Retrouvailles avec un ami prêtre

 

Quelle joie de rencontrer et de retrouver ce matin un ami prêtre de mon âge, provincial de passage à Paris ! Et quelle libération ça a été de pouvoir parler avec lui, sans retenue, de l’infestation de l’homosexualité et de la Franc-Maçonnerie dans l’Église, d’aborder l’imminence de la fin de l’Église Catholique institutionnelle et de la Fin du Monde ! Paradoxalement, c’est une joie.
 

Et c’est d’autant plus une joie qu’il est lucide sur la fumisterie des « vaccins » (même si ce couillon s’est quand même fait injecter…), et qu’il aurait tout à fait pu jouer les débordés et les non-concernés par l’homosexualité et la Franc-Maçonnerie (il vient d’être nommé vicaire épiscopal, il est à la tête de 23 clochers, il célèbre 200 sépultures par mois en moyenne, il distribue le sacrement des malades une à deux fois par semaine à 350 malades en hôpitaux, a des cas épineux d’infestations ou de possessions démoniaques à gérer, n’a le temps ni de lire ni de regarder la télé ou les réseaux sociaux…). Mais pas du tout. Il n’a pas joué le provincial ni le héros sur le front des plus importantes batailles. C’est un prêtre heureux, qui ne nie absolument pas qu’entre les urgences, et dans l’ordre des priorités (parce qu’en temps de confusion et de détresse généralisées, tout semble « urgent » et « prioritaire »… or il y a – comme disent les Inconnus – des urgences plus urgentes que d’autres, et « des urgences pas vraiment urgentes » ; c.f. Mc 14, 17 + Mt 8, 22), l’homosexualité et la Franc-Maçonnerie occupent une place étonnamment prioritaire et universelle. Par exemple, je lui ai expliqué les nombreux recoupements entre euthanasie et lobbying LGBT. Il n’a pas pu nier…
 

D’ailleurs, suite à ma confession et à la messe rue du bac où cet ami prêtre concélébrait, m’est venue une idée (qui ressemble à un règlement de comptes, mais qui est en réalité inspirée et libératrice) : faire une série de podcasts pour illustrer toutes les crasses homophobes que certains catholiques m’ont faites, toutes les horreurs que j’ai pu entendre. J’ai au moins la matière pour raconter une centaine d’anecdotes. Vu que les catholiques ne me croient pas et jouent les « gays friendly pas du tout homophobes ». Une sorte de série « Philippe Ariño balance l’homophobie catholique! ». Je vais y travailler. Il y a tellement à dire sur les raisons de la désertion des bancs de l’Église ainsi que des séminaires !