L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient


 

Bonjour à tous ! En plus de la vidéo-interview, j’avais envie de vous proposer un regard inédit sur un des phénomènes médiatiques les plus populaires de France en ce moment, suivi par de nombreux jeunes et familles : Demain Nous Appartient. La saga qui prétend coller – y compris au niveau du calendrier – au plus près des réalités et des préoccupations concrètes des Français. Pour ceux qui ne connaissent pas, cette série, diffusée sur TF1 depuis l’été 2017, racontant les péripéties d’une mère de famille, Chloé Delcourt (interprétée par Ingrid Chauvin), qui vit dans la ville de Sète, caracole – il faut le dire – en tête des audimats de programme de fin d’après-midi sur la télévision française. Elle diffuse énormément de messages, sciemment mais aussi inconsciemment, formate les consciences, reflète une certaine réalité et surtout une certaine direction (transhumaniste, en l’occurrence !) vers laquelle les puissants de notre pays veulent nous diriger. C’est pourquoi je l’ai suivie fidèlement depuis le départ – je n’ai pas loupé un seul épisode – et que je suis en capacité aujourd’hui de vous en fournir un décryptage honnête et original, centré (ça va vous surprendre) sur l’homosexualité et la propagande gay friendly, et sur la Franc-Maçonnerie. Car oui, Demain Nous Appartient adopte une conception très asexuée, maçonnique et bisexuelle de la sexualité ! Je vous explique cela en 7 points :
 
1) LISTING DES PERSONNAGES HOMOS DE LA SÉRIE : Voyons d’abord la forte représentativité des personnages homos dans Demain Nous Appartient : ça fait une bonne moyenne, un bon quota !
 

– Nous avons d’abord les couples homos réguliers, considérés comme définitivement homos : Sandrine Lazzari et Laurence Moiret. Elles sont même mariées, et élèvent deux enfants : Arthur (obtenu par PMA) et Lucas (fruit d’une aventure entre Sandrine et Joachim). À noter que l’actrice qui joue Laurence, Charlotte Valandrey, est une des rares personnalités du paysage artistique français à avoir faire connaître sa séropositivité (donc à bénéficier d’un capital « sympathie et compassion » très fort, héritier des combats de reconnaissance sociale de l’homosexualité). Cette séropositivité met quelque part la série à l’abri des critiques contre la propagande gay friendly que le personnage de Laurence incarne. Côté hommes, nous trouvons deux couples homos assez réguliers : Hugo Quéméré et Barthélémy Vallorta, puis Hugo Quéméré et Julien son maton.
 


 

– Nous trouvons aussi des personnages homos célibataires, considérés comme définitivement homos : par exemple, Étienne Cochard, jeune infirmier interne, ancien camarade de classe de Victoire, jadis tête de turc de ses camarades au lycée (il était surnommé « Bouboule », sûrement à cause de son obésité), et qui à l’hôpital « flashe » sur Bastien, médecin aux urgences de Sète, et petit ami de Victoire. Étienne, c’est vraiment l’archétype de « l’homo de naissance », qui l’a « toujours su » et soi-disant « toujours été ». Il y a aussi Axel Camarat, le vendeur d’armes, dont le pseudo sur les sites de rencontres, est Sexyboy. Est aussi apparu un autre bad boy homo : Hugo, 25 ans, le jeune cambrioleur et champion de kitesurf, draguant Bart Valorta. Lorsqu’il pénètre dans les luxueuses villas de Sète pour y voler, il laisse toujours, en signature très classe de ses forfaits, un bouquet de fleurs en souvenir. De plus, André Delcourt, le père de Chloé l’héroïne, fait son coming out, après un « mensonge » de plus de 35 ans.
 

 

 

– On trouve aussi des personnages homos occasionnels, non identifiés comme « homos » : par exemple Yasmine Beddiar (la nièce de Bilel), ou encore Lou Clément (l’avocate). Ce sont les instables, les paumés ou les manipulateurs, qui se servent de l’homosexualité parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils veulent ou au contraire parce qu’ils savent trop ce qu’ils veulent et pour servir leur ambition.
 

– Il y a les personnages bisexuels, non identifiés comme « homos » : par exemple Sara Raynaud, qui est sortie occasionnellement avec Yasmine, et qui sort ensuite avec Bart Vallorta. Sara représente la jeunesse « libérée » et est l’icône de la rebellitude. Un modèle pour tous les adolescents qui se cherchent, qui expérimentent, qui se disent « bisexuels ». Il y a aussi Mimi Mathy qui joue dans la série la tante (… Pénélope) et qui, par rapport à l’homosexualité et aussi à son dégoût des hommes et de son mari (« Les mecs, tous des pourris! » lance-t-elle à sa nièce Lucie), se présente comme une « hétéro-curieuse » : dans l’épisode 201 diffusé le 24 avril 2018, lorsque Sandrine Lazzari lui révèle qu’elle est « mariée » à une femme, Pénélope répond : « Ça, c’est pas bête! Je devrais p’têt essayer! ». La semaine du 23 au 27 juillet 2018, le centre de l’intrigue de Demain Nous Appartient se focalise sur la bisexualité de l’héroïne principale Chloé Delcourt (Ingrid Chauvin) quand elle avait 18 ans (il est question de ses « plans à 3 » où elle embrassait sa copine Rose et couchait avec)… mais à part ça, c’est moi qui grossis le tableau… LOL. Enfin, dans l’épisode 265 du 9 août 2018, Bart Vallorta, pourtant hétérosexuel, vire sa cuti, et roule une grosse pelle à Hugo (Et comme par hasard, c’est précisément dans cet épisode que la Bête apparaît : c.f. la boîte de biscuits apéro).
 

 

 

 

– Nous trouvons également les personnages hétéros suspectés d’être homos : par exemple Rachel vis-à-vis de Victoire. Et un peu Victoire. Elles se rencontrent au Spoon, le bar de DNA, un soir de saint Valentin. Et ensuite, leur rupture amicale est envisagée comme une rupture amoureuse : « Moi j’ai rompu avec ma copine. » déclare Victoire à sa sœur lesbienne Sandrine en parlant de Rachel, entraînant ainsi sur elle en l’espace de quelques secondes une présomption de lesbianisme refoulé.
 

 

– Par ailleurs, je souligne que comme par hasard les personnages incarnant l’Éternel Masculin sont exceptionnellement travestis ou féminisés : par exemple, Maxime Delcourt, le « beau gosse » de la série, porte des jupes. Jérôme Cottin, le directeur machiste, aussi. Et dans l’épisode 257, pour aider son pote Dylan à coucher avec sa copine Eva, Bart (pourtant hétéro) lui propose de simuler de coucher avec lui… Dans l’épisode 399, le commandant Martin Constant, incarnation de la virilité policière, par jalousie possessive envers Victoire, se met aussi à prononcer des pensées homo-érotiques qui étonnent ses collègues (tels que Georges) : « Moi aussi je le prends comme amant. » dit-il par rapport au docteur Samuel Chardeau, qu’il suspecte d’être l’amant caché de Victoire.
 

 

 

– Il y a pas enfin des personnages transgenres et transsexuels dans DNA : déjà, sur France 3, Plus belle la vie, la série jumelle de DNA, a accueilli depuis peu son premier personnage transgenre, Clara Bommel, un jeune homme qui se sent femme et qui essaie de se faire accepter en tant que tel par son entourage. TF1 a suivi les traces de France 3 dans sa promotion hétérosexuelle de « toutes les diversités », avec l’apparition, depuis l’épisode 405, avec Morgane, la nouvelle infirmière scolaire au lycée de Sète, dont Sandrine tombe amoureuse.
 

 

2) LE CROSS-OVER AVEC LES SÉRIES GAYS FRIENDLY : En parlant justement des séries jumelles, concernant les comédiens de DNA en eux-mêmes, je ne sais pas s’ils sont homos ou pas. Difficile de l’identifier… En revanche, il y a une forte accointance entre la série Demain Nous Appartient et d’autres séries (les comédiens font la navette, les séries s’échangent les acteurs) où il y a une claire défense de l’homosexualité : Plus belle la vie ainsi que Joséphine Ange gardien. À noter que dans « La Femme aux gardénias » de Joséphine Ange Gardien, épisode diffusé en 2017 sur TF1, la comédienne noire qui joue Gwen dans Demain Nous Appartient, Sandrine Salyères, interprète le rôle de Lena Colins, une chanteuse de jazz lesbienne s’illustrant à l’affiche d’une Revue Nègre des « années folles ».
 

 

3) UN NET PARTI PRIS : Le parti pris de la série est clairement gay friendly. Les personnages homos sont toujours les gentils (à l’exception peut-être de Lou Clément, et encore, ce n’est pas clair qu’elle soit méchante). Les histoires d’amour homo sont de loin les plus stables de toutes les relations de couples dépeintes. Sandrine Lazzari est la bonne copine, la grande sœur idéale, LA confidente. Laurence est la juge la plus juste, la plus impartiale et la plus sage : c’est d’ailleurs elle qui pilote toutes les intrigues de DNA. Plus encore que Chloé Delcourt, l’héroïne en titre ! L’homosexualité occupe donc une place plus que confortable, même s’il n’en est pas question (et de loin !) dans tous les épisodes. En fait, il n’en est généralement même pas question du tout.
 

4) PARTI PRIS GAY FRIENDLY MAIS PROPAGANDE MOLLE ET SUPERFICIELLE, DONC INCONSCIEMMENT HOMOPHOBE : Dans Demain Nous Appartient, l’homosexualité n’est jamais problématisée ni remise en cause en tant qu’identité ou amour. Elle est présentée comme une option possible dans un panel de diversités amoureuses. Elle devient anecdotique (un élément exposé sur une brochette de diversités) et aléatoire (elle est traitée sur le mode de l’inversion carnavalesque, de la circonstance : cf. « La Journée de la Jupe » au lycée Paul Valéry pour lutter contre le harcèlement est proposée à l’établissement scolaire de DNA). La série, sans faire de prosélytisme ouvert (il n’y a pas de coming out ni de scène de mariage homo, par exemple ; l’homosexualité ne fait l’objet d’aucun combat et ne se voit confrontée à aucune barrière ou opposition), défend l’homosexualité sous toutes ses formes, de manière discrète et anecdotique mais visible quand même : le sentiment amoureux (avec Étienne attiré platoniquement par Bastien), le baiser homo (entre Sandrine et Lou), l’amourette adolescente (entre Yasmine et Sara), l’amitié fusionnelle (entre Victoire et Rachel), la vie de couple et la cohabitation et le mariage ainsi que la PMA (entre Sandrine et Laurence). L’homosexualité est suggérée, survolée, même si c’est déjà une propagande, mais une propagande molle. On n’est pas face à une défense courageuse. On est vraiment dans le vernis politiquement correct, à bien des égards inconsciemment homophobe, puisque l’homosexualité est tolérée, matinée d’un respect d’indifférence, mais survolée. Elle est juste représentée : pas défendue ni accusée.
 

 

À ce propos, dans DNA, il n’y a pas eu au départ d’histoire amoureuse entre hommes : c’est l’homosexualité féminine, c’est-à-dire la moins engageante, la moins tangible, et à travers elle le féminisme, qui a ouvert le bal ; jamais l’homosexualité masculine, à savoir la plus risquée/choquante socialement. L’homosexualité n’est qu’un prétexte pour « faire bien », « engagé », pour défendre un féminisme bon ton, un « droit à la différence et à la liberté », une simple inversion des sexes ludique.
 

Dans la saga DNA, on n’a même pas droit (c’est dire le manque de courage de ses réalisateurs et leur manque de connaissance du sujet de l’homosexualité) à la représentation de l’homophobie. Ils ne nous offrent pas la caricature bête et simpliste de l’Homophobe (la brute épaisse, autant homophobe que misogyne). La représentation de l’homosexualité est lisse de chez lisse. Le fait n’est ni célébré ni remis en question ni attaqué par les personnages de la série. En revanche, c’est le seul type d’union qui n’est pas considéré comme « fidèle » par le « Tueur aux alliances » qui s’attaque à toutes les femmes mariées infidèles, et donc n’est pas considéré comme « couple »… alors que pourtant, Laurence devrait être potentiellement la cible du psychopathe puisqu’elle a trompé une fois Sandrine avec Lou.
 

 

5) L’IMMORALITÉ GLOBALE DE LA SÉRIE (ET DONC SES CONTRADICTIONS) : En outre, le mal généré par la pratique homosexuelle n’est pas dénoncé : pourtant, dans la série, on voit la routine vécue dans le couple Sandrine/Laurence (couronnée par une infidélité), la stratégie d’intérêt et la manipulation mise en place par la pratique homo (Lou Clément embrassant Laurence pour lui dérober une pièce à conviction dans le cadre d’une affaire judiciaire), le manque de viabilité du couple homo (l’idylle Sara/Yasmine n’aura été qu’une amourette de vacances éphémère), l’impossibilité d’incarnation de l’homosexualité (la plupart du temps, elle reste à l’état de fantasme platonique inassouvi, et de mal-être d’adolescent, comme on peut le voir dans le cas d’Étienne vis à vis de Bastien), la criminalité (Axel Camarat est quand même vendeur d’armes et a fourni Béatrice en fusils à pompe ! Et il a dragué le flic-geek Georges – qui vit chez sa maman – sur un site de rencontres homos…), les dégâts de la PMA (assistance médicale à la procréation pour les « couples » de femmes) avec l’effacement délibéré d’un des deux parents biologiques de l’enfant obtenu. D’ailleurs, dans ce dernier cas, Demain Nous Appartient justifie et banalise cyniquement le parricide, c’est-à-dire la suppression délibérée du père. En effet, dans une scène où le personnage d’Arthur exprime sa tristesse profonde de ne pas connaître son papa (puisqu’en réalité il est né sous X à cause du caprice de ses deux « mères » lesbiennes qui l’ont obtenu par insémination artificielle – PMA – avec donneur de sperme anonyme), sa réclamation est étouffée, tournée en dérision (ses deux mamans se foutent carrément de sa plainte, en lui disant qu’elles sont là, qu’il ne va pas en faire tout un fromage de la disparition définitive de son père…) et est caricaturée en jalousie mal placée vis-à-vis de son demi-frère Lucas qui, lui, retrouve son vrai père biologique, Joaquim. Plus tard, Gabriel, l’enfant hétéro élevé par le couple Morgane/son ex-femme, interrogé pour vol de jeux vidéos (c.f. épisode 398) au commissariat, esquisse lui aussi sa souffrance de « l’homoparentalité » et du harcèlement scolaire pour avoir des « parents » homos : « Vous aussi, vous croyez que c’est facile d’avoir ça comme parents ? […] Ça fait des choix dans son coin, et c’est moi qui m’en prends plein la gueule ! ».
 

 

On voit toute l’hypocrisie et le cynisme des scénaristes de la série. C’est drôle comme les premiers à se gendarmer sur les pédophiles, le harcèlement sexuel et les violeurs d’enfants, sont aussi les premiers à cautionner le trafic d’enfants qu’est objectivement le « mariage gay » et la PMA. Les premiers qui prônent l’inversion de sexes sont aussi les premiers à la dépeindre comme le syndrome des psychopathes : par exemple, celui qui instaure dans son lycée la « Journée de la Jupe » – le proviseur Jérôme Cottin – pour lutter contre le harcèlement sexuel est en réalité le harceleur. Marc Véry, le « Tueur aux Alliances » s’attaquant aux femmes infidèles, s’identifie à la ballerine en tutu de sa boîte à musique ; et quand il s’en prend aux hommes, il leur applique du rouge à lèvres. Au bout du compte, la série se retrouve à dénoncer les conséquences dont elle chérit les causes… Elle applaudit l’homosexualité, l’inversion des sexes, voire carrément le gommage des sexes, pour ensuite en condamner les probables conséquences (viols, meurtres, troubles psychotiques de la personnalité, parricides, etc.). Super logique…
 

6) HOMOSEXUALITÉ COMME CACHE-MISÈRE DE L’HÉTÉROSEXUALITÉ : Dans la série DNA, le terrain de la défense de l’homosexualité est préparé voire appuyé par la conception souvent catastrophique des hommes (pères, fils), des femmes (mères, filles), du mariage femme-homme, des couples femme-homme qui, s’ils sont fidèles, sont presque tous passés par la case « infidélité » (Gwen et Tristan, Chloé et Alex, Léonard et Elisabeth, Jérôme Cottin et sa femme Léa, etc.). Il n’y a que les Beddiar et les Moreno pour rester fidèles… mais chez eux, c’est « culturel » (pas sacré)… donc aucun mérite. On observe un discrédit quasi systématique du mariage homme-femme aimant et de la famille (les liens du sang seraient moins forts que les liens sentimentaux), une célébration bien-pensante de l’homosexualité (les personnages homos sont les bons copains, formeraient les familles les plus solides). La fidélité est à ce point diabolisée par DNA que le défenseur de celle-ci est un psychopathe misogyne, le « Tueur aux alliances », Marc Véry. Belle image de la fidélité, et aussi des hommes… ! La gay friendly attitude cache en réalité une misandrie, un anticléricalisme, un adultère et des infanticides (avortements). Autrement dit une haine des hommes, de l’Église, du mariage et des enfants. L’homosexualité n’est pas défendue pour elle-même mais en tant que cache de réalités totalement immorales et violentes. Les personnes homos ne sont pas défendues pour elles-mêmes, ne sont pas ni reconnues ni aimées : nous sommes juste utilisées comme vitrine du Système.
 

 

7) DEMAIN NOUS APPARTIENT, LE TOUTOU DE LA FRANC-MAÇONNERIE : Mais de quel Système on parle ? Du Système Macron, pardi ! C’est-à-dire la Franc-Maçonnerie, la République laïciste bobo qui sert de vitrine au pouvoir étatique français, et plus globalement mondial et antéchristique. En effet, DNA défend les valeurs républicaines (« Liberté, Égalité, Fraternité ») comme un bon toutou (le portrait présidentiel de Macron siège en bonne place à la mairie fictive de Sète ; la mention hallucinante de l’année de fondation de la Franc-Maçonnerie mondiale – 1717 – par André ; on a même eu droit à la cérémonie en mairie du « baptême républicain » du petit Noé : pourquoi pas, un jour, voir dans la série, un « mariage gay », quitte à travestir jusqu’au bout les sacrements catholiques en rituels humanistes ?). Cette série est dans le légalisme absolu : selon ses scénaristes, la Justice se réduit à la Loi (et non plus à Jésus). Autrement dit, tout serait bon et on aurait le droit de tout défendre à partir du moment où on agit dans le respect du cadre de la Loi. À DNA, par exemple, ils sont très à cheval sur la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans, sur les autorisations étatiques, sur les programmes sanitaires et les règles écolos (pesticides), sur la déontologie judiciaire et criminologique, sur les nouveaux profils psychologiques de la médecine légale, sur la réglementation en matière de harcèlement sexuel et de sexisme, sur le protocole des médecins, etc. etc. Le spectateur est balloté entre le commissariat, la mairie, l’Éducation Nazionale et l’hôpital. Les réalisateurs et les héros de DNA ont un côté parfaits petits soldats de la République, élèves exemplaires de la Loi, pédagogues à la Marlène Schiappa. Ce légalisme est la Nouvelle Religion des bobos qui ont quitté la vraie (l’Église Catholique). Ils s’y accrochent comme un bébé au sein de sa mère. Avec une sincérité confondante. D’ailleurs, la base idéologique de la Franc-Maçonnerie, comme son nom l’indique, c’est la franchise et la maçonnerie (franc/maçon) : en effet, l’idée-phare des francs-maçons, en gros, c’est que l’Humain se construit et s’améliore lui-même non plus grâce à Jésus et à son Église Catholique mais grâce à la quête de sa Conscience énergétique et à ses bonnes intentions (appelées « franchise », ou « sincérité », ou « espoir », ou « optimisme », ou « foi en l’avenir », ou « passions », ou « rêves » ou « instincts » : « écouter son instinct, ses rêves auxquels on tient » comme le chante le générique). Et je vous le donne en mille, Ingrid Chauvin, l’actrice principale de la saga, avoue que le secret du succès de la série, repose sur la sincérité : « Mon travail est basé sur la sincérité. » déclare-t-elle, toujours avec ce petit rictus triste et compassé de Conscience de l’Humanité, qui la caractérise.

 

 

 

Alors à mon tour de vous le dire en toute franchise et sincérité (hihi) : Demain Nous Appartient, qui en gros nous invite à « construire l’avenir et à nous l’approprier », n’est pas qu’un navet, n’est pas qu’une série beauf, ou plutôt bobeauf, à mépriser. C’est une série homophobe (quoique gay friendly), dangereuse, franc-maçonne, à analyser et à suivre de très près. Elle nous offre un miroir parfait du Gouvernement Mondial et des Fins dernières.

 

 

 

 

 

 

Il suffit de regarder le générique, avec ses X, ses symétries aquatiques, ses compas et ses chaînes de lumière, de prêter attention aux préoccupations de plus en plus ésotérico-scientistes de la série (conscience-cerveau prise pour le nouveau dieu : instinct, prémonitions, médiumnité, intuition, coma, etc.). Ce sont les bases de la Nouvelle Religion Mondiale qui sont posées par DNA.
 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »

Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible


 

Je ne sais pas si vous vous rendez compte. Mais aujourd’hui, l’ambiance dans beaucoup de bahuts et d’écoles y compris catholiques commence à devenir irrespirable et explosives. Pour une raison simple : la peur et le non-dit se sont installés. Le manque de foi également. Et un fossé croissant entre l’Église et les réalités de nos jeunes se creuse. Je rencontre suffisamment de directeurs de collège et de lycée impuissants, d’infirmières ou de psychologues scolaires, d’aumôniers et de responsables de pastorale scolaire démunis, de parents paniqués, pour le dire. Beaucoup d’établissements, en particulier les hors-contrat, voient leur existence menacée, leur contenu d’enseignement surveillé et contrôlé par l’État, et leur population scolaire retourner sa veste à la vitesse de l’éclair et appuyer les thèses du monde (en matière notamment de sexualité). Les stages virilité-rugby-bière en abbaye n’y font rien. Le tsunami Internet met le personnel éducatif et les directeurs catholiques en porte-à-faux avec l’affectivité malléable et influençable de leurs élèves et des parents de ces derniers. L’homosexualité est un excellent baromètre de ce temps orageux qui s’abat sur le milieu scolaire catholique, puisque c’est LE seul sujet qui clive (bien plus encore que l’avortement) et qui n’est pas abordé (d’un point de vue vraiment catholique, j’entends) dans les établissements. Et je pense d’ailleurs qu’il ne le sera jamais. Moi, personnellement, j’ai eu la chance de pénétrer l’enceinte de quelques établissements à l’époque où c’était encore possible. Mais en 3-4 ans, la situation nationale et mondiale s’est tellement détériorée, la liberté d’expression et d’enseignement s’est tellement restreinte, et la paranoïa des antifascistes pro-gays d’un côté et des conservateurs homophobes s’est tellement durcie, que je crois que le court âge d’or des interventions en milieu scolaire est déjà révolu. J’en tiens pour preuve que les lycées parisiens qui m’avaient invité l’année dernière, par prudence et par peur de la prise de risques, m’ont décommandé. Alors que les besoins sont criants. À moins de faire ça en petit comité, ou de manière accidentelle, non-officielle, et quasi clandestine, c’est devenu quasiment impossible de venir témoigner de l’homosexualité en vérité devant les jeunes et dans les établissements scolaires même privés catholiques. Pour plusieurs raisons que je vais vous dérouler maintenant (j’en ai trouvé 8 !) :
 

1) (LES DIRECTEURS ONT PEUR DE LEURS ENSEIGNANTS) Première raison : parce que les directeurs ont désormais peur de leurs propres étudiants et de leur propre équipe enseignante. Et je devine un peu pourquoi : maintenant, l’enseignement privé abrite un nombre assez conséquent de profs homos. Cette peur, c’est un phénomène nouveau. Et ça montre que c’est bientôt la fin des haricots. Si un chef commence à craindre ses troupes, c’est qu’il ne tient plus son établissement, que l’établissement lui-même n’est plus catholique (autrement dit, il n’a plus la Foi), et qu’il est sur le déclin. Presque à chaque fois que j’ai eu l’occasion de faire des interventions en milieu scolaire pour parler d’homosexualité, y compris dans le cadre très fermé et libre de l’aumônerie du lycée, j’ai eu droit à la présence discrète d’un prof de l’établissement venu espionner ce que je disais, parfois même s’opposer (en vain) à mon analyse devant les élèves, et chargé de rapporter ensuite tout ce que j’avais pu dire, en déformant si possible mon propos pour prouver ma soi-disant « dangerosité ». Concernant l’homosexualité, je me rends compte que les adultes sont autant à former que les enfants. Le chantier est juste gigantesque. Et contre toute attente, il y a plus de révolte chez les adultes que chez les jeunes : ce sont eux qui me bouchent l’entrée. S’il n’en tenait qu’aux jeunes, ils seraient davantage ouverts à la rencontre. C’est au niveau des adultes que ça coince, que la censure s’opère. Je constate qu’aujourd’hui, le personnel éducatif de l’enseignement privé et public est gay friendly ou homo, et en faveur de l’Union Civile. Autre problème : les directeurs des établissements privés ne sont plus catholiques, ou alors sont catholiques d’éducation, « de façade » (bons pères de famille), et ne voient pas l’homosexualité comme une phénomène massif et prioritaire.
 

2) (LES JEUNES CATHOS ACTUELS SONT PRESQUE TOUS GAYS FRIENDLY) Deuxième raison pour laquelle c’est devenu quasiment Mission Impossible de parler d’homosexualité dans les établissements scolaires : parce que les jeunes cathos actuels sont quasiment tous devenus agressivement gays friendly : les démons de La Manifs Pour Tous d’un côté, et la présomption d’homophobie matraquée par les médias et les copains de classe de l’autre, les ont échaudés. En plus, beaucoup pratiquent désormais l’homosexualité (en mode « bisexuel », « occasionnel », « accidentel », « ludique », « cool » ou « pas identitaire »). Et les rares qui ne sont pas encartés/militants vis-à-vis de l’homosexualité sont très mal à l’aise avec le sujet, ou se radicalisent en mode homophobe, sans savoir réellement pourquoi ils s’opposent à l’homosexualité : ils précipitent alors leur premier rapport sexuel, pour se rassurer sur leur pseudo « hétérosexualité »… et feront peut-être un coming out à la surprise générale quelques années plus tard.
 

3) (LA PRUDENCE EST PLUS FORTE QUE LA PRISE DE RISQUE) Troisième raison pour laquelle c’est devenu quasiment Mission Impossible de parler d’homosexualité dans les établissements scolaires : parce que l’argument de la prudence a largement plus de poids que celui de la prise de risques. Pour prendre une comparaison, plutôt que d’accepter l’opération, le malade préfère nier qu’il souffre, jouer le bien-portant, diaboliser le chirurgien et exagérer la douleur de l’opération, en disant même qu’elle empirera sa situation. Ça restera un mensonge et de la mauvaise foi. Mais tant qu’on ne prend pas le risque, la peur a toujours plus raison que la confiance. Idem concernant la visite d’un témoin de l’homosexualité dans une classe. Il est facile d’invoquer la protection des jeunes, leur fragilité (soi-disant ce ne serait pas de leur âge d’entendre parler d’homosexualité), pour décourager l’équipe enseignante et le proviseur de l’inviter.
 

 

4) (POUVOIR DÉLATEUR DES RÉSEAUX SOCIAUX) Quatrième raison pour laquelle c’est devenu quasiment Mission Impossible de parler d’homosexualité dans les établissements scolaires : l’influence croissante des réseaux sociaux, devenus les terrains idoines de la délation et de la surveillance collective. Actuellement, les responsables d’établissement veulent éviter les ennuis, les fuites, les bruits de couloir. Le scandale du Lycée Gerson a marqué les esprits ! Ils veulent s’épargner les attaques post-conférence des internautes en culotte courte qui balanceraient sur Twitter leur mécontentement indigné face aux enseignements sur la sexualité qu’on leur a imposés en cours alors qu’ils n’ont rien demandé !! Internet a instauré un climat de peur généralisée extrêmement dissuasif. On préfère noyer le poisson des sujets sensibles et laisser que la situation pourrisse, plutôt que de se retrouver lyncher en place publique dans les journaux et sur la toile. Quand je parle des étudiants délateurs, ce n’est pas de la fiction. Le Smartphone, les comptes Facebook, les profils anonymes, les tweets cinglants, sont devenus des réelles menaces, effectivement (n’est-ce pas Laurent Wauquiez ?). Ils peuvent en un rien de temps briser une carrière, salir la réputation d’un lycée, entraîner toute une école dans une tourmente judiciaire compliquée. D’autant plus que maintenant, l’homophobie en France est passible de sanctions pénales.
 

 

L’année dernière, en 2017, le lycée privé Notre-Dame Sainte-Croix à Neuilly-sur-Seine avait tremblé rien que parce que certains de ses élèves avaient balancé sur Twitter leur écœurement face à un manuel sur la sexualité qui leur avait été distribué et qui décourageait les jeunes filles à avorter et présentait l’homosexualité comme une « anormalité » et une « perversion ».
 

 

 

Pour éteindre les flammes de cette polémique inattendue, le lycée avait dû présenter ses regrets publics. Le fait que désormais les réseaux sociaux ont transformé de simples ados en petits justiciers, en mini-journalistes, en bébés-espions et en délateurs, est une réalité nouvelle dont il faut tenir compte, et qui explique combien il devient quasiment impossible aux proviseurs d’oser s’attaquer au traitement de l’homosexualité.
 

 

5) (ORGUEIL DE L’AUTO-GESTION) Cinquième raison – liée à la quatrième – pour laquelle c’est devenu quasiment Mission Impossible de parler d’homosexualité dans les établissements scolaires : les pressions politiques, les intimidations associatives et médiatiques. À cause d’elles, les établissements « catholiques » jouent la carte non seulement de la prudence mais de l’assurance : « On ne va pas prendre des risques inutiles… même s’il y a des besoins de plus en plus pressants à propos de l’homosexualité… Mieux vaut régler ça en famille. » Le traitement de l’homosexualité est étouffé dans le « cas par cas ». Ils pensent qu’ils peuvent gérer tout seuls ! L’orgueil et la pudibonderie des formateurs à la sexualité, qui surprotègent les jeunes, ou bien mènent une chasse gardée pour conquérir/conserver ce terrain très prisé de l’accompagnement des populations fragiles, obstruent considérablement l’entrée d’analystes de l’homosexualité bien plus compétents qu’eux.
 

6) (PÉNURIE D’INTERVENANTS HOMOS COMPÉTENTS) Sixième raison pour laquelle c’est devenu quasiment Mission Impossible de parler d’homosexualité dans les établissements scolaires : à cause de la pénurie objective de témoins homos en chair et en os, qui ont vraiment étudié la question de l’homosexualité, de l’hétérosexualité et de l’homophobie, avec un regard d’Église solide, qui sont prêts à s’exposer, et qui savent aussi y faire avec les jeunes. Les chefs d’établissement – et je les comprends – n’ont pas envie d’inviter toujours la même personne (Philippe Ariño) et trouvent ça louche de ne pas avoir un choix d’intervenants plus diversifié. Le choix unique, ça les saoule.
 

7) (LES FAMILLES DIVISÉES) Septième raison pour laquelle c’est devenu quasiment Mission Impossible de parler d’homosexualité dans les établissements scolaires : les adultes d’aujourd’hui ignorent ou relativisent le danger de la croyance en « l’identité » homo ou de la pratique homo chez leurs enfants. Ils diluent l’homosexualité dans d’autres problématiques qui lui sont indirectement associées (drogues, dépression, suicide, porno, Internet, etc.) et se satisfont d’un discours généraliste sur la sexualité et les addictions, prodigué par des Thérèse Hargot ou des abbés Pierre-Hervé Grosjean. Plus rassurant. Et ça leur suffit. En réalité, ils sont complètement largués sur l’universalité et la primauté de la bisexualité dans la tête et le cœur des jeunes, sur la gravité des situations intimes et des tsunamis intérieurs qu’expérimente parfois leur fiston ou leur fille. Ils sont devenus indifférents et ignorants à leur réalité, presque totalement hermétiques aux mondes parallèles que ce dernier côtoie au jour le jour (jeux vidéos, porno, chaînes Youtube, infos circulant sur les réseaux sociaux, films et séries, groupe politique, loisirs louvoyant avec des sectes, prostitution, etc.). Et après, ce sont les infirmières et psychologues scolaires qui constatent un peu trop tard les dégâts d’un pareil décalage, et qui colmatent les brèches comme elles peuvent. La raison encore plus profonde du mépris de l’homosexualité par les parents d’élèves, c’est celle de leur propre rapport à la différence des sexes et à l’Église (et donc au mariage) : les couples catholiques mariés divorcent de plus en plus. Alors en même temps qu’ils deviennent gays friendly, ils supportent de moins en moins le reflet de leur division qu’est l’homosexualité. Ils ne veulent pas voir celle-ci traitée. Et encore moins que leurs enfants entendent parler de « ça » en classe ! Au cas où ça leur donnerait des idées et les perturberait encore plus que la séparation familiale !
 

8) (LE CLIMAT MONDIAL TENDU) La huitième et dernière raison pour laquelle c’est devenu quasiment Mission Impossible de parler d’homosexualité dans les établissements scolaires : elle est sociale. Ce sont les blessures invisibles, les divisions profondes et les non-dits laissés par le passage de La Manif Pour Tous et du « mariage gay ». Globalement, les gens sont terrorisés à l’idée de déterrer la hache de guerre, de la discorde, de la confusion, que représente l’homosexualité. Force est de reconnaître que nous sommes confrontés à un climat de guerre civile larvée. Même si ce n’est pas flagrant. Nous nous retrouvons dans une situation de pré-dictature et de Troisième Guerre mondiale, comme l’a souligné le pape François. Nous devons en tenir compte. Car ça n’arrange pas les choses. Et ça explique les nombreuses résistances du personnel éducatif au traitement de l’homosexualité, homosexualité qui je le rappelle est la planque mondiale du diable, donc une véritable boîte de Pandore.
 

Au bout du compte, toutes ces barrières à franchir, pour obtenir ne serait-ce que 50 pauvres petites minutes de temps de parole (c’est bien le seul créneau offert par une heure de cours classique) afin de traiter d’un sujet aussi énorme que l’homosexualité, ça découragerait même le plus téméraire des intervenants. T’as envie de dire aux parents frileux et aux chefs d’établissements catholiques qui se prennent la tête sur ton cas : « C’est trop compliqué pour vous ? Eh bien restez dans votre merde ! Laissez la télé et Internet éduquer vos élèves en douce et à votre place ! Démerdez-vous sans moi ! Si c’est ça que vous voulez. Moi, j’ai juste le devoir de vous dire que votre établissement n’est plus catholique, malgré l’écriteau qu’il porte sur sa devanture ! »
 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »

Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre


 

 

 

Est-ce qu’il y en a qui ont compris pourquoi il y a eu plus de 2 millions de personnes dans les rues de Paris en 2013 contre le « mariage gay » ? Pas grand monde, je crois ! La plupart des Français se foutent de cette loi, veulent juste qu’on passe à autre chose, qu’on laisse les homos vivre leur vie et se marier s’ils en ont envie (ou pas), et basta. Et ils trouvent au mieux que les manifestants de La Manif Pour Tous (la fameuse LMPT) étaient des insensés et des emmerdeurs qui ont fait beaucoup de bruit pour rien (« Qu’est-ce que ça vous change ? La loi est passée, et le monde ne s’est pas arrêté de tourner pour autant… »), au pire que cette mobilisation est homophobe car elle a cherché à s’approprier le mariage et les droits qu’ils donnent aux couples, en excluant les personnes homos. Quant aux cathos, ils sont persuadés que cette mobilisation a été un succès, que c’est le mariage, les droits de l’enfant et la défense de la « Vie » qui leur a valu un tel afflux de militants, alors qu’en réalité, c’est uniquement l’homosexualité qui les a fait inconsciemment déplacer.
 

 

Bref, les gens des camps n’ont rien compris de ce qui s’est passé. Et le fruit de l’incompréhension, c’est toujours la colère. En effet, on dit souvent que la violence jaillit de l’ignorance et du mensonge. Et c’est très vrai. Le « mariage gay » a été imposé à la France en 2013, sans véritable débat, sans concertation, sans réflexion sur l’homosexualité et sur l’homophobie. Et ce non-dit sur un sujet aussi important que l’homosexualité, que l’amour et la sexualité, que le « mariage gay », et également sur la mobilisation qui lui a fait front, non seulement a scindé durablement le pays en deux, a rigidifié deux camps qu’on appelle grossièrement « les progressistes » d’un côté et « les conservateurs » de l’autre, mais en plus, n’a pas dit son dernier mot et a installé les bases d’une guerre civile imminente. Car la Vérité qui se cache derrière un tabou finit toujours par éclater un jour où l’autre après avoir alimenté de part et d’autre des camps ennemis, un sentiment d’injustice et d’humiliation profond, dévorant. Déjà, le volcan anticatholique se réveille…
 

 

 

1) UNE NOUVELLE COLÈRE ANTI-HOMOPHOBIE CONTRE LA MANIF POUR TOUS MONTE : En ce moment, un reflux des Manif Pour Tous apparaît. Cinq ans après l’approbation de la Loi Taubira. Le Retour de la Vengeance du Retour ! Sur les réseaux sociaux, les opposants aux Manifs se réveillent, ne décolèrent pas, et jouent les traumatisés. Certains font même parler des jeunes adultes qu’on aurait forcé à défiler aux Manifs et qui, après avoir grandi et mesuré dans quel endoctrinement homophobe ils avaient été enrôlés il y a 5 ans, se retourneraient contre leurs géniteurs pour leur réclamer des comptes.
 

 

 

 

Des « Murs des Homophobes » sont érigés, pour officialiser une accusation contre les désastres de LMPT, décrire ce mouvement comme un « traumatisme » ayant généré des suicides, ayant sacrifié une génération de jeunes homos qui auraient grandi avec ces images de foule, traumatisme méritant vengeance et sanctions pénales. La chasse aux sorcières est lancée !
 

 

 

2) Et effectivement, si nous sommes honnêtes, LA MANIF POUR TOUS A BIEN ÉTÉ HOMOPHOBE. Pas dans le sens où l’entend le lobby LGBT (les slogans bourrins de la fachosphère sont des cas isolés et peu représentatifs de LMPT). Pas dans le sens non plus de brutalisation des personnes homos. Mais dans le sens basique du mot « homophobie », c’est-à-dire « peur du même » et « peur de l’homosexualité, des personnes homos ». Dans le sens symbolique d’indifférence et de mépris de l’homosexualité. Tout le monde sait pertinemment que le « mariage gay » est passé au nom de l’homosexualité et des personnes homos. Or les leaders LMPT et leurs manifestants, parce qu’ils justifient l’Union Civile et la pratique homo du moment qu’elle reste privée, ont délibérément censuré les personnes homos qui leur parlaient d’homosexualité, et n’ont traité que des conséquences de la Loi Taubira sur l’enfant, donc ont été inconsciemment homophobes et ont cautionné le « mariage gay ». Ils méritent par conséquent amplement cette accusation d’homophobie qu’ils reçoivent.
 

 

 

 

 

3) LA MANIF POUR TOUS SE PERSUADE ENCORE DE SON SUCCÈS ALORS QU’ELLE EST UN ÉCHEC OBJECTIF : La Manif Pour Tous : un succès ? Absolument pas. Depuis sa création, elle a enchaîné les défaites. Toutes les lois contre lesquelles nous nous sommes opposés (Union Civile, « mariage homo », PMA et GPA) ont été approuvées. Et l’effet dominos n’est pas fini. La Manif Pour Tous : un formidable tremplin pour le sens de l’engagement de la jeunesse catholique ? Pas du tout. Les Manifs n’ont fait que créer des divisions dans les familles, les classes, les paroisses, un climat de guerre civile. LMPT a éloigné des générations de jeunes de l’Église, et ce, de manière parfois irréparable. La Manif Pour Tous, un mouvement populaire ? Tout le contraire ! Elle est même, à la base, un caprice de Frigide Barjot, il faut le savoir (d’ailleurs, cette jet-seteuse arriviste justifie maintenant ouvertement le « mariage gay »…).
 

 

La Manif Pour Tous a été dès sa fondation récupérée par des bourgeois de droite (pléonasme) tels que Ludovine de la Rochère et tous ses amis à particule versaillais qui voulaient faire parler d’eux et s’offrir une carrière (politique, artistique, littéraire, éditoriale, médiatique, sacerdotale). La liste de ces imposteurs est longue, et fait froid dans le dos. Les seuls porte-parole crédibles et légitimes de ce combat contre le « mariage pour tous », à savoir nous les personnes homosexuelles (puisque cette loi passait en notre nom), avons été littéralement évincées dès le départ par LMPT et spoliées de notre combat par les membres de notre propre camp. Ce vol est tellement injuste qu’il n’a pas fini de faire entendre son cri dans la société et dans l’Église. La Manif Pour Tous, un réveil des consciences ? Que dalle ! Plutôt une réelle confusion des consciences, un éparpillement de la lutte et la confirmation que nous sommes frappés massivement dans l’Église par l’esprit d’égarement. Il n’y a eu aucun débat, y compris au sein de LMPT et entre catholiques. Les évêques et les cardinaux n’ont quasiment pas pris la parole et ont pris la poudre d’escampette. Le Gender n’a pas été identifié comme ce qu’il est vraiment, c’est-à-dire l’hétérosexualité.
 

 

 

 

 

La Manif Pour Tous n’a rien à se reprocher quant à la justesse de ses messages et de son combat ? C’est une plaisanterie, j’espère ? Ses leaders n’ont sorti que des phrases creuses, tout ça pour éviter d’avoir à annoncer le Christ et à laisser leur place à leurs porte-parole homosexuels. Ils ont versé dans le vitalisme le plus insipide qui soit, le familialisme nataliste, essentialiste, le plus fondamentaliste qui soit.
 

 

 

Ils n’ont parlé ni de Jésus ni de l’homosexualité. Tous les messages de La Manif Pour Tous étaient hétérosexuels, c’est-à-dire qu’ils défendaient une sexualité sans amour, et qu’ils ont imité l’esprit du monde actuel qui sacralise la différence en soi (au détriment de la différence des sexes couronnée par l’Amour et de la différence Créateur-créatures c’est-à-dire Jésus et l’Église). Les États Généraux de Bio-éthique, qui auront lieu fin 2018, parachèvent l’incohérence des mouvements Pro-Vie. On assiste aujourd’hui à un éclatement du domaine de la lutte : en ce moment, les évêques de France et d’ailleurs partent loin, très loin. Comme ils ne veulent pas traiter du sujet principal (l’homosexualité) qui congestionne le monde, ils courent dans tous les sens. Ils s’éparpillent sur plein de sujets intéressants, apparemment urgents mais non primordiaux, sans identifier leur source affective et idéologique (à savoir la bipolarité hétérosexualité-homosexualité) : par exemple, ils blablatent sur les migrants, la recherche sur l’embryon, le diagnostic prénatal, le don d’organes, l’assistance médicale à la procréation, la GPA, le transhumanisme, la bio-informatique, les Big Data, l’Intelligence Artificielle, les thérapies géniques, le Cyborg, etc. Et chez les leaders d’opinion catholiques, c’est aussi la grande dispersion. Soit ça fume (ils font des tables rondes interminables sur l’écologie, la solidarité, la vulnérabilité, la spiritualité, la simulation d’humilité et d’engagement dévoué auprès des plus fragiles, l’artistique, le vitalisme et le familialisme, etc.), soit ça panique et ça se radicalise (ils foncent tête baissée dans l’activisme agressif, le journalisme de réinformation, le complotisme, la lutte contre la Franc-Maçonnerie, le civilisationnisme, le ritualisme, le dogmatisme, la résistance musclée, le royalisme, le patriotisme, l’identitarisme « catholique », etc.). La bonne entrée – à savoir l’hétérosexualité et l’homosexualité – est totalement délaissée, alors que c’est sur elle que reposent et les lois pro-gays, et les lois transhumanistes franc-maçonnes. La Franc-Maçonnerie se fondent exclusivement sur le culte de l’altérité, c’est-à-dire l’hétérosexualité.
 

 

4) UNE MENACE (ET PAS PETITE) À VENIR : Loin d’avoir apaisé la situation, La Manif Pour Tous, en ne traitant pas de l’homosexualité au moment où elle avait le devoir de le faire, a attisé la haine des anticléricaux qui aujourd’hui se servent du silence mondial sur l’homosexualité comme fer de lance pour attaquer l’Église encore plus fort. Pire que ça. Les membres de LMPT se sont fichés eux-mêmes pour préparer la vague de persécutions anti-catholiques qui les attend. Par exemple, j’ai en tête le témoignage d’une famille d’amis catholiques qui a été cambriolée pendant qu’ils défilait à une des Manifs, et au moment de porter plainte au commissariat, les flics leur ont demandé, avant même qu’ils n’ouvrent la bouche : « Alors, c’était comment la Manif ? » Les participants de ces marches anti-mariage gay n’en sont qu’au début des Tribulations qu’ils vont subir, car ils n’ont pour la plupart toujours pas déchanté de ce qu’ils ont vécu, ni compris la catastrophe qu’ils ont déclenchée ; car ils n’ont toujours pas réalisé l’énorme division interne dans l’Église sur cette question et n’ont rien fait pour la régler (Pour ça, il faudrait revenir sur la compréhension de l’homosexualité, sur la gravité de l’hétérosexualité et de l’Union Civile. Et ils en sont très loin !) ; car ils se sont mis durablement à dos une large partie de la population qui n’a toujours pas compris ni digéré leur opposition au « mariage gay », et qui compte bien leur faire payer son incompréhension, leur manque d’explications et leur homophobie.
 

 

 

 

 

 

La Bajon, Sofia Aram, l’équipe du Quotidien de Yann Barthès, Benoît Poelvoorde, les Femen, ils ne sont pas là pour rigoler ! La colère gronde également au-delà de nos frontières, avec des mouvements de saccages et d’incendies des églises au Chili et en Argentine d’une rare violence, avec des frondes médiatiques contre les évêques et les cardinaux en Espagne notamment, avec des bombes et des cocktails Molotov ciblant des églises et des épiscopats au Mexique ainsi que des meurtres de prêtres en Amérique Latine et en Afrique.
 

 

 

Il existe en Amérique Latine des mouvements anti-fascistes sans visage, mêlant luttes anti-racisme, lutte féministe, lutte pro-gays, qui sont extrêmement violents : ils se nomment par exemple Ni Una Menos, Feministas Cagonas – littéralement « Féministes Emmerdeuses qui chient devant des cathédrales » –, Mujeres Autoconvocadas, et prennent d’assaut des cathédrales protégées par des cordons de priants. Le retour de bâton est imminent et en plus va être efficace car les manifestants de LMPT sont toujours persuadés de n’avoir rien à se reprocher, que le « mariage gay » les a fédérés et conscientisés, que l’homophobie n’existe pas (c’est ce qu’a déclaré récemment Ludovine de la Rochère au Chili : une véritable honte) ! Ils sont terrorisés à l’idée de rouvrir le dossier de l’homosexualité qu’ils n’ont au fond jamais potassé, même il y a 5 ans. La Manif Pour Tous est une catastrophe ambulante, un échec retentissant, une bombe à retardement redoutable.
 

 

5) C’EST QUOI LE VRAI PROBLÈME AVEC LE « MARIAGE » GAY ET L’UNION CIVILE ? Alors histoire de ne pas vous laisser repartir sans rien à manger, et sans comprendre le bien fondé de l’opposition au « mariage gay » et surtout la gravité de cette loi, en deux mots, je vais essayer de vous expliquer le problème que posent l’Union Civile et le « mariage gay » (explication que La Manif Pour Tous est toujours infoutue de vous fournir puisqu’elle refuse, par pure homophobie primaire, de parler d’homosexualité, et que inconsciemment, elle défend le « mariage gay » : elle ne s’oppose qu’aux conséquences de la Loi Taubira sur la filiation, mais la Loi Taubira en elle-même, elle n’a jamais voulu revenir dessus ni l’abroger, en réalité).
 

L’Union Civile, concrètement, viole les Droits de l’Homme (et l’Homme tout court) de trois manières : 1) Elle fait de l’orientation sexuelle un critère d’Humanité et de loi. Elle réduit ainsi les personnes – en particulier homosexuelles – à leur génitalité et à leurs fantasmes (donc à des animaux ou à des anges). Elle ne reconnaît plus la différence des sexes comme meilleure condition d’Amour. 2) Elle justifie socialement l’acte de répudiation : dans certains pays, le partenariat civil peut être brisé sans même que le partenaire soit mis au courant. 3) Elle transforme tout lien humain – sauf le lien frère/sœur – en marchandise, en contrat, en commerce. Finie la gratuité dans les relations interpersonnelles, qu’elles soient amicales et même amoureuses !
 

Qu’aurait-il fallu faire pour contourner l’Union Civile ? C’est simple : prévoir un « contrat d’association de biens », ou revoir les taxes considérables qui, en France, pèsent sur les droits de succession qui représentent une véritable spoliation d’État lorsqu’une personne veut léguer ses biens en dehors de sa famille. Parler d’homosexualité et de la peur de soi/des autres qu’elle est ; montrer l’absurdité de l’hétérosexualité, qui est une parodie de la différence des sexes (une différence pour le coup dénuée d’Amour) et une atteinte homophobe aux personnes homosexuelles (puisqu’elle nie leur humanité et leur sexuation).
 

Quant au « mariage pour tous », il viole tout autant les Droits de l’Homme que l’Union Civile, et également de trois manières : 1) Tout comme le PaCS (Pacte Civil de Solidarité), en se basant sur la bipolarité (faussement anthropologique) hétérosexualité/homosexualité, il continue de réduire les personnes – en particulier homosexuelles – à leurs pulsions (comme si elles étaient des animaux) et à leurs sentiments (comme si elles étaient des anges ou des esprits) pour mieux gommer au passage leur commune Humanité avec les êtres humains accueillant par leur désir la différence des sexes et des enfants naturellement. 2) Il ne défend plus socialement la primauté du lien d’Amour entre les deux parents biologiques dans le mariage. Il ne nie pas nécessairement la présence ni la nécessité de l’existence des deux parents biologiques, mais en tout cas, il ne considère plus et ne protège plus la primauté de l’union d’Amour entre le père et la mère des enfants. Alors qu’on sait très bien que tout être humain a besoin de l’amour entre ses deux parents de sang pour se construire, a besoin de savoir de quel amour incarné il vient, sinon, c’est un drame identitaire et affectif terrible pour lui et ses géniteurs. Et comme si cela ne suffisait pas, il fait disparaître textuellement/symboliquement la différence des sexes du couple humain et de la filiation humaine (Dans le texte du Code Civil consacré au mariage, il n’est plus fait mention du mari et de la femme, mais simplement des « conjoints », il n’est plus fait mention du père et de la mère, mais des « parents ».) et concrètement, il la transforme en option dans le mariage, alors qu’elle est l’essence même du mariage. 3) Il donne trois parents (minimum) à un enfant, et ce, dans tous les cas où les unions homosexuelles sont considérées comme structures d’« amour » et de parenté. Il justifie donc un effacement de nombreuses généalogies à l’échelle d’une Nation, tandis qu’il crée des filiations de sang fictives et nourrit une nouvelle forme de prostitution par la location d’utérus et de ventres de femmes en détresse, par le commerce du sperme et de l’embryon. Ce troisième point – le fait que le « mariage gay » soit un trafic d’enfants et de mères pauvres déguisé – a été davantage identifié par la population mondiale que les deux premiers.
 

S’attaquer à l’Union Civile est vu comme un combat d’arrière-garde : même ceux qui sont/seraient contre ne veulent pas y revenir, et n’en parlent jamais. Le « mariage gay », idem. C’est à peine s’ils en prononcent le nom. Ils ne veulent récuser que les conséquences de la loi. Alors que cette loi est un Tout, à l’instar du mariage qui est un Tout unifiant couple et filiation. L’Union Civile, le « mariage gay », la GPA sont une seule et même loi. Ce sont l’homosexualité. Elles n’ont jamais été demandées pour leur contenu mais pour leur réalité intentionnelle, affective, « symbolique ». Elles « matérialisent » la tentative de justifier l’« amour homosexuel » en tant qu’« amour universel pas spécifiquement homosexuel ».
 

Voilà. Je me devais de faire, au nom de tous les porte-parole de LMPT, ce mea culpa et ce constat publics. Car La Manif Pour Tous a blessé. Même si elle refuse de le reconnaître. Et la plaie qu’elle n’a pas reconnue, et qu’elle a même ouverte, continue de s’infecter. Il y a urgence à l’auto-critique. Il y a urgence, de la part des catholiques, à demander pardon sincèrement pour leur homophobie.
 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »

Livre Homo-Bobo-Apo en audio et lu par son auteur !

Allez, GO ! Mon livre HOMO-BOBO-APO en audio et lu par moi, c’est encore autre chose ! ^^ Pour les flemmards ou ceux qui aiment ma voix et ce que je raconte. Vous pouvez l’écouter en voiture, dans le métro, en repassant votre linge ou en donnant le sein. C’est pratique !
 
 

Vidéo 1 (Introduction) :
 

 

Vidéo 2 (Chapitre 1 sur la définition de l’homosexualité) :
 

 

Vidéo 3 (chapitre 1 sur l’hétérosexualité)
 

 

Vidéo 4 (chapitre 1 sur l’homophobie)
 

 

Vidéo 5 (chapitre 1 sur l’homosexualité dans le monde)
 

 

Vidéo 6 (chapitre 1 sur l’homosexualité dans l’Église Catholique)
 

 

Vidéo 7 (chapitre 1 sur la continence)
 

 

Vidéo 8 (chapitre 1 sur le cas Jérémy)
 

 

Vidéo 9 (chapitre 1 sur le coup de gueule aux frères cathos homos)
 

 

Vidéo 10 (chapitre 2 sur la Franc-Maçonnerie et le boboïsme)
 

 

Vidéo 11 (chapitre 2 sur la Nouvelle Religion mondiale)
 

 

Vidéo 12 (chapitre 2 sur la Nouvelle Religion mondiale, la suite)
 

 

Vidéo 13 (chapitre 2 sur la Nouvelle Religion mondiale, la suite encore)
 

 

Vidéo 14 (chapitre 2 sur la Religion naturelle)
 

 

Vidéo 15 (chapitre 2 sur l’Être un oiseau de lumière)
 

 

Vidéo 16 (chapitre 2 sur le Cube et les Pierres vivantes)
 

 

Vidéo 17 (chapitre 2 sur l’expansion de conscience)
 

 

Vidéo 18 (chapitre 2 sur les racines chrétiennes de la Franc-Maçonnerie)
 

 

Vidéo 19 (chapitre 2 sur les attaques de la Franc-Maçonnerie contre l’Église Catholique)
 

 

Vidéo 20 (chapitre 2 sur les cathos bobos)
 

 

Vidéo 21 (chapitre 2 sur le bobo catho branché)
 

 

Vidéo 22 (chapitre 2 sur les bobos cathos d’extrême droite)
 

 

Vidéo 23 (chapitre 2 sur les cardinaux conservateurs francs-maçons)
 

 

Vidéo 24 (chapitre 3 sur Faut-il parler des Fins dernières ?)
 

 

Vidéo 25 (chapitre 3 sur « La Bête est partout »)
 

 

Vidéo 26 (chapitre 3 sur les signes météorologiques de la Fin des Temps)
 

 

Vidéo 27 (chapitre 3 sur l’Apostasie dans l’Église Catholique et les suicides de prêtres)
 

 

Vidéo 28 (chapitre 3 sur les apparitions et les avertissements de la Vierge Marie pour la Fin du Monde)
 

 

Vidéo 29 (chapitre 3 sur l’Avertissement et le Déroulement des Fins dernières)
 

 

Vidéo 30 (chapitre 3 sur les persécutions anti-catholiques, le Schisme dans l’Église Catholique et le meurtre du Pape François)
 

 

Vidéo 31 (chapitre 3 sur les fléaux météorologique et viral)
 

 

Vidéo 32 (chapitre 3 sur la Blockchain et la digitalisation)
 

 

Vidéo 33 (chapitre 3 sur les dangers de la Blockchain)
 

 

Vidéo 34 (chapitre 3 : La Blockchain est-elle diabolique ?)
 

 

Vidéo 35 (chapitre 3 : Attention à la puce anti-puce)
 

 

Vidéo 36 (chapitre 3 : Comment combattre la Blockchain ? + Crise économique + Islam et panmongolisme)
 

 

Vidéo 37 (chapitre 3 : Troisième Guerre mondiale, Antéchrist et Europe)
 

 

Vidéo 38 (chapitre 3 : Macron est-il l’Antéchrist ?)
 

 

Vidéo 39 (chapitre 3 : Le faux prophète)
 

 

Vidéo 40 (chapitre 3 : Les deux témoins, le Roi de France, et le Troisième Temple de Jérusalem)
 

 

Vidéo 41 (chapitre 3 : La Bataille d’Armageddon)
 

 

Vidéo 42 (chapitre 3 : Les Trois Jours de Ténèbres… et la destruction des 2/3 de l’Humanité)
 

 

Vidéo 43 (chapitre 3 : Le Jugement Dernier, le Millénium, et les deux Résurrections)
 

 

Vidéo 44 (Conclusion)
 

 

Vidéo 45 (Annexes + Top 10 des plus grosses conneries sorties par les « catholiques » sur l’homosexualité)
 

 

Vidéo 46 (Épilogue : « Homosexualité : Et si l’Église avait tort? »)
 

Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly

 

Vous croyez que c’est une énième vidéo de décryptage sur Mylène Farmer ? Détrompez-vous. Lassé des vidéos de fans centrées uniquement sur les goûts, mais qui ne proposent finalement aucune analyse de fond – elles en restent à la paraphrase et au folklorisme -, j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes, et de voir avec vous, d’une part les raisons pour lesquelles Mylène Farmer plaît – ou plairait – tant aux personnes homosexuelles, et d’autre part en quoi ce que cette chanteuse nous vend est en réalité une escroquerie commerciale, voire carrément un chemin de damnation satanique (j’emploie les grands mots, mais je ne sais pas comment le dire autrement !) Je vous explique ça en 10 points, en soulignant que cet article concerne tout le monde et pas uniquement les personnes intéressées par la chanteuse : si Mylène Farmer n’avait rien à dire au monde et de notre époque, et demeurait un épiphénomène, jamais une chaîne aussi populaire que TF1 ne lui aurait consacré carrément la moitié de son Journal Télévisé de 20h, comme ce fut le cas tout récemment le 11 mars 2018.
 

 

 

1) CŒUR DE CIBLE : LES HOMOS. Il n’échappera à personne que Mylène Farmer s’adresse en particulier aux personnes homos, ouvertement et implicitement à la fois. Nous sommes son cœur de cible et elle ne s’en cache pas. Par exemple, elle a fait plusieurs couvertures de la revue Têtu ; elle a défilé en veuve noire pour le couturier Jean-Paul Gaultier (qu’elle n’hésite pas à embrasser goulument sur la bouche : c’est incestuel entre nous !) ; ses danseurs masculins sont gays ou affichent au moins un style très androgyne et une survirilité de magazine homo ; certaines chansons du répertoire farmerien sont des hymnes interlopes (« Maman a tort », « Sans contrefaçon », « L’Âme-stram-gram », « Libertine », « Désenchantée », « J’ai essayé de vivre », etc.). Mylène Farmer est la Madonna française, un cas à part du paysage musical français, qui est prescriptrice de mode. Et comme la mode est à la bisexualité, à la technicité au service de la violence pansexuelle, elle a tout pour plaire aux personnes homos et à ceux qui défendent soi-disant « leurs » droits.
 

 

 

2) Deuxièmement, Mylène plait aux homos car ELLE EST BISEXUELLE Elle n’a pas d’enfant. Elle embrasse parfois ses choristes femmes pendant ses concerts. Lors de ses shootings photos ou ses clips elle prend des positions lesbiennes – le bain avec les favorites dans « Libertine », les scènes de jalousie avec Sophie Tellier, les amantes dans « Que mon cœur lâche », etc. On ne lui connaît pas de mari ou de compagnon : Laurent Boutonnat, son mentor, ne brille pas par sa virilité, et les réalisateurs-compositeurs dont elle s’entoure non plus.
 

3) Mylène nourrit un RÉFÉRENTIEL SYMBOLIQUE HOMO inconscient… d’où l’écho qu’elle génère chez les personnes homos, comme un langage subliminal : lune, jumeaux, tauromachie, travestissement, infirmière, matricide, sang, miroir, chat, nains, etc.
 

 

4) ALLÉGORIE DU VIOL : Mylène Farmer donne corps et voix au viol (ou sentiment de viol) vécu par les personnes homos. Par exemple, elle aborde la solitude de cour d’école en reprenant « Mad World » de Tears for Fears ou dans sa chanson « Innamoramento » -, elle traite des amours déçues, elle représente la femme violée (c’est particulièrement visible sur l’affiche de sa tournée 2009 au Stade de France, qui ressemble plutôt à une tournante dans un parking), la fillette battue et abusée (dans « Comme j’ai mal », « Plus grandir », « L’Horloge », « Chloé », etc.), la prostituée vengeresse (dans « California »). Elle incarne la femme violée, névrosée, traumatisée, victime. Alors bien sûr, ça attire tous ceux qui se victimisent ou ont été réellement violés, ce qui est le cas d’une large frange de la population homo. D’ailleurs, elle montre une image du mariage, de la famille, de l’enfance, particulièrement désastreuse. Sa vision de la sexualité et du sang est horrifique, systématiquement violente.
 

 

 

5) Mylène est un PANÉGYRIQUE LGBT à elle toute seule : Elle reprend mot pour mot les phrases-slogans de la communauté gay. Ses chansons de l’affirmation de soi et de l’amour interdit sont des mini coming out ou des pamphlets de Gay Pride déguisés : « Dis maman, pourquoi je suis pas un garçon ? » (cf. la chanson « Sans contrefaçon ») ; « À force d’ignorer la tolérance, nous ne marcherons plus ensemble. » (cf. chanson « Rêver ») ; « Toi qui n’as pas su me reconnaître, ignorant ma vie, j’n’ai pas choisi de l’être. » (cf. chanson « Innamoramento »), « Mélancolique parfois l’envie. Elle est différence. C’est sa manière. Elle n’a pas choisi. Le gai et le triste, un jeu d’artifices, pouvoir aimer, comment le faire ? » (cf. chanson « Elle a dit ») ; « All I need is love. » (cf. chanson « Rolling Stone ») ; « La bataille est belle : celle de l’amour disperse tout. » (cf. chanson « Bleu noir ») ; « Qui te condamne ? Au nom de qui ? » (cf. chanson « Dernier sourire ») ; « Je suis d’une génération désenchantée. » (« Désenchantée ») « Les mains se sont élevées, les voix sont nouées, comme une étreinte du monde, à l’unisson, à l’Homme que nous serons. » (cf. chanson « Souviens-toi du jour ») ; « J’appelle au grand nombre le droit d’aimer. » (cf. chanson « Réveiller le monde ») « Aimer, résistance, dissonance. Love song des laissés-pour-compte. » (cf. chanson « Love Song ») ; etc. Par exemple, la chanson « Que mon cœur lâche » se veut un clip de prévention Sida en faveur du préservatif.
 

 

6) ENGAGEMENT POLITIQUE PRO-GAYS : Mylène a défendu le « mariage gay » et les lois LGBT. Tout ça au nom de la tolérance, de l’égalité, de la liberté. Elle est libertine… alors pour elle, logiquement, toutes les transgressions sont bonnes, et toutes les limites ou interdits sont soi-disant « liberticides ». La cosmovision de Mylène Farmer repose entièrement sur l’hétérosexualité, c’est-à-dire sur la sacralisation de l’altérité (et ses synonymes : « diversité », « variété », « différences »…) : dans ses chansons, elle voue un culte à une entité qu’elle appelle « l’Autre » (cf. les chansons « L’Autre », « Sans logique », « J’ai essayé de vivre », « Monkey Me », « Lonely Lisa », « City of Love », « N’oublies pas », etc.), et qui un des noms bibliques connus du diable.
 

 

7) HOMOPHOBIE GAY FRIENDLY : La pseudo discrétion et timidité de Mylène Farmer sont à l’image de la duplicité du désir homosexuel : il s’affiche sans s’assumer, ni dire son nom. Il se trahit lui-même. La pseudo « identité » ou la pratique homo sont en réalité l’homophobie, comme je l’explique dans ma vidéo sur l’homophobie. D’ailleurs, Mylène récuse d’être porte-parole de la cause gay. Son attitude dit toute l’homophobie consubstantielle à la gay friendly attitude : on soutient par devant, mais concrètement on n’aide pas les personnes homosexuelles à sortir de leurs souffrances et de leur situation.
 

 

 

 

8) MATÉRIALISME HOMOSEXUEL : Mylène est aussi matérialiste et fétichiste que les personnes homos pratiquant leur homosexualité. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle est la reine des produits dérivés, des collections autour de son nom, des artifices et des images. Elle est aussi l’artiste idéale imitée par les travestis et les personnes transgenres ou transsexuelles. Elle a compris inconsciemment que le désir homosexuel était en réalité un désir d’être objet ou image, et qu’il s’origine, comme l’explique parfaitement saint Paul dans la Bible, d’une idolâtrie et d’un attachement aux objets. Dans les chansons et les clips de Mylène Farmer, le thème des poupées est récurrent.
 

 

 

 

 

9) AMBASSADRICE DE LA FRANC-MAÇONNERIE : Sans verser dans la paranoïa complotiste, Mylène Farmer développe tous les codes francs-maçons possibles et imaginables : on retrouve le lexique de l’architecture, des pierres vivantes (cf. la chanson « Rolling Stone »), de la lune et du soleil, le lexique de la lumière cosmique et des étoiles (cf. les chansons « City of Love », « Monkey Me », « À quoi je sers ? », « Interstellaires », etc.), le lexique spiritualiste de l’humanisme intégral, l’œil maçonnique, l’équerre et le compas dans le clip « Oui mais non », etc. Elle a donc tout pour créer une « communauté » implicite d’« élus », rassurés d’y reconnaître ses symboles secrets. Ses concerts sont des mini-Gay Pride et des égrégores : le public crée par une communion émotionnelle une illusion de divinité électrique. À noter que la Franc-Maçonnerie repose sur la légende du Fils de la Veuve… et Mylène se présente très souvent comme la Veuve noire (cf. les chansons « Plus grandir », « Veuve noire », « Alice », « Giorgino », « Stolen Car », etc.) et considère ses fans comme ses fils arachnéens spirituels.
 

 

 

 

 

 

10) Son POUVOIR D’ATTRACTION est SATANIQUE : Mylène a de plus en plus une voix rauque, comme celle des possédés (« C’est dans l’air », « Dégénération », « Lonely Lisa », « Rolling Stone », « Porno graphique », « Je t’aime Mélancolie », « L’Instant X », etc.). Dans les concerts de Mylène Farmer, il y a quelque chose des messes noires satanistes qui envoûtent les fidèles.
 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai assisté à deux de ses concerts, donc je sais de quoi je parle. Au Stade de France, ça m’a même mis mal à l’aise. Le caractère blasphématoire de presque tout son répertoire musical et son univers iconographique est assumé, d’ailleurs. Mylène se crucifie elle-même (dans le clip « Je te rends ton amour », par exemple), détruit des crucifix et des statues de la vierges, lâche des éclats de rire nerveux, parodie sérieusement une confession avec le diable pour confesseur, se représente en poupée vaudou transpercée d’aiguille (cf. « C’est dans l’air », « Point de suture », etc.), montre des sacrifices d’animaux morts (en particulier des oiseaux : cf. les chansons « Fuck Them All », « Que mon cœur lâche », « City of Love », etc.), et ses concerts gothiques se choisissent des scènes en forme de croix inversée et des squelettes pour gardiens. Après avoir simulé un bref instant la dévotion christique ou mariale (cf. les chansons « Avant que l’ombre », « Ave Maria », le clip « Plus grandir », le clip « Je te rends ton amour », etc.), Mylène s’en prend clairement à Jésus : dans son clip « Sans logique », par exemple, la Croix du Christ est plongée dans la boue ; dans le clip « Que mon cœur lâche », le passage de Jésus sur terre est défini comme un « désastre » par Dieu le Père, et la Croix du Christ tue dans sa chute la doublure de Michael Jackson ; dans sa chanson « Fuck Them All », la chanteuse suggère (je cite) de « faire l’amour à Marie » et donc de violer la vierge pour en faire une sainte (« Et Marie est martyre. » ; dans sa chanson « Agnus Dei », Mylène insulte carrément le Corps du Christ (« Te voir en chair, j’en perds la tête. ») ; etc.
 

 

 

 

 

À la fois les critiques confèrent à Mylène Farmer un mysticisme et une profondeur qu’elle n’a pas (elle utilise toujours les mêmes ficelles de l’illuminisme morbide et du blasphème libertin de carnaval), à la fois la chanteuse délivre effectivement un message eschatologique qui la dépasse (l’eschatologie est ce qui renvoie à la fin du monde, et très souvent, la chanteuse y fait référence : cf. les chansons « L’Instant X », « C’est dans l’air », le Millenium Tour, etc.).
 

 

Mylène Farmer développe tout un discours apocalyptique, qui n’annonce pas Jésus mais la Bête de l’Apocalypse : « Et la Bête passe et chasse toute forme de résistance. Si elle menait la danse ? » (cf. chanson « À rebours »)
 

 

 

 

 

On voit la Bête dans bon nombre de ses clips (cf. les chansons « Beyond my control », « L’Âme-stram-gram », « Monkey Me », « Comme j’ai mal ») ou bien la Marque de la Bête le 666 (cf. « Appelle mon numéro »). Dans « Si j’avais au moins », la chanteuse libère même des animaux de laboratoire. En parlant de l’Apocalypse, la figure du cavalier noir – et en l’occurrence ici de la cavalière noire (qu’on peut observer dans « Je te dis tout », « Fuck Them All », « Libertine », etc.) – n’est pas anodine. Et Mylène Farmer s’amuse à incarner elle-même la Bête volante : je pense au clip de « City of Love » (avec la créature de l’espace), au clip de « Comme j’ai mal » (avec l’insecte dans sa chrysalide), au clip de « L’Âme-stram-gram » (avec les jumelles dragons dont les langues de serpent s’unissent dans une chaîne d’union), au clip de « Sans Logique » (avec le taureau dans l’arène), à la chanson « Alice » (avec l’Araignée), au clip de « Dégénération » (avec le spectre en lévitation qui manipule tout le monde à distance), etc.
 

 

 

 

La chanteuse se met elle-même de nombreuses fois en cage (dans les clips « Fuck Them All », « Optimistique-moi », sur la pochette de son album « Innamoramento », dans ses chansons « Alice » , « Psychiatric », « Sans contrefaçon » et « Désenchantée »). En cage comme l’animal de foire ou la sorcière. Mylène se prend vraiment pour un monstre, pour le diable, pour la Bête, et en a fait – c’est le cas de le dire ! – sa griffe, sa signature. Son double inconscient et narcissique est souvent prénommé Lisa (cf. la chanson « Lonely Lisa ») ou Chloé, et elle a même écrit un conte philosophique intitulé Lisa-Loup et le conteur. Dans sa chanson « Oui mais non », elle se répète bien à elle-même : « Le Loup c’est ton nom. »
 

 

 

Bizarrement, les mots les plus employés par Mylène Farmer dans ses chansons et ses clips macabres sont les termes « Vie » et « Amour ». On voit bien tout le paradoxe pervers de sa démarche : elle donne au mal l’apparence du bien, pour finalement détruire le bien. Elle oscille, comme elle le dit elle-même dans sa chanson « Sans logique », entre deux attitudes aussi diaboliques l’une que l’autre : « De ce paradoxe, je suis complice. Sans logique, je me quitte, aussi bien satanique qu’angélique. » Qui veut faire l’ange, disait à juste raison Blaise Pascal, fait la Bête…
 

On peut rigoler tant qu’on voudra du caractère insensé, grandiloquent et narcissique des paroles des chansons de Mylène. On peut s’agacer ou tourner en dérision le caractère anodin, sur-esthétisé et barré de son « univers ». Mais soyons sûr d’une chose : Mylène Farmer se prend vraiment pour la Bête de l’Apocalypse et veut transformer ses fans en bêtes, dans tous les sens du terme « bête » : en consommateurs abrutis et en démons. Tenez-vous-le pour dit. Ce n’est pas que « léger » d’aimer Mylène Farmer. C’est dangereux. C’est un rituel satanique et maçonnique.
 

 

 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »

Le boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église Catholique

 

C’est marrant, en ce moment, c’est la mode. On assiste à un véritable BOOM des groupes de parole, d’écoute, dans l’Église Catholique autour de l’homosexualité : tout le monde se bouscule au portillon pour nous accompagner. Ils se disputeraient presque ! Les cathos nous draguent. Nous, personnes homos cathos, devenons la poule aux œufs d’or (sauf quand nous sommes célibataires et vivant la continence : là, tout de suite, nous devenons à leurs yeux de « dangereuses exceptions » et des « diables » : les fidèles catholiques – qu’ils soient progressistes ou tradis d’ailleurs – n’aiment que les homos qui défendent le couple homo ou qui se cachent !). Tout le monde (et personne !) nous veut !!!
 

J’ai relevé 15 caractéristiques de ces groupes d’accompagnement pour expliquer ce curieux foisonnement catho-gay friendly :
 

1) INDÉPENDANCE : Ces groupes ne se revendiquent pas nécessairement des associations chrétiennes officielles (DUECDevenir Un En Christ -, Courage, David et Jonathan, Communion Béthanie), même s’ils peuvent en inviter un des membres : c’est plus sournois et lâche que ça. Ce sont des groupements marginaux, parfois paroissiaux ou organisés autour d’un seul curé, qui poussent comme des champignons, qui sont des initiatives privées incontrôlables et au contenu plus que creux ou discutable, puisqu’ils défendent la pratique homo ou ne la dénoncent pas, et ils le font par le biais de l’émotion. Le nombre de curés qui célèbrent déjà des bénédictions de couples homos « en privé » (c’est le cas du curé de la cathédrale de Lille) aurait de quoi filer le vertige.
 

2) HYSTÉRIE : Pour monter leurs conférences, ces groupes de parole invoquent l’« urgence » de la situation, le soi-disant « rejet inadmissible des personnes homos dans l’Église » (jamais d’« homophobie », comme par hasard…). Ils se valent de la « détresse des parents concernés par le sujet », du « malaise des personnes homos pendant les messes », du nombre (qu’ils gonflent) des fidèles catholiques dans les paroisses.
 

 

 

 

 

 

 

3) NOM FLOU (VERBES À L’INFINITIF) : Ce sont des groupes au nom très flou. En général, des verbes à l’infinitif : S’accueillir en Loire-Atlantique et à Poitiers – créée par Mgr James -, Se parler dans le Val de Marne et à Créteil, En parler à Lyon, Oser en parler de Philippe Auzenet, Oser vivre en vérité à Lille, etc. (je leur proposerais bien un groupe Savoir aimer… en hommage à saint Florent Pagny). C’est finement joué, car effectivement, il est plus difficile de traîner en procès un verbe à l’infinitif qu’un groupe clairement identifié avec un responsable identifiable. Ces associations se cachent aussi derrière un terme générique qui ne nomme pas directement l’homosexualité (« Famille », « Courage », « Pastorale de la santé ou des familles », « L’Avenir pour tous », etc.) ou bien derrière un sigle où on ne peut pas reconnaître l’homosexualité ni la confession de ses membres (exemple : C.A.D.O.S.), pour s’imposer sans faire de vagues.
 

 

4) ORDRE DE MISSION FLOU : Ces groupes se disent « chrétiens » (et non « catholiques »), « spirituels » (ils défendent toutes les « spiritualités » et « croyances »). Ils se revendiquent de la « pastorale diocésaine » (et vaguement d’un évêque ou du Pape : ils s’appuient beaucoup sur l’encyclique Laudato Si ou sur la fameuse phrase du Pape « Qui suis-je pour juger ? »). Ils se réclament de la « Nouvelle Évangélisation » et se présentent comme d’humbles mandatés du Vatican pour mettre en place une pastorale papale orientée vers l’inclusion des minorités invisibles de l’Église.
 

 

5) EXCUSE DE L’OFFICIALITÉ ECCLÉSIALE : Ces groupes se parent d’un événement d’Église officiel pour en faire un ordre de mission : par exemple les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ), le Synode sur la famille, le Synode des Jeunes, la sortie d’une encyclique (Amoris Laetitia, Laudato Si…), etc.
 

6) COMPLICITÉ DES ÉVÊQUES : Les évêques ne contrôlent pas ce qui se montent dans leur diocèse, voire carrément ils l’encouragent et signent en bas : Mgr Aupetit, Mgr di Falco, Mgr Papin, Mgr Dagens, Mgr Lovey, etc. Certains préfacent même des ouvrages écrits par DUEC (Mgr Daucourt), invitent des associations laïques (Di Falco reçoit le Refuge) ou des psys névrosés (par exemple, Michel Anquetil, ou encore Yolande du Fayet de la Tour qui justifie l’homosexualité pour cacher/justifier son divorce est désormais invitée quasiment partout en France, et s’en fout plein les poches sur le dos des personnes homos). Les radios chrétiennes déroulent le tapis rouge à DUEC, au Refuge, à la Communion Béthanie, sans problème. Courage ne compte aucun témoin homo pour oser parler devant les micros (et a honte de moi). L’abbaye de Solesmes reçoit DUEC… et personne ne dit rien.
 

 

 

7) PUBLIC VISÉ PAS DIRECTEMENT INVITÉ (EXCUSE DE L’ACCOMPAGNEMENT) : Ces groupes sont des démarches tellement lâches que ce ne sont même pas les personnes homos qui sont directement invitées, mais les « personnes concernées par l’homosexualité » (nébuleuse indéfinie, peuplade fourre-tout) et les « accompagnants » (nous, les personnes homos, sommes remplacées par nos accompagnants). Exemple : Les sessions jésuites de Manrèse « Accueillir l’homosexualité d’un(e) proche ».
 

 

 

8) INVITATION DE PERSONNALITÉS ECCLÉSIALES GAYS FRIENDLY : Ces groupes ne sont pas portés par des personnes homosexuelles visibles, qui donnent leur nom et prénom publiquement. Pas du tout. Ils sont portés par des prêtres jouant les désintéressés, les pasteurs-accompagnants, et taisant leur orientation sexuelle : le frère dominicain Adriano Oliva (thomiste), le père James Martin, l’ex-père Krystof Charamsa, l’ex-frère Jean-Michel Dunand (le fondateur de la Communion Béthanie), le père Christophe Vairon (accompagnateur du groupe DUEC), l’ancien moine Claude Besson, le pasteur Philippe Auzenet, le père Daniel Digou (curé de saint Merry à Paris), le père Joël Pralong (suisse), la sœur dominicaine Véronique Margron, etc. Le plus pervers dans l’histoire, c’est que ces personnes qui se présentent comme « accueillants » ne diront jamais qu’elles sont eux-mêmes homosexuelles. L’accueil leur servira d’alibi et de couverture pour promouvoir l’homosexualité (et même draguer) sans être inquiétées, et en faisant peser leur titre ecclésiastique de pasteur sur la balance de leur complaisance muette !
 

 

 

 

 

9) CULTE DE L’ORALITÉ ET DE LA DIVERSITÉ : En général, ces groupes sont centrés sur la parole (Accueil et Parole en Gironde, les conférences « Homosexualité : Parlons-en ! » de Yolande du Fayet de la Tour, En parler et Oser en parler, La Parole libérée à Lyon, etc.) – comme si l’oralité était bonne en soi… (ils sont donc évidemment férus des témoignages de vécus individuels : c’est l’occasion de s’épancher comme dans les talk-shows sur le récit de vie des personnes). Ou bien ils sont centrés sur le concept d’hétérosexualité – dans le sens d’« idolâtrie pour les différences » – traduit généralement par le mot « diversité » (exemple à Nîmes : le groupe C.A.D.O.S. qui signifie « Chrétiens s’Accueillant dans leurs Différences d’Orientations Sexuelles » ; exemple à Nantes : les « Jeudis de la différence »). Et paradoxalement, c’est parce que l’oralité y est célébrée comme une déesse que précisément ces rassemblements se caractérisent par un non-dit assourdissant sur la pratique homosexuelle et l’homosexualité dans son ensemble.
 

 

10) NOVLANGUE PUDIBONDE : Ces groupes se caractérisent par la langue de bois homophobe gay friendly. Ils inaugurent une novlangue qui induit le traitement de l’homosexualité sans citer explicitement le mot. Ça donne des périphrases du type « personnes concernées par l’homosexualité », « pastorale d’accueil », « cheminement/parcours », « accompagnement », « écoute », « partage », « entrée en dialogue », « aller aux périphéries », « aimer en vérité », etc. Ils diluent la question de l’homosexualité (qu’ils ne traitent jamais, et qu’ils ne remettent jamais en cause en tant qu’« identité » ou qu’« amour ») sur des thèmes qui lui sont liés mais qui font diversion (crises dans les familles, porno-dépendance, dépression, suicides, restauration de l’identité masculine ou féminine, guérison, sainteté, chasteté, fraternité, amitié, sexualité, théologie du corps, etc.). L’hétérosexualité, l’homosexualité, l’homophobie, sont des mots bannis. La dimension politique, médiatique, universelle, eschatologique, de l’homosexualité, y est carrément gommée. Courage n’a même pas le courage de prononcer le mot « homosexualité » ! Ils excellent dans l’art de l’euphémisme langagier pudibond pour contourner le mot fatidique « homosexualité » qui soi-disant « enfermerait les personnes » (« personne à attirance pour le même sexe » « couples de même sexe », « personne concernée par l’homosexualité », « personnes homosensibles », « apostolat à l’égard des personnes avec tendance homosexuelle », etc.). Pirouettes juste ridicules. Selon eux, l’« homophobie » n’existe pas : c’est au mieux une irréalité (qui les fait pouffer de rire), au pire le diable en personne.
 

11) MÉTAPHORES POÉTIQUES : Les organisateurs de ces groupes sont des grands poètes. Ils nous invitent à des « marches spirituelles », à des retraites en abbayes, à des veillées de prière aux noms tous plus bucoliques les uns que les autres. En général, c’est le silence, le soleil, la terre, la lumière, l’arc-en-ciel, les oiseaux, l’amour, les p’tits cœurs, qui nous invitent… alors difficile de résister ! Ils filent les métaphores poétiques Laudato Si : celle de la montagne à gravir, du bateau qui part au large et qui doit maintenir son cap dans la tempête et arriver à bon port, du chemin escarpé et du voyage semé d’embûches, du pont à construire et à traverser (par exemple, le père James Martin, aux États-Unis, a écrit un livre au titre top franc-maçon Building a Bridge -, etc.). Bizarrement, la seule « métaphore » qui manque, c’est celle de la Croix… Et le mot qui fait peur, c’est « conversion ».
 

12) FAUX QUESTIONNEMENTS : Ces groupes débattent de fausses questions, dont on connaît déjà la réponse (« Homosexualité, est-ce une réalité de nos familles et de nos paroisses ? » « Doit-on accueillir les personnes homos dans l’Église ? » « Peut-on être homo et catho ? » « Est-ce que l’homosexualité est incompatible avec une vie de foi, de communauté ? »), et qui évacuent LA seule vraie réponse (= « Le couple homo est incompatible avec la pratique religieuse catholique. »). Juste pour le plaisir de se raconter, de s’émouvoir sur des témoignages de vie, de raconter sa douleur, de s’afficher, de faire genre « on va aux périphéries ». Il y a derrière ces postures questionnantes une démagogie et surtout un anti-cléricalisme sous-jacent.
 

 

13) HAINE OU MÉPRIS DE LA CONTINENCE : En France, en gros, dans les mouvements d’accompagnement chrétien des personnes homos, il existe deux écoles (c’est la continence qui fait la césure) : les « gentils » (David et Jonathan, DUEC, Contact, etc.) et puis les « méchants » (Courage). Dans les groupes tels que DUEC ou Communion Béthanie, la continence est envisagée comme une « option respectable » (ou une élection divine réservée à une élite) mais pas comme LA voie générale pour toute personne durablement homosexuelle. Y compris à Courage, qui parle de « continence » alors qu’elle ne met en place qu’une « abstinence » (la continence induit le témoignage public et mondial de l’homosexualité). Le père Louis-Marie Guitton (j’étais à un mètre en face de lui : je sais de quoi je parle) a carrément dénigré le mot « continence » lors du premier parcours « Courage » de Paray-le-monial… alors que la continence est « un peu » la seule chose qui distingue(rait) Courage de DUEC !
 

14) ATTITUDE PATHOLOGIQUE DES CONTRADICTEURS DE CES MOUVEMENTS PASTORAUX (Riposte catholique, blog de Jeanne Smits, Médias Presse Infos, Salon Beige, etc.) : soit l’indignation accusatrice (ils brûlent en place publique James Martin, révèlent au grand jour les scandales internes liés à l’homosexualité, ne proposent rien de positif à la place, ne soutiennent jamais les personnes homos continentes, et dans leur paranoïa pathologique, voient toute valorisation de l’apostolat ou de la sainteté par l’homosexualité comme une odieuse promotion de l’homosexualité), soit la schizophrénie silencieuse (certains cathos conservateurs sont contents de savoir que des témoins homos continents existent, et nous ont jeté aux oubliettes aussi vite qu’ils ont aperçu notre photo : ils sont persuadés que nous sommes encore invités à droite à gauche, alors que nous ne sommes plus invités du tout !). Nous leur faisons peur ou bien ils nous méprisent. Clairement, nous les agaçons. Par ailleurs, zéro évêques pour nous soutenir : ils se cachent sous les jupons de Courage, qui est une asso salon de thé d’homos planqués. Même les évêques les plus « courageux » et « médiatiques » font profil bas : Mgr Aillet, Mgr Rey, Mgr Barbarin, etc. Ils ont trop peur d’être étiquetés « parrain d’un homo catho médiatique » (la honte…). Et les rares fois où nous, témoins homos continents, sommes invités, c’est en tant que « témoins » et non en tant qu’« analystes » d’un thème qui ne se traite pas en une simple heure et demi. Donc nous passons pour des fouteurs de merde qui semons la zizanie et la confusion sur notre passage. Enfin, vu le climat de délation actuelle, les groupes de thérapies réparatives plus conformes à l’Église se retrouvent désormais dans des catacombes et n’osent plus faire d’annonce publique de leurs réunions, de peur des représailles et du lynchage médiatique (on a vu ce que ça a donné avec Torrent de vie, Courage à Pau et à Bayonne, moi à Barcelone et à Lille).
 

15) PEUR ET CONTRADICTION : Courage se défend de ne pas proposer de thérapies. Or, concrètement, c’est ce qu’ils font. Qu’au moins ils assument ! Ils ont peur de tomber sous le coup de la loi (dans certains pays, les thérapies de restauration ou de conversion sont interdites : c’était le cas de Malte en 2016 ; et ça fait deux semaines qu’elles sont interdites dans toute l’Europe). Même les prêtres d’accord avec le discours ecclésial de l’Église Catholique sur l’homosexualité présentent la continence comme une possibilité parmi d’autres de vivre sa tendance homo, et se valent de la « liberté d’expression » pour défendre timidement la continence comme une « option ». Or elle n’est pas une option… même si elle ne peut pas s’imposer.
 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »

Le raz-de-marée de la Transidentité

1) État des lieux :

 

En ce moment, la transidentité est un raz-de-marée, un véritable phénomène de mode :
 

– Les publicités actuelles des grandes marques prônent le choix de l’orientation sexuelle mais aussi carrément du sexe (sexe étant appelé « genre »). Par exemple, en ce moment, il y a la publicité Samsung #DoWhatYouCant, qui est juste un appel à la désobéissance, au déni des interdits et de l’impossible, et à transgression de toutes les limites, y compris sexuelles. On nous montre un gamin qui réclame une Barbie juste parce que ça lui est socialement interdit par son père qui veut lui acheter un jeu de garçons.
 

 

– Les personnages transsexuels débarquent dans les séries et les jeux de télé-réalité : Laverne Cox (dans Orange Is The New Black), RuPaul’s Drag Race aux États-Unis (Vincent McDoom en France, à côté, c’est un épiphénomène), la série Louise sur TF1, la série Hit and Miss, la série Transparent, etc.
 

 

 

 

 

Énormément de films mettent à l’honneur un personnage trans : « Lola Pater », « La Mauvaise Éducation », « Danish Girl », etc. Plus un acteur est étiqueté masculin, viril et poilu, plus il est travesti ou contacté pour jouer le rôle d’un trans : Romain Duris dans « Une Nouvelle Amie » de Ozon, Sébastien Chabal et Amir aux Enfoirés 2017, Maxime Delcourt dans la série Demain Nous Appartient, etc. On oscille entre le jeu de travestissement et la réelle opération.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

– Les émissions de télé en prime time sur le sujet se multiplient, qui plus est sur les chaînes les plus importantes : rien qu’en France, il y a eu le Zone Interdite sur M6 en novembre 2017 spécial « transgenre », suivi deux semaines après de la diffusion un téléfilm « L’Épreuve d’amour » puis d’un débat sur France 2.
 

 

 

 

– Les témoignages de personnes trans filmant en direct leur transition affluent sur les comptes Instagram, les chaînes Youtube, les profils Facebook. C’est le festival du narcissisme sincérisé ! Je pense aux tutoriels Youtube d’un garçon trans qui se fait appeler « Laura Badler ».
 

 

Maintenant, n’importe quelle personne qui ne se sent pas en phase avec sa masculinité ou sa féminité, et qui à une autre époque n’aurait jamais songé à se lancer dans une opération irréversible, a les modèles médiatiques pour s’identifier et nourrir ses fantasmes de transgression des sexes.
 

 

 

– La transidentité fait même son entrée en politique : Conchita Wurst, le gagnant de l’Eurovision en 2014 est accueilli en grandes pompes au Parlement Européen ; les papiers d’identité marqués « transsexuel » deviennent des promesses de campagne tenues ; les élus trans apparaissent dans certains pays ; les restrooms – nom des toilettes dites « neutres » – surgissent dans quelques lieux publics ; certaines revues « scientifiques » présentent la transidentité – et ses 31 genres – comme une lutte contre les discriminations et le harcèlement sexuel, pro-gays et pro-femmes, une avancée scientifique et sociétale ; etc.
 

 

 

 

 

 

– L’idée cachée derrière la transsidentité est clairement franc-maçonne et satanique : après avoir essayer de nous faire transgresser la différence des sexes, des espaces et des générations, le Graal visé par le Gouvernement Mondial et l’Antéchrist, c’est de nous faire transgresser la différence Créateur-créatures. Le but ultime du diable, c’est d’asexuer l’Humain pour le tuer, et lui faire croire que cette asexuation lui apportera l’autoconstruction/l’autodétermination et l’immortalité. Dans les publicités et les programmes politiques trans-friendly (donc transhumanistes) actuels, il n’est plus simplement question de nous transformer en personnes homosexuelles ou en personnes queer/transsexuelles. Il est question de nous faire coucher avec des animaux, des robots et même des anges (appelées « énergies »), de nous transformer de notre plein gré en animal, robot et ange asexué. C’est très sérieux et c’est même un programme.
 

2) Une publicité purement mensongère : la réalité transsexuelle est beaucoup moins rose !

Médiatiquement, et même désormais légalement, on nous fait croire que le sexe se choisit. Alors que s’il y a bien une chose qu’on ne choisit pas en arrivant au monde, c’est bien notre genre sexué de naissance. Après, on peut choisir de le vivre de telle ou telle manière, nous sommes tous des mélanges de masculinité et de féminité, il y a mille et une manières d’être homme ou d’être femme. Mais nous restons hommes OU femmes (y compris les personnes nées intersexes, dont on n’identifie pas le sexe à la naissance, à cause d’une malformation). L’hermaphrodite, l’androgyne, l’intersexe, le troisième sexe, et même le transgenre/le transsexuel, sont de pures mythologies platoniciennes.
 

 

On nous fait croire que la réassignation de sexe est à la fois une « naissance » (il n’est pas question de « renaissance » puisque le passé de la personne transgenre est carrément rayé de la carte !) mais aussi une « résurrection ». Les personnes transgenres pensent réellement (je l’ai entendu dans les films et dans des biographies de personnes trans) qu’après leur opération, elles vont non seulement devenir l’autre sexe, mais aussi qu’elles vont devenir Dieu : certaines, comme John Cameron Mitchell dans le film « Hedwig », se comparent à Lazare se relevant telle une momie de la table d’opération. Ce n’est pas un hasard que la chanson qui a fait gagner le chanteur transgenre Conchita Wurst à l’Eurovision s’intitulait « Rise like a Phoenix »). La transidentité dit un orgueil monumental, une souffrance non moins monumentale, et exprime une recherche savamment cachée d’auto-divinisation. Une sainteté mal comprise par la personne trans, car elle est déconnectée de son donateur – Jésus – et se mute en orgueil et entêtement coriaces.
 

La réalité des personnes transgenres, ce n’est pas la mélodie du bonheur. Non parce qu’on leur empêcherait de vivre leur transition, mais par l’esclavage qu’EST en soi la transition, la réassignation de genre sexué. Sans perdre de vue que la personne transgenre passe d’un esclavage passé (l’esclavage corporel) à un autre esclavage beaucoup plus lourd (l’esclavage à l’argent – les dettes vont s’accumuler car l’opération porte un coût ! -, l’esclavage au paraître, aux médicaments et aux objets – s’hormoner, ça peut être toute la vie, et ça revient à s’imposer un état de drogué permanent ; s’acheter des fringues et le maquillage, cela revient à s’enchaîner au paraître et à s’entourer de faux amis, coiffeurs, esthéticiennes, chirurgiens, qui vous plument en faisant passer ça pour du « soin »). Et cet esclavage, loin de suffire à malmener la personne transgenre ou transsexuelle elle-même, attire d’autres esclavages, est un nid à emmerdes : souvent se greffent à la transidentité les maladies (le risque de développer des tumeurs cancéreuses, des embolies et autres types de maladies, est accentué), les suicides, les trahisons amicales, l’isolement, la difficulté à trouver un partenaire (autre que dans les sphères prostitutives), la drogue, l’exploitation et la corruption, les ratages d’opérations, etc.
 

Les personnes transgenres cachent et justifient toutes ces réalités souffrantes et violentes par les soi-disant moyens de les éradiquer, par des arguments scientifiques (ils appellent leur sentiment d’être l’autre sexe « dysphorie de genre » et non plus « trouble bipolaire de l’identité » ou « schizophrénie »), par un chantage émotionnel proche de l’hystérie (« Je me sens mal devant une glace, je ne me supporte pas : il faut mettre urgemment un terme à ce sentiment d’étrangeté et de dégoût que je ressens face à mon reflet !! »). La vraie raison de leur désir de changer de sexe (les transgenres ne diront pas « changement de sexes », car pour eux, ils ont toujours été le sexe qu’ils ont ressenti intérieurement), je crois en réalité que c’est un viol, viol que beaucoup d’ailleurs ont quasiment oublié (sidérante amnésie à observer, d’ailleurs…). Je ne peux pas en faire une généralité, car je ne connais pas toutes les personnes trans de la terre, mais les personnes transgenres ou transsexuelle que j’ai rencontrées à ce jour ont toutes sans exception été violées. Et elles pensent pouvoir gommer et réparer le viol en changeant extérieurement et esthétiquement leur corps. La transition est envisagée comme une vengeance. Par exemple, dans le documentaire « Pédophilie, un silence de cathédrale » de Richard Puech diffusé en mars 2018 sur France 3, Sébastien/Victoria, homme trans M to F de 43 ans, abusé dans l’enfance par un prêtre, déclare ceci : « La transsexualité a sauvé ma vie parce que ça m’a permis de rejeter un corps qui avait été violé. »
 

 

La transsexualité est le cache-misère du viol, un conte et une réécriture du viol que se raconte la personne, et au fond un désir de mourir. J’ai parlé à plusieurs personnes transsexuelles : sans se le formuler, elles expriment à leur insu un souhait de suicide, un dégoût de vivre, une profonde dépression… tout en jurant leurs grands dieux que tout va bien, qu’elles sont heureuses, qu’elles aiment leur corps (… une fois transformé artificiellement), que l’opération chirurgicale règlera tous leurs problèmes. J’en ai rencontré une il n’y a pas longtemps qui à la fois me jurait qu’elle était hyper heureuse… et juste après, me dévoilait la pile de catastrophes que son désir absolu d’être opérée cachait : viol par le grand-père, tentative d’assassinat, plusieurs membres de la famille en Franc-Maçonnerie, trafic de stupéfiants, décès du père, addiction aux drogues, isolement amical, etc.
 

3) Le silence et la complicité de la société civile :

La société civile occidentale est complice de ce trafic des corps et des âmes, et ce déni de souffrances. Et le pire, c’est qu’en confortant les personnes transgenres dans leurs mensonges identitaires et le déni de leur passé souffrant, elle croit faire une merveilleuse œuvre de charité !
 

Comment s’y prend-elle ? Par exemple, elle gonfle les chiffres du nom de personnes transgenres. Dans l’émission Zone Interdite spéciale « Être fille ou garçon, le dilemme des transgenres » diffusée le 12 novembre 2017 sur la chaîne M6, on nous dit qu’il y aurait 15 000 transgenres en France. L’association Chrysalide avance même 80 000 personnes. Toujours dans Zone Interdite, l’opération de changement de sexes est présentée comme la panacée, le comble du bonheur : « Cette transition est la source d’un vrai bonheur. » nous dit la voix-off par rapport à Jackie, homme M to F qui s’appelle initialement Jacques. Si je peux faire une comparaison, socialement, au lieu du discours « L’important c’est ton bonheur et que tu trouves l’amour » dirigé aux personnes homosexuelles, avec les transgenres, on leur dit « L’important, c’est que tu te sentes bien, que tu sois bien dans ta tête et dans ton corps/ta peau. » C’est le même mensonge bien-intentionné.
 

Concernant le drame de la transidentité, les médias actuels noient le poisson, jouent les gens ouverts et solidaires, capables de s’émouvoir d’une situation douloureuse qu’ils ne dénoncent pas et qu’ils cautionnent en cachette. Ils nient en bloc la souffrance vécue par les personnes trans et la violence à venir : « Ce n’est pas un trouble. C’est une construction singulière de l’identité. » déclare par exemple le Dr Agnès Condat, pendant le débat « Transgenres, la fin d’un tabou ? » diffusé sur la chaîne France 2 le 22 novembre 2017.
 

 

Cette promotion sociale aveugle de la transsexualité conduit à tous les paradoxes : la cause humanitaire, solidaire et même écolo, soi-disant justifierait tout, y compris les actes qui la contredisent. Par exemple, ça n’a rien d’écolo de se shooter aux hormones et de métamorphoser/mutiler son corps naturel. Or, c’est ce que fait croire le candidat trans M to F Pascale Ourbih aux élections municipales de Paris en 2014 pour le 16e arrondissement, qui s’est fait le défenseur des espaces de bio-diversité en se présentant sur la liste des Verts et d’Europe Écologie ! C’est au nom de la nature que ces gens la détruisent. C’est délirant !
 

Et l’État français se rend complice de cette folie. Concrètement, il ne règle pas les problèmes des personnes transgenres car il ne veut surtout pas voir que la transidentité cache un viol ou/et un désir de viol. Il se contente d’anesthésier et de soulager le symptôme… pour mieux maquiller et alimenter sa cause secrète (le viol ; et plus largement la main mise du Gouvernement sur la population). J’ai envie de dire à des escrocs francs-maçons comme Erwann Binet (qui en 2013 avait été le rapporteur officiel du « mariage gay », et qui aujourd’hui apparaît sur les plateaux télé pour défendre la transidentité) : « Vous croyez vraiment, par exemple, qu’en permettant aux personnes transgenres de modifier leur carte d’identité, vous les aidez à être elles-mêmes ? Qu’en leur vidant leur porte-monnaie et en leur donnant les moyens techniques de modifier leur corps de manière irréversible, elles se sentiront mieux dans leur peau ? Non. Au contraire ! Vous contribuez à consolider le cache-misère, et vous créer une nouvelle misère. » Les amis des personnes trans, qui rentrent dans leur mensonge sincère, sont en réalité des imposteurs. Les véritables amis des personnes trans sont ceux qui n’oublient pas ce qu’elles ont vécu, n’oublient pas d’où elles viennent, n’oublient pas leur sexe de naissance ni leur identité d’Enfants de Dieu.
 

4) Les catholiques se taisent et minorent le phénomène, alors qu’il est à notre porte, est visible y compris dans l’Église :

Ce qui m’attriste le plus, ce n’est pas le silence des ignorants. C’est l’aveuglement de ceux qui connaissent la Vérité, mais qui ne lui obéissent pas… à savoir une large majorité des catholiques actuels. Ils se taisent sur la transidentité, croient que la transphobie n’existe pas, et que la transsexualité est un phénomène extérieur à l’Église et méprisable. Ils n’ont que faire des personnes trans.
 

Alors que les personnes catholiques qui m’écoutent se détrompent. Je commence à recevoir de plus en plus de mails de parents et de proches de personnes transgenres, y compris venant de familles allant régulièrement en pèlerinage à Paray-le-Monial, qui ne savent pas vers qui se tourner et vers quel thérapeute catholique confier leur fardeau et trouver des réponses sur la transidentité.
 

Pendant mes rares conférences en milieu scolaire, même dans les établissements privés bien cathos, j’ai eu des questions papier pas seulement sur l’homosexualité mais sur la transidentité. Pourtant, dès qu’on fait le lien non-causal entre ces deux réalités – beaucoup plus proches qu’on ne le croit car elles traduisent un rejet commun de la différence des sexes -, c’est un lever de bouclier. Combien de fois j’ai entendu des prêtres ou des psychanalystes étiquetés « catholiques », dire publiquement, parce que ça faisait bien, ça faisait « nuancé », ça faisait « expert », que « la transsexualité et l’homosexualité, ça n’avait absolument rrrrieeen à voir » ?! On nous sort le Joker Padamalgam pour ne pas traiter du tout la question de la transidentité.
 

 

Or c’est bien mal connaître la réalité de nos jeunes actuels, y compris dans les sphères cathos. Il y a quelques mois, j’ai même reçu un texto d’un proviseur d’un lycée hors contrat qui m’a contacté au sujet d’un de ses élèves pour savoir comment gérer le désir de ce dernier de « transitionner de sexe ». Aujourd’hui, les jeunes ne se posent plus simplement des questions sur leurs sentiments et leurs fantasmes érotiques vis à vis d’autrui, ils ne remettent plus en cause l’existence et la primauté de la différence des sexes en amour. Beaucoup remettent carrément en cause l’existence et la primauté de la différence des sexes dans leur propre identité, dans le corps humain ! Pour eux, la différence des sexes est une option, une variable d’ajustement entièrement soumise au ressenti personnel : « Je suis homme puisque je me sens ainsi. Je suis femme parce que je me sens ainsi. Et je peux changer de sexe si je le ressens et le veux. »
 

Le phénomène de la transidentité n’est pas lointain du tout. Je le dis sans alarmisme : il est à nos portes. Tout comme il suffit qu’un seul enfant de l’école élevé par deux « mamans » ou deux « papas » soit accueilli dans une école primaire pour que l’établissement – même privé – en devienne gay friendly, il suffit également d’un seul élève qui demande à ce que son nouveau prénom soit féminisé (ou masculinisé), enregistré officiellement et que l’établissement (et toute sa classe) prennent acte du changement, jouent le jeu de la modification d’identité, pour que toute une école marche au diapason de la transidentité. Ça va très vite. Ça arrive dans pas mal d’écoles aux États-Unis, dans certaines écoles en Suisse, en Belgique, et même France. Au nom de la diversité et de la lutte contre les discriminations « transphobes », le tour est joué !
 

Au sein de l’Église Catholique, personne ne voit la lame de fond arriver. Les fidèles pensent naïvement que ça n’existe qu’à la télé (… sauf le jour où ils verront leur enfant débarquer avec un vrai désir « assumé » de retrouver son « vrai sexe/genre » !). Les rares catholiques qui s’opposent à ce raz-de-marée se cramponnent à un mot, « Gender », qu’ils n’analysent pas et qu’ils diabolisent (ils n’ont toujours pas compris que le Gender était l’hétérosexualité, c’est-à-dire le culte de toutes les différences). Ils se cramponnent à un essentialisme naturaliste qui spiritualise des faits biologiques (« l’identité », « la sexualité », « le corps », « la masculinité », « la féminité », « la complémentarité », « ordre/loi naturel-le », etc.), qui caricature la réalité et les intentions des défenseurs du Gender : par exemple, les promoteurs du « mariage gay » n’ont jamais confondu les petits garçons et les petites filles (ce ne sont pas des débiles), n’ont jamais prétendu habiller les petits garçons en rose et les petites filles en bleu ni les faire jouer à la poupée ensemble, n’ont jamais dit qu’il ne fallait pas un homme et une femme pour concevoir un enfant. Certains pensent même que la structure idéale d’accueil d’un enfant reste un père et une mère. Ils n’ont jamais réclamé le « mariage gay », ne sont pas des promoteurs de la transidentité ni de la transsexualité, ne sont absolument pas de mèche avec les médias et la politique, et ne se pensent pas du tout ennemis de la famille traditionnelle et de l’Église. Ils croient juste, en toute bonne foi, à l’« identité » et en « l’amour » homos. C’est tout.
 

Le plus grand crime des catholiques actuels, ce n’est pas tant leur ignorance ni leur mépris du phénomène de la transidentité que leur silence coupable de pharisiens : au fond de leur cœur, ils ne croient pas qu’il puisse exister des personnes transgenres ou transsexuelles saintes, et ne leur annoncent donc pas la Bonne Nouvelle joyeuse de leur apostolat. Ils en restent à l’indignation, à la moquerie, à l’expression de leur désapprobation de l’acte trans, au misérabilisme et à l’effroi. Or, je crois qu’il existe déjà des personnes transgenres saintes, et pas uniquement celles qui ont entamé une « détransition ». Il y a toutes celles qui ne sont pas encore en règle, ni revenues à elles-mêmes, mais qui sont quand même appelées par le Seigneur et qui ont reconnu sa voix. En Amérique Latine, notamment au Pérou, sur certains lieux de culte (la Virgen de la Floral, à la Victoria, près de Lima), ce sont les premières à aller prier dans les chapelles, à demander pardon de se prostituer, à implorer Jésus et à aimer la Vierge. On va avoir des surprises Là-haut !
 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »

Synode des Jeunes : la cata


 

Comme vous le savez peut-être, en octobre 2018 prochain, a lieu au Vatican le Synode des Jeunes, c’est-à-dire une concertation internationale censée fixer une charte missionnaire d’accompagnement des adultes de 18 à 30 ans. Comme cette tranche d’âges incarne un peu l’Église Catholique de demain, sur elle se cristallise logiquement tous les espoirs, mais aussi toutes les angoisses, parfois démesurées et infondées. La paranoïa du conservateur se crispera sur la menace de changement et de modernisme incarnée par les jeunes gauchistes (il dira que la vraie nouvelle génération catholique aspire massivement à la forme extraordinaire, à un retour à la Tradition ; que le progrès n’est qu’une projection démagogique des vieux soixante-huitards sur la jeunesse ; que le vrai progrès, c’est la tradition ; en fait, il n’y connaît pas grand-chose à la jeunesse d’aujourd’hui) ; la paranoïa du progressiste se crispera sur la menace de stagnation, de censure, de langue de bois, de bla-bla, voire de régression, de l’Église (il dira que les cardinaux sont totalement déconnectés de la réalité de la jeunesse, qu’ils ne la comprennent pas et ne l’écoutent pas, qu’ils s’éloignent de manière désormais irrévocable d’elle, et pire, que sa vengeance à leur encontre sera terrible ; de son côté, le progressiste cynique et désabusé considèrera l’événement comme une perte de temps, un simple bide).
 

 

 

Je vais donc, dans cette vidéo intitulée « Synode des Jeunes : la cata », essayer de tirer la sonnette d’alarme sans trop me la jouer « vieux con ». Avec toute l’Espérance possible – car je crois en l’Action surnaturelle de l’Esprit Saint dans l’Église – et je ne veux pas m’accaparer la jeunesse catholique ni parler en son nom. Mais je vais tirer la sonnette quand même (on m’a déjà fait remarquer que je n’étais pas évêque et que je ne faisais plus partie de la tranche d’âges du Synode, donc en gros, que je devais fermer ma gueule… alors croyez-moi, je vais encore plus l’ouvrir !). Car l’heure est grave !
 

L’heure est grave, non parce que le Synode des Jeunes ne servira à rien. Mais parce que – et ça, ce n’est pas du tout politiquement correct de le dire – les jeunes catholiques d’aujourd’hui constituent sans le savoir non une richesse mais une véritable menace pour l’Église. Scoop 1 : LA MENACE DES JEUNES CATHOLIQUES. À leur insu. Car ils sont quasiment tous pro-Union Civile et pro-homosexualité (à partir du moment où elle se privatise et ne se politise pas). Moi, sur les réseaux sociaux et dans la réalité, je me fais actuellement mépriser, ignorer, attaquer par une grande majorité de jeunes catholiques qui devraient pourtant m’appuyer. Et ceux qui ne m’attaquent pas m’ignorent et me regardent comme si j’étais un OVNI. Je me trouve par conséquent aux avant-postes pour vous dire que la jeunesse catholique ne sera prochainement plus du tout une alliée de l’Église, mais son ennemie. Et ça, nos jeunes doivent le mesurer. Pour corriger rapidement le tir. « Fais-moi connaître mon péché. » dit Job dans la Bible. C’était le premier scoop que je voulais vous sortir. Il faut informer nos jeunes qu’ils sont potentiellement des ennemis de l’Église.
 

 

Deuxième scoop que je voulais annoncer, c’est l’hypocrisie des organisateurs de ce Synode des Jeunes, qui musèlent le Pape François, et font déjà l’inverse de leurs intentions. Scoop 2 : LE PAPE ET LES JEUNES SONT PRIS EN OTAGE. Quand les journalistes leur demandent : « C’est pas bizarre que dans votre questionnaire en ligne pour préparer ce Synode des Jeunes, vous ne fassiez aucune allusion au sexe et à la drogue ? », le grand responsable du Synode des Jeunes, le cardinal Lorenzo Baldisseri, annonce d’emblée la couleur et stérilise le Synode : « Le thème de la sexualité ne sera pas une des ‘questions centrales’ du Synode. » Ok… Raison invoquée (je le cite) : « Nous n’y avons pas fait référence car nous ne souhaitions pas que l’attention se focalise là-dessus. Sinon, les journalistes accentueraient le focus, comme ce fut le cas lors du synode sur la famille avec le thème des divorcés. Mais dans tous les cas, ce sont des sujets ouverts. » Vous vous rendez compte ?! Alors que la sexualité est la préoccupation n°1 des jeunes d’aujourd’hui, les cardinaux imposent un thème complètement vague : la VOCATION. Intitulé du Synode, tenez-vous bien, c’est : « Les jeunes, la foi et le discernement des vocations ».
 

 
Et en plus, cette censure n’est pas lucide étant donné que ce n’est pas la hache de guerre des divorcés « remariés » qui fait réellement trembler actuellement la Curie, ni même celle de la drogue : c’est le dossier beaucoup plus épineux et insoluble de l’homosexualité. Car la prise de position de l’Église sur le mariage et l’adultère, sur la fidélité, sur les addictions, est comprise par les catholiques : pas la prise de position sur l’homosexualité !
 

 

Le thème de la sexualité n’est pas une question jugée « centrale » du Synode des Jeunes… Je trouve ça, mais alors, exceptionnel. C’est vrai que la sexualité, c’est pas du tout, mais alors pas du tout, la préoccupation n°1 des jeunes actuels, y compris catholiques ! Et alors, encore plus génial, des trois jeunes qui en France ont assisté à la rencontre pré-synodale en mars dernier, l’un d’eux, Adrien Louandre, 24 ans, membre du MRJC, a carrément défendu au micro de RCF une compatibilité entre la pratique homo et la pratique religieuse, « une Église plus ouverte, où la Miséricorde est au centre, où sont traitées ces questions d’ouverture, notamment aux homosexuels, pour permettre aux homosexuels de pouvoir vivre EN MÊME TEMPS une homosexualité et leur foi chrétienne. » Clap clap clap ! Applaudissements ! Mais à part ça, la sexualité, non, c’est pas central.
 

 

 

Le Synode des Jeunes s’annonce comme complètement déconnecté des vraies croix de nos jeunes : le porno, le concubinage, les contraceptifs, les ruptures amoureuses, les divorces des parents, suicides, transidentité, la prostitution, les drogues et l’alcool, les avortements, les plans cul, les viols, le cyber-harcèlement, et surtout la bisexualité et l’homosexualité.
 

 

 

Et les cardinaux ne sont pas prêts de s’en rendre compte. Car ils affichent une ouverture et une écoute sincères qui les confondent eux-mêmes ! Voyez l’hypocrisie et la duplicité du discours. D’un côté le cardinal Baldisseri dit « De ça, on ne parlera pas, ou plutôt on en fait un sujet-annexe parmi d’autre », de l’autre, il ne tarie pas de formules démagos qui maquillent sa censure : « Vous pourrez parler de tout : exprimez-vous ! y compris sur les réseaux sociaux ! Mettez la pagaille ! » (10) « Les jeunes doivent être vraiment acteurs pendant ce Synode ! » « Ce n’est pas un Synode SUR les jeunes mais un Synode DES jeunes et PAR les jeunes ! » (9). De l’autre, il stérilise l’arbre du Synode avant même sa tenue. Et quand les journalistes lui demandent s’il n’a pas peur qu’avec un thème de Synode pareil, on centre trop la question des jeunes sur la vocation religieuse ou sacerdotale, il dit que les vocations sont diverses et renvoient les jeunes à la beauté de l’engagement dans le mariage, à la place des jeunes en politique, dans le milieu artistique, médiatique, scientifique, culturel. Le Pape François est mal barré, entouré de censeurs pareils.
 

 

Scoop 3 : Pour colmater les brèches de cette impasse désastreuse du Synode des Jeunes sur la sexualité, et en particulier sur l’homosexualité, on nous offre en ce moment, en LOTS DE CONSOLATION, des TOPOS-SEXUALITÉ INCONSISTANTS de Thérèse Hargot – l’atout charme actuel de l’Église Catholique en France –, de l’abbé Pierre-Hervé Grosjean, ainsi que du Forum Wahou ! Alors que Thérèse Hargot n’est pas (encore) catholique, et que les questions soulevées par l’abbé Grosjean ou bien les groupes d’éducation à l’affectivité et à la sexualité, bien qu’utiles, ne sont pas prioritaires et sont inopérantes car elles n’ont pas pris l’angle de l’homosexualité – qui est primordial – pour traiter de la sexualité en général. Il est primordial car l’homosexualité est le seul sujet que le monde ne comprend pas et sur lequel se crispent toutes les croyances faussées sur la sexualité, en particulier chez nos jeunes.
 

 

Paul Tréhart, un des jeunes invités sur le plateau de l’émission Sans langue de buis sur la chaîne KTO en juin 2017, s’en est plaint, en disant qu’en soirée, la seule accusation qui sortait quand un jeune disait qu’il était catho, c’était « homophobe », et que les jeunes avaient besoin d’être armés sur le sujet. Qu’est-ce qu’on lui a répondu ? Qu’il fallait qu’il se « forme ». Et le sujet de la présomption d’homophobie a été squeezé. La priorité de la formation sur l’homosexualité est complètement niée.
 

Afin de se donner bonne conscience et de maquiller la censure ecclésiastique sur la sexualité au Synode des Jeunes, afin aussi de parer à la vague potentielle de réclamations à venir, le Vatican nous sort en ce moment des ouvrages de vulgarisation du message de l’Église sur la sexualité, qui ne traitent toujours pas de l’homosexualité et de l’hétérosexualité en priorité.
 

 

 

J’ai découvert récemment cette horreur : Aime, et ce que tu veux, fais-le !, le nouveau livre entretien d’Arthur Herlin, journaliste vaticaniste, où la sexologue Thérèse Hargot échange avec l’évêque lyonnais (le pauvre : il est lyonnais…) Mgr Gobilliard. Ce qui est horripilant, ce n’est pas tant la vacuité des questions soulevées (« Le porno constitue-t-il un danger pour nos jeunes ? » « Sais-tu que tu as un corps pour aimer ? », « Être chaste avant le mariage, cela a-t-il un sens ? », « Un représentant d’Église a-t-il son mot à dire sur la sexualité ? », « Peut-on être catho et avoir une sexualité épanouie ? », « Pourquoi s’engager ? », « Pourquoi défendre la vie ? », « La vulnérabilité peut-elle être une force ? », etc.), que la prétention que ces « experts » ont à répondre « sans concession » et « sans tabou » aux questionnements des jeunes… alors qu’ils tapent à côté, et prennent la place des personnes – à savoir les personnes homosexuelles continentes – qui sont bien meilleurs chirurgiens du cœur des jeunes qu’eux. L’arrivisme de nos intellectuels catholiques actuels, qui feignent d’aborder la sexualité des jeunes alors qu’ils ne font que pratiquer la langue de bois, la séduction, le cléricalisme de bas étage, qu’ils ne font que parasiter le débat pourtant essentiel et urgent sur la sexualité, fait froid dans le dos. Et je ne parle même pas de l’apathie des évêques et des cardinaux qui se laissent courtiser par eux ! Une vraie cata. C’était le coup de gueule salutaire que je voulais pousser. Espérons qu’il soit entendu !
 

 

 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »

Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission The Voice


 

The Voice, l’émission musicale actuelle la plus populaire de France, que regardent beaucoup de familles, est un véritable plateau de sorcellerie à elle toute seule. Et il est fort probable que personne ne soit au courant des messages secrets qu’elle fait passer, pas même ses concepteurs et ses animateurs. Pourtant, pendant que les artistes défilent, il y a plein de symboles lumineux en lien avec la Franc-Maçonnerie qui sont affichés en fond d’écran lumineux.
 

 

Et ces décors envoient constamment des signaux subliminaux (et sublimes) qui transcendent les personnes et qui ont énormément de sens. Je vous propose donc de nous pencher sur les 11 principaux messages que nous délivre la Voix :
 

 

1) Premier message : TU ES UNE PLANÈTE OU UNE ÉTOILE : Tu n’es plus humain. Tu es une voix lactée, une étoile, un univers. Tu es une énergie. Les coachs déshumanisent leurs talents. Ce n’est pas un hasard si la chanson la plus reprise dans ce programme soit « Chandelier » de Sia, ou encore « Skyfall » d’Adèle. The Voice est certes un programme de divertissement, mais surtout une émission luciférienne. Tous les ciels étoilés qu’on a en écran de fond, c’est hallucinant.
 

 

De plus, The Voice fabrique des stars (« étoiles » en anglais), avec qui on peut danser, chanter, et qui seront l’espace d’un quart d’heure, définies comme « radieuses », « éblouissantes », « solaires », magnifiées par les projecteurs. « Entrer dans la lumière » chantait en 2017 Shaby. Et les coachs, le temps d’une chanson, jouent les planètes tournant en orbite autour du soleil que serait leur chanteur adoré et leur faire-valoir dans la galaxie télévisuelle, peuplée de satellites.
 

 

2) En parlant d’étoile filante, justement, voici le deuxième message subliminal : TU ES UN TISSU, une bobine de fil, un fil d’Ariane. Zazie emploie très souvent la métaphore de l’araignée tisseuse, du cocon, de la chrysalide, du papillon, qui t’embobine. Florent Pagny compare aussi régulièrement la voix des chanteurs à une pièce d’étoffe, comme un grossiste, un couturier, un marchand de tissus.
 

 

3) 3e message caché : TU ES UN CUBE D’OR. Les talents sont régulièrement comparés à des pierres précieuses, en général aux pouvoirs maléfiques et étranges, à une boule à facettes ou à un cube. Dans la bouche des coachs, il est question de remplacer le cœur de chair par le cœur de pierre, d’être incubateur. Même ces derniers portent des costumes avec une pierre à la place du cœur, comme ce fut le cas du bombers de Matt Pokora en 2017. Le cube enferme aussi les membres du jury (le 6 avril 2019, Julien Clerc a créé une expression qui a fait rire tout le monde : « Vous m’avez cubé ! »).
 

 

Et quel est le propre d’un talent ? Dans l’Antiquité, c’était d’être un lingot d’or. Beaucoup de décors de The Voice sont des cubes : je pense notamment à la chanson « Fiche le camp Jack » des Sugazz et JJ. Et un certain nombre de chanteurs issus de The Voice vouent ensuite un culte aux pyramides, aux pierres, au sable. C’est par exemple le cas du groupe Arcadian.
 

 

4) 4e message subliminal de The Voice : ADHÈRE À LA FRANC-MAÇONNERIE, À NOTRE LOGE (dans le sens artistique aussi). Le principe de l’émission est l’amélioration, autrement dit la règle du « Que le meilleur gagne ! », qui est justement celle de la Franc-Maçonnerie : se réaliser, se construire et s’améliorer soi-même. De plus, tous les rituels francs-maçons sont reproduits dans The Voice : en particulier celui de l’alchimie, qui est la transformation du plomb (ici, la voix) en or (on parle bien de voix d’or). D’ailleurs, la première réaction qu’a eue le chanteur Garou en voyant débarquer le nouveau coach Mika en 2014, ça a été de dire : « Avec Mika, l’alchimie est là. » Un autre rituel maçonnique connu est celui du secret, des yeux bandés : et The Voice démarre comme par hasard sur l’étape des Auditions à l’aveugle. La 1ère édition du concert des Enfoirés Kids, réunissant tous les chanteurs en herbes de The Voice Kids 2017, a démarré sur une chaîne d’Union.
 

 

 

 

Quant aux Enfoirés 2018, ils étaient sous le signe des gants blancs. Sur le plateau de The Voice, les V, W, X, Z et les triangles sont partout. Les 3 champs lexicaux de la Franc-Maçonnerie (la lumière, l’architecture et l’humanisme intégral) sont omniprésents. On est en plein fascisme (dans le sens de faisceau lumineux), d’éloge de la rébellion, du culte de l’altérité et de la différence absolue (l’hétérosexualité), de l’anticonformisme mâtiné d’humanisme, de sensiblerie et de solidarité. D’ailleurs, on ne compte plus les saluts non plus nazis, mais cette fois néo-nazis, des coachs faisant le V de la Victoire, comme des bons petits soldats du Dieu Vocal, dans tous les jurys The Voice du monde entier.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5) TU ES UN MOTEUR (à émotions, à explosion astrale). Les coachs – en particulier Florent Pagny – parlent de leurs talents comme d’une carrosserie vibratoire, qui doit dégager des ondes, par laquelle un courant électrique passe, qui a une puissance vocale, qui a un fonctionnement mécanique qui vient de la nature mais une nature qui échappe à l’expertise et à la compréhension des coachs ingénieurs qui voient comment ils pourront te vendre su le marché du disque comme un véhicule neuf et prêt à l’emploi. L’important, c’est que tu sois un moteur vendable. Et comment tu vas te vendre ? En cultivant un semblant d’humanité. Mais tu restes un moteur, et on te voit comme un moteur. The Voice is not a human : it’s almost a motor.
 

6) TU ES PAUVRE… ou au moins, si tu ne l’es pas, feins de l’être. En gros, boboïse-toi, embourgeoise-toi discrètement. Plus tu as la fragilité de la jeunesse, plus tu deviens intéressant. Plus tu joues le troubadour des rues (mais classe quand même) et fais négligé (pieds nus, barbe, chapeau de clochard, répertoire et habits rétro chic, voix éraillée et qui a du « vécu », qui a un message « urgent » et révolté à transmettre, etc.), te poses en victime et montres que tu as souffert, vient d’un peuple disparu, plus tu as toutes tes chances de gagner. The Voice, c’est le festival du boboïsme, avec plein de riches qui jouent aux pauvres, ou de faux pauvres qui jouent aux riches : meilleur exemple : le pseudonyme de la chanteuse « Demi-Mondaine ». Zazie attire à elle les hipsters barbus et s’en désole parfois.
 

 

7) TU N’AS PAS DE SEXE PRÉDÉFINI NI FIXE. Tu es tous les sexes et aucun à la fois. Tu es liquide. Tu es force. Tu es fluide énergétique. D’ailleurs, les auditions à l’aveugle sont l’occasion de spéculer sur le genre de la personne qui chante, et non son sexe. L’occasion aussi de spéculer sur son âge, en tirant vers la jeunesse et son paraître. En passant à The Voice, tu n’as pas d’âge, tu es immortel. Et pour gagner, tacitement, tu dois être beau physiquement. Comme le reflet narcissique dans l’eau.
 

 

Un contrat de Pygmalion et de narcissisme séducteur se signe entre le coach et sa star : d’ailleurs, dès que les coachs appuient sur le buzzer, leur prénom s’affiche en lettres lumineuses et va rejoindre l’artiste. Ils se choisissent eux-mêmes, finalement.
 

 

 

Et l’homosexualité est vraiment mise à l’honneur dans l’émission (Même les hétéros jouent les gays friendly : Florent Pagny porte un pendentif d’Arthur Rimbaud au cœur, Pascal Obispo défend le militant gay Éric Jetner, les coachs féminines de The Voice sont toutes des filles à pédés, et dans les jurys de The Voice il y a nécessairement un coach gay (Ricky Martin puis Boy George en Australie, Mika en France, Philipp Fanhauser en Suisse, Soledad Pastorutti en Argentine, etc. Le paradoxe, c’est que l’homosexualité est promue en tant que diversité comme une autre, devant rester invisible.
 

 

 

 

 

8) TU ES UN ANIMAL. Dans The Voice, les métaphores animales sont fréquentes : tu es un chat, un chien, une lionne, un reptile, une Bête de scène. Les chanteurs sont souvent déshumanisés, minéralisés, et animalisés, même si, en intention, il s’agit d’être un animal plus humain que les humains, une bête qui donne des leçons d’humanité aux Hommes : ex : Marius chantant « Un Homme comme vous » du Livre de la Jungle, en 2017. Ce n’est pas un hasard si le dessin animé « Tous en scène », où les personnages sont tous des animaux, reprend exactement la trame de The Voice. Et dans le télé-crochet réel, il est beaucoup fait insistance sur le pouvoir de la nature et aussi de l’« instinct » pour prendre des décisions (l’instinct a pour synonyme le « rêve »). Or, qui agit à l’instinct, si ce n’est les animaux ? Enfin, les coachs réagissent comme des animaux et justifient de se retourner pour une voix comme un animal répondant à son Maître : ils disent souvent qu’ils ont « eu les poils », filent la métaphore animalière (« avoir la chair de poule »), ou bien buzzent non pas avec la main mais avec le pied (comme certaines bêtes).
 

 

9) TU ES UN DIEU. Tu es semblable à un Dieu et je vais te servir, me prosterner devant toi. Tu es un sorcier, un ange, un grand sage venu d’on ne sait quelle planète, et je suis prêt à me damner pour toi. Les coachs jouent les ensorcelés subjugués par un extraterrestre, un chaman, un marabout, un derviche tourneur. Zazie les décrit comme des sorciers marionnettistes qui la baladent et la font voyager comme un pantin. M Pokora compare les talents à des entités ailées et lumineuses volant dans les airs. Mika répète sans arrêt qu’il « adore » tel ou tel chanteur ! The Voice c’est la grand messe !
 

 

 

10) TON MAÎTRE EST SATAN ET TU ES DEVENU LUI. Les coachs parlent ouvertement de possession, d’envoûtement. Par exemple, il est arrivé à Mika de décrire son buzzer rouge comme un bouton maléfique, ou de qualifier ses collègues de « sorcières ». Et M Pokora a déclaré à ses talents qu’ils étaient « possédés ». De plus, au niveau des couleurs, tout le plateau de The Voice est à dominante rouge et noire. Les fauteuils rouges qui se retournent, en plus d’être un mouvement d’inversion, sont habituellement réservés au cinéma au personnage du diable : c’est Fantômas normalement, ou Dr MAD. Et c’est bien le diable qui pilote depuis son bouton rouge le destin des humains, qui a le pouvoir de salut, de damnation ou de vol, des talents. Il est beaucoup question d’occultisme dans The Voice : il est fait une constante promotion de la magie ; Nikos Alliagas a carrément promu la cartomancie le 17 février 2018, au passage de la chanteuse Luna Gritt ; et la scène constamment s’enflamme au sens propre, comme dans les spectacles pyrotechniques. Et s’il y a bien une personne qu’on ne risque jamais de croiser dans la demeure infernale (au goût de Paradis) qu’est The Voice, à part en Italie, c’est bien un prêtre ou une religieuse !
 

11) Plus encore que ton corps, TU VAS ME DONNER TA VOIX, qui est l’équivalent de TON ÂME (puis la voix, comme l’âme, est invisible). Voilà le dernier message qu’on peut deviner dans The Voice. Si tant est que le Verbe s’est fait chair, The Voice est une machine à aspirer les âmes, pour leur faire quitter le travail et la vie réelle (on ne compte plus les artistes qui y passent et qui rêvent de ne vivre que de la musique !) et les attirer vers la constellation de plus en plus nombreuse des stars de pacotille, vivant le succès éphémère et ravageur des étoiles filantes. Cette envolée cosmique et cette décorporation (ou expansion de conscience, typique des extases satanistes) s’observent dans l’évolution des bandes-annonces françaises de l’émission The Voice : de plus en plus, le corps est délaissé au profit de l’esprit aérien qui s’abandonne aux supramondes. La première édition, la bande-annonce n’était pas thématique ; la deuxième, c’était une bagarre dans un hôtel de Disneyland Paris ; la troisième, c’était la cliché rétro parisien ; la quatrième, c’était le Far-West ; la cinquième, c’était Mission Impossible ; la sixième, c’était la Rome Antique ; et enfin, la saison 7, en 2018, c’est Gravity et les cosmonautes. L’année prochaine, c’est quoi ? Les dieux grecs ? le temple bouddhiste ? la confrérie pendant la messe noire moyen-âgeuse ?
 

 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »

Si vous ne m’aidez pas, en clair, je m’écroule

Je reviens de Lourdes et suis à Paris. Je tombe sur mon relevé de compte bancaire : je n’aurai pas de quoi payer mon loyer du mois prochain. Voilà : ce sont les faits. Alors que je vous promets que je me bouge pour trouver un petit boulot, qui ne donne pas un salaire mirobolant : je n’ai besoin que de 350 euros par mois pour vivre. Ça peut être un simple service ponctuel. Je n’attends même pas de CDI, refuse le RSA, et suis prêt à faire n’importe quelle tâche qui me permette de continuer en parallèle mon activité d’écriture et d’apostolat, car Dieu sait s’il y a des choses à dire actuellement, et que sur certains sujets, je suis le seul à avoir une parole publique. Mais c’est difficile : mon CV fait peur, aussi bien aux athées qu’aux catholiques.
 

Vous connaissez pourtant « mes » talents (mieux dit : les talents qui m’ont été confiés).
 

Vous savez pourquoi j’ai perdu mon travail de professeur d’espagnol : mon opposition au « mariage » homosexuel et ma foi… Et encore, je ne vous dis pas toutes les raisons car j’en ignore la moitié : mais les pressions des associations homos sur mes différents proviseurs, les pressions des inspecteurs et même du ministre de l’Éducation Nationale, suffiraient à vous convaincre.
 

Vous savez également que je ne suis soutenu ni des gays-friendly, ni des catholiques (à qui l’homosexualité fait peur, et qui me regardent de loin, sans imaginer ma situation matérielle actuelle, sans réaliser qu’ils ne m’aident pas concrètement).
 

Vous savez aussi tout le travail (non salarié) que je fournis (depuis septembre 2012, je ne ménage pas ma peine), travail d’autant plus utile que l’homosexualité est l’alibi affectif principal (et invisible) de toutes les lois transhumanistes qui en ce moment occupent les États Généraux de bio-éthique : la recherche sur l’embryon, le diagnostic prénatal, les thérapies géniques germinale, le don d’organes, les Big Data, l’Intelligence Artificielle, la PMA, le don de gamètes, la GPA, l’euthanasie… toutes ces lois sont approuvées au nom de « l’amour » et de l’accréditation sociale que le « couple » homo serait de l’amour ; d’ailleurs, tous les défenseurs de ces pratiques sont pro-gays. Les gens d’Église auraient donc bien besoin de moi, mais ils nient l’importance de l’homosexualité et de mon analyse. Certains, même à la tête de la Curie, sont des francs-maçons qui s’ignorent, à commencer par Mgr Aupetit, archevêque de Paris, qui dénonce les conséquences dont il chérit les causes, et qui tient un discours top maçonnique : le but affiché de la FM est l’amélioration, et le lexique de la FM est celui de la lumière, de l’architecture et de l’humanisme intégral… et on retrouve exactement cela mot pour mot dans les propos de l’archevêque : « Édifier un monde meilleur qui ne soit pas le ‘meilleur des mondes’ ».
 

Quant à trouver un travail de journaliste dans les médias catholiques, tous corrompus (je n’exagère même pas) à la Franc-Maçonnerie et à l’homophobie gay friendly, cela semble plus que compromis pour moi.
 

À moins d’un coup de pouce de la Providence, ou une offre d’emploi de dernière minute, je n’ai donc pas d’autre recours que de vous appeler à l’aide. Sur le site « Gens de Confiance », je cherche depuis un mois. Mais soit on ne me répond pas, soit il n’y a rien qui corresponde à mon profil. Si vous voulez que je reste à Paris (revenir habiter chez mon père à Cholet serait la dernière solution), si vous voulez que je continue à écrire, si vous connaissez quelqu’un qui cherche un employé manutentionnaire pour une tâche ponctuelle, merci de vous signaler en message privé. Soyez bénis.

 

Philippe Ariño
 

 

P.S. : Et qu’on ne me fasse pas croire, après ça, que les gens d’Église accueillent les personnes homosexuelles, et nous encouragent à vivre la continence ! Je ne les croirai pas.