comptent sur toi ! L’exemplarité, c’est essentiel ! ». Ce discours est complètement pipeau puisque même quand tu t’y soumets, il ne te soutient pas plus : si tu agis bien, c’est juste « normal »… donc pas question de te soutenir !
Si tu es un peu médiatisé comme lui, le pervers narcissique catholique projette ses propres fantasmes paranoïaques sur tes auditeurs et lecteurs, ou sur ta réalité, pour t’amener là où il veut et surtout là où il ne veut pas aller ! Et le pire, c’est qu’il investit celui qu’il idolâtre un moment (toi, en l’occurrence !) d’une mission surpuissante ou d’une lourde sainteté qu’il n’est pas lui-même prêt à remuer du doigt ou à porter (c’est la charge des pharisiens – Mt 23, 4 – et non le joug léger et confiant du Seigneur – Mt 11, 30), tout ça en vue de masquer sa dévorante jalousie à ton égard et se servir de toi comme faire-valoir ou comme bâton de père-la-morale ou de mère-la-morale pour taper sur les autres. Ou alors, afin de vivre la sainteté par procuration, il a également tendance à applaudir les saints du passé, en particulier les figures mystiques jansénistes, passionnistes, menaçantes, connues pour leur franc-parler et leur refus des concessions, qui parlent bien évidemment de l’enfer et de la gravité des péchés : saint Alphonse de Liguori, saint Padre Pio, sainte Thérèse d’Avila, Gemma Galgani, etc. Ça lui fournit un puissant alibi pour écraser, mépriser ou ignorer les saints du présent, trop imparfaits et humains à ses yeux !
L’exclusivité, l’hermétisme et l’ascétisme qu’il t’impose maquillent souvent de son côté un passé de débauche ou de criminalité pas assumé, ou une double vie actuelle. Il joue le réconcilié avec lui-même alors qu’il n’en est rien. Et ses appétits fusionnels de bon samaritain à la recherche d’âmes perdues « à sauver » n’y changent rien. Tout le contraire !
Sans jamais t’encourager quand tu réussis, il t’arrête à tes chutes ou tes défauts et prend les risques ou les tentations qui t’assaillent pour des faits réels ou des péchés. Il te fait croire que la Vérité, la Justice (la Loi divine) et l’intelligence sont au-dessus de l’Amour et de la Miséricorde (qu’il envisage comme des faiblesses, des trahisons et des imprudences peu saintes). C’est un puriste pharisien. Il te fait comprendre que tu ne dois jamais le décevoir… alors que le bon Père, Lui, tu ne le déçois jamais et Il ne joue pas l’offensé ou l’offusqué. Le manipulateur catholique fait du Salut, de la bonté et de la sainteté une affaire de mérite : « La confiance, ça se prouve et ça se mérite ! » est-il capable de te sortir, sans voir que cette maxime est purement et simplement anticatholique.
Il diabolise le scandale et sacralise l’Unité… ce qui est l’inverse de Jésus qui n’a rien fait de moralement scandaleux mais qui, de son vivant, a supporté l’impureté, a passé son temps à scandaliser et à porter sur lui l’accusation de colporteur du scandale ; l’inverse aussi de Jésus qui a bien dit qu’Il n’est pas venu unifier ni apporter la Paix mais bien la division au Monde (il ne s’est même pas vanté d’être notre Unité, alors qu’Il aurait très bien pu se le permettre !).
Quand le manipulateur paranoïaque te soupçonne de trahison, il ne va en temps normal pas t’attaquer frontalement : il dira d’abord qu’il est « troublé », qu’il doit « discerner » sur ton cas (notamment par de looongues heures de prière d’oraison). Et comme cet hystérique – ou ce lâche – ne gère pas ses émotions (ça s’appelle cliniquement l’hystérie) et ne veut pas les porter lui-même, il a tendance à attribuer ses peurs et ses soupçons à plusieurs personnes extérieures à lui et qu’il présente comme très nombreuse (une armée fantôme : « Je ne suis pas seul à penser ce que je pense, crois-moi : nous sommes Légion ! ») ou mieux, à une autorité sacerdotale (« J’en ai parlé à tel prêtre exorciste, à telle personnalité catholique de renom, qui est un homme saint et solide dans la Foi… et même lui se méfie de toi ! »). Comme il n’a pas d’arguments pour asseoir sa suspicion, il s’en réfère à son propre accompagnateur spi (argument d’autorité majuscule !… même si en tant normal il n’a aucune relation de proximité avec lui) ou un évêque charismatique que tout bon croyant est censé, par obéissance et Foi, ne jamais contester.
Même quand ce « saint » inquisiteur enquête, il dit qu’il ne fait que « s’interroger ». En fait, il « prévient », inquiète (voire terrorise), accuse et diffame à tout-va. Et toujours « l’air de rien », en ayant l’impression de faire œuvre de justice. Il fouille la merde ou véhicule le soupçon tout autour de toi mais ça ne l’empêche pas de feindre malgré tout l’innocence ou l’affliction compassée avec un petit rictus satisfait (en réalité pervers et fou). Orgueil monumental mâtiné de jouissance et de fausse innocence. C’est assez effrayant.
Discernement. Il insiste beaucoup là-dessus : il te répète je ne sais combien de fois « Discerne bien » quand il veut te mettre la pression, te bourrer le crâne avec une idée, ou te dissuader de faire quelque chose. Pour pénétrer insidieusement ton esprit, il met l’accent sur l’introspection, sur la prière. Il t’envoie des livres spirituels, des extraits-vidéos bien flippants. Il peut même te faire faire des retraites ou des temps d’adoration pour éteindre en toi toute velléité de révolte contre lui. Il arrive même qu’il te fasse du chantage aux sacrements (« C’est ça ou je ne te délivre pas le sacrement de baptême ou de réconciliation ! »).
Il « prie pour toi ». Il insiste d’ailleurs tellement qu’en général, quand il te dit ça, c’est une menace déguisée en piété ; ou en fin de mail, c’est un « Je prie pour toi » remplaçant un « Je t’emmerde » que la bienséance l’empêche de proférer.
Il parle au nom de Dieu et se planque derrière la Bible pour rendre ses arguments irréfutables. Pour t’imposer ses idées sans que tu ne t’en rendes compte, il dit que ce ne sont pas les siennes mais celles de Dieu (rien que ça !). Lui n’est qu’un « modeste messager/serviteur ». Il affecte l’humilité. Il te fait peur avec la Bible en te flattant par une identification excessive aux personnes bibliques (exemples : saint Pierre trahissant le Christ, Judas livrant Jésus, le jeune homme riche refusant de suivre le Christ jusqu’au bout, Ponce Pilate se lavant les mains, etc.). Il t’effraie avec l’enfer et tes actes. Il vit dans la suspicion constante, la peur, la frustration et la menace. Il « s’inquiète » souvent pour toi (le mot « inquiétude » revient sans arrêt dans son discours), « te prévient », « te met en garde ». Il a l’air de s’enquérir de la Foi (toujours celle des autres !) mais en réalité il ne l’a pas. La peur le domine.
Après avec bien terroriser tout le monde et dit des horreurs, il joue la tempérance, la modération, mansuétude, le désintérêt. Avec son faux calme qu’il a si longtemps travaillé. En fait, c’est de l’orgueil monstrueux. Il est persuadé d’avoir toujours raison. Même quand il est cruel et intransigeant. Il croit que son jusque-boutisme est du courage, de la fidélité, de la confirmation de sa sainteté. Il n’a pas compris qu’on peut aussi aller jusqu’au bout… de la connerie. Quand je parle d’orgueil monstrueux, ça ne vient pas de moi mais de lui (ou d’elle) : je l’ai déjà entendu(e) se décrire comme la Bête, et me soutenir qu’il/elle « ne mordait pas ».
Et pour achever ce portrait au vitriol, je dirais pour résumer qu’on reconnaît le manipulateur catholique au fait qu’il ne demande jamais pardon (ou en tout cas, pas pardon pour les vrais maux qu’il fait ni pour les bonnes raisons). Les rares fois où il feint la contrition, c’est soit en demandant pardon d’avoir blessé ou d’avoir été mal compris (donc c’est toujours de la faute de la perception de son interlocuteur s’il y a eu malentendu ou méfait) soit en confessant des faux ou des petits péchés face à un prêtre inconnu qu’il ne verra qu’une seule fois et qui ne le remettra pas vraiment à sa place. Le véritable antidote pour ne pas devenir ce manipulateur catholique, c’est donc un cœur broyé et contrit, qui dit « Pardon. Je suis le premier pharisien et le premier manipulateur narcissique ».
Poursuite des auditions à l’Assemblée Nationale sur la loi d’interdiction des thérapies de conversion
Les auditions à l’Assemblée Nationale pour la loi contre les thérapies de conversion se poursuivent.
Au passage, elles confinent au grotesque car elles sont rudimentaires et inconsistantes mais se donnent l’apparence de l’officialité et de la consistance. Elles sont orchestrées uniquement par un petit cercle de convaincus qui se filment/s’enregistrent eux-mêmes sous forme d’auditions, qui se rassurent et s’auto-convainquent de la nécessité de cette loi, en tenant le même discours victimisant (les avis divergents ou les groupes visés par la prohibition ne sont comme par hasard pas conviés à prendre la parole). Mais malgré la grossièreté de cette mise en scène (j’ai déjà assisté à des tables rondes et à des réunions à l’Assemblée Nationale dans les nombreuses salles qu’elle contient : jamais il n’a été déployé un arsenal d’enregistrement aussi solennel et grandiloquent… Ce sont quasiment de banales salles de classe… et il n’y a pas d’assistants badgés ni de bodyguards genre ramasseurs de balles à Roland-Garros), elles réussiront à convaincre le spectateur lambda de leur consistance, loyauté et importance. Ce dernier peut les mettre sur le même plan qu’un discours de député ou de ministre prononcé dans le prestigieux hémicycle sénatorial ou ministériel… Bref, la députée Laurence Vanceunebrock-Mialon met les petits plats dans les grands pour sa loi bulldozer.
Ceux qui ont tout donné
Le Seigneur Jésus est grand et m’a donné des amis, des vrais. « Aimer, c’est tout donner, et se donner soi-même » disait sainte Thérèse de Lisieux. Je comprends mieux.
Nous sommes à 5 jours du tournage et nous avons réuni tout l’argent nécessaire pour faire de belles images d’illustration d’un message tout aussi beau, délivré par des personnes tout aussi belles.
J’avoue que cette journée (qui n’est pas finie ! : j’ai ma première réunion de caté tout à l’heure, cette année avec des CM2…) a démarré fort. Heureusement que j’ai le coeur bien accroché ! Que d’émotions !!! 😅
Et il va falloir que vous m’aidiez à éponger mes dettes. J’ouvrirai une cagnotte Leetchi exprès pour cela, pour rendre à mes généreux donateurs tout le bien qu’ils m’ont prêté.
Soirée Bioéthique aux Bernardins : les catholiques à côté de la plaque, comme d’habitude
J’ai écouté la moitié de la rencontre des Bernardingues hier soir rassemblant quelques responsables « catholiques » de la Conférence des Évêques de France concernant les lois de bio-éthiques (PMA et GPA en premier lieu) qui sont déjà passées avec le « mariage gay » en réalité. C’est affligeant de nullité. Ils se gargarisent de « bien parler », de « discerner » et de prévenir… alors qu’ils sont complètement déconnectés des intentions des lois transhumanistes que soi-disant ils dénoncent, et qu’en réalité ils ne dénoncent pas car ils ne s’attaquent pas à leur alibi intentionnel et émotionnel collectif : « l’amour », concept sucré cristallisé (c’est ainsi, je n’y suis pour rien) sur l’homosexualité. Toutes les lois transhumanistes sont fondées sur l’homosexualité (y compris la PMA, l’euthanasie et la recherche sur l’embryon). Et eux, ils se targuent de décrire le problème uniquement sous l’angle nataliste et vitaliste (donc les conséquences sur l’enfant et l’Humain), en cultivant l’entre-soi. Mais où sont-ils ?? Se rendent-ils compte qu’ils sont ridicules, inefficaces et complices ?? La prise de parole de Mgr Aupetit, par exemple, a été honteusement désinvolte (on a l’impression qu’il s’amuse de la situation, qu’il raconte un conte pour enfant, qu’il fait son beau et son intéressant, qu’il n’observe aucune gravité : il y a un décalage énorme entre le discours d’alerte et la tonalité décontractée qu’il prend. Ça m’a sidéré. Il est en pleine représentation jargonnante. Quel impact pense-t-il que ces mots légers peuvent-ils avoir? Aucun !). Ils sont à côté de la plaque et ils ne s’en rendent même pas compte.
Les maris pervers narcissiques… et homos refoulés
Au tournage de Lourdes, lors de la Journée 2 dédiée à la famille, j’ai en charge d’aborder en fin de journée le dossier sur les maris qui partent avec un homme ou les épouses qui partent avec une femme. Mais je n’oublierai pas non plus tous ces conjoints homos-bisexuels qui restent (au nom de la Foi, de la fidélité au mariage et à leurs enfants, de leur diabolisation de la tendance homosexuelle).
J’aborderai notamment le phénomène (très couru mais peu analysé), chez les maris, des « pervers narcissiques » (expression galvaudée aujourd’hui mais pourtant adaptée parfois), c’est-à-dire ces maris homosexuels refoulés ou bisexuels qui, pour ne pas pratiquer leur homosexualité, se sont engouffrés dans un mariage pour le coup « hétérosexuel » et « chrétien » qui les a condamnés à la frustration, ces maris jaloux et impitoyables qui deviennent infects et violents avec leur femme pour lui faire payer le prix fort de leur propre refoulement d’homosexualité.
Je connais certains cas comme ça d’époux inflexibles et pervers narcissiques. Je vous renvoie à la chanson « Pardon » des Funambules, interprétée par Maximilien Philippe et jouée par Stéphane Corbin, qui parle justement de toute la violence contenue et vécue dans les couples mariés à cause d’une homosexualité refoulée et inconsciente.
J’entends aussi certaines épouses vivant le martyre (parfois après des dizaines d’années de mariage !) me demander : « S’il vous plaît, prévenez les personnes homosexuelles de ne pas se lancer à corps et âme perdus dans le mariage. Ils feront déguster une épouse et la détruiront. Moi, j’ai dégusté. Sans enfermer une personne dans sa tendance ni empêcher les personnes homosexuelles de s’épanouir dans un mariage ou dans la fondation d’une famille, il faut avertir contre le phénomène des pervers narcissiques bisexuels ! Pour éviter d’autres dégâts, d’autres épouses et enfants abandonnés, d’autres familles détruites. » Je le ferai, les filles, soyez-en sûres !