Archives de catégorie : Je l’ai dit

Le Paradoxe « Perrine Coulombel »

 

Je salue le courage de Perrine dans cette 3e partie du documentaire « Les Folles de Dieu ». Si elle n’avait pas ce courage de dire les choses, je me sentirais bien seul. Avec elle, je me sens moins seul dans la communauté homosexuelle ; et dans ce film. Merci Perrine.
 

En plus, ce qui m’émerveille le plus, c’est que Perrine réunit l’extrême timidité/insécurité et l’extrême courage. Et je ne peux qu’imaginer avec fascination la bombe intérieure qu’elle doit faire exploser en chaque femme lesbienne qui l’écoute : cette dernière doit à la fois être super agacée et dégoûtée par Perrine (« Punaise ! A sa place, moi j’aurais dit les choses avec plus d’assurance, d’énergie, de violence, de radicalité !! J’aurais dit ça, et ça, et encore ça!! Quelle image de malaise elle donne de nous lesbiennes! »), et à la fois réduite au silence. Parce qu’au final, aucune femme lesbienne n’a eu le quart du tiers du courage que Perrine a eu pour témoigner dans ce documentaire. J’avais plusieurs autres amies lesbiennes cathos, beaucoup plus grandes gueules que Perrine… mais qui finalement se sont défilées à la dernière minute pour participer au tournage… donc l’envie de se plaindre peut bien les démanger, il n’empêche qu’elles n’ont plus rien à dire, et Perrine les coiffe au poteau et les double au sprint (alors qu’elle partait perdante de la course et ne payait pas de mine)! J’adore ce paradoxe du Seigneur. C’est la tortue qui gagne la course haha ! Elle est la seule à se trouver ridicule. Car moi j’ai d’excellents retours laconcernant. Je ne réalisais pas combien la timidité récoltait la préférence de beaucoup de gens.

Merci du fond du coeur, mon père

La blague ironique que j’aime bien faire en ce moment, c’est, lorsqu’un prêtre catholique ose timidement me féliciter pour la sortie du film « Les Folles de Dieu », de lui sortir un enthousiaste et chaleureux remerciement « du fond du coeur » : « Merci mon père. Vous savez, tout ça, c’est grâce à vous. Sans votre aide, rien n’aurait jamais été possible… » (En mode #GrosFoutageDeGueule). Et bien sûr, là, mon interlocuteur ne sait plus où se foutre. Comme quasiment aucun prêtre, aucune paroisse, aucun média catholique, ne nous aide et ne nous invite (il n’y a que quelques rares médias espagnols et latinos qui osent encore nous tendre le micro : le journalisme catholique est mort depuis belle lurette en France), et que les catholiques devraient rougir de honte à cause de leur lâcheté, bêtise, homophobie, manque de discernement par rapport aux enjeux mondiaux d’aujourd’hui, abandon, indifférence, j’aime au moins user et abuser de cette hypocrite gratitude. Ils ne l’ont tellement pas volée !
 
#LesFollesDeDieu

Diète pour la Fin des Temps

Hier soir, à la messe de 22h au Sacré-Coeur à Paris (messe géniale, d’ailleurs, avec un jeune prêtre africain tonique et qui a fait une homélie qui dépotait), la parole qui a résonné fort en moi est la fin de la première lecture (Actes des Apôtres 15, 1-29), car elle résume bien, je trouve, le programme – de diète ! – des Fins des Temps que nous devons observer : « L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé de ne pas faire peser sur vous d’autres obligations que celles-ci, qui s’imposent : vous abstenir des viandes offertes en sacrifice aux idoles, du sang, des viandes non saignées et des unions illégitimes. Vous agirez bien, si vous vous gardez de tout cela. Bon courage ! »
 

Par ailleurs, je suis en ce moment en train de me battre théologiquement – c’est un comble ! – avec des prêtres catholiques allemands refusant de voir l’homosexualité comme un trouble et une souffrance. Tout ça pour ne pas nous blesser. Certains m’avancent même qu’elle serait « une création de Dieu ». Je n’aimerais pas être prêtre actuellement en Allemagne… La question est extrêmement débattue en ce moment dans l’Eglise allemande et a été au centre des discussions aux « Synodaler Weg ». En janvier dernier est sorti un documentaire gay friendly « Wie Gott uns schuf » qui a récolté beaucoup de succès. Donc évidemment, face aux « Tunten Gottes » (traduction des Folles de Dieu), les curés progressistes font la gueule… En France et Espagne, les prêtres et évêques sont beaucoup plus lâches et hypocrites : ils justifient l’homosexualité, mais par derrière. Ils ne vont pas encore jusqu’à l’applaudir et la présenter comme une création divine. Même si, intérieurement, je ne suis pas sûr que ce soit très clair pour eux. En février 2017, quand je m’étais adressé à tous les prêtres du diocèse de Catalogne, à Barcelone, j’avais bien conscience que beaucoup ne voyaient pas le mal dans l’homosexualité, et la banalisaient…

Au revoir, chère voisine


 

J’apprends à l’instant la disparition de Miss-Tic, artiste de street-art, 66 ans, qui était aussi ma voisine d’immeuble. Elle qui avait un humour délicieusement mordant et misandre, qui m’avait donné sa carte de visite « Port du cerveau obligatoire », qui m’avait reçu chez elle, et avait visionné les deux premières parties des « Folles de Dieu », s’en est allée retrouver son frère et sa mère qu’elle avait perdus prématurément dans un accident de voiture qu’ils avaient eu ensemble quand elle était adolescente (ce drame l’avait dégoûtée de la religion, d’ailleurs… et ça peut se comprendre). Si vous pouvez prier pour son âme, merci pour elle.

Prêtres, osez DEMANDER

J’ai animé la messe des familles ce matin à l’église saint Médard : ça s’est tellement bien passé que j’ai reçu une pluie de compliments. Pourtant, on ne m’avait jamais sollicité avant, et on m’a appelé seulement ce matin, en urgence… Vive les « messes à l’arrache » ! Et à plusieurs reprises, j’ai composé un petit choeur d’enfants, notamment pour chanter le chant sur les paroles de saint Charles de Foucauld (béatifié aujourd’hui) : ils étaient ravis !
 

N.B. 1 : Merci à mes parents de m’avoir appris à chanter et à faire quelque chose de ma voix.
 

N.B. 2 : Et aussi vive les prêtres qui osent demander et solliciter leurs paroissiens, leur faire confiance (car ils ne sont pas nombreux à aller chercher les pépites humaines dans leur assemblée : beaucoup passent ainsi à côté des talents endormis ou sous-employés de leur Église, et laissent leur paroisse mourir à petit feu : quel gâchis. Qu’ils se bougent un peu le cul et osent DEMANDER.)

Perte du jeune prêtre Steven Labat

 

Le père Steven Labat, prêtre catholique jeune et beau, de la communauté de l’Emmanuel, est mort. Chute mortelle au Mont Sinaï. Et j’apprends à l’instant par une amie très proche qui l’avait rencontré l’été dernier à Paray-le-Monial que c’était un prêtre hors du commun : il lui avait confié en aparté qu’il se sentait appelé particulièrement à lancer un apostolat auprès des personnes transgenres/transsexuelles, car il en rencontrait et sentait que dans l’Église il y a un grand vide, une grande ignorance et une grande peur à parler d’homosexualité et de transidentité. Il avait même demandé conseil à cette amie pour savoir s’il devait parler ouvertement de son appel, de ces sujets-là, de peur de se voir rejeté ou mal compris, en sentant pourtant les besoins criants et la nécessité de cet apostolat spécifique.
 

Donc à la fois cette mort m’attriste et elle me réjouit profondément. Elle me réjouit pour une raison purement eschatologique : si Dieu a repris Steven, c’est sans doute pour son mieux et pour lui éviter le pire. Et puis elle m’attriste, car pour une fois qu’il y avait un prêtre un peu courageux qui sentait que l’homosexualité et la transidentité ne sont pas des petits sujets mais LE sujet le plus important à traiter mondialement et ecclésialement (plus encore que les abus pédophiles, l’écologie, et même la guerre en Ukraine…) ! … pendant que les autres prêtres n’en ont rien à foutre…

Fondation d’un village

 

Voilà. J’ai la confirmation intime que le pseudo « vaccin », au-delà d’être un danger pour la santé (énormément de personnes autour de moi, dont des médecins, me disent qu’en ce moment ils n’ont jamais vu autant d’accidents cardio-vasculaires), au-delà des mesures ségrégationnistes et aberrantes dont il est l’alibi (et qui ont mis au chômage beaucoup de forces vives de notre pays), est la « Marque de la Bête » décrite par saint Jean dans l’Apocalypse ainsi qu’une de ses préfigurations (il est une préfiguration de l’identifiant numérique qui va prétendre remplacer notre personne humaine de chair et de sang, et nous représenter – face aux objets connectés – mieux que nous-mêmes). Je vous demande donc, si vous faites confiance à mes écrits et études sur la Franc-Maçonnerie, sur les prophéties et sur l’homosexualité depuis une vingtaine d’années, de m’écouter, et de refuser ce « vaccin » ou toute soumission à l’électricité et au numérique. Préparez-vous à tout quitter. Moi même je m’occupe de mon livre ainsi que de mon documentaire, et après, je quitterai radicalement le Titanic. Un projet de fondation d’un village est à l’étude. Et c’est sérieux. Cela va arriver plus vite que je ne l’imaginais.

Mierda de Mundo

Miren la pesadilla de ser testigo homosexual católico público en América Latina :
 

– Te acorralan entre « sanación » y « santidad » ; te desaniman de hablar de homosexualidad ; te silencian diciéndote que faltas de « pudor, humildad, obediencia, equilibrio » y que « no sería católico » tratar de esas cosas y de hablar de ti. Un ambiente homófobo horrible.
 

– Y encima, acabas chupado/hundido por las redes sociales, y solicitado por un montón de personas homos aisladas y que te deprimen aún más porque te echan toda su basura existencial, sentimental, sexual, en cara, y te cuentan su vida, te toman por psicólogo, se sirven de ti sin darte nada.
 

¡ Mierda de Mundo !

Avec Jésus, la nuit comme le jour est Lumière

Dans le livre de l’Apocalypse selon saint Jean (Ap 21, 23), il est dit du Paradis : « La ville n’a besoin ni de soleil ni de la lune pour l’éclairer car la Gloire de Dieu l’illumine, et sa lampe est l’Agneau. » (et l’Agneau, c’est Jésus). Il s’agit d’une lumière du coeur. Pas uniquement physique. On a du mal, nous, êtres humains d’aujourd’hui, à se figurer ce que sera cette lumière paradisiaque qui n’aveugle pas, qui n’est pas « lumineuse » comme on l’entend terrestrement. On peut d’ores et déjà voir et se réchauffer à la lumière intérieure de Jésus même en pleine nuit, dans un souterrain angoissant ou dans une cellule de prison.