J’ai écouté la moitié de la rencontre des Bernardingues hier soir rassemblant quelques responsables « catholiques » de la Conférence des Évêques de France concernant les lois de bio-éthiques (PMA et GPA en premier lieu) qui sont déjà passées avec le « mariage gay » en réalité. C’est affligeant de nullité. Ils se gargarisent de « bien parler », de « discerner » et de prévenir… alors qu’ils sont complètement déconnectés des intentions des lois transhumanistes que soi-disant ils dénoncent, et qu’en réalité ils ne dénoncent pas car ils ne s’attaquent pas à leur alibi intentionnel et émotionnel collectif : « l’amour », concept sucré cristallisé (c’est ainsi, je n’y suis pour rien) sur l’homosexualité. Toutes les lois transhumanistes sont fondées sur l’homosexualité (y compris la PMA, l’euthanasie et la recherche sur l’embryon). Et eux, ils se targuent de décrire le problème uniquement sous l’angle nataliste et vitaliste (donc les conséquences sur l’enfant et l’Humain), en cultivant l’entre-soi. Mais où sont-ils ?? Se rendent-ils compte qu’ils sont ridicules, inefficaces et complices ?? La prise de parole de Mgr Aupetit, par exemple, a été honteusement désinvolte (on a l’impression qu’il s’amuse de la situation, qu’il raconte un conte pour enfant, qu’il fait son beau et son intéressant, qu’il n’observe aucune gravité : il y a un décalage énorme entre le discours d’alerte et la tonalité décontractée qu’il prend. Ça m’a sidéré. Il est en pleine représentation jargonnante. Quel impact pense-t-il que ces mots légers peuvent-ils avoir? Aucun !). Ils sont à côté de la plaque et ils ne s’en rendent même pas compte.
Archives de catégorie : Je l’ai dit
Les maris pervers narcissiques… et homos refoulés
Au tournage de Lourdes, lors de la Journée 2 dédiée à la famille, j’ai en charge d’aborder en fin de journée le dossier sur les maris qui partent avec un homme ou les épouses qui partent avec une femme. Mais je n’oublierai pas non plus tous ces conjoints homos-bisexuels qui restent (au nom de la Foi, de la fidélité au mariage et à leurs enfants, de leur diabolisation de la tendance homosexuelle).
J’aborderai notamment le phénomène (très couru mais peu analysé), chez les maris, des « pervers narcissiques » (expression galvaudée aujourd’hui mais pourtant adaptée parfois), c’est-à-dire ces maris homosexuels refoulés ou bisexuels qui, pour ne pas pratiquer leur homosexualité, se sont engouffrés dans un mariage pour le coup « hétérosexuel » et « chrétien » qui les a condamnés à la frustration, ces maris jaloux et impitoyables qui deviennent infects et violents avec leur femme pour lui faire payer le prix fort de leur propre refoulement d’homosexualité.
Je connais certains cas comme ça d’époux inflexibles et pervers narcissiques. Je vous renvoie à la chanson « Pardon » des Funambules, interprétée par Maximilien Philippe et jouée par Stéphane Corbin, qui parle justement de toute la violence contenue et vécue dans les couples mariés à cause d’une homosexualité refoulée et inconsciente.
J’entends aussi certaines épouses vivant le martyre (parfois après des dizaines d’années de mariage !) me demander : « S’il vous plaît, prévenez les personnes homosexuelles de ne pas se lancer à corps et âme perdus dans le mariage. Ils feront déguster une épouse et la détruiront. Moi, j’ai dégusté. Sans enfermer une personne dans sa tendance ni empêcher les personnes homosexuelles de s’épanouir dans un mariage ou dans la fondation d’une famille, il faut avertir contre le phénomène des pervers narcissiques bisexuels ! Pour éviter d’autres dégâts, d’autres épouses et enfants abandonnés, d’autres familles détruites. » Je le ferai, les filles, soyez-en sûres !
Certificat de baptême
À l’occasion du baptême de mon troisième filleul (et en l’occurrence, cette fois, c’est une fille), on m’a demandé mon propre certificat de baptême. En le réclamant à mon papa, je ne pensais pas qu’il l’aurait et qu’il me l’enverrait aussi vite 😅 ! Et quelle émotion : c’est la première fois que je le vois (je doutais même de son existence). Signé par le père Pierre Pouivet. Et la Vérité, c’est que le véritable sceau du Seigneur en moi est inscrit à l’huile sainte sur mon front (la Croix de l’extrême onction), ainsi que dans mon coeur, et même (je l’espère !) en Haut dans les Cieux. Merci à Mathilde de m’avoir offert cette opportunité et ce cadeau !
Les médias « catholiques » nous traitent nous personnes homosexuelles comme des drogués
Par christocentrisme mortifère et misérabilisme homophobe, les journalistes « catholiques » actuels, les rares fois où ils nous donnent la parole à nous personnes homosexuelles, c’est pour nous travestir en drogués. Le pire, c’est que je n’exagère même pas ! Et ça commence sérieusement à me gaver.
Et la plupart des rares témoins homosexuels qui acceptent de se rendre publics pour les contenter sont complices de cet amalgame : ils affichent leur passé de drogués ou de débauchés, comme pour l’éloigner d’eux et bien marquer la frontière de leur conversion, prouver leur guérison. Je dénonce d’ailleurs dans mon prochain livre sur les thérapies réparatives (thérapies de conversion ou de guérison de l’homosexualité) ce grossier réductionnisme « homosexuel = drogué », car non, nous ne sommes pas tous des junkies; et non, nous n’avons pas tous fait les 400 coups (et je me permets d’autant plus de le dire que j’ai été le premier à souligner le lien non-causal entre homosexualité et drogue : mais il reste néanmoins un symbole et non une réalité).
En fait, la plupart des catholiques nous stérilisent et étouffent notre apostolat, en se déconnectant ainsi des jeunes et des moins jeunes de notre temps. Aujourd’hui, par exemple, vient d’être publiée sur Youtube une vidéo d’un ancien ami, Ludovic, qui, je le sais, est homosexuel… et pourtant, n’apparaissent dans celle-ci, comme par hasard, que Jésus, Jésus et encore Jésus, et bien sûr la DROGUE (car inconsciemment, ces pseudos catholiques prennent Jésus pour une drogue !).
Ce travail de sape ou cette distorsion pudibonde et homophobe de la réalité ne se verrait pas si elle n’était pas dénoncée : pire, cela sera applaudi et émouvra le téléspectateur catholique lambda. Et on pourra même se dire que ce voile pudique audiovisuel convertira des personnes athées encore sous l’emprise des drogues, et qu’il protège même le témoin dans l’exposition, donc c’est déjà ça… Ben oui : pourquoi déballer en plus l’homosexualité ? Larguons une seule bombe à la fois.
Sauf qu’en réalité, la bombe de l’homosexualité n’est jamais lâchée par les catholiques. Jamais. Ces menteurs de KTO et de la Communauté de l’Emmanuel continuent de nous cacher comme des hontes, des bâtards, des drogués, pour ne pas avoir la « honte » ou l’imprudence de nous montrer comme homosexuels. Au fond, ce sont eux qui nous font honte. Ils peuvent parler de Jésus tant qu’ils veulent : ils nous cachent sa véritable face incarnée notamment par les personnes homosexuelles.
Les modèles trans de Balenciaga (?)
La fronda contra el cardenal Marx
Hay que ver los argumentos de mala fe que suelen encontrar los periodistas « católicos » de la Fachaesfera para arremeterse contra el cardenal alemán Reinhard Marx. Me gusta mucho este cardenal, sus mensajes y su enfoque en la misericordia hacia todas las personas. Parece mentira pero le atacan simplemente por llamarse « Marx », es decir por anti-comunismo básico.
J’ai failli être espion pour SODOMA de Frédéric Martel
J’avance bien dans ma lecture de SODOMA de Frédéric Martel (décrivant l’homosexualité d’une soi-disant majorité des chefs de l’Église Catholique). Jusque-là, j’y vois trois bonnes nouvelles :
– D’une part, la chance que j’ai eue d’échapper de justesse aux prémisses de cette Inquisition qu’est devenu ce livre. À l’époque où l’obséquieux Frédéric Martel (l’adjectif le résume bien) commençait son enquête, il voulait faire de moi son « researcher » (comme il les surnomme lui-même) pour l’Espagne ou l’Amérique Latine, à savoir son enquêteur. Nous nous étions rencontrés en 2007 et il recherchait déjà des espions, des sbires-mouchards qui pourraient soutirer des infos aux prélats du Monde entier. Je suis parti de Non-Fiction juste avant le massacre.
– D’autre part, ce livre paranoïaque composé de commérages basés sur un fond de réalité mâche une partie de mon travail sur l’homosexualité à l’intérieur du Vatican et sur le positionnement du Pape François par rapport à l’homosexualité. Ce sera parfait pour donner la température de l’Église Catholique lors du tournage « Homosexualité » qui se déroulera prochainement à Lourdes.
– Enfin, la dernière bonne nouvelle, c’est que la sainte Vierge Marie fait super bien les choses : quand je lis SODOMA, j’identifie que les pays sur lesquels s’est appesanti spécialement Frédéric Martel (Colombie, Mexique, Italie) correspondent exactement aux nationalités des intervenants du tournage lourdais… alors que nous ne l’avons pas du tout fait exprès. Ça, c’est juste énorme! Quelle délicatesse. Nous sommes marialement guidés, c’est évident.
Je poursuis ma lecture…
La dérive de l’idolâtrie sacramentaliste des catholiques pour le mariage
Concernant les Unions Civiles homosexuelles, la très grande majorité des catholiques et de leurs chefs a péché par sacramentalisme : pour préserver le sacrement du mariage homme-femme qu’ils idolâtrent (mariage transformé en fétiche, pour le coup), ils ont été prêts à troquer l’Union Civile contre le « mariage gay », pensant ainsi préserver le sacrement du mariage et partant du principe que les partenariats enregistrés n’étaient au moins pas des unions sacramentelles (cela dénote d’ailleurs dans leurs esprits d’une confusion entre mariage civil et mariage religieux), sans réaliser que le « mariage gay » est la même loi que l’Union Civile (pas au niveau du contenu au départ, mais au niveau des intentions symboliques et affectives et donc du contenu) et que finalement il flingue les mêmes sacrements qu’ils pensaient sauvegarder à travers la concession de l’Union Civile. À trop aimer le mariage, on ne l’aime plus. C’est non seulement une dérive sacramentaliste mais aussi une dérive nominaliste : combien de catholiques (et même de Papes) ai-je entendu dire qu’ils ne voulaient surtout pas lâcher le mot « mariage » et que c’était là soi-disant le seul problème du « mariage gay » ! Ils n’ont rien compris. Ils ont étouffé le mariage en l’étreignant contre eux.
Mon petit faible
La demande de « clarté » des pharisiens
Je crois que l’Amour de Jésus va jusqu’à dire qu’il comprend les pécheurs quand ils pèchent, sans pour autant justifier leurs péchés, au risque de passer pour un justificateur du péché et pour un cultivateur de confusion. Les pharisiens veulent de la « clarté », rêvent d’une frontière nette et radicale entre pécheur et péché. Mais l’Amour ne fonctionne pas ainsi. Car Il n’impose pas sa Vérité. Il laisse libre et surtout Il tolère que dans un temps humain l’Humanité et même les saints soient divisés entre le bien qu’ils voudraient faire et le mal qu’ils font, coincés entre le bon grain et l’ivraie, paradoxe qu’ils ne doivent pas alimenter ni cautionner mais qui existe énigmatiquement et temporairement tout au long de leur vie. Nous ne serons vraiment purifiés que dans la Vie éternelle, même si dans notre existence terrestre nous devons nous efforcer à être purs comme Jésus et ne pas rentrer dans la concupiscence avec le mal. Au moment du jugement de la femme adultère, Jésus dessine des traits sur le sol. Il refuse de rentrer dans le jeu des pharisiens qui attribuent plus d’importance au péché et à leur idée de pureté qu’au pécheur. Tout simplement parce qu’Il aime et qu’Il privilégie scandaleusement la Charité à la Vérité, sans rejeter la seconde. Oui, cette hiérarchie préférentielle est un scandale, une « ambiguïté inadmissible et incompréhensible » aux yeux des docteurs de la Loi divine. Mais elle est la condition de son Amour.