Archives de catégorie : Je l’ai dit

Jésus aime Nordahl Lelandais

 

Coup de téléphone avec une amie qui se définit comme « ancienne catho » et qui récrimine très violemment contre l’Église Catholique, suite à son visionnage du documentaire d’Arte sur la pédophilie sacerdotale diffusé hier et que je n’ai pas (encore!) vu. Super discussion : passionnée mais belle car on a pu s’écouter mutuellement. Je me suis même retrouvé à défendre Nordahl Lelandais, sa conversion, le scandale objectif du Pardon de l’Église (qui honnit le péché et aime le pécheur), à défendre bec et ongles aussi mes amis pédophiles (dont certains sont des pédophiles repentis) ! Le truc de ouf !

L’anticléricalisme actuel attaque les prêtres sur la pédophilie pour en réalité les attaquer sur l’homosexualité

Le focus sur la pédophilie à la Curie est un moyen détourné de faire du chantage sur l’homosexualité sacerdotale. J’en suis même sûr, même si c’est difficile à prouver car les libertins interdisent le lien homosexualité/pédophilie. Les médias en rajoutent et grossissent le trait de la pratique pédophile dans les rangs cléricaux pour justifier/masquer l’homosexualité sacerdotale. Il ne faut pas tomber dans leur panneau.

Les ondes, espace des démons


 

J’ai maintenant la confirmation que les ondes (électromagnétiques, radiophoniques, etc.) – qui passionnent tant actuellement les scientifiques francs-maçons – sont les vecteurs ou les canaux de communication avec les démons ou les esprits des âmes damnées. Même les ondes dites « positives ». Ce soir, dans le film « Le Labyrinthe 2 » diffusé sur TF1, un des personnages (Jorge) a déclaré qu’il lui arrivait d’entendre « sur les ondes papoter les fantômes ». Et j’ai vu dernièrement dans une série espagnole une adolescente qui était contactée par des âmes défuntes qui essayaient d’entrer en communication avec elle via sa C-B radio. Je sais qu’en ce moment, certains scientifiques-médiums cherchent dans les ondes un moyen de rentrer en contact avec des entités énergétiques occultes, et même « extra-terrestres ». Et je vois qu’il s’agit, derrière l’excuse scientifique ou médiatique ou humanitaire/optimiste, d’un spiritisme masqué proche du satanisme.

Promotion discrète de la cartomancie sur The Voice hier soir


 

Dans The Voice hier, j’ai un peu halluciné d’entendre – de la bouche de Nikos Aliagas lui-même – une promotion/banalisation de la cartomancie. En présentant la chanteuse Luna Gritt, il a salué le fait qu’elle soit présente dans le concours « après qu’une tireuse de cartes lui ait dit qu’elle pouvait tenter sa chance à The Voice ». Et cette promotion semi-ouverte de l’occultisme et de la magie noire dans une émission populaire de variétés ne choque apparemment personne… « Back to black », oui, c’est le cas de le dire…

Homo et catho ? Lâche l’affaire


 

Être un gars homo et catholique n’est un cadeau pour aucun homme athée ou agnostique qui rêverait de former un couple avec lui. Il faut juste que les catholiques homosexuels le réalisent, l’accueillent avec paix et humour, et arrêtent de vendre du rêve, de s’illusionner eux-mêmes, de se lancer dans la recherche de l’« amour homo » (sur les applis et sites de rencontres), ou de penser qu’ils vont pouvoir allier Jésus et une pratique homosexuelle/leur copain. C’est peine perdue. Ça ne tient pas. Jésus est plus fort. Leur appartenance à Lui dépasse largement les plaisirs et les douceurs offertes par une vie de « couple » homosexuelle, même « fidèle » et intégrant des « partages spirituels respectueux de Jésus ». Pour tout Homme, a fortiori catholique, le « couple » homo constituera, à plus ou moins long terme, une incohérence, un déchirement, une contradiction, une imposture. Je le redis : une personne homosexuelle catholique se transforme en cadeau empoisonné si elle pratique son homosexualité, et en cadeau mondial si elle renonce à pratiquer son homosexualité et qu’elle l’offre aux autres dans la continence. Elle doit « juste » faire le deuil de sa croyance en « l’amour » homo. Et accepter qu’elle n’a pas sa place sur le marché amoureux homosexuel. Elle fera souffrir son partenaire de vie, ainsi que Jésus, et elle-même.

Lucia, Francisco et Jacinta ont certainement vu la Vierge

Je suis en train de préparer l’audio de demain sur les apparitions (eschatologiques) de la Vierge Marie. C’est vraiment passionnant. Et quand je vois cette photo des bergers de Fatima (Lucia, saint Francisco et sainte Jacinta), je ne peux que m’émerveiller de leur humilité. Ils ont vu la Vierge… et ils pourraient, à cause de cela, prendre la pose, sourire, faire leurs intéressants, se mettre en avant, jouer les enfants illuminés et pleins de piété, pour prouver au monde qu’ils n’ont rien inventé. Mais non. On ne lit dans leur visage que la Croix (crainte, gravité, pénitence, pauvreté, souffrance). C’est magnifique, cette gravité. Et même si c’était aussi la mode à l’époque de rester hiératique sur les clichés, à elle seule, cette photo prouve que les trois voyants ont vraiment vu Marie.
 

Je réalise que beaucoup de prêtres, même en ayant un accompagnateur spirituel officiel, ne sont en réalité pas accompagnés


 

Plus ça va, plus je réalise une chose assez effrayante : beaucoup de prêtres et de religieux n’ont pas d’accompagnement spirituel, sont complètement isolés et livrés à eux-mêmes. Je le vois parce que je suis de plus en plus contacté par des prêtres, des moines, des frères et des sœurs, avec une homosexualité plus ou moins ancrée, mais qui, de par leur statut et l’exemplarité qu’ils doivent incarner, vivent dans un isolement inimaginable. Ça paraît dingue, car sur le papier, dans les faits, oui, ils ont bien un accompagnateur spirituel : parfois même un autre religieux qu’eux, très gentil, très dévoué, à l’écoute, de bon conseil et tout et tout. Mais en réalité, ils n’ont pas d’accompagnement spirituel vu que cet accompagnateur n’est pas homosexuel continent lui-même, et que les prêtres ou religieux avec des tendances homosexuelles – et parfois même avec des chutes/craquages/pulsions homosexuels – ne pourront jamais lui parler en vérité et en liberté d’homosexualité, ni lui dire ce qu’ils sont, tout ce qu’ils vivent, de peur de le décevoir, de déclencher un tsunami, de l’effrayer avec leur double vie, de se voir éjectés de leur communauté, de perdre leur statut de prêtres, ou tout simplement de se sentir incompris. Ils n’ont pas de véritable espace de parole pour se confier, ce qui explique que certains pètent carrément les plombs (dépression, drague, envies suicidaires, désir de quitter le sacerdoce, etc.) et ne puissent déposer leur paquet de péchés et de tentations que très exceptionnellement, soit en faisant la tournée des sites porno (ou pire, des bars cruising !), soit en faisant une confession historique avec un prêtre totalement inconnu dans un lointain monastère écossais où ils seront sûrs que leur secret ne fuitera pas.
 

Ce qu’il faut bien comprendre, et qui explique pourquoi un certain nombre de prêtres et de religieuses reçoit un accompagnement spirituel inefficace, superficiel, inexistant et non valide, c’est que la blessure homosexuelle nécessite un traitement ultra spécifique et hyper rare (que même les groupes de parole comme Courage, Devenir Un En Christ, la Communion Béthanie, David et Jonathan, les cabinets de psychiatres, et même un accompagnement spirituel officiel, ne fourniront pas). Pourquoi ? D’une part à cause de la honte magistrale qu’est une tendance homosexuelle pratiquée (cela touche donc à la gravité – de nature – de la pratique homosexuelle), surtout pour une personne ecclésiastique (qui ne veut pas que l’affaire tourne au scandale et remonte aux oreilles de l’évêque ou du prieur général) ; d’autre part à cause de l’immensité de l’homophobie à l’intérieur de l’Église (les prêtres ou accompagnateurs peu à l’aise avec le sujet, voire potentiellement horrifiés d’entendre les chutes et les frasques homosexuelles de leur coreligionnaire homosexuel, sont légion) ; et enfin, parce que bon nombre de prêtres et de religieuses portant une tendance homosexuelle, s’imaginent à tort, parce qu’ils ont un accompagnateur spirituel, qu’ils sont accompagnés spirituellement – alors que pas du tout ! – et ils mettront peut-être toute une vie (de souffrances, de dissimulation, de séduction, de contradictions, voire d’abandon de Jésus) à l’admettre.
 

Alors oui, si vous êtes prêtre ou religieux, avec une tendance homosexuelle (refoulée ou reconnue), vérifiez bien que vous êtes vraiment accompagné, c’est-à-dire que vous pouvez parler en toute vérité et liberté d’homosexualité. Et si ce n’est pas le cas, trouvez-vous un « accompagnateur parallèle/non-officiel » (genre moi, ou quelqu’un d’autre de qualifié) avec qui vous pourrez parler d’homosexualité sans prendre de risques. Car l’homosexualité, ce n’est pas un petit sujet ni une petite composante de votre être. Ça a l’air d’être un détail ou la petite bactérie à la con. Mais je vois trop de dérives sacerdotales graves et de dégâts qu’elle fait dans la vie d’une âme qui pourtant a fait un jour la vraie rencontre avec le Seigneur, pour la négliger. Ne jouez pas aux héros ou aux saints. Faites-vous bien accompagner. Il en va de votre santé physique et spirituelle, mais aussi de votre Salut. Et en plus, vous aidez d’autres personnes homosexuelles continentes comme vous à donner concrètement sens et feu à leur chemin de continence. Vous leur donnez de la joie. Alors pas d’états d’âme et pas de chichis. La Communion des saints fait du bien à tout le monde !

Soirée bledards

Soirée passée avec 4 amis, dont une Noire et deux musulmans « bledards » (tous natifs de France) avec beaucoup d’auto-dérision, d’humour, de sens critique, d’ironie, de recul vis-à-vis de leur propre culture et des excès-misères-beautés de l’islam et de leur éducation et de leur terre d’appartenance. Hyper drôles. Ils sont parfois – et toujours gentiment, avec 2nd degré – anti-Arabes et anti-Maghrébins… alors qu’ils sont eux-mêmes Maghrébins, jouent mi-sérieusement mi-cyniquement aux réacs, aux xénophobes et aux Français plus français que les Français (parfois clairement anti-avortement, anti-Macron, anti-pratique-homo : j’ai pu dire mon opposition au « mariage gay » sans me prendre de pierre) … tout comme la plupart des personnes homos peuvent se permettre plus librement de croquer le « milieu homo » et ne passeront pas pour des « homophobes », étant elles-mêmes concernées. Oui, j’aime cet humour grinçant et attendri des Maghrébins par rapport à eux-mêmes, cet humour pimenté et d’auto-dérision des « Blacks » vis-à-vis des Africains et des « Noirs de France » : du moment que cet acide ne vire pas à l’auto-exclusion, à l’homophobie, à l’auto-stigmatisation, à la haine de soi. Ça me rassure beaucoup sur les musulmans, et notamment, sur la capacité des nouvelles générations de Maghrébins fraîchement adultes et « positivement occidentalisés » de se remettre en question, de nous faire rire et de rire d’eux-mêmes, de défendre des valeurs parfois très proches du catholicisme. Nous nous retrouvons comme des frères qui ignoraient depuis peu leurs ressemblances. C’est bluffant. C’est touchant. C’est drôle. C’est ça, à mon avis, les vraies soirées islamo-chrétiennes!^^ (autour d’un bon Privacy : jeu de questions les plus tabous et salaaaces haha)

L’Union Civile, la nouvelle idole et lubie (absurde) de Frigide Barjot

 

C’est vous dire son immaturité et, je pense aussi, son orgueil ! Virginie Tellenne (alias « Frigide Barjot »), égérie des Manif Pour Tous, fait à présent une fixette sur l’Union Civile. Non par réalisme et intérêt général, non parce que c’est une mesure vraiment possible (un rétropédalage du « mariage gay » à l’Union Civile ne sera jamais accepté socialement et légalement, étant donné que c’est la même loi dans les intentions et finalement dans les faits ; et même Frigide Barjot défend qu’on ne démarie pas et qu’il ne faut plus toucher au « mariage gay ») ni parce qu’elle y tiendrait vraiment, mais UNIQUEMENT parce que moi je la dénonce, et UNIQUEMENT par caprice, puisque c’est le seul point qui la distingue médiatiquement (et même éthiquement) de ceux qu’elles appellent « abrogationnistes » pour nous fasciser/diaboliser, et même nous faire passer pour les responsables de notre défaite politique-médiatique-législative. Entendez-la gueuler, s’exciter, parce qu’on aurait « tout gâché » en refusant de donner « SON » cadeau de consolation de l’Union Civile… qui, à ses yeux (pourquoi? on ne sait pas) est LA Solution à tous nos problèmes, LA Solution du désastre du « mariage gay ». Elle a fait de l’Union Civile une idole, la mascotte de L’AVT (L’Avenir Pour Tous). Elle s’accroche fiévreusement à l’Union Civile comme à un doudou, à un faire-valoir, mais aussi orgueilleusement, car elle devine (sans finesse, sans intelligence, mais uniquement par profit et révolte colérique) que derrière l’Union Civile, il y a l’homosexualité et sa justification sociale. Son homophobie et son manque d’intelligence aboutissent de toute façon à une défense arbitraire de son « jouet », à un sophisme publicitaire (dont elle est spécialiste, il faut bien le dire) : elle défend le mot « Union Civile » ; pas l’Union Civile en elle-même, qu’elle n’a jamais pris le temps d’expliquer… car pour cela, elle devrait parler de la réalité de l’homosexualité, des « couples » homos, et de ça, elle en est bien incapable, et surtout, elle s’y refuse catégoriquement. Hystériquement, même ! Elle n’a jamais parlé d’homosexualité en public, de « l’amour » homo (qu’elle ne veut surtout pas remettre en question). Elle pique des colères homériques dès qu’on prononce l’expression « couple homosexuel » à sa place, ou qu’on amène le sujet sur le tapis. Virginie Tellenne représente la typique « gay friendly homophobe ». Elle se vaut du Pape François pour justifier l’Union Civile – sur la base d’une rencontre furtive avec le Saint Père et d’un acquiescement ambigu de sa part quand elle lui a parlé de son combat pour l’Union Civile. Elle n’a toujours pas compris la gravité de l’Union Civile (qui déshumanise les personnes homosexuelles et célibataires, et tout lien humain, au final), ni que le Vatican est très clair non seulement à propos du « mariage gay » mais des Unions Civiles, qu’il ne valide pas : « Il n’y a aucun fondement pour assimiler ou établir des analogies, même lointaines, entre les unions homosexuelles et le dessein de Dieu sur le mariage et la famille. Le mariage est saint, alors que les relations homosexuelles contrastent avec la loi morale naturelle. Les actes homosexuels, en effet, ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas. » (Document de la CONGRÉGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI, « Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles« , 2003). Je répète : « MÊME LOINTAINES » ! « Reconnaissance juridique des UNIONS » ! Alors soit Frigide Barjot est bouchée – ce dont je doute -, soit elle fait preuve d’une homophobie et d’un orgueil sans pareil. Il n’y a que le père Emmanuel d’Andigné et les Nantais/Angevins pour s’y laisser prendre. Et bien sûr, personne – à part moi, puisque la plupart des gens sont homophobes et n’y connaissent rien à l’homosexualité – ne lui tiendra tête et ne filera trois baignes (méritées) pour calmer la capricieuse.

 

N.B. : Pour comprendre l’Union Civile, je vous renvoie soit à la lecture de mon livre Homo-Bobo-Apo, soit à l’écoute de mon livre.

La force de l’accompagnateur spirituel


 

C’est très important d’avoir un père spirituel ou une mère spirituelle. Pas parce que ça fait joli ou pieux. Mais parce que ça nous maintient concrètement dans la transparence et la cohérence de notre vie, parce que ça nous pousse à l’obéissance et à la régularité. Bien plus qu’un confesseur (car au confesseur, il est facile de cacher des trucs : il ne risque pas de les deviner si nous ne les lui disons pas, d’autant plus quand il ne nous connaît pas et qu’on s’arrange pour ne jamais tomber sur le même…). Avec l’accompagnateur spi, difficile de mentir ou de passer entre les gouttes. Bien souvent, on ne nous présente pas bien le père spi ou la mère spi comme ce qu’il est vraiment. On le/la réduit à un gentil consultant (qui va nous donner son avis), un gentil écoutant, un gentil conseiller, un frère dans la foi qu’il fait bien d’avoir sur son C.V. catho… alors qu’en réalité, dans l’idéal, il/elle est la terreur de notre vie, limite un emmerdeur qui nous renvoie tout en pleine face (nos bonnes actions comme nos mauvaises) et à qui NOUS DEVONS DES COMPTES, mais aussi notre meilleur guide, notre meilleure assurance de ne pas pécher ou de ne pas faire de bêtises ou de ne pas nous installer dans des addictions et des mauvaises habitudes ou de ne pas prendre de mauvaises décisions. Bref, un garde-fou redoutable, qu’on aurait envie de fuir tellement son statut (pas sa personnalité) oblige librement à l’exigence, à la fidélité et à l’obéissance. Avoir un accompagnateur spi, ça ne devrait pas être un besoin ni correspondre à une envie : c’est une nécessité et un passage quasi obligé vers la sainteté (même si sainte Thérèse de Lisieux n’en avait pas !)