Archives de catégorie : Je l’ai dit

Le vieux fou qui perd son temps

Je reviens du café entre catéchistes de saint Médard. Un peu dépité de ma solitude et de la censure homophobe des cathos gays friendly. Quand j’ai dit que j’écrivais en ce moment un livre intitulé Où est le mal dans le couple homosexuel fidèle et respectueux? et que ça me remplissait de joie, une des catéchistes a soupiré d’exaspération, en récriminant : « Mais arrête de te faire du mal ! Et d’abord, il n’y a pas de mal dans le couple homo ! Je ne vois même pas pourquoi tu te poses la question et tu écris là-dessus… Je côtoie beaucoup de couples homos, et maintenant, leur entourage ne leur oppose plus aucune résistance, ils sont parfaitement intégrés. Même dans l’Église, je connais pas mal de prêtres à qui l’homosexualité et les couples homos ne posent aucun cas de conscience : à Paris, les couples homos obtiennent des bénédictions par des prêtres sans problème. Donc franchement, ton bouquin, ça nous gonfle ! Change de disque ! L’homosexualité n’est pas un sujet et ne devrait même pas être discutée, analysée, problématisée. Tu te fais du mal pour rien, là. »
 

Que voulez-vous que je vous dise? Que je me sens seul. Inutile. Abandonné par les cathos et les prêtres. Et par le Pape. J’ai l’impression d’être un vieux fou qui écrit tout seul dans son coin, par devoir, sur un sujet qui exaspère, indiffère et effraie la majorité des gens qui ne veulent pas que j’en parle. Voilà ce qui se passe.

Merci à tous mes soutiens invisibles

 

Aujourd’hui, j’ai rencontré une amie avec qui je suis allé à la messe à la rue du bac, et qui m’a dit qu’honnêtement elle ne restait sur Facebook que pour lire mes publications… car sinon, elle trouve le contenu posté par les autres tellement indigent qu’elle ne verrait pas l’intérêt de poursuivre sur ce réseau social. Ça m’a fait plaisir, d’autant plus parce que quasiment personne ne partage ce que je publie et ne manifeste par un simple « like » son soutien ou son adhésion (j’ai un lectorat et un fan club pas du tout absents mais invisibles : c’est complètement désarçonnant), et que certains même tentent de me décourager et de me réduire au silence (par des remarques du genre « Franchement, qui lit tes publications? » ; « Sois plus humble et moins bavard. » ; « Parle moins de toi et sois moins égocentré. » ; « Imite Jésus : il est resté silencieux jusqu’à ses 30 ans et n’a commencé sa vie publique qu’à ses 30 ans. »… ce à quoi je réponds « Et quand il prophétisait dès l’âge de 12 ans dans le Temple de Jérusalem, ce n’était pas déjà de la vie publique, peut-être? »). Merci, par conséquent, à tous les amis parmi vous qui, dans l’ombre, s’intéressent à ce que j’écris, restent sur Facebook uniquement pour moi (trop flatté !) mais sont dans l’incapacité de pouvoir me le montrer. Merci du fond du coeur.

Le nom spiritualisé de la Blockchain

En écoutant certaines personnes qui remettent en doute les miracles christiques dont je leur parle (Pour eux, Dieu ne se personnifie pas et n’est pas Jésus : ils ne croient pas aux apparitions ni aux miracles, par exemple) mais qui en revanche croient en un dieu « Énergie » et « Intelligence/Conscience », je me rends compte que de plus en plus de nos contemporains spiritualisent la Blockchain (Internet stockant les informations du Monde et du Ciel) sous forme de grand Tout énergétique renfermant le Savoir Universel, et qu’ils appellent « Bibliothèque akashique » (ou « Annales akashiques »). Ils me parlent aussi des « 4 Accords toltèques ». Bref, la Nouvelle Religion Mondiale (celle qui prétend remplacer Dieu – Jésus – par le dieu « Énergie » ou « Informations », donc Lucifer : une sorte de gloubiboulga de toutes les spiritualités antechristiques, au double sens du préfixe « ante ») est en bien en marche.

Mon grand frère sur CNEWS


 

Je viens de voir mon grand frère Miguel (nom de dominicain : frère Louis-Marie Ariño-Durand) dans l’émission « En Quête d’Esprit sur CNEWS, parler des apparitions mariales (Replay ici). Il a été très bon, et a usé des techniques d’orateur-télé que j’affectionne particulièrement (et que j’ai retrouvées ce matin dans la super homélie du père François Gonon, vicaire général, à la messe de l’église saint Médard aujourd’hui) : 1 « punchline » d’entrée et très courte qui surprend tout le monde + 1 exemple concret tiré de sa vie personnelle et rendant hommage à quelqu’un (en général un pauvre) + 1 phrase de conclusion énonçant une Vérité accessible à la compréhension de tous. Et ça a marché. Bravo à l’Esprit Saint en lui !

Schizophrénie générationnelle orgueilleuse : « Ô, toi, l’enfant que j’étais et qui me voit maintenant : écoute-moi et couronne-moi ! » (Diane Leyre, Barbara Pravi et Ben Mazué)


 

Preuve du fossé schizoïde croissant entre les générations (parents/enfants) ou entre soi et soi-même (moi adulte/moi enfant), et preuve de l’immaturité orgueilleuse chantant l’« Enfant intérieur » (personnage fictif qui serait une résurgence/actualisation émouvante de l’enfant réel du passé) sacrant l’adulte qu’il est devenu : c’est la mode, en ce moment, chez pas mal de célébrités, de s’adresser un « vibrant » hommage narcissique à soi-même petit, en apostrophant le petit garçon ou la petite fille qu’elles étaient – pour s’altériser, créer ainsi la surprise, et se voir couronnées par leur alter-ego qui les venge d’une cécité collective dans laquelle elles s’incluent elles-mêmes. Comme un retour royal et vainqueur du passé.
 

Et visiblement, elles se sont passées le mot. En 24h, sur les réseaux ou à la télé, ce qui se voulait être une démarche originale est devenu un modèle discursif moutonnier : hier, aux Victoires de la Musique, Barbara Pravi, pendant son discours de remerciements au micro, finit par s’auto-congratuler en parlant à la petite fille qu’elle était. Quelques minutes plus tard, rebelote avec le chanteur Ben Mazué. Et là, ce matin, je tombe sur le post Facebook de Diane Leyre, Miss France 2022, s’adressant à elle-même toute petite, comme pour faire contempler son parcours et son sacre par sa propre jeunesse.
 

Hey, les Narcisse, va falloir vous calmer un peu sur le jeunisme !

Ai-je été injuste avec les couples homos ?

Ai-je été injuste avec les couples homos ? ou trop dur ? Quand j’en découvre actuellement certains, dans mon entourage, ou bien à la télé, dont la sincérité et l’authenticité ne semblent faire aucun doute, j’en arrive à le penser. Même si je continue d’explorer ces unions (comme je l’ai fait avec respect depuis plus de 20 ans déjà), d’en comprendre les limites mais aussi les forces et les beautés, et que ce travail, loin de dénigrer les personnes ou de dévaluer les expériences, soupèse finalement les réalités à leur juste valeur, voire peut-être même les honore bien plus qu’un applaudissement gay friendly aveugle, flatteur, béat et creux. Aimer, ce n’est pas « idéaliser » ni « sacrifier l’exigence ». Et je revendique mon droit de douter, de m’interroger, de remettre en question, de désapprouver, d’explorer et de viser la Vérité, d’évoluer, de me contredire parfois, de faire des erreurs, de me corriger. Mon droit au scepticisme. Au nom du rejet des injustices et des souffrances. Je suis un chercheur en chemin. Je ne vais pas m’en excuser.
 

Deux émissions (en particulier le couple lesbien de Ça commence aujourd’hui, dernièrement, m’ont déplacé intérieurement. Et je ne parle même pas des couples homos de mes cercles privés, qui m’interrogent beaucoup, et qui nourriront très certainement mon prochain livre Où est le mal voire le péché grave dans le couple homo durable et respectueux? (qui viendra compléter mon documentaire Les Folles de Dieu, et qui fera, s’il le faut, amende honorable) !
 

 

Les poubelles pour l’hiver

#FouRireDuMatin
 

Ce matin, j’ai été excellent sans le faire exprès. 😂
 

On va bruncher avec mon coloc marocain Abdel. Il me demande :  » Dans l’immeuble, il y a une poubelle pour l’hiver? » Sur le coup, je m’étonne et commence sérieusement à me moquer de sa question saugrenue : « Abdel, pourquoi veux-tu qu’il y ait des poubelles spéciales pour l’hiver ?! 😁 ». Il me reprend en articulant exagérément, un peu vexé que soit j’aie mal entendu soit il ait mal prononcé en français : « Non ! Pour LES VERRES ! »
 

Hahaha ! (On se marre bien à la coloc, quand même ! 😂😂😂)

Il est troublant de voir actuellement combien Lucifer s’exprime de plus en plus ouvertement dans les médias : la pub de Jeep

Il est troublant de voir actuellement combien Lucifer – l’ange de lumière (aurique, solaire et électrique) devenu bestial à cause de son orgueil et de sa méchanceté – s’exprime de plus en plus ouvertement et à visage découvert dans les médias : le dévoilement de son existence et de sa chute est donc proche.
 

Je pense en particulier à la dernière publicité de la marque de voitures Jeep Hybride 4XE (dont je vous donne deux versions : l’une avec une voix masculine, l’autre avec une voix féminine – sachant d’une part que le texte varie entre les deux, et d’autre part que la voix androgyne de l’ange luciférien est plutôt un mix des voix masculine et féminine), où une voix s’adresse à nous, Humains, pour nous « remercier » de l’avoir « apprivoisée » (comme une bête), de l’avoir aidée à porter son énergie au Monde (« lucifer », en latin, c’est « lux-fere » : celui qui porte la lumière), et pour finalement nous faire porter son sceau (la Marque de la Bête – le 666 – dont parle saint Jean dans l’Apocalypse).
 


 

Et le plus fou dans tout ça, c’est que cette publicité donne raison à ce que je vous dis depuis bientôt 5 ans sur la Marque de la Bête. Celle-ci est 4 choses : 1) l’hétérosexualité (en tant que culte de la différence en elle-même, au détriment de la primauté de la différence des sexes et de la différence Créateur/créature à savoir Jésus et l’Église Catholique) ; 2) la Marque de la Bête, à savoir le 666, la puce RFID sur la main ou le front ; 3) l’humanisme intégral, c’est-à-dire l’Homme au centre de Tout, y compris de son origine et de son immortalité… humanisme parfois déguisé en spiritualisme ou christocentrisme intégral « à la Cardinal Sarah » ; 4) le culte pour les passions… au détriment de l’acceptation de la Croix et de la Passion du Christ).
 

Si vous entendez le mot « hétérosexualité » (en tant qu’il est confondu ou pris pour la différence des sexes), ou bien le mot « animal » ou le registre bestial/monstrueux couplé au registre électrique/solaire et héliocentrique/aurique et alchimique, ou bien le mot « passion(s) », je peux vous assurer que le diable n’est pas loin et que le Toto rôde ! D’ailleurs, pour revenir à la pub Jeep, la voix-off nous dit qu’elle nous a aidés à « vivre nos passions », et nous remercie de l’avoir domptée… CQFD.
 
 

N.B. : Il est « rigolo », au passage, de voir les 3 noms donnés aux modèles différents de Jeep : Wrangler, Renegade et Compass. (« Wrangler » signifie « cow-boy » ou « querelleur », diviseur : la bête et le diable sont là ; « Renegade » signifie « renégat » ou « apostat » et « rebelle » : belle définition de Satan ; « Compass » signifie « rayon » ou « compas »… et me fait penser au compas de la Franc-Maçonnerie, ou encore à ma compassion au sens hadjadjien de « principal péché d’Ève »). Et bien sûr, l’hybridité est la marque de fabrique du diable et de la monstruosité. Elle traduit bien la duplicité de ce dernier.
 

La modification du missel, on en reparle ?

Je suis le seul à être navré et choqué par le nouveau missel imposé lors des messes, ou bien ? Changement inutile (c.f. abus des synonymes), idéologique (c.f. écriture inclusive : le pompon, c’est « Je reconnais devant mes frères ET SOEURS que j’ai péché. ») et dangereux (affadissement de certaines expressions – par exemple on « annonce » mais on ne « célèbre » plus – ; on cloue le bec y compris des catholiques réguliers qui restent). Comme si l’Église française avait besoin de ces retouches cosmétiques là en ce moment… Ça me gave. Le diable s’amuse bien avec nous.
 

Et bizarrement, autour de moi, personne ne réagit. Tout le monde se drape derrière l’excuse de la fidélité au latin… WTF.
 

 
 

Quelles sont les raisons secrètes de ce changement ? A mon avis, le calendrier LGBT, et aussi la préparation de l’arrivée du cardinal Sarah en tant que nouveau Pape. Mais ce ne sont que mes hypothèses personnelles.