Oui, la situation ecclésiale est explosive en ce moment. Et donc…

C’est fou ce que le documentaire « Les Folles de Dieu » réveille. Et ce ne sont que des belles choses, pour l’instant! Je suis touché par tous vos messages personnels, tous vos partages publics ou privés de la vidéo. À l’instant, ma tatie adorée (tatie Marie-Alice, religieuse), qui pourtant n’a jamais reconnu mon travail sur l’homosexualité, et jouait l’indifférence pendant des années parce que le thème la met mal à l’aise, s’est enfin manifestée et m’a félicité : incroyable. Autre consolation énorme : Jérémy a vraiment aimé. Toutes ces confirmations et marques de soutien sont très importantes et font chaud au coeur.
 

Et quant à la situation ecclésiale explosive en ce moment concernant l’homosexualité (un document vient de paraître au Vatican, réaffirmant que la pratique homo était un péché – le Monde s’indigne alors même qu’Il ne croit pas/plus au péché et qu’Il diabolise le mot – , et répétant que l’Église refuse la bénédiction des couples homos : rien de nouveau sous le soleil, mais ça réactive le problème du non-accueil des personnes homosexuelles et du non-traitement de la question par les gens d’Église), je n’ai rien d’autre de mieux à vous dire que : diffusez le documentaire, et aidez financièrement et spirituellement pour que le film sorte dans son intégralité (Les 6 dernières parties sur les 25 au total traitent précisément de l’Église, en plus ! Nous donnons plein de réponses à la crise actuelle). WAKE UP ! (La version anglaise sort dans une semaine)

Vaccination anti-COVID : exacte illustration du matérialisme chez nos contemporains


 

En ce moment, je me sens bien seul concernant la vaccination contre la COVID. À Cholet (où j’ai passé quelques jours), j’étais le seul à la refuser. Que ce soit avec les voisins de mon ancien quartier, ou bien avec les paroissiens de l’église de mon enfance (où presque la totalité des vieux se sont faits vacciner), j’entendais qu’ils étaient tous pro-vaccination. D’ailleurs, ils sont quasiment tous vaccinés. Et ceux qui ne l’étaient pas comptent bien l’être au plus vite.
 

Et vu qu’ils ne savent rien ni du virus ni du vaccin qui leur est inoculé, ils ne peuvent que mettre en avant leurs bonnes intentions (« C’est pour la collectivité. » « C’est pour protéger les autres. » « C’est une démarche solidaire. », « C’est pour sauver les autres. », « C’est pour en finir une bonne fois pour toutes avec cette pandémie », blabla) : sinon, ils n’ont aucune argumentation.
 

Personne ne voit la vaccination comme ce qu’elle est (une thérapie génique massive). Personne ne voit que ce vaccin va devenir un danger mortel pour les personnes vaccinées, non en lui-même, mais dans la réponse immunitaire qu’il occasionnera, ou bien dans la fragilisation qu’il engendrera quand arriveront des mutations plus graves du virus.
 

Et le pire, c’est que si tu ne vas pas dans leur sens, ces paranoïaques hypocondriaques trouvent le moyen de dire que c’est toi le parano (parce que tu aurais peur d’un vaccin « inoffensif ») ! C’est le Monde à l’envers !
 

Même pendant l’homélie de la messe de ce matin à l’église saint Louis, qui pourtant dénonçait les trafics et les commerces inhumains (en se servant du texte du jour où Jésus chasse violemment les marchands du Temple), ils ont trouvé le moyen de justifier la vaccination en disant que « c’était malheureux que notre Monde ne soit pas suffisamment solidaire et que tous les êtres humains ne puissent pas avoir accès au vaccin »… alors que l’injustice et le vrai business, c’est justement le vaccin ! ; et les nouveaux matérialistes, esclaves et corrompus au Système marchand des Big Pharma, ce sont précisément eux !
 

Ce qui me frappe dans cette histoire, c’est le matérialisme (en plus de la lâcheté et de la peur) qui se cache derrière la justification du vaccin. J’ai remarqué que plus les gens sont matérialistes, plus ils se font vacciner et voient le vaccin comme le Sauveur qu’Il n’est pas, comme une manière de conjurer leur esclavage inconscient au matériel et à l’argent ; et qu’en revanche, moins les personnes sont attachées au matériel ou éloignées des autres et de Dieu, plus elle ouvrent les yeux sur le danger (invisible) que constitue ce vaccin, et le refusent. Le vaccin anti-COVID est, à mon avis, le reflet de deux réalités injustifiables : la peur et le matérialisme.
 

La preuve que le Gouvernement Mondial a choisi comme stratégie de soumission d’aligner le vaccin avec le matérialisme pour qu’ils se renforcent/se justifient l’un l’autre, et pour les rendre tous deux indispensables voire divins, c’est qu’il a supprimé de manière totalement injustifiée tous les plaisirs matérialistes et consuméristes rebaptisés « la vie d’avant » (théâtres, cinémas, restaurants, concerts, grands magasins, boutiques, sports…) tandis qu’il a laissé comme par hasard l’exercice des cultes religieux donc ce qui n’est pas matérialiste (alors qu’il n’y a pas grande différence – au niveau des risques encourus – entre une assemblée dominicale et l’assistance à un spectacle ou à la projection d’un film dans un ciné : pourquoi, dans ce cas-là, avoir laissé les messes et interdit les loisirs, si ce n’est pour des raisons d’idolâtrie et de dépendance matérielle ?). Et ce Gouvernement Mondial savait que nos contemporains sont soumis au matérialisme, dépendants de l’argent, agrippés à leur petit confort, à leur pain et à leurs jeux, donc que pour cette raison (et non pour une question de vie ou de mort : nos contemporains ne veulent pas du vaccin pour ne plus mourir – comme ce fut peut-être le cas lors du premier confinement – mais uniquement pour retrouver leur vie matérialiste d’avant), ils demanderaient unanimement le vaccin. Le vaccin est le prix à payer pour retrouver leur dieu Mamon ou « Matérialisme ». Seuls les pauvres et ceux qui ne sont pas dépendants des biens matériels, qui ne sont pas des adorateurs des plaisirs et de l’argent, refusent le vaccin. C’est donc bien que le vaccin est un signe intérieur inconscient d’avarice.

Le discours anti-Lobby LGBT de Gaëtan Poisson

Je vois le discours « anti-Lobby LGBT » de Gaëtan Poisson, ainsi que le soutien de certains de mes contacts à ses publications creuses. Et je suis atterré. Car le « lobby LGBT » est – et je le prouve – le lobby hétéro d’une part et le lobby catholique (quasiment acquis à 100% à l’Union Civile, donc au « mariage » gay) d’autre part. Ce positionnement vaseux (« Le lobby LGBT est une dictature et ne représente pas toutes les personnes homosexuelles! »), en plus de raser les pâquerettes et d’être faux (Dans le documentaire « Les Folles de Dieu », j’ai même dit que nous formions tous partie de ce lobby LGBT tant que nous ne l’identifions pas comme hétéro et catho!), n’apporte rien (zéro analyse sur l’hétérosexualité et la responsabilité des cathos et des cathos homos), mais de surcroît alimente l’homophobie homosexuelle (car presque toutes les personnes homosexuelles se désolidarisent du milieu homo et des lois qui passent en leur nom : c’est même leur marque de fabrique!). Marre de ces témoins homos cathos en carton qui flattent l’homophobie ordinaire des catholiques ! Marre marre marre !
 

Les catholiques ne comprennent rien à l’homosexualité ni au « lobby LGBT » ni à l’hétérosexualité. Ils sont effrayants. Pourtant, ça fait 20 ans que je leur explique. #FestiCathosCons

Saint Thomas tout à l’heure a fait comprendre au caté ce qu’était la vocation religieuse

Moment suspendu, surréaliste et génial tout à l’heure en séance de catéchisme avec mon groupe de 8 gamins de CM2. Personne, pas même moi, ne s’attendait à ça. Je leur ai montré la scène du film « Jésus de Nazareth » de Zeffirelli où Jésus ressuscite la fille de Jaïre, et ensuite quand Il appelle Thomas (le serviteur de Jaïre) à Le suivre. Au moment où j’ai dit que Jésus pouvait appeler n’importe qui (j’ai donné l’exemple du rugbyman Jean Lesparre qui est devenu prêtre dominicain) et que peut-être Il en appellerait certains d’entre eux à tout quitter et à devenir religieuse ou prêtre, tout d’un coup, j’ai senti que l’impensable et l’impossible sont devenus concrets dans leur tête et dans leur coeur. Là où bien souvent le récit de l’appel des disciples par Jésus reste lettre morte, car les gamins n’arrivent pas à s’identifier, eh bien étonnamment, grâce à notre échange et à cette scène de saint Thomas (2h27 sur ce lien), il y a eu comme un déclic, une Révélation. Oui : Dieu peut m’appeler MOI personnellement, et peut-être que je serai prêtre plus tard, et je ne le sais pas encore. À l’issue de cette séance avec mes gamins pourtant « toniques », j’étais bouleversé, et on s’est quasiment remerciés (c’est moi qui l’ai fait, car eux ne sont pas encore à un âge où ils osent le remerciement) vu que ce genre de prises de conscience n’arrive pas souvent. Mais c’est assez dingo. 🙃😇
 

Retour en force

Je voulais vous exprimer ma joie que je vais bien depuis quelques temps (Oui, Facebook et Twitter, ce n’est pas fait que pour râler, se taire, espionner ou citer les autres ^^)! J’ai toujours préféré le Carême aux autres périodes de l’année : ça me réoriente mystérieusement vers l’Essentiel. Et je me sens comme libéré durablement, fermement, définitivement, de certains esclavages durables (même sentimentaux et sexuels). Je tenais à vous le dire car c’est une super nouvelle ! 🥳 Retour en force grâce à Jésus, à son pardon, à la recherche de Vérité. Et la perspective de publication de mon documentaire ainsi que de mon Dictionnaire des Codes Apocalyptiques m’enthousiasme. Vous pouvez compter sur moi pour donner le max !
 

Que la force (aimante, pauvre, invisible) de Jésus soit sur vous !

La parole c’est Dieu, c’est pas chut !


 

Anecdote marrante autant que touchante : une femme noire, mince et grande asperge, avec une mini-jupe en cuir et une poitrine opulente, a débarqué pendant que j’étais en génuflexion face à l’autel de Jésus et de la Vierge. Le bruit que faisaient ses talons aiguilles résonnait si fort dans toute la chapelle que quelques grenouilles de bénitier, offusquées, lui ont demandé de faire une arrivée moins tonitruante. Et elle, sans se démonter, a poursuivi son défilé (de prostituée!) vers Marie sur l’allée centrale, limite en faisant un déhanché de mannequin (mais comme, contre toute attente, elle avait une piété, elle observait une forme de réserve dans l’attitude : entre provoc et humilité). Elle s’est contentée de marmonner dans sa barbe, mais juste assez fort pour que les vieilles rombières outrées et moi-même l’entendent : « La parole c’est Dieu. C’est pas chut! ». J’ai adoré 🤣🙏💒

Le « départ » du Cardinal Sarah

Cardinal Sarah vient d’annoncer sur Twitter (je l’ai vu sur un site d’infos espagnol… car autrement, vu que le Cardinal m’a bloqué, je n’aurais pas pu) qu’il renonce à 75 ans (âge très jeune, malgré les apparences, qui lui donne donc tout le temps de briguer un autre poste plus élevé au Vatican plus tard) à son poste de préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Je vois les réactions des catholiques conservateurs (et anti-Pape François) sur les réseaux sociaux : certains jouent les pleureuses (je crois qu’ils n’ont pas compris que le Cardinal Sarah était encore cardinal ou bien qu’il n’avait pas été jeté dehors), d’autres les admiratifs (comme si le Cardinal Sarah avait eu l’humilité du retrait et du rejet des honneurs…), d’autres enfin les révoltés (Pourquoi c’est toujours les meilleurs qui partent ??? et que va devenir l’Église pré-conciliaire désormais ?). Ils ne se rendent même pas compte que le Cardinal, par son seul tweet, démontre inconsciemment aux yeux de tous son christocentrisme maçonnique : il prend vraiment Jésus pour une pierre, un fétiche, un édifice (et non une Personne présente en chaque Homme). C’est clair comme de l’eau de roche !
 

Il faut nous OCCUPER ! C’est urgent !


 

Je reviens de la messe de saint Nicolas des Champs. L’Évangile du jour c’était sur le lépreux guéri par Jésus (Mc 1, 40-45). Et lors de la prière universelle, l’équipe paroissiale s’est efforcée de nommer les « lépreux » post-modernes de notre société, rarement cités dans les intentions de prière, en nous invitant à nous rapprocher d’eux. Apparemment, personne n’a été oublié : les gens de la rue, les personnes incarcérées, droguées, prostituées, criminelles… Tout le monde sauf les personnes homosexuelles ! Et je me disais en moi-même que, malgré leurs efforts et leurs gentilles intentions, les catholiques choisissaient leurs lépreux, ils ne nommaient pas les « lépreux des lépreux », ceux dont on n’ose même pas susurrer l’existence et prononcer le nom (sous prétexte que l’homosexualité n’est pas une identité). Nous, personnes homos, allons jusqu’à être réduites à une lèpre verbale, invisible, incatégorisable tellement elle fait peur.
 

Et sur le chemin de l’aller, je me suis dit en moi-même – sans le souhaiter et sans ruminer un quelconque plan de vengeance évidemment, mais uniquement parce que je ne peux que le constater autour de moi – que l’accompagnement et les propositions ecclésiales qui nous sont faits à nous personnes homosexuelles sont tellement nuls que d’une part il ne faut pas s’étonner que nous soyons beaucoup à faire n’importe quoi (drogues, sexe, drague frénétique, aventures sans lendemain, dépressions, suicides, prostitution, etc.) et d’autre part que nous nous sentions abandonnées au point de fomenter un plan de riposte corsée. Car cette mise à l’écart, ce manque de propositions enthousiasmantes, ne sera pas sans conséquence pour l’Église Catholique humaine. Il faut savoir que nous, personnes homosexuelles, nous sommes un peu comme les gamins turbulents dans une classe ou dans un groupe : si vous ne nous occupez pas intelligemment, nous pouvons vite nous transformer en Enfants Terribles capables de foutre tout le Système et l’établissement en l’air. Nous ne nous contentons pas, comme les marginaux bobos, de nous poser en outsiders faisant leurs trucs de leur côté, ne faisant pas chier et claquant silencieusement la porte. Non non. Nous, nous sommes du genre pots-de-colle, teigneux, rancuniers, vengeurs, susceptibles, capricieux, emmerdeurs, hystéros et procéduriers à la Benoît Berthe ou Krzysztof Charamsa… ou cette peste de Sabine Paturel !
 

Donc c’est un très très mauvais calcul de la part des catholiques de penser qu’en ne nous proposant rien ou en faisant mine que nous n’existons pas, le problème va se tasser, les esprits vont se calmer et passeront à autre chose. Les sales gosses homos, il faut nous occuper ! Et intelligemment. Par un apostolat substantiel et enthousiasmant qui nous prend tout notre temps et toute notre vie/énergie de célibataires hyperactifs pour l’instant largement sous-estimés et sous-employés. Le service minimum ne suffit pas. Sinon, au mieux nous nous auto-détruisons dans notre coin, au pire nous détruisons l’Église et la mettons à feu et à sang. Et le pire, c’est que maintenant, nous en avons largement les moyens ! Je n’exagère pas.
 

Pour l’instant, la digue n’a pas encore tout à fait sauté. Mais si les catholiques et leurs responsables pensent que l’homosexualité n’est pas une urgence, que les lignes du Catéchisme ou les petits groupes de parole style Courage suffisent à nous « aimer », à nous calmer, à nous occuper et à éteindre l’incendie, ils se foutent le doigt dans l’œil ! Non seulement c’est insuffisant mais c’est dangereux. Car la bombe homo-bisexuelle est prête à exploser. Sans compter que nous avons toute la société civile, les médias et les hommes politiques derrière nous. Le rouleau compresseur LGBT que nous représentons est aux portes de l’Église, et ne peut faire de celle-ci qu’une bouchée, c’est moi qui vous le dis ! OCCUPEZ-NOUS au lieu de simuler – les rares fois où vous le faites – de vous occuper de nous !