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Soyez politiques, journalistes et artistes médiatiques

Si nous voulons être lobbyistes, c’est-à-dire diffuser nos idées dans les sphères de pouvoir décisionnel actuelles (en clair, la politique, les médias, l’art et la culture), donnons-nous-en déjà les moyens… en sachant que cette place de lobby, même si elle nous procure une certaine liberté et une vraie mobilité (nous ne sommes pas encartés dans un parti ou une confession religieuse clairement identifiables), est frustrante car nous n’agissons pas vraiment : nous cherchons plutôt à exercer une influence sur ceux qui agissent.

Que ceux qui veulent garder cette place de garde-fou ou de sentinelle de la neutralité la gardent. Mais que ceux qui veulent agir plus efficacement et plus directement investissent franchement les centres de pouvoir. On ne va pas rester ad vitam aeternam en arrière-plan ou en défense en deuxième partie de terrain, pour épauler notre gardien de but baptisé « Humilité » ou « Unité ». En gros, que ceux qui sont plus attaquants se présentent comme politiques, journalistes et surtout artistes médiatiques. C’est là qu’il faut aller, dans ces contrées soi-disant « lointaines » et soi-disant « hostiles » où l’on se dit qu’on n’a pas notre place, soit parce que ce serait trop dangereux, trop ambitieux, trop orgueilleux, soit parce qu’on ne nous la laisserait pas, cette place, alors que c’est pertinemment faux. Regardez les cerveaux qu’il y a dans les mass médias et le gouvernement actuels, regardez leur degré d’amateurisme et de nullité… La place est à celui qui veut la prendre. Et c’est surtout nous qui ne nous laissons pas cette place, et qui, en nous victimisant, laissons croire que ce sont les autres qui nous la piquent. Soyons plus ambitieux et allons vers les médias et la politique (sans en passer par Frigide Barjot, qui s’est autoproclamée « gardienne des pass médiatico-politiques »). Et nous vivrons la joie d’agir et de nous donner pleinement pour la Vérité.

Ne méprisons pas « les médias »

Ce qui m’attriste le plus dans notre société mondialisée actuelle, c’est notre rapport idolâtre aux médias. C’est la haine complice vis à vis de ceux-ci ou du pouvoir, comme s’ils étaient le diable en personne. Vraiment, je le crois : les médias ne sont pas assez aimés/sont trop aimés. C’est pour cela que la majorité de nos contemporains en sont esclaves, et que le monde se virtualise, perd la boule. C’est là le scandale, la cause principale de beaucoup de nos maux individuels et sociétaux. Il n’y a jamais eu autant de moyens de communication, ni paradoxalement de censure de la liberté de la presse et de journalistes assassinés qu’aujourd’hui. Alors je suggère ceci : si nous cessions de diaboliser les moyens de communication ou de les sacraliser ? Et si nous essayions de les aimer un peu plus, pour mieux les laisser à l’état d’instruments, et non plus les transformer en but ou en personnes ? C’est la raison pour laquelle je me force le plus possible, dans mes écrits et dans mon discours, à ne plus dire « LES médias » mais plutôt « beaucoup de médias » ou « les mass media ». À ne pas généraliser. Employer dans l’anathème l’expression « LES médias », ça ne veut rien dire ! C’est comme le mot « société ». De par notre humanité et notre place sur Terre en tant que lien social, nous sommes tous un maillon des médias et de la société. Les médias, c’est nous ! La société, c’est nous ! Alors arrêtons de nous mépriser et de nous nier à travers eux !