La clarté du Pape François à propos de Medjugorje


 

J’aime bien ce Pape qui, tout en disant la Vérité (la non-validité des apparitions mariales de Medjugorje), reconnaît les bienfaits spirituels qui peuvent être donnés là-bas. C’est courageux et clair. Il ne souffle pas le chaud et le froid : il est dans la Charité et la Vérité.
 

Pourquoi les apparitions de ce lieu ne seraient pas valides? Parce que certaines personnes peuvent inventer ce qu’elles voient. Les apparitions ne sont pas une science exacte ni des dogmes. De plus, moi, quand je lis les messages de Medjugordje (on m’a offert un livre les listant tous), je les trouve plats de chez plats. La Vierge est bien bavarde pour rien… et ça ne ressemble pas à la vraie Vierge Marie de parler pour ne rien dire. Je rejoins le Pape François qui émet des doutes sur l’authenticité de ces apparitions… sans pour autant nier que Medjugorje est le centre mondial de confessions et le lieu de beaucoup de conversions. Tant mieux. Mais pour moi, la Vierge blablate là-bas. Donc ce n’est pas la Vierge.

Quoi penser des deux émissions sur la transsexualité et l’intersexuation diffusées hier soir sur France 2 ? Décryptage

Déborah, intersexe, en compagnie de sa soeur… et de la Bête 🙂


 

(Je vous invite à compléter cet article par le visionnage de mon interview avec Nathalie Cardon « Le Mirage de la transidentité et de la transsexualité » ainsi qu’à mon livre Homo-Bobo-Apo).
 

J’ai regardé hier soir (16 octobre 2018), la soirée spéciale sexualité, transsexualité et intersexualité diffusée sur la chaîne France 2. D’abord, il y avait le reportage Aventures de la médecine de Michel Cymes, dressant notamment le portrait d’un homme transsexuel M to F, Léonie, 29 ans, qui se faisait filmer pendant sa transition de sexe ; puis le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam : une histoire intersexe » de Floriane Devigne diffusé dans l’émission Infrarouge, suivi d’un court débat entre Marie Drucker, l’avocate Mila Petkova et le psychanalyste Serge Hefez.
 

Comme il fallait s’y attendre, cette soirée à deux volets fut un tissu de mensonge et de propagande en faveur de la banalisation de la différence des sexes et de la souffrance/violence qu’implique l’opération de « changement de sexe » ou la prise d’hormones.
 

Pour la petite précision, la différence fondamentale entre les personnes transgenres (ou transsexuelles lorsqu’elles passent sur le billot) et les personnes intersexes, c’est que les premières ont l’impression d’être de l’autre sexe (elles diront « genre ») que leur corps sexué apparu sans malformation de développement à la naissance, alors que les secondes n’ont pas décidé d’être de l’autre sexe mais c’est leur corps qui, n’étant pas arrivé à son développement minimal à la naissance, ne donne pas les informations physiques et anatomiques suffisantes pour identifier la sexuation mâle ou femelle de l’enfant nouvellement arrivé au monde. D’un côté il y a une perception en dissonance (on parle de « dysphorie ») avec un corps sexué sans anomalie, de l’autre il y a une indifférenciation sur la base d’une anomalie anatomique.
 

L’émission Aventures de la médecine spéciale « Sexualité et Médecine » de Michel Cymes, a brillé par son immoralité. Évidemment, derrière son apparence et sa prétention « scientifiques », elle a fait l’éloge de la masturbation (c’est bon pour la santé et ça permet de connaître son corps ; en plus, ça a été injustement diabolisé par l’Église Catholique), du libertinage, du Planning Familial, des moyens contraceptifs, de l’avortement, des drogues médicamenteuses (prise d’hormones, viagra, phalloplastie ou mutilation du pénis, etc.), de la chirurgie esthétique, de la transsexualité, et même un chouïa de l’homosexualité. Les figures de proue de la Gender Theory (Ronald Virag – inventeur des injections de papavérine pour lutter contre l’impuissance érectile -, Margaret Sanger – instigatrice du Planning Familial aux États-Unis -, Alfred Kinsey – maître à penser du tout-le-monde-est-bisexuel – , les médecins William Masters et Virginia Johnson – pornocrates cliniciens utilisant des cobayes sexuels -, Magnus Hirschfeld – savant fou homosexuel -, Rodolf/Dora Richter – premier homme trans M to F et complètement dépressif, etc.) ont été montrées comme des héros, des martyrs, des sauveurs qui se sont offerts en victimes pour nos droits et notre liberté sexuels. On nous a même présenté les travaux d’Alfred Kinsey comme « révolutionnaires » !
 

Dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam : une histoire intersexe » de Floriane Devigne diffusé dans l’émission Infrarougenon-consentie » de changement/réparation de sexuation à un enfant intersexe est une « violation » (Vincent Guillot, lui-même militant intersexe, déclare carrément que « c’est un viol. »). Dans le sous-texte et les commentaires, on entendait un despotisme de l’indifférenciation sexuée, un désir chez les témoins qui s’exprimaient de s’extraire/s’affranchir de la sexuation humaine, ainsi que le mythe (orgueilleux) d’auto-construction : « Je trouve ça très fort que tu aies cherché à te construire au-delà des catégories hommes/femmes. Je sais que la binarité des sexes, qu’on prétend ‘naturelle’ ou ‘divine’, est un mythe. » a affirmé la personne intersexe qui se fait appeler « M » en s’adressant à Déborah, intersexe elle aussi.
 

On percevait également dans ce documentaire une haine du père et de Dieu, une haine de la nature, une volonté de parricide et de déicide, une promotion tacite de la pratique homosexuelle, un féminisme misandre (haineux des hommes) et angéliste, une idolâtrie jalouse pour l’hétérosexualité (confondue avec la différence des sexes) : « Je sais surtout que les catégories hommes/femmes permettent surtout de garantir les intérêts patriarcaux et hétérosexuels. Si ces catégories étaient abolies, l’ensemble des discriminations de genres pourraient disparaître un jour. » (« M »). La grande imposture d’un tel discours, c’est qu’il réduit la différence des sexes (sexualité) à une affaire d’apparences, de paraître (« genres »), de « rôles », à une subjectivité, à la volonté individuelle, à la relativité des cultures, à un conflit (elle serait une création de la « domination masculine » pour soumettre les femmes et plus largement toutes les personnes qui incarnent socialement « les différences »)… alors que la différence des sexes n’est pas un choix et est une réalité intangible éternelle aimante.
 

Lors du « débat » final, l’avocate Mila Petkova a même soutenu l’existence d’un « sexe non-binaire » (comment est-ce possible de sortir une ânerie conceptuelle aussi grosse, étant donné que « secare », en latin – d’où est tiré le mot « sexe » – veut précisément dire « couper », donc contient en lui-même la binarité ???). Le psychanalyste Serge Hefez, quant à lui, a souhaité que l’on « aide la société à connaître ces états intermédiaires de la binarité des sexes »… avec tout le flou qu’implique le mot « reconnaissance » (reconnaître, est-ce « identifier ce qui existe » ou cela revient-il à essentialiser ce qui n’est pas une essence, puis à justifier celle-ci ?)
 

Selon les réalisateurs de ces reportages, nous n’avons plus le droit, concernant l’intersexuation, de dire qu’il s’agit d’un « handicap », ou d’une « malformation », ou d’une « anomalie », … alors que tel est le cas. Nous n’avons plus le droit de soutenir qu’elle n’est pas un effacement ou une inexistence de la différence binaire sexuelle universelle. En effet, la personne intersexuée n’est pas asexuée, comme on nous le fait croire. Tout être humain naît limité et marqué par la différence des sexes (il n’y a pas d’exception), mais sa sexuation, par un accident chromosomique lors que sa formation intra-utérine, n’est pas visible ou identifiable à la naissance. C’est tout. On nous somme au contraire de dire et de penser que l’intersexuation est une anormalité/exception méritant d’être universellement normée, une espèce universelle à part, et surtout de croire que certains Humains – sans pour autant être des anges – auraient mystérieusement échappés à la différence des sexes et ne seraient nés ni homme ni femme (on n’a même plus le droit de les appeler « il » ou « elle », ou « homme intersexué » ou « femme intersexuée » : c’est déjà trop !). On nous oblige également, sous prétexte que l’intersexuation est une réalité douloureuse et mal connue du grand public, à gommer, « pour le bien des personnes », tout ce qui peut renvoyer à quelque chose de négatif (souffrance, violence), tous les mots péjoratifs pouvant être accolés à la condition intersexe. Par exemple, il n’est plus possible de parler de « malformation » ou d’« anomalie » : la novlangue de la doxa queer entend nous dresser à dire que l’intersexuation est une « variation du développement sexuel », autrement dit une « asexuation » (pure mythologie). Impossible non plus de révéler qu’avec une pensée pareille, les personnes intersexes sont conduites vers un esclavage, sur la voie de la dépendance au paraître, à l’argent, à la science, aux substances hormonales aux drogues et de l’empoisonnement (certaines s’hormonent à vie et peuvent devenir carrément accros, comme le laissent transparaître les propos de Vincent Guillot : « Ce que je redoute le plus avec ce syndrome XXY, c’est que si je prends pas d’hormones, je deviens fou, un danger envers les autres et moi-même. »).
 

Visiblement, nos « experts » et médecins pro-intersexuation, gays friendly et pro-transsexualité prennent leurs fantasmes (et les fantasmes identitaristes de leurs généreux patients qui les couvrent d’argent) pour des réalités. Et pour combien de souffrances et d’illusions générées ! Honte sur eux.
 

« M » et Déborah, intersexes


 
 

N.B. : Pour ceux qui veulent creuser le symbolisme homosexuel et transgenre que j’ai identifié dans ces deux émissions, vous pouvez aller visiter mon Dictionnaire des Codes homosexuels, où j’ai reporté tous ces codes :
 

MILIEU HOMO PARADISIAQUE : Dans l’émission « Aventures de la Médecine », Léonie, trans, décrit ses séances d’orthophonie pour transformer sa voix et prendre surtout confiance en lui, comme « son petit paradis de transition ».

ENNEMI NATUREL : Dans l’émission « Aventures de la Médecine », Léonie, trans, en veut à son corps : « Je ne peux pas me sentir à l’aise avec ce corps. » Et un peu plus tard, « M, personne intersexe, dit qu’elle « n’aimait pas mon corps ».

POUPÉES : Dans l’émission « Aventures de la Médecine », Léonie, trans, à propos de son arrivée au monde, se prend vraiment pour une machine : « Je suis sorti(e) avec des paramètres d’usine qui ne correspondent pas aux applications de mon cerveau. » Puis il nous est dit que Rodolf/Dora Richter – premier homme trans M to F – jouait, étant petit, à la poupée.

PYGMALION : L’émission Aventures de la médecine se termine avec un entretien entre Léonie, transsexuel, et le journaliste Michel Cymes, au Musée Rodin, entourés de statues.

OISEAU : Dans l’émission « Aventures de la Médecine », Léonie, trans, envisage son opération de changement de sexe comme une angélisation : « Maintenant, je me sens pousser des ailes. »… même s’il pleure à l’intérieur.

FEMME ÉTRANGÈRE : Rodolf/Dora Richter se déguisait en danseuse orientale.

FAUX RÉVOLUTIONNAIRES : Dans l’émission Aventures de la médecine, on nous présente même les travaux d’Alfred Kinsey comme « révolutionnaires » !

JARDIN D’ÉDEN : c.f. le titre du documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam : une histoire intersexe » de Floriane Devigne.

VOILE : Dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam », dès le début, une très grande place est offerte aux draps, aux couvertures, aux tissus (en particulier corporels). « J’ai découvert à 27 ans que j’étais intersexuée. En trouvant mon dossier médical caché au fond d’une armoire ? Sur le compte-rendu opératoire, il était écrit noir sur blanc : ‘Tissu testiculaire’. » (personne intersexe qui se fait appeler « M »)

CHEVAL : « La première personne intersexuée que j’ai rencontrée s’appelait Audrey. J’avais l’impression de rencontrer une licorne. Tu sais, les animaux imaginaires. » (Déborah, intersexe, dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam »)

L’AUTRE : L’Altercorpus est le nom d’une association de défense des personnes intersexes.

FAUX RÉVOLUTIONNAIRES : « C’est la Révolution. Une authentique Révolution de l’intime. » (personne intersexe qui se fait appeler « M », dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam »)

PERSONNE N’EST PARFAIT : Dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam », Déborah, personne intersexe, se photographie devant un écriteau « I’m not perfect but I’m limited edition. ».

TATOUAGE : Dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam », Déborah, Audrey et « M », trois personnes intersexes, s’offrent une séance tatouage pour fêter leur amitié et leur intersexuation.

MÉDECIN TUÉ : Dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam : une histoire intersexe », les médecins sont présentés comme les grands méchants. Par exemple, Vincent Guillot, militant intersexe, règle ses comptes avec la confrérie scientifique : « Est-ce que tu ressens de la haine pour ces médecins ? » lui demande Édouard, l’un de ses camarades intersexués, lors d’une conférence. Et il répond oui. Plus tard, il s’en explique : « Le médecin m’a dit : ‘T’es un mutant, t’auras jamais d’enfant, tu seras toujours différent des autres.’ »

JE SUIS DIFFÉRENT : Dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam », Vincent Guillot, militant intersexe, a de la révolte en lui : « Le médecin m’a dit : ‘T’es un mutant, t’auras jamais d’enfant, tu seras toujours différent des autres.’ »

RÈGLES : « J’en avais marre, marre de tout. Des filles qui parlent de leurs règles pendant des heures. » (personne intersexe qui se fait appeler « M », dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam »)

MILIEU PSYCHIATRIQUE : « Ce que je redoute le plus avec ce syndrome XXY, c’est que si je prends pas d’hormones, je deviens fou, un danger envers les autres et moi-même. » (Vincent Guillot, militant intersexe, dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam ») ; « Je rêve parfois que je n’ai plus ni hanches, ni fesses, ni jambes. Ma folie ne va pas jusque-là. » (personne intersexe qui se fait appeler « M », idem)

DROGUES : « Ce que je redoute le plus avec ce syndrome XXY, c’est que si je prends pas d’hormones, je deviens fou, un danger envers les autres et moi-même. » (Vincent Guillot, militant intersexe, dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam »)

HOMME INVISIBLE : Dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam », une des témoins intersexes qui se fait appeler « M est filmée comme un être translucide lumineux, sans visage. Comme un Homme invisible. D’ailleurs, elle se définit elle-même ainsi : « Comme je n’aimais pas mon corps, la question, c’était comment faire pour qu’il soit transparent, et transparent au milieu des autres. »

TRAIN : Dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam », le cheminement d’acceptation de l’« identité intersexe » de Déborah est suggéré par les voyages en train de celle-ci.

MÈRE GAY FRIENDLY : « Ma mère devient militante elle aussi. Elle aimerait qu’on parle de l’intersexuation autant que des Vegan ou des vacances en Grèce. » (Déborah, personne intersexe élevée en fille, dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam »)

PYGMALION : Dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam », Déborah, personne intersexe élevée en fille, voue un culte à la sculpture de L’Hermaphrodite du Musée du Louvre : « J’adore cette statue, elle est trop belle ! ».

ANIMAUX EMPAILLÉS + MONSTRES + ANIMAUX À DEUX TÊTES + CHAT : Dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam », Déborah, personne intersexe élevée en fille, et son amie Audrey, elle aussi intersexe, se baladent au Muséum d’Histoires Naturelles de Lausanne (en Suisse), et y observent les animaux empaillés, et notamment un « Chat : Monstre à tête double », , en rappelant qu’à une certaine époque de la médecine légale, les hermaphrodites ou les intersexes comme elles étaient considérées comme des monstruosités de la Nature. Un peu plus tard, Vincent Guillot, militant intersexe, a de la révolte en lui : « Le médecin m’a dit : ‘T’es un mutant, t’auras jamais d’enfant, tu seras toujours différent des autres.’ »

OMBRE : « J’ai commencé à m’aimer en regardant mon ombre marcher à côté de moi. » (Déborah, personne intersexe élevée comme une fille, dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam »)

DOUBLES SCHIZOPHRÉNIQUES : « J’ai procédé à une césure sans m’en rendre compte entre mon corps et ma tête. » (personne intersexe qui se fait appeler « M », dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam »)

DROGUES (TENDRESSE) : « Vivre sans tendresse on ne le pourrait pas. Non non non non, on ne le pourrait pas. » (personne intersexe qui se fait appeler « M », et chantant une chanson à la guitare, dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam »)

POISSON : Dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam », on nous montre des images d’aquarium avec un poisson translucide, métaphore animale de la condition des personnes intersexuées.
 

Le niveau de la bière continue de monter…


 

Je vous avais dit que le niveau de la bière était en train de monter dangereusement dans l’Église Catholique actuellement. La plupart des « catholiques » refusent de m’écouter et de me lire, mais ils donnent – à leur insu – raison à mes écrits sur le boboïsme (c.f. chapitre II de mon livre Homo-Bobo-Apo et surtout le code bobo « Bière » dans mon livre Les Bobos en Vérité).
 

#bobos #cathosbobos #boboscathos #Bière #KozToujours @oraetbibe #Padreblog

Titanic et Franc-Maçonnerie : et si Satan et la Fin du monde étaient là-dessous ?


 

Je me demande depuis un certain temps pourquoi, quand je visite les loges francs-maçonnes et les musées dédiés à la Franc-Maçonnerie, et quand je vois des œuvres fictionnelles maçonniques actuelles (même dans la série Joséphine ange-gardien, il en est plusieurs fois fait mention !), j’y croise assez souvent la route du fameux paquebot Titanic qui a pourtant sombré dans l’Atlantique il y a plus d’un siècle, le 15 avril 1912 (ce fut d’ailleurs la plus grande catastrophe jamais arrivée en temps de paix dans l’histoire du transport maritime, et de l’Humanité : sur les 2228 passagers à bord, 1523 ont perdu la vie, et seuls 705 ont survécu, en majorité des femmes et des enfants de la 1ère classe).
 

Le lien entre le Titanic et la Franc-Maçonnerie, même les blogs des loges et les obédiences maçonniques le font. Mon article n’a donc en apparence rien d’un scoop. Y compris en visitant l’expo de la Franc-Maçonnerie à la Bibliothèque François Mitterrand en mai 2016, je l’ai retrouvé : les francs-maçons, pour les rares qui l’ont identifié, ne s’en cachent pas du tout. En revanche, ce lien, quand il apparaît, n’est jamais problématisé, et est abordé sous l’angle de la boutade anecdotique ou de l’exotisme fortuit. Or, il n’est pas le fruit du hasard. Il est même riche d’enseignements pour nous aujourd’hui, y compris concernant la Fin des Temps (si si !).
 

Je crois (et c’est ma thèse un peu « folle ») que ce qui est arrivé au Titanic est satanique et eschatologique, à savoir une préfiguration du combat final que nous nous préparons à vivre mondialement et universellement très bientôt. Et quand je dis « satanique et eschatologique », je n’emploie pas du tout ces termes dans leur sens sensationnaliste et effrayant, ni même causal, mais au contraire dans leur acception éblouissante, rassurante et déculpabilisante puisqu’elle est non-causale (les victimes de cette catastrophe ne l’ont bien méritée ou ne l’ont pas – directement ou indirectement – cherchée). Je me situe uniquement sur le terrain du symbolique. Certains pourront trouver les recoupements que je fais excessifs, complotistes, paranoïaques, capillotractés, difficilement recevables, et pas assez scientifiques, ou pas assez compréhensibles ni 100 % vérifiables… et ce sera complètement logique. Dans tout ce que j’écris, je propose une lecture surnaturelle (donc mystérieuse), interprétative, déductive et symbolique des faits (et c’est la même chose concernant mes travaux d’étude sur l’homosexualité, la Franc-Maçonnerie, le boboïsme…), et non purement logique, rationaliste, naturaliste, pragmatique, humaniste, bassement terre-à-terre ni – à l’extrême inverse – diabolisante. Face à la factualité des choses humaines et de la matière, je m’attache plutôt à démontrer qu’il y a surtout du combat spirituel, de la surnaturalité derrière toute chose, et que ce qui se joue dans nos existences, c’est avant tout la victoire du Christ sur le monde et sur la matière. Donc vous devez prendre ce que je vous dis sur le Titanic à la lumière du combat spirituel entre l’armée de Dieu et l’armée des démons. Pas comme un article de journal publiable dans une revue scientifique, ou audible par quelqu’un qui refuse Dieu et l’existence du diable.
 

Une fois ce préambule intégré, vous mesurerez j’espère combien le Titanic se prête particulièrement aux grilles de lectures prémonitoires, métaphysiques, prophétiques, visionnaires et même eschatologiques, puisque déjà, son histoire a été annoncée et écrite quelques années avant son naufrage (en 1898, donc quatorze ans avant le drame) par l’écrivain Morgan Robertson dans son roman Futility : en effet, ce livre raconte le naufrage d’un bateau de luxe transatlantique nommé Titan. C’est donc que l’épisode du Titanic, même s’il s’est inscrit à un instant T de l’Histoire, comporte sa part d’atemporalité et d’éternité, et constitue sans doute aussi un concentré d’une future Fin d’un monde à la fois déjà accomplie (à la Croix du Christ, quand Satan a définitivement perdu) et à venir. D’autre part, le phénomène du Titanic est parfait pour être étudié sous l’angle spirituel puisque le « destin » du bateau le plus solide de son époque est impensable, insensé, d’un point de vue purement technique et humain. Rationnellement parlant, comme l’explique le documentaire Titanic, autopsie d’un naufrage d’Olio Sloane (diffusé tout récemment sur France 5, le 11 octobre 2018), ce vaisseau n’aurait jamais dû couler : c’était le « bâtiment le plus sûr de toute la construction navale ». Il était par définition insubmersible. Il y a donc eu dans le déroulement de sa submersion une intervention extérieure de type surnaturel et irrationnel. Et tant pis si je passe pour un fou en émettant cette probabilité.
 

Pour étayer mon incroyable hypothèse, j’ai essayé de relever dans le cas du Titanic ce qui appartenait à la fois au registre de la Franc-Maçonnerie, du satanisme et de la prémonition eschatologique (donc apocalyptique). Et même si dans mon relevé rien ne peut être avancé comme une certitude, il n’en reste pas moins que plusieurs indices dans l’histoire réelle du Titanic sont troublants et posent question.
 

a) Un lien historique :

Le « destin » du Titanic est scellé à celui de la Franc-Maçonnerie déjà de facto et de par son histoire. En effet, avant, pendant et après le désastre, on trouve parmi les concepteurs/les mécènes/les constructeurs du Titanic, puis ensuite les passagers de ce même bateau, et enfin parmi les arbitres du procès qui a suivi le naufrage, énormément de francs-maçons. Autrement dit, aussi bien dans la construction que dans la gestion du procès subséquente à la catastrophe, les francs-maçons étaient aux manettes de A à Z (le Telegraph de Londres a recensé pas moins de deux millions d’initiés britanniques impliqués : quand même…).
 

 

Mais au-delà de l’appartenance officielle à une obédience, le profil économique et spirituel des passagers du Titanic est déjà maçonnique, ne serait-ce qu’en intentions, soit parce que ces derniers avaient fait carrière et réussi (le Titanic abritait les personnalités parmi les plus riches de la planète, et le prix d’un billet en 1ère classe coûtait l’équivalent de 80 000 à 100 000 dollars US d’aujourd’hui ! Rien de moins…), soit parce qu’ils souhaitaient faire carrière et étaient protestants (La plupart des ouvriers de la 3e classe travaillant sur le Titanic étaient réformés et voulaient migrer vers la Nouvelle-Angleterre pour s’offrir une vie prospère. De plus, le protestantisme et la Franc-Maçonnerie se sont dès le départ – c’est historique – tenus par la main, notamment autour du mythe atlantiste et capitalisto-protestano-sioniste du self-made man cherchant à devenir « meilleur »).
 

 

À bien y regarder, l’émergence du Titanic coïncide parfaitement avec le moment historique de majeure exportation, apogée et expansion de la Franc-Maçonnerie vers le Nouveau Monde et les États-Unis, après la phase d’émergence (rite écossais, 1717) puis de consolidation (19e siècle). Donc le naufrage du Titanic à la fois grille lui-même l’entreprise de la Franc-Maçonnerie mondiale autant qu’il illustre/inaugure (funestement) l’internationalisation de celle-ci. Symboliquement et chronologiquement, il marque d’une pierre blanche (ou d’un bloc de glace, devrais-je dire) l’Empire – fragile mais impressionnant – du Gouvernement Mondial. Il n’y a qu’à observer le trajet maritime concret du Titanic pour voir par où la Franc-Maçonnerie mondiale a émergé au niveau des idées, et sur quelles places fortes elle a élu domicile et placé ses pions. La construction du Titanic a été décidée en Angleterre (berceau historique de la Franc-Maçonnerie), puis s’est opérée en Irlande (Belfast) à partir de 1909. Et le circuit maritime du paquebot en 1912 suit exactement la trajectoire des idées et de diffusion mondiale de la Franc-Maçonnerie d’un point de vue historique et idéologique : Southampton (Angleterre), Cherbourg (France), Cobh (Irlande, et plus globalement l’Europe protestante), pour finir – en théorie – avec New York (États-Unis).
 

 

Par ailleurs, nul ne peut ignorer que le Titanic, tout au long de l’histoire récente, a fasciné beaucoup de confréries francs-maçonnes, y compris celles liées au fascisme et à l’anti-Franc-Maçonnerie. Pensons par exemple à la présence d’Hitler au tournage du film « Titanic » sorti 1943, production cinématographique qui fut une commande des Nazis et de Goebbels. Le célèbre paquebot exerce également un pouvoir d’attraction sur les obédiences maçonniques actuelles, qu’elles soient officielles, alternatives ou inconsciemment francs-maçonnes. Par exemple, James Cameron, réalisateur du très gros film à succès « Titanic » en 1997 qui arrive deuxième (après « Avatar », son autre bébé !) au box-office mondial, est un franc-maçon non-officiel mais réel ; la chanteuse Adèle, qui a fêté son trentième anniversaire façon « Titanic », a également une carrière et un compte en banque dignes d’une loge maçonnique centrée sur sa « personnalité vocale » !
 

 

 

b) Un lien symbolique :

Au-delà de l’histoire du Titanic qui relie directement le paquebot à la Franc-Maçonnerie, c’est surtout au niveau symbolique que se profile la Franc-Maçonnerie (et je rappelle que l’idéologie franc-maçonne se distingue à mon sens par trois champs lexicaux : la lumière-tissu, l’architecture, et l’humanisme intégral).
 

Pour commencer sur un thème qui me tient à cœur, je parlerai de la lumière-tissu, en lien avec d’une part le soleil et d’autre part la métallurgie et les flux de métaux précieux. Je rappelle que la compagnie de transport qui a conçu le Titanic et financé sa croisière transatlantique s’appelait White Star (« étoile blanche » en anglais). Ensuite, il est important de souligner la place prédominante de l’or et du charbon dans la composition du paquebot de luxe, et même dans les enjeux financiers qui l’entourent. Enfin, je voudrais insister sur la présence apparemment anecdotique (mais si vous lisez mon livre Les Bobos en Vérité et le chapitre sur la montée de la bière dans le monde et dans l’Église, vous ne le verrez plus du tout comme anecdotique) de la bière dans le voyage du Titanic puisque la cave à vin de ce dernier comptait plus de 20 000 bouteilles de bière ! Boboïsme et Franc-Maçonnerie sont dans mes livres intrinsèquement liés et quasiment synonymes.
 

Café-véranda + Hôtel Titanic à Belfast


 

Concernant ensuite l’aspect construction, si cher à la Franc-Maçonnerie, le Titanic était un chef d’œuvre architectural, une prouesse technique. Plus qu’un bateau, il s’agissait d’un bâtiment. Et il était conçu comme tel. D’ailleurs, on nous parle beaucoup de ses « architectes », et on nous le décrit comme une « forteresse flottante » (c.f. documentaire Titanic, autopsie d’un naufrage). En outre, certaines salles du vrai Titanic possèdent des éléments propres à la Franc-Maçonnerie : je pense au Pavé Mosaïque (avec le carrelage blanc et noir dans le damier du café-véranda), aux colonnes-piliers, au grand escalier boisé avec des anges noirs et une horloge, etc. Et dans les représentations cinématographiques actuelles du bateau se glissent parfois le symbole franc-maçon le plus connu (sans compter le triangle ou le faisceau du licteur) : l’équerre et le compas.
 

 

Edward Smith, le capitaine


 

Le Titanic, plus qu’un bateau, est une ville : 14 000 ouvriers ont travaillé à sa construction. Et par le temps qu’il a coûté pour être édifié (3 ans), il fait penser à une réplique du Temple de Jérusalem promise par le Christ (une résurrection)… mais sans le Christ. Le Titanic peut être également considéré comme un microcosme, un petit monde à lui tout seul, une Arche de Noé inversée. Sa dimension universelle est réelle. Toutes les couches de la société étaient présentes à son bord. Déjà, son départ a bénéficié d’une audience inédite pour les moyens de communication de l’époque. Plus de 100 000 spectateurs ont assisté à sa mise à l’eau. C’est inouï, quand on y pense. Et son naufrage a eu un retentissement planétaire.
 

Par ailleurs, le drame du Titanic pointe du doigt des défaillances techniques qui renvoient à des domaines physiques et chimiques qui passionnent littéralement les francs-maçons : je pense en premier lieu à l’hermétisme. Le fameux paquebot n’a pas été assez bien isolé. Dans le cas contraire, jamais il n’aurait coulé en seulement 2 heures et 40 minutes ni se serait fendu en deux, pour finalement s’échouer au fond des mers à 3800 m de profondeur. D’ailleurs, depuis cet accident maritime, les cloisons hermétiques des paquebots ont toutes été rehaussées pour rendre les bateaux insubmersibles.
 

L’autre marotte qui fascine les francs-maçons et qui concerne le Titanic, c’est le naturalisme (culte de la Nature, érigée au rang de déesse toute-puissante dépassant l’Humain et la technique)… et comme par hasard, le naufrage du Titanic a été le théâtre tragique où s’est joué le combat entre les éléments naturels (vainqueurs) et les éléments humains mais aussi techniques (perdants). Dans le cas du fameux transatlantique, c’est la Nature qui a fait plier l’Humanité et s’est vengée de l’orgueil démesuré de celle-ci. À ce propos, dans le documentaire Titanic, la vérité dévoilée de Sam Berrigan Taplin (diffusé sur France 5 le 11 octobre 2018), le bateau mythique est décrit comme « la plus grande structure jamais construite par l’Homme » pour son époque. Plus encore qu’une bataille de corps ou de matières, c’est une bataille d’esprits qui s’est jouée, en réalité. Le sang et l’acier ont perdu contre la glace et la Nature. « Une vague énorme verte a déferlé avant d’atteindre les cuves. L’eau a traversé l’acier : c’est incroyable. » (un témoin cité dans le documentaire Titanic, la vérité dévoilée). Le Monstre d’acier construit par l’Homme n’a rien pu faire contre le Monstre blanc, pourtant moins imposant et moins solide que lui. Pourquoi donc ? Parce qu’un mystérieux feu – complice de l’eau glacée, et double opposé insoupçonnable de celle-ci – dormait tel un volcan assoupi sous les pieds des passagers, et s’est allumé sans crier gare entre les Humains et la glace (le feu des passions ? le feu de la cupidité et du pouvoir ? le feu de la jalousie et de la possession matérielle ? le feu de l’enfer ? sans doute un peu tous ces feux à la fois), créant une fissure dans la cloison du bateau qui a aidé la glace à devenir coupante, l’eau océanique à s’infiltrer, et a achevé son « travail » de naufrage définitif du Titan aux pieds d’argile. La coque s’est littéralement déchirée.
 

 

En effet, l’enquête a démontré que dans la soute à charbon (la chaufferie n°6, comme par hasard…), un « feu couvant » brûlait depuis plusieurs semaines avant le départ du paquebot. Oui, vous avez bien lu. Le Titanic était en feu depuis le jour de sa sortie. Et jamais auparavant « un feu de cette ampleur en mer » (c.f. le documentaire Titanic, la vérité dévoilée) n’avait été observé dans les cuves d’un cargo de ce standing. « Le feu a joué un rôle plus important qu’on ne croit dans le naufrage du Titanic. » (idem) nous expliquent aujourd’hui les spécialistes, qui nous font découvrir que le Titanic a quasiment autant coulé à cause de la glace que du feu et de l’acier, puisque d’une part l’incendie de la cuve a accéléré le rythme de croisière (ce qui explique la violence de l’éraflure du bateau avec l’iceberg) étant donné que le paquebot consommait entre 600 et 800 tonnes de charbon par jour et que ses réserves en charbon s’amenuisaient dangereusement (c.f. grèves des mines de charbon en Angleterre en 1912), et que d’autre part l’incendie à bord a détruit une part de l’étanchéité du bateau.
 

 

c) Un lien satanique :

Le Titanic était-il le « Paquebot du Diable » ? Même s’il n’était pas le diable en personne, il est fort probable qu’il l’ait abrité. Beaucoup de ses contemporains, vu l’ampleur de la catastrophe, l’ont cru à l’époque, bien qu’ils soient aujourd’hui la risée des gens sages et rationalistes qui pensent qu’il y a une explication logique à tout et qu’il n’y a aucune réalité invisible spirituelle mal-intentionnée. Et j’abonde dans le sens des premiers. Actuellement, la théorie de l’époque selon laquelle le Titanic aurait accueilli dans ses soutes une (voire trois !) momie(s) égyptienne(s) maudite(s) est montrée comme « farfelue » et complètement absurde. Mais je trouve qu’elle a le mérite de redonner au surnaturel son poids dans la cosmovision des contemporains du Titanic, et surtout de resituer notre responsabilité humaine lors des événements cataclysmiques – qui peuvent nous arriver à tous – à leur juste place.
 

Plusieurs faits étranges et réels nous lancent sur la piste de Satan. Déjà, pour commencer, contrairement à la tradition de l’époque (avec le rituel du champagne brisé), le Titanic n’a pas été baptisé. Autrement dit, il n’a pas été protégé par Dieu. Ensuite, au moins 8 ouvriers sont morts durant sa construction. Après, regardons quelles étaient les pratiques des passagers présents sur le Titanic : elles ne brillaient pas toutes pour leur moralité (bains turcs, fumoirs, jeux d’argent, salon de coiffure, alcoolisme, etc.)… et il n’y avait ni oratoire ni chapelle à bord (on dénombre en tout seulement 8 ecclésiastiques, dont 3 catholiques, tous morts en odeur de sainteté et de martyre cela dit). Par exemple, William Thomas Stead, journaliste qui a péri dans le bateau, était un fervent amateur de spiritisme. Et il n’était sans doute pas le seul…
 

Poursuivons également avec les circonstances du drame. Comme indiqué plus haut, la compagnie White Star, propriétaire des navires, porte un nom particulièrement luciférien. Et il faut croire qu’elle a fait briller sur sa Tour de Babel flottante une étoile bien noire. Car concernant le naufrage-express du Titanic, soit on attribue sa collision avec l’iceberg à la conjonction d’erreurs humaines de navigation et d’un concours de circonstances absolument malheureux (météo défavorable, accélération anormale de la vitesse de croisière, négligence de surveillance…), soit force est de constater que les raisons techniques du naufrage ne suffisent pas à expliquer la malchance qui s’est abattue sur le bateau dans son parcours : le ciel fut particulièrement peu clément, ces 14 et 15 avril 1912, puisqu’il a offert à l’équipage une nuit sans lune et que la visibilité était quasiment nulle pour anticiper le choc avec un iceberg dont la partie émergée très discrète cachait une partie immergée insoupçonnable. Par conséquent, le Titanic est quand même tombé sur un bloc de glace et un alignement d’astres qu’on pourrait vraiment qualifier de « méchants ».
 

 

Poursuivons le listing des indices démoniaques ou funestes qui entourent le Titanic. Le nom du navire qui est venu apporter les premier secours au bateau sinistré et qui a pu se rendre sur les lieux du drame deux heures après le naufrage n’inspire pas la gaieté et la Providence, puisqu’il s’appelait le Carpathia (comme les vampires…).
 

Autre indice qui peut nous mettre sur la piste de la Bête (technologique) de l’Apocalypse, autrement dit de la Blockchain : c’est que les êtres humains que le Titanic transportait étaient quasiment considérés à l’égal de colis postaux et commençaient à être robotisés. En effet, le paquebot s’appelait – de son nom entier – « RMS Titanic » – ce qui signifie (Ramsès ? Non, je plaisante) Royal Mail Steamer : « Paquebot des Postes Royales ». Le Titanic contenait plus de 7 millions de lettres à son bord. Sa mission première, en plus d’emmener des voyageurs vers le Nouveau Monde, était l’acheminement du courrier. On a donc une véritable dépersonnalisation des passagers. Le Titanic représente symboliquement ce tournant universel où la technologie prend le pas sur l’Humain. À ce propos, le prestigieux paquebot imprimait son propre journal à bord et avait une station radiotélégraphique.
 

Sans personnifier ou diaboliser une machine aquatique, je crois que la catastrophe maritime du Titanic nous dit malgré tout quelque chose du péché humain mais également du mal, y compris du mal surnaturel. Le Titanic, dans son ensemble et son fonctionnement, montre un appât du gain, une folie des grandeurs, un orgueil démesuré, une duplicité schizophrène et mégalomaniaque (d’ailleurs, le bien-nommé paquebot Olympic, au titre de légende, est le navire-jumeau du Titanic). Et il est difficile de nier que l’épave du funeste cargo a constitué le tombeau d’un nombre anormal de personnes.
 

 

Au passage, il est étonnant que 705 passagers du Titanic, toutes classes confondues (dont seulement un petit 25 % – 178 passagers – faisaient partie de la 3e classe à savoir la plus pauvre), aient échappé au drame, alors qu’il y avait sur le bateau 706 passagers de 3e classe, donc un de plus… ce qui, numériquement et symboliquement parlant, pourrait s’interpréter de la manière suivante : une seule personne de la 3e classe, une entité maléfique et antéchristique, pour sauver sa peau, aurait précipité le reste de ses congénères dans les abysses de l’Océan. Je fais ici de la pure spéculation numérologique, et elle vaut ce qu’elle vaut. Mais vous pouvez y adhérer si vous voulez.
 

 

Pour toutes ces raisons, ou plutôt ces signes de coïncidence troublants, établir une relation entre satanisme et Franc-Maçonnerie sur la base d’une grande catastrophe mythique – celle du Titanic – due à une apparente défaillance technique ou à une malveillance humaine/surnaturelle, ne me paraît pas fou. Et je pourrais très bien me livrer au même exercice interprétatif symbolique en étudiant les liens entre l’attentat du Word Trade Center à New York en 2001 (les deux colonnes de verre, l’oiseau-machine, etc.) et la Franc-Maçonnerie… à la seule différence que cet attentat n’était pas accidentel et a fait le double de victimes comparé au Titanic, quasiment à un siècle d’intervalle. Ou même en observant les catastrophes naturelles actuelles, qui nous disent nécessairement quelque chose du péché originel universel et collectif. C’est pourquoi je pense que la Franc-Maçonnerie et le Titanic n’ont pas fini de nous délivrer tous leurs secrets.

L’imposture des livres et conférences anti-PMA d’Aude Mirkovic


 

La malhonnêteté des juristes tels que Aude Mirkovic, qui savent pertinemment que c’est au nom de l’homosexualité que les lois qu’ils condamnent (PMA sans père, GPA) passent et sont défendues mollement par la société gay friendly, c’est de taire complètement le sujet, de parler d’autre chose (l’enfant, les aspects techniques et éthiques des lois, la « réalité » des conséquences de celles-ci…), de faire comme si la réalité affective, intentionnelle et sentimentale de notre monde n’existait pas. Au fond, Aude Mirkovic veut vendre ses livres et ses conférences, sans prendre de risque : c’est le business qui se cache vraiment derrière son combat apparemment « courageux » pour la sauvegarde de la famille, combat que seuls les catholiques pro-Vie applaudiront. Et personne (ou presque) ne verra que cette carriériste détourne en réalité le vrai enjeu du débat – en faisant diversion avec l’enfant – et même qu’elle nous fait perdre finalement le bon combat. Je ne voudrais pas être là quand la colère de Dieu s’abattra sur ces marchands du Temple homophobes et arrivistes, et que leur argent se transformera en rouille.

Le Synode des Jeunes, c’est constructif (et c’est bien ça le problème…)


 

La pensée franc-maçonne (1 – lumière-tissu ADN puissante, 2 – architecture, 3 – Humanisme ou spiritualisme intégral) est en fête actuellement dans l’Église Catholique. Pendant que le cardinal Sarah est à l’atelier enluminures (chuuut… silence dans les rangs…), pendant que François-Xavier Bellamy sort son nouvel essai Demeure (pour nous expliquer que le « processus » ou la « marche » ou le « changement », sans leur but, sont des concepts modernes creux et totalitaires dangereux : ça vaut bien le coup d’écrire un livre entier là-dessus… surtout pour a fortiori nous mettre en demeure maçonnique lui aussi), pendant que les fileuses en soutane du Padreblog brodent leurs points de croix (certifiés génétiquement catholique : « Nous l’avons souvent dit, l’ADN du Padreblog c’est d’être animé par des prêtres de terrain… »), les évêques et les cardinaux présents au Synode des Jeunes quant à eux se comportent en groupies toutes émoustillées de s’approcher du Pape-célébrité, de jouer les journalistes people privilégiés d’interviewer le Pape François et de prendre l’ascenseur avec lui (36e étage en dessous, s’il vous plaît), et s’extasient de la « force » des échanges et des pré-conclusions du Synode.
 

 

 

Tout, dans leurs discours, est centré sur la Force, la Puissance, l’intensité (électrique), des débats. Et comme pour rassurer tout le monde, alors que la grogne/assoupissement du monde extérieur ne fait que s’amplifier (et pour cause : ils se refusent à parler d’homosexualité), ils nous assurent avec une voix d’hôtesse fleurie que tout va bien, que tout est « serein », qu’ils ont la situation bien en main, qu’il y a de l’action (pour quoi ? on ne le saura jamais… si ce n’est l’action pour la simulation d’écoute, d’admiration, d’émotion, d’émerveillement, de choc et d’empathie. Par exemple, ils ont lancé dernièrement un appel aux jeunes « contempl’actifs » – moi perso je suis plutôt « contempl’-passif » ^^ – : ça me rappelle les slogans vaseux qu’on peut entendre dans le milieu des éducateurs spécialisés « Ne soyez pas consommateurs mais consomm’acteurs ! »).
 

Mais pour l’instant, de l’action, même verbale, concrètement, nous n’en voyons et n’en entendons rien. C’est plus de la posture et du discours constructif maçonnique qu’autre chose. Comment ça, j’exagère ? On en trouve par exemple une parfaite illustration avec les propos du cardinal Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec au Canada, qui en une vidéo nous a quasiment servi la totale du discours franc-maçon = lexique de la LUMIÈRE (injection) + culte de l’AMÉLIORATION + métaphore de la CONSTRUCTION (processus, chemin, avenir, travail, planches) + HUMANISME INTÉGRAL (autre nom de la Bête). Sans parler de la démagogie : « Ce Synode est une injection d’Espérance : nous travaillons ensemble pour aider le monde à devenir meilleur, plus juste et plus humain. » En résume, le Synode, ça « boosterait ». Mais en quoi, au juste ?
 

 

En réalité, c’est de la carte postale de travail, de réflexion, d’échanges en Vérité. Pas du travail effectif. Pas de la réflexion constructive. Et ce constat de ma part n’a rien à voir avec l’immobilisme bougon et insultant des adeptes traditionalistes du cardinal Sarah, qui voient dans la vitalité, l’humour, la joie et le changement, des ennemis de l’Église et de la Sainte Doctrine catholique, et dans le modernisme la bête à abattre. Je parle bien du souffle vivifiant et imprévisible de la Vérité, de l’Esprit Saint qui à l’évidence manque cruellement aux échanges synodaux. Le Synode des Jeunes est constructif, et c’est bien ça le problème. Les boas aussi, il y en a des constrictors.
 



C’est pas facile d’être Lyonnais… #Boboland



 
 
 

Rencontre improbable avec une femme musulmane… lesbienne


 

J’ai pris dernièrement un pot avec une fille super (tenez-vous bien : femme divorcée, avec enfants, musulmane pratiquante ET lesbienne ! haha) et qui m’avait contacté par mail parce que ce que je raconte dans mon Dictionnaire des Codes homosexuels et plus précisément dans le code « Amant diabolique » elle l’a vécu en vrai ! En effet, elle a connu dernièrement une amante-psychopathe qui lui a fait vivre un enfer, au sens propre comme au figuré, et qui s’est métamorphosée sous ses yeux en diablesse, jusqu’à venir la harceler dans son quotidien et habiter physiquement les rêves de son propre père.
 

Pendant toute notre rencontre, je souriais de l’étonnante fraternité/ressemblance et reconnaissance réciproque qui est en train de s’opérer pour la Fin des Temps entre les Musulmans et les Catholiques, et que Jésus permet… même si, pour les Musulmans, Dieu n’est pas encore Jésus. En moi-même, j’observais les spécificités de croyance des Musulmans (souvent, chez eux, c’est marrant, Dieu se donne à voir non par les sacrements mais par les songes, les visions, les rêves : c’est un Dieu très onirique… comme s’ils n’étaient pas encore sortis du sommeil et qu’ils amorçaient doucement leur réveil), mais aussi les nombreux points communs avec nous Catholiques (cette femme me disait par exemple que la simple lecture du Coran agissait comme un exorcisme qui expulsait les démons ; et beaucoup de différences que nous rencontrons avec les Musulmans modérés – je ne parle pas des fondamentalistes – tiennent surtout de la cosmétique et de la présentation, d’une simple question de vocabulaire : par exemple, ils disent « invocation » pour « prière », « désenvoûtement » pour « exorcisme », « flashs/visions » pour « miracles/charismes/motions de l’Esprit Saint », etc. À un moment, elle m’a fait rire parce qu’elle attribuait l’efficacité de Dieu au fait qu’elle ait « fait ses prières à l’heure ». Il y a quelque chose de la liturgie des heures…^^).
 

Et en moi-même, je rendais gloire à Dieu que ce rapprochement soit, dans le cas présent, permis par l’homosexualité, donc par une fraternité religieusement taboue et méconnue, et à cause d’une reconnaissance commune du diable. Quel coup de maître et d’audace de l’Esprit Saint ! Avec l’homosexualité comme alibi et détonateur de rencontres, plus possible de tricher. D’autant plus quand, dans la culture musulmane, la culture du non-dit s’impose avec une force féroce (tous mes amis homos musulmans pratiquants se retrouvent dans une famille où la réalité de l’homosexualité est connue tacitement de tous, mais où paradoxalement personne n’ose prononcer et faire vivre le mot « homosexualité », pour ne pas lui donner une existence ni une substance : ce mutisme et cette mauvaise foi sont absolument effrayants).
 

Cet événement amical (mais il n’est pas le seul : ce n’est pas la première ni la dernière fois que des Musulmans viennent à moi, et qu’il y a une résonance mutuelle) montre que la communion des Musulmans et des Catholiques, annoncée par les prophéties des deux religions pour la Parousie, approche à grands pas. Et ça me réjouit, car il n’y a pas une communauté de croyants qui va plus l’une vers l’autre : ce sont les deux qui se réunissent et sont conviées dans un endroit et sous une tente (tante ?) inédits, inattendus, où personne n’a cherché à se convaincre et à convertir l’autre, où personne n’a cherché à amener l’autre sur son terrain, puisque c’est une seule et même Personne qui nous rassemble et qui constitue ce terrain : l’Esprit Saint (et son fac-simile : la Vierge Marie).

Vous voulez savoir ce qu’est un égrégore franc-maçon ? Vous n’avez qu’à écouter les commentaires enthousiastes des coachs de The Voice Kids après la prestation d’Ismaël sur « At last »


 

Vous voulez savoir ce qu’est un égrégore franc-maçon ? Vous n’avez qu’à écouter les commentaires ésotériques envolés et enthousiastes des coachs de The Voice Kids après la prestation du jeune Ismaël et sa reprise de « At last » (Atlas…) d’Etta James. Les trois lexiques de la Franc-Maçonnerie (1- lumière-tissu, 2 – architecture, 3 – humanisme ou spiritualisme intégral) y étaient. Je vous laisse analyser les mots dithyrambiques et les réactions disproportionnées des quatre jurys qui s’agenouillent devant leur petit Dieu « si grand », qui angélisent et dépersonnifient le pauvre garçonnet déifié comme une étoile lumineuse et sablonneuse qui « n’existerait pas » humainement parlant. L’envoûtement et la damnation/apostasie (vente de l’âme) en direct.
 

 

N.B. 1 : Pour compléter cet article, voici d’autres de mes études de The Voice : article 1, article 2 et article 3. Et je vous renvoie bien évidemment à mon livre Homo-Bobo-Apo qui est une étude approfondie de la Nouvelle Religion mondiale franc-maçonne.
 

N.B. 2 : L’édition 5 de The Voice Kids, en plus de reprendre le lexique habituel de la Franc-Maçonnerie (« le grain de voix », « la pierre précieuse humanisée », « la réincarnation extraterrestre », « le tissu vocal », etc.), s’annonce sous l’égide des super-héros de dessins animés : la première émission d’ouverture mélangeait les coachs avec les comics et l’univers des supers-héros de Marvel. Et le plus drôle, c’est que même là, il était question d’industrie textile, puisque on nous a dit que les 4 Invisibles allaient « en découdre ». Ce n’est même pas moi qui le dis.
 

 

« Pour moi, les cheveux, c’est sacré. » (Gaétan, dans The Voice Kids, 12 octobre 2018) / Rajout et montage personnel avec le film « Raiponce » (2010) de Disney/Pixar

Nouvelle publicité franc-maçonne de Thalys pour Bruxelles

Belle illustration de l’expansion de la Franc-Maçonnerie dans notre monde à travers cette nouvelle publicité belge de la compagnie ferroviaire de trains Thalys « Parce qu’à Bruxelles, les vrais monuments, ce sont les gens. » La Franc-Maçonnerie (dont les trois champs lexicaux sont la lumière-tissu, l’architecture et l’humanisme intégral) entend transformer tout être humain en bâtiment auto-construit. Et l’humanisme intégral, l’autre nom de la Bête (ce n’est pas moi qui le dis, mais le frère Samuel, exorciste et bénédictin, dans Les Attaques du démon contre l’Église), est au service de la Franc-Maçonnerie.
 

Un couple lesbien noir croisé dans le OuiBus


 

Oui. J’ai envie d’en témoigner. Parce que je l’ai vu de mes propres yeux. Et parce que, malgré mon injuste réputation de dresseur de tableau noir de la pratique homosexuelle (ceux qui l’ont construite pour m’attribuer un discours de « traumatisé aigri, haineux et secrètement homophobe » n’ont certainement pas lu le chapitre du « Cas Jérémy » de mon livre Homo-Bobo-Apo et préfèrent m’arrêter à ma mention du lien non-causal entre homosexualité et viol développé dans mon livre Homosexualité en Vérité publié il y a 6 ans, plutôt que d’aller voir plus loin), je n’ai jamais statué de manière définitive sur le « couple-personnes » homosexuel ni attaqué les deux personnes composant les « couples » homos de mon entourage. Tout le contraire. Je les accueille et cherche à comprendre ce qu’elles vivent, avec le plus de bienveillance, de Vérité et d’humilité possible, et aussi de Vérité.
 


 

La preuve : j’ai rencontré dernièrement un « couple » lesbien qui m’a profondément touché. C’était fin septembre dernier (2018), alors que je me trouvais en voyage dans un OuiBus qui me conduisait dans le sud de la France. Il pleuvait des cordes ce matin-là, quand l’autocar est parti de la gare Paris-Bercy. Le jeune chauffeur maghrébin, bien que gentil, s’est montré intraitable avec deux gars qui lui assuraient à l’entrée du bus qu’ils avaient pré-payé leurs billets, et qui, malgré tous les arguments persuasifs et toutes leurs supplications, n’ont rien pu faire pour le convaincre de les laisser monter à bord : ils ont dû racheter des billets. Néanmoins, contrairement au protocole habituel, ce chauffeur s’est montré étonnamment clément et patient avec les quelques passagers inscrits sur son portable et qui, eux, manquaient à l’appel, puisqu’il les a quand même attendus avant de finalement se décider à démarrer quand même : notre car est parti avec un quart d’heure de retard. Ce n’est qu’en commençant à rouler que tout d’un coup, sous une pluie battante, nous avons vu débouler deux jeunes femmes noires, look survêtement et téci, chargées comme des mules, et criant tout ce qu’elles pouvaient après avoir reconnu leur bus (en fait, elles s’étaient pointées à la gare des Flixbus, différentes de celle des Ouibus… d’où leur retard). Moi, j’étais assis juste derrière le chauffeur, et je me suis dit : « Vu l’impartialité avec laquelle il a traité les deux mecs il y a 10 minutes, à tous les coups il va laisser les deux malheureuses sur le carreau, sans déroger à la règle… » Mais elles faisaient tant de peine et étaient tellement essoufflées, trempées jusqu’aux os, que notre étonnant chauffeur a eu pitié d’elles et leur a ouvert sa porte, sans même que les deux nouvelles passagères, éternellement reconnaissantes, n’aient pu mettre leurs encombrantes valises en soute. Elles se sont assises au premier rang, à la même hauteur que moi : c’étaient deux femmes noires d’une vingtaine d’années (25 ans, à peu près : une plus noire de peau que l’autre, et plus baraquée aussi). Elles rendaient grâce au Ciel d’avoir été prises in extremis (« Oh mon Dieu ! ») et d’être en lieu sec. Et elles ont bien mis cinq minutes pour respirer normalement et retrouver leur esprit (l’une d’elle, la plus costaude, s’était même fait très mal à la jambe – elle avait reçu un gros coup – mais cachait sa souffrance). Dans leur manière d’expliquer leur confusion de gares (et j’avoue que, lorsqu’on n’est pas parisien, il est facile de se planter entre la gare des Flixbus et la gare des Ouibus, et difficile d’imaginer qu’il y a deux gares distinctes qui ne se trouvent pas sur le même lieu), elles avaient l’air cools, drôles, éduquées, cultivées et intelligentes. Tandis qu’elles parlaient au chauffeur – leur avalanche de paroles était une manière de le remercier et de lui donner raison de leur avoir accordé leur chance –, elles s’adressaient aussi à moi par la même occasion. Et je les ai tout de suite pris en empathie. En plus, j’avais un peu de place à côté de moi, et j’ai pu les désencombrer de leurs lourds bagages qui obstruaient le passage du car. Elles avaient besoin d’être consolées de leur grosse frayeur, et je me trouvais au bon endroit pour ça.
 

Mais ce n’est pas le plus touchant dans l’histoire. En effet, moi qui me rendais à une session de formation que je délivrais à des formateurs à l’affectivité juvénile à propos de l’homosexualité, j’ai « comme par hasard » eu une belle surprise et un beau clin Dieu. Car une fois la quiétude routinière et ronronnante du car retrouvé, j’ai vu, sans le faire exprès, que les deux filles avaient placé sur leurs jambes une couverture commune pour se réchauffer, et qu’elles se tenaient – discrètement et amoureusement – par la main. C’était tellement mignon, et je les ai senties tellement aux petits soins l’une envers l’autre qu’évidemment, ce point commun de condition existentielle/homosexuelle me les a rendues d’emblée encore plus sympathiques. De plus, elles n’étalaient pas leurs sentiments (j’ai juste entendu un léger « bébé » adressé à la dérobée). Comble de leur gentillesse : elles se sont partagé un paquet de boules chocolatées Maltersers. Elles n’étaient pas obligées de m’en proposer (de surcroît, l’esprit traditionnel des OuiBus est plutôt à l’indifférence et au chacun-pour-soi)… mais, sans que je louche du tout sur leurs friandises, elles m’ont tendu leur paquet une première fois, puis une seconde fois, en me filant une bonne ration de réserve ! Je me suis dit en moi-même qu’elles avaient déjà le bénéfice à mes yeux d’être lesbiennes mais qu’elles n’étaient surtout que bonté, générosité, profusion, gratuité et gentillesse. Et tout cela, sans rien attendre en retour, sans essayer de prouver quoi que ce soit. Elles ont débarqué en trombes et de force dans ma vie, en sont reparties tout aussi vite puisque nous n’avons pas gardé contact. Mais je sais que c’est le Seigneur qui les a mises sur ma route.
 

 

En repensant à cet épisode émouvant, je me dis qu’au Ciel, les surprises vont être de taille. Nous découvrirons qu’un grand nombre de personnes homosexuelles, même pratiquant activement leur homosexualité, et promises à une damnation annoncée comme « certaine » par les néo-pharisiens et la doxa religieuse puritaine des « grandes religions » monothéistes (christianisme, judaïsme, islam), a été bon, fraternel, charitable et christique, sur terre, et déjouera tous les pronostics de malheur et de perdition qui pesaient sur lui de son vivant.
 

Au passage, j’en profite pour vous recommander le nouveau film de Wanuri Kahiu, « Rafiki », dont les protagonistes sont un couple lesbien composé de deux adolescentes africaines, au Kenya. Je l’ai vu avant-hier. Et j’ai reporté les codes dans mon Dico. Ce film, aussi idéalisé et infidèle à la réalité soit-il (même s’il part d’un substrat de réel sans doute terrible et qu’il traite d’une homophobie sur le terrain qui doit être existante et d’une violence extrême), m’a bouleversé. Et je suis ressorti de la salle de cinéma en me disant que la partie était inégale et perdue désormais, qu’on ne peut plus lutter humainement contre cette propagande gay friendly super efficace. C’est fini. C’est bientôt la Fin.