Le Synode des jeunes a fait du bien


 

En l’état actuel du monde et de l’Église, un Synode doit-il seulement « faire du bien », alors que nous nous trouvons aux urgences de l’hôpital de campagne?
 

En résumé, le Synode fut une colo « sympa ». Ni plus ni moins. Un « bain de jouvence » convivial (une « boom » de maison de retraite) que les jeunes et les vieux se sont offerts. Et c’est tragique (vu les urgences, les violences extérieures et les absences de réponses) même si – en apparence – terriblement banal. Le constater fait-il de moi un rabat-joie jaloux et aigri, incapable d’accueillir le « bonheur » des autres ? Je ne crois pas. Le bonheur ne se trouve que dans la Vérité et dans la confrontation à la Croix. Il ne finit pas par un gala pailleté « à la Fame » entre profs et élèves, même quand les rôles ont été « humblement » et « exceptionnellement » inversés. La colonie de vacances, ce n’est pas la vie. Et les jeunes cathos, de retour dans le monde, devront vivre au jour le jour les persécutions dues au non-dit sur l’homosexualité, retourner au milieu des loups, et sans armes. Et ça, ça ne me fait pas du tout rigoler.
 

 

J’ai lu en entier le document final du Synode : c’est vraiment de la soupe. Comme c’était à prévoir. Il n’y a que des mots-slogans : « accompagnement », « engagement », « solidarité »… De la merde en boîte. Des « il faut » et des « y’a qu’à », mais pas de réponses aux questions les plus brûlantes.

Lo spiritualismo omofobo di Costanza Miriano


 

In Francia, per negare l’importanza dell’analisi dell’omosessualità, e negare semplicemente l’omosessualità mediante la retorica dell’umanesimo integrale o dello spiritualismo integrale, abbiamo Thérèse Hargot e Mons Gobilliard. Ma in Italia hanno Costanza Miriano e Mario Adinolfi, che fanno esattamente lo stesso discorso di diniego. Dobbiamo vedere con quanta sufficienza Costanza Miriano liquida con un semplice gesto della mano l’omosessualità e le persone omosessuali, incluso i cattolici. Sconvolgente. E siccome questi arrivisti hanno un bell’aspetto fisico, sono famosi per la loro franchezza (parlano perfino di Resurrezione e di Santità, oh mio Dio !), i cattolici finiscono per applaudire la loro omofobia, e non gli dicono niente.

Le spiritualisme intégral homophobe de Costanza Miriano


 

En France, pour nier l’importance de l’analyse de l’homosexualité, et nier l’homosexualité tout court par la rhétorique de l’humanisme intégral ou du spiritualisme intégral, nous avons Thérèse Hargot et Mgr Gobilliard. Mais en Italie, ils ont Costanza Miriano et Mario Adinolfi, qui tiennent exactement le même discours dénégateur. Il faut voir avec quelle suffisance Costanza Miriano balaie d’un revers de main l’homosexualité et les personnes homosexuelles, y compris catholiques. Affligeant. Et comme ces arrivistes présentent bien physiquement, ont un franc-parler d’apparence catholique (ils parlent même de Résurrection et de sainteté : oh mon Dieu !), les catholiques applaudissent leur homophobie et ne leur disent rien.

 

* Costanza Miriano a écrit sur le Père James Martin et les personnes homosexuelles. Elle défend notamment la mesure de discrimination des candidats homosexuels à l’ordination (J. Ratzinger, 1986) et verse dans le complotisme anti-LGBT. L’hétérosexualité BADE. On a là Virginia Vota en version italienne !

L’hermétisme est anti-catholique


 

La Franc-Maçonnerie repose sur le symbolisme et l’hermétisme. L’hermétisme maçonnique, c’est le contraire du catholicisme, puisque le catholicisme, par amour, tolère la contagion, la porosité, alors que l’hermétisme fuit toute infiltration et toute collaboration extérieures : l’alchimiste veut faire et créer tout tout seul, sans les Hommes, sans l’Église Catholique, et sans Dieu ! Au fond, l’hermétisme, c’est l’anticatholicisme. Il rejoint, par bien des aspects, le purisme du pharisaïsme (c’est pour cela que je dis que, pour l’instant, le cardinal Sarah adopte une attitude et un comportement francs-maçons : il fait du purisme du silence la condition et la matière même de la création/présence divine !). En d’autres termes, on pourrait définir l’hermétisme comme la « prière » maçonnique (méditation, concentration, isolement et vide mental), proche des méditations pleine conscience du bouddhisme.
 

Dans le laboratoire alchimique, c’est toujours les mêmes étapes du processus (que l’on retrouve dans les Google Doodle) : 1) trouvaille de l’IDÉE de génie (ampoule électrique) ; 2) ÉCRITURE du plan (le scribe) ; 3) élaboration et CONSTRUCTION, travail de la matière ou du fil, transformation du cuivre ou de l’argent en or ; 4) FUSION entre la matière et son créateur divinisé par elle : l’Homme parvient au but de sa QUÊTE en devenant végétal, minéral, objet-robot, angélique-énergétique.
 

Publicité de Kenzo World : bébé bobo possédé par le diable régurgite son biberon


 

À travers la publicité Kenzo World réalisée par Spike Jonze, qui a fait le tour du monde, nous avons la confirmation que la Nouvelle Religion mondiale héliocentrique (culte technologiste et maçonnique du Soleil) est bien en place et a gagné les cœurs ! On y retrouve tous les motifs, symboles et attitudes – que j’ai décrits dans mon livre Homo-Bobo-Apo – désignant la Bête de l’Apocalypse et renvoyant à la possession luciférienne recherchée par la Franc-Maçonnerie mondiale :
 

– anticonformisme (signature du boboïsme) et bourgeoisie se révoltant contre elle-même, et changeant juste de forme.
 

– importance de la danse (c.f. possession du corps et rite tribal).
 

– la Bête surgissant du narcissisme, du miroir, du reflet spéculaire (c.f. la danseuse devient singe ou araignée quand elle rentre en contact avec le mur de miroir, ou bien avec un tapis en toile de fond : je rappelle que la lumière-tissu est un des thèmes de prédilection de la Franc-Maçonnerie).
 

– superprimitivisme naturaliste (c.f. robe verte, maraboutisme africain mélangé au technologisme du portable, danseuse se frappant la poitrine comme un macaque ou léchant un buste)
 

– marques évidentes de possession démoniaque (c.f. convulsions irrépressibles, regards hagards, télékinésie ou psychokinésie, fous rires et sourires nerveux, grimaces incohérentes, schizophrénie confinant à la démence, main folle incontrôlable voire parfois bestiale, impulsivité mécanique, musique endiablée, robe en X, etc.).
 

– destruction de la différence des sexes (c.f. combat homme-femme et inversion des forces/rôles), destruction de la différence des générations (c.f. la danseuse léchant un buste d’un vieil homme), destruction de la différence des espaces (c.f. lutte Blancs-Noirs), destruction de la différence Créateur-créatures (c.f. bestialité et fuite de l’humanité, angélisme avec le vol plané dans l’œil).
 

– égyptologie (c.f. bracelet avec des motifs égyptiens + œil égyptien et franc-maçon)
 

– culte de la lumière et de l’énergie (c.f. les lustres de l’Opéra, la danseuse lançant des éclairs électriques destructeurs, la place des bijoux, etc.)
 

– cœur de chair devenu cœur de pierre (ou de perle : l’iris est transformé en perle blanche) à travers l’hypnose (c.f. l’œil est un leitmotiv de la Franc-Maçonnerie).
 
















« Moi, moche et méchant 2 » : le dessin animé hétérosexuel pourtant totalement homosexuel

Depuis le temps que je vous dis que l’hétérosexualité est une homosexualité cachée ! On en trouve un parfait exemple dans le film « Moi, moche et méchant 2 » (« Despicable me 2 », 2013) diffusé hier soir sur TF1, dessin animé soi-disant pour enfants, et qui promeut de manière presque ouverte l’homosexualité à travers une intrigue apparemment hétérosexuelle puisque l’idylle entre Gru, le plus grand méchant de la planète, et la très luciférienne rousse Lucy nous est racontée. Je ne veux pas vous affoler, mais je préviens les catholiques qui méprisent mes études et pensent que mon discours sur l’homosexualité est trop prématuré pour leurs ados de 15 ans : leurs petites têtes blondes en entendent déjà parler dès l’âge de 4 ans… Les parents se font rouler dans la farine, mais par orgueil et aveuglement, refusent de l’admettre.
 

Comment ça, j’exagère ? J’ai listé les messages pro-homosexualité et anti-différence-des-sexes dont « Moi, moche et méchant 2 » est truffé.
 

 

En effet, à un moment, la jeune Margo écrit amoureusement des textos sur son téléphone portable. Et son « papa », Gru, voit d’un mauvais œil son rapprochement avec un ou une certain(e) Camille dont il ignore le sexe : « C’est un nom de fille ou un nom de garçon ? » Elle lui répond : « Ça change quoi ? »… se faisant ainsi la promotrice de l’amour bisexuel/asexué/lesbien.
 

 

Ensuite, Gru, le héros central du film, censé incarner la figure de l’homme masculin mal dégrossie et du père, est sans arrêt travesti, féminisé voire homosexualisé. Il est habillé en femme au moins à cinq reprises (en particulier quand il se déguise en fée pour un goûter d’anniversaire). Et les femmes qui l’entourent passent leur temps à le travestir : Lucy lui offre son rouge-à-lèvres (« Oh… Il me copie ! ») et voit des hallucinations dans lesquelles elle transpose le visage de Gru sur tous les corps féminins qui l’entourent (l’hôtesse de l’air, les femmes dans l’avion ou dans les revues qu’elle lit) ; la petite Agnès, pour refouler les assauts de l’intrusive voisine Jilian qui sonne à la porte de la maison, invente à son « père » une occupation bien peu masculine (« Où est Gru ? » demande Jilian ; « Il se met du rouge-à-lèvres. » répond la petite).
 

 

Gru est clairement désigné comme célibataire endurci et comme un homme transgenre, voire gay. Il est d’ailleurs démontré par un flash-back que sa « peur maladive des femmes » remonte à son enfance, à la cour d’école. Sans compter qu’il est entouré d’innombrables « Minions », des petites créatures jaunes gesticulant de tous côtés et parlant avec un langage incompréhensible, qui ne brillent pas par leur virilité : je rappelle qu’historiquement, les mignons étaient les favoris des rois qui pouvaient satisfaire leurs appétits (homo-)sexuels : « C’est un de mes minions. » (Gru). À noter également que les Minions de Gru sont des bonhommes asexués, et que ceux qui sont féminisés sont par conséquent transformés en costume travesti. De plus, Gru connaît des étreintes peu amicales avec les hommes de son entourage : Eduardo le serre comme s’il était sa femme (il lui reproche même à la fin de lui avoir fait des infidélités : « On aurait pu dominer le monde ensemble, Gru ! ») ; Gru offre même, à un moment, une rose à un inconnu assis à une table d’un café. Là, désolé, mais c’est sans équivoque !
 

 

Et dans le film « Moi, moche et méchant 2 », comme par hasard, le grand méchant, c’est celui qui représente la masculinité, la virilité : Eduardo, dit « El Macho ». C’est le diabolique machisme soi-disant « mexicain ». Ce dessin animé féministe et pro-Gender transpire la misandrie (la haine des hommes) : Gru se fait dresser, électrocuter puis mettre en coffre par sa future femme Lucy ; le Dr Nefario incarne la traîtrise ; Eduardo est la figure du diable ; et enfin Antonio, le fils d’Eduardo, drague Margo puis la trompe un peu après avec une autre fille. Conclusion : les mecs sont tous des gros nazes et des gros méchants. C’est aussi simpliste que ça. Par exemple, lorsque Agnès se fait larguer par Antonio, elle peste contre lui et contre toute la gente masculine (« Je le déteste, ce garçon ! »)… et le pire, c’est que Gru, son « père », lui répond sérieusement dans la foulée « Oui, ils sont nuls. ». Voilà voilà. Même les hommes fictionnels se désolidarisent maintenant de leurs pairs, et tirent à boulets rouges contre leur propre camp. C’est cela que vous voulez inculquer à vos enfants ?
 

Ce film cible clairement la différence des sexes, soit pour la détruire (par exemple, le jeune Antonio déclare solennellement la fin des limites : « Aujourd’hui, y’a aucune règle ! »), soit pour la présenter comme une option, une variable d’ajustement à l’appréciation personnelle de chacun. Même certaines héroïnes féminines sont des vrais garçons manqués, sont vidées de leur féminité : c’est le cas de la petite Édith. Par ailleurs, ce dessin animé est très pro-mariage-gay puisqu’il met sur le même plan les liens du sang et les liens sentimentaux, en promotionnant la paternité monoparentale, ainsi que l’adoption, et en détruisant le lien d’amour entre les deux parents biologiques des protagonistes du film : les trois filles de Gru ne sont pas les siennes ; on ne connaît pas de femme à Eduardo, et donc pas de parents aimants à Antonio ; Gru dit à sa petite Agnès qu’elle n’a pas besoin d’avoir obligatoirement une maman pour avoir le droit de réciter publiquement un poème d’amour maternelle à l’occasion de la fête des mères de son école (« Tu veux dire : je fais semblant d’avoir une maman à moi ? » demande-t-elle à Gru son père adoptif).
 

 

Le clou du spectacle, ce sont les allusions directes, dans le film, aux codes connus comme faisant partie de la culture homosexuelle internationale : le rainbow flag (je pense à la teinte de couleurs du grand restaurant d’Eduardo, aux serpentins des Minions, aux fils multicolores de la fusée à la fin…), la chanson du mariage clôturant l’histoire (« Y.M.C.A. » des Village People est repris en chœur par tous les Minions sur la piste de danse). Hallucinant. C’est ce qui s’appelle ni plus ni moins un film de propagande LGBT. Et le fait qu’il s’adresse à un public enfantin, donc sans connaissance de l’homosexualité, et qu’il s’avance à priori sans prétentions lisiblement pro-gays, n’y changent rien. L’homosexualité de ce film hétérosexuel est partout.
 

 

N.B. : Et encore… Je ne vous ai même pas offert le relevé des symboles présents dans le film renvoyant directement à la Nouvelle Religion mondiale (l’héliocentrisme : culte technologico-cosmico-naturaliste du Soleil). Mais ce sera pour un autre chapitre, et pour mon futur livre sur Joséphine ange-gardien.
 

Charles Consigny ou Charles Con-de-signer ?

 

Hier soir, la France-qui-se-couche-tard a pu assister à une scène d’injustice télévisuelle difficilement soutenable, lors de l’émission On n’est pas couchés animée par Laurent Ruquier sur France 2. On a vu l’homophobie gay friendly dans toute son horreur : Quatre personnalités homosexuelles (Muriel Robin, Laurent Ruquier, Charles Consigny, Marc-Olivier Fogiel… je ne compte même pas Christine Angot) se sont écharpées autour de la GPA (Gestation Pour Autrui).
 

 

À juste raison, Charles Consigny a condamné cet acte d’achat (d’enfants et de mères, et plus fondamentalement, de personnes homosexuelles) qu’est objectivement la GPA ; il a dénoncé les faits et un trafic honteux opéré au nom de l’homosexualité et du « bonheur d’être père » crié par Marc-Olivier Fogiel.
 

Contre toute attente, Muriel Robin a pris la défense de son collègue trafiquant, et au nom de la soi-disant « arrogance » de Charles Consigny – qui concrètement reste à prouver – elle s’est montrée odieuse (« On a envie de vous détester. ») et d’une arrogance, pour le coup, sans pareil, avec le jeune chroniqueur.
 

Et le pire, c’est que Laurent Ruquier, avec sa lâcheté habituelle et son arrivisme mondain de modérateur à la fois rigolard et paniqué, au lieu de soutenir courageusement son jeune poulain (car je pense qu’il n’est pas non plus, en off, favorable à la GPA), a suivi le mouvement, et l’a trahi, désavoué, recadré, lui a tapé sur les doigts comme un petit garçon « malpoli devant les invités » (« Charles, laissez parler Muriel Robin. », intercalait Ruquier, laissez parler la dame). Un Coup de Trafalgar d’une humiliation rarement vue à la télévision depuis Le Jeu de la Vérité avec Chantal Goya.
 

On voyait le visage de Charles Consigny se décomposer littéralement en direct, se liquéfier devant cette double trahison, cette coalition homophobe gay friendly réunissant trois de ses pairs. C’étaient hystérie odieuse de Muriel Robin, silence grinçant et coupable de Marc-Olivier Fogiel, lâcheté paternaliste de Laurent Ruquier, liguées contre l’audace timide de Charles Consigny.
 

Le jeune Rastignac doit être, en ce moment, révolté, dégoûté, écartelé intérieurement entre son arrivisme carriériste qui lui dit de rester (car, après tout, il a voulu la célébrité, il l’a eue ; et être chroniqueur chez Ruquier est une belle consécration), et l’amertume de cette fausse gloire qui lui commande de partir illico de ce milieu homosexualisé de pourris. Sans doute que cet épisode douloureux sera salutaire pour lui dans très peu de temps, car il lui fera voir les priorités et être courageux. Il découvrira qu’il a accidentellement – mais temporairement – changé de nom de famille à l’heure où je vous écris : il s’appelait « Con-de-signer » et avait perdu son vrai nom, « Consigny »…
 

 
 
 

N.B. 1 : Pour ceux qui veulent voir le pic de violence homophobe, il a été atteint à la 55e minute de cette vidéo :
 

 

N.B. 2 : Vous pouvez retrouver cet épisode reporté dans mon Dictionnaire des Codes homosexuels, aux symboles « Duo totalitaire gay-lesbien », « Homosexuel homophobe », « Milieu homosexuel infernal », « Liaisons dangereuses », et la sous-partie « fragile » du code « Désir désordonné ». Je vous renvoie à l’interview très utile sur l’homophobie de La Manif Pour Tous.
 

N.B. 3 : Cet épisode télévisuel nous indique que nous sommes bien rentrés dans la « Fin des Temps pour Tous » (FDTT), et un climat de pré-guerre-civile. Avec ce genre d’injustices, je ne donne pas cher de l’avenir de l’Empire de Ruquier.

Cuando eres católico y homosexual, absolutamente nadie te respalda públicamente, y eres rechazado por 4 clases de población


 

Cuando eres católico y homosexual, absolutamente nadie te respalda públicamente, y eres rechazado por 4 clases de población : por la mayoría silenciosa de las personas homosexuales (que te considera como un peligroso homófobo interiorizado, un traidor a su reconocimiento social) Y por una gran mayoría de los católicos (y entre ellos, hay 3 sub-categorías : 1) los conservadores – a quienes asustas y que consideran que no crees bastante, porque si realmente creyeras en Dios, ya no dirías y ya no te sentirías más homo -, 2) los indiferentes – que no te entienden y piensan que te comportas como una princesa que le confiere al tema la importancia que no merece -, 3) los progresistas gays friendly – que te llaman fundamentalista porque estás tratando de defender lo que dice la Iglesia sobre la homosexualidad y de explicar cómo la práctica homo es ambigua, limitada y no deseada por Dios). En resumidas cuentas, sin victimizar, ésta es la situación. Te disparan por todos lados. Te ponen al margen de la sociedad y de la Iglesia. Asustas a todos. Y la peor parte es que te dicen que tú te aislas mientras que concretamente eres tú a quien están aislando.

Quand tu es catholique et homosexuel, tu es rejeté par 4 catégories de population, et soutenu publiquement par absolument personne


 

Il faut le savoir. Quand tu es catholique et homosexuel, tu n’es soutenu publiquement par absolument personne, et tu es rejeté par 4 types de population : ET par la majorité silencieuse des personnes homos (qui te voient comme un dangereux homophobe intériorisé, un traître à leur reconnaissance sociale) ET par une grande majorité de catholiques (et parmi eux, il y a 3 sous-catégories : 1) les conservateurs – à qui tu fais peur et qui jugent que tu n’es pas assez croyant car si tu croyais vraiment en Dieu tu ne te dirais plus et ne te sentirais plus homo -, 2) les indifférents – qui ne te comprennent pas et qui trouvent que tu fais ta star et donne de l’importance à un sujet qui n’en a pas -, 3) les progressistes gays friendly – qui te trouvent fondamentaliste parce que tu essaies de défendre ce que dit l’Église au sujet de l’homosexualité et que tu expliques en quoi la pratique homo est ambiguë, limitée et non voulue par Dieu). En gros, sans victimiser, voilà le tableau. On te tire dessus de tous les côtés. Tu es mis au ban de la société et de l’Église. Tu fais peur à tout le monde. Et le pire, c’est qu’on te dit que tu t’isoles alors que concrètement c’est toi qu’on isole.
 

N.B. : Voici un autre article pour compléter.

La nouvelle dictature de l’intériorité


 

En ce moment, vu qu’on ne veut plus voir le mal extérieur et l’affronter, c’est la grande mode de la chasse au mal intériorisé (« intériorisation de la haine et des clichés », « intériorisation inconsciente de la haine de soi et des homophobies », « homophobie ou racisme ou sexisme INTÉRIORISÉS », etc.). D’une part parce que concrètement il y a de plus en plus de portes ouvertes aux infiltrations démoniaques dans notre espace spirituel, de pertes de conscience et d’âme, mais également parce que nos contemporains basculent dans les fantasmes et usent de la peur comme moyen de censure psychologisant pour donner raison à ces derniers. En effet, si le réel devient l’intérieur plus que le monde extérieur, on peut lui faire dire ce qu’on veut ; et si on veut faire taire quelqu’un, il est facile de lui imputer un procès d’intentions – ou ici, d’ « intériorité malsaine » … d’autant plus malsaine qu’elle serait inconsciente, invisible, sincère, involontaire, bien-intentionnée, cachée, en lui : « Tu dis ça ou tu réagis ainsi parce que tu souffres, tu te hais toi-même, tu es soumis à une éducation ou à une superstition religieuse, tu as intégré une violence qu’on t’a faite et que tu as fini par faire tienne, tu n’aimes pas les autres et tu cherches irrationnellement à les détruire et à assouvir une secrète vengeance, etc. etc. ». C’est le Printemps des psys de bazar idolâtrant/diabolisant/colonisant notre intériorité psychique et spirituelle. C’est le Printemps des paranoïaques perçants.