Il est troublant de voir actuellement combien Lucifer s’exprime de plus en plus ouvertement dans les médias : la pub de Jeep

Il est troublant de voir actuellement combien Lucifer – l’ange de lumière (aurique, solaire et électrique) devenu bestial à cause de son orgueil et de sa méchanceté – s’exprime de plus en plus ouvertement et à visage découvert dans les médias : le dévoilement de son existence et de sa chute est donc proche.
 

Je pense en particulier à la dernière publicité de la marque de voitures Jeep Hybride 4XE (dont je vous donne deux versions : l’une avec une voix masculine, l’autre avec une voix féminine – sachant d’une part que le texte varie entre les deux, et d’autre part que la voix androgyne de l’ange luciférien est plutôt un mix des voix masculine et féminine), où une voix s’adresse à nous, Humains, pour nous « remercier » de l’avoir « apprivoisée » (comme une bête), de l’avoir aidée à porter son énergie au Monde (« lucifer », en latin, c’est « lux-fere » : celui qui porte la lumière), et pour finalement nous faire porter son sceau (la Marque de la Bête – le 666 – dont parle saint Jean dans l’Apocalypse).
 


 

Et le plus fou dans tout ça, c’est que cette publicité donne raison à ce que je vous dis depuis bientôt 5 ans sur la Marque de la Bête. Celle-ci est 4 choses : 1) l’hétérosexualité (en tant que culte de la différence en elle-même, au détriment de la primauté de la différence des sexes et de la différence Créateur/créature à savoir Jésus et l’Église Catholique) ; 2) la Marque de la Bête, à savoir le 666, la puce RFID sur la main ou le front ; 3) l’humanisme intégral, c’est-à-dire l’Homme au centre de Tout, y compris de son origine et de son immortalité… humanisme parfois déguisé en spiritualisme ou christocentrisme intégral « à la Cardinal Sarah » ; 4) le culte pour les passions… au détriment de l’acceptation de la Croix et de la Passion du Christ).
 

Si vous entendez le mot « hétérosexualité » (en tant qu’il est confondu ou pris pour la différence des sexes), ou bien le mot « animal » ou le registre bestial/monstrueux couplé au registre électrique/solaire et héliocentrique/aurique et alchimique, ou bien le mot « passion(s) », je peux vous assurer que le diable n’est pas loin et que le Toto rôde ! D’ailleurs, pour revenir à la pub Jeep, la voix-off nous dit qu’elle nous a aidés à « vivre nos passions », et nous remercie de l’avoir domptée… CQFD.
 
 

N.B. : Il est « rigolo », au passage, de voir les 3 noms donnés aux modèles différents de Jeep : Wrangler, Renegade et Compass. (« Wrangler » signifie « cow-boy » ou « querelleur », diviseur : la bête et le diable sont là ; « Renegade » signifie « renégat » ou « apostat » et « rebelle » : belle définition de Satan ; « Compass » signifie « rayon » ou « compas »… et me fait penser au compas de la Franc-Maçonnerie, ou encore à ma compassion au sens hadjadjien de « principal péché d’Ève »). Et bien sûr, l’hybridité est la marque de fabrique du diable et de la monstruosité. Elle traduit bien la duplicité de ce dernier.
 

Der zweite Teil unseres Dokumentarfilms « Die Tunten Gottes »

Liebe Freunde,
 
 

Frohes neues Jahr !
 

Der zweite Teil (von insgesamt 25) unseres Dokumentarfilms « Die Tunten Gottes » (Homosexualität und Glaube) ist soeben auf YouTube veröffentlicht worden!
 

Hier ist der Link:
 

 

Dieser Film beleuchtet das Leben von 6 homosexuellen und/oder transsexuellen Menschen aus aller Welt aus 8 Blickwinkeln :
 

1) Die intime Dimension der Homosexualität (Teile 1, 2 und 3)

2) Die familiäre Dimension der Homosexualität (Teile 4, 5 und 6)

3) Die Liebesdimension der Homosexualität (Teile 7, 8 und 9)

4) Die kulturelle und gemeinschaftliche Dimension der Homosexualität (Teile 10, 11 und 12)

5) Die internationale politische Dimension der Homosexualität (Teile 13, 14 und 15)

6) Die homophobe Dimension der Homosexualität (Teile 16, 17 und 18)

7) Die religiöse Dimension der Homosexualität (Teile 19, 20 und 21)

8) Die heilige Dimension der Homosexualität (Teile 22, 23 und 24)

+ Stilblüten (Teil 25)
 

Sie können sich natürlich den ersten Teil ansehen – oder noch einmal ansehen – (Link) sowie die vollständige Liste der 246 Fragen, die behandelt werden.
 

Für diejenigen, die sich über den Titel des Dokumentarfilms wundern, gibt es hier eine Erklärung sowie ein Interview auf Spanisch auf dem Fernsehsender RFI Internacional mit Philippe Ariño, dem Regisseur.
 

Wer die Tunten Gottes dabei unterstützen möchte, die Bearbeitung und Veröffentlichung der 25 Teile sowie die Verbreitung zu beschleunigen, kann dies ganz einfach tun: Er kann an den Leetchi-Fonds spenden oder den Link zu den Videos mit seinen Freunden teilen und den YouTube-Kanal der « Tunten Gottes » abonnieren.
 

Uns zu einer Konferenz zu bewegen, könnte es angesichts der aktuellen gesundheitlichen Lage komplizierter sein, zumal die Mehrheit der Tunten nicht « geimpft » ist und sich weigert, sich impfen zu lassen. Aber Videokonferenzen funktionieren sehr gut!
Viel Spaß beim Anschauen.
 
 

Das Team der « Tunten Gottes »
 
 

#DieTuntenGottes #Homosexualität #LGBT #Schwulen #Kirche #Instagay #TuntenGottes

Téléfilms de Noël de cette année sur TF1 : la vitrine du fascisme luciférien mondial

J’aimerais qu’on se penche ensemble sur la programmation télévisuelle de Noël qui, de par sa profusion (cette année 2021, les chaînes TF1 et M6, à compter du 1er novembre, nous ont « offert » rien moins que 45 nouveaux téléfilms nord-américains de Noël !) constitue une vraie industrie, un business prolifique, une manne pour les chaîne de télé, et finalement un véritable phénomène de société.
 

Et une fois qu’on a dit que ces « romans Harlequin » télévisuels étaient kitsch (on dirait des mauvaises pubs de Ferrero Rocher ou Werther’s Original), niais à souhait, pleins de bons sentiments, peu originaux et peu inventifs (car ils présentent toujours le même scénario romantique : une héroïne trentenaire célibataire, vivant en ville, débordée par son travail, trouve le prince charmant – souvent un ancien camarade du lycée – en revenant exceptionnellement à la campagne pour les fêtes de fin d’année… et c’est toujours la même happy end attendue), force est de constater qu’ils font l’objet d’un véritable engouement mondial, et que, par conséquent, ils disent quelque chose du Gouvernement Mondial.
 

Quel est le plan de l’Antéchrist (Lucifer) pour l’Humanité d’ici les 10-15 prochaines années ? C’est de flinguer l’Humanité (le diable n’a jamais supporté que Dieu s’incarne en tout Homme par Jésus, et non dans un ange comme lui) et la Divinité (Jésus), au nom d’un humanisme intégral ( = l’Homme au centre de tout, et se prenant pour Dieu) et d’un spiritualisme intégral ( = l’idolâtrie pour une énergie cosmique et intérieure appelée parfois « Dieu », ou vaguement christisée sous forme de Jésus-Superman ou de Jésus angélisé).
 

Et pour ce faire, il entend bien transformer chacun de nous en tout ce qui n’est pas Dieu ni Jésus (c.f. mon article sur Miss France) : à savoir, en végétaux (arbre, plante…), en animaux (bête, monstre…), en minéraux (pierre, maison, carrière, eau…), en objet (robot, machine, ordinateur…) et en énergie/ange (lumière, électricité, force cosmique, étoile solaire…).
 

C’est exactement ce que j’ai pu observer dans la vingtaine de téléfilms de Noël diffusés sur TF1 que j’ai épluchés (… pendant que je travaillais sur le montage de mon documentaire « Les Folles de Dieu »)… même si je n’ai pas pu tout voir.
 

 

VOUS SEREZ DES VÉGÉTAUX

 

Les téléfilms de Noël nord-américains font la part belle à la Nature et aux végétaux. Ils célèbrent (en théorie) l’exode urbain, le retour à la campagne et aux éléments naturels primaires. « La nature a toujours été ta passion. » (Margie s’adressant à Patrick, dans « Un fabuleux Coup de foudre pour Noël »). Par exemple, la coupe et le choix du sapin sont présentés comme un rituel collectif incontournable. Et le sapin est bien souvent converti en totem sacré devant lequel il convient de se prosterner et qu’il faudrait vénérer comme un dieu : « J’adore les sapins de Noël. » (Alice, dans « Le fabuleux Destin de Noël »). Par exemple, dans « L’Ange secret de Noël », le sapin est finalement le protagoniste principal du téléfilm et est angélisé (il est carrément surnommé « Angel Tree ») : chaque année, il exauce les vœux (pas les prières, pensez-vous…) ; et tout le monde est invité à le personnaliser, à y accrocher un souhait écrit sur papier.
 
 

VOUS SEREZ DES ANIMAUX

 

Les feuilletons de Noël venus des États-Unis veulent également nous transformer en animaux. Par exemple, dans « L’Ange secret de Noël », est organisée une « Journée d’adoption des animaux » dans la ville de Pine River. Dans « À la recherche de mon Père Noël », on nous incite à avoir « confiance en notre instinct ». Et dans d’autres téléfilms, les rênes du Père Noël sont considérés comme une cour céleste et royale. Enfin, tout nous incite dans ces séries à suivre nos « passions » et à consommer (manger des cookies, des sucres d’orge, prendre un chocolat chaud)… Comme les bêtes, au fond.
 
 

VOUS SEREZ DES MINÉRAUX

 

Les téléfilms de Noël nord-américains essaient également de nous convertir en métaux, en minéraux, en pierre. L’or scintillant y occupe une place de premier plan (l’alchimie – transformation du plomb en or – apparaît à certains moments : par exemple, on trouve des personnages qui sont plombiers), ainsi que la notion de « talent » et de « carrière » (en réalité, une nouvelle carrière – cette fois bobo – et reconversion professionnelle sont suivies par les protagonistes principaux, même si cette carrière s’habille hypocritement de renoncement à la carrière et de dépouillement). Les chalets et la construction des maisons en pain d’épices sont souvent sanctuarisés. Même la confection des bonhommes de neige finit par devenir une construction architecturale maçonnique pierreuse : « On fera un bonhomme de pierres ! » (Megan dans « Un Noël décisif »). Et au final, difficile de ne pas voir que tous ces téléfilms sont une affaire de fric… et de pierres.
 
 

VOUS SEREZ DES OBJETS

 

Ça m’a frappé et scotché (c’est le cas de le dire !), mais je n’ai pas vu un seul des téléfilms de Noël qui n’érigeait pas les décorations (de Noël) en dieu sur Terre ! Il faut absolument DÉCORER !! Et celui qui rejette les décorations, ne les aime pas ou renonce à les mettre dans sa maison pour les fêtes, est pointé du doigt comme un odieux hérétique, un vieux gars qui a « perdu l’esprit de Noël » et qu’il va falloir convertir au plus vite à la frénésie décoratrice et lumineuse !
 

Globalement, les téléfilms de Noël veulent nous pétrifier en objets (inertes par définition), en machines et en robots. D’ailleurs, en règle générale, le téléphone portable commande à l’action. Et la plupart des protagonistes sont obnubilés par l’électricité, l’architecture, les maquettes, les plans, les caméras et les ordinateurs.
 
 

VOUS SEREZ DES ÉNERGIES/ANGES

 

Les téléfilms de Noël entendent également transformer les êtres humains ou Jésus en anges ou en énergies décorporéisées. Ils nous martèlent qu’il faut que nous rentrions dans l’« esprit de Noël » (appelé aussi parfois « magie de Noël ») : une sorte d’esprit d’enfance, de nostalgie d’adolescent attardé, et de religion sans Dieu et sans Jésus. Ils passent leur temps à vanter les « traditions » (les héros de ces navets ne jurent que par ces dernières !) précisément quand ils ont bazardé LA Tradition (à savoir Jésus). Comme je l’écrivais dans mon livre Les Bobos en Vérité, pour le bobo (bourgeois-bohème), tout est rituel et rien n’est sacré. Et dans ces téléfilms, tout un circuit rituel est imposé (couper et décorer le sapin + confectionner des cookies ou une couronne + faire un bonhomme de neige et une bataille de boules de neige + boire du chocolat chaud + faire une balade en calèche ou en traîneau et aller à la patinoire + chanter ensemble des chants de Noël en faisant du porte à porte + participer à un concert + organiser une œuvre caritative ou un gala de charité + offrir des cadeaux + réunir sa « famille », manger ensemble et faire des jeux) mais l’essentiel (la messe de Noël et Jésus) passe à la trappe.
 

Les rares fois où il est question de « Dieu », il s’agit d’une entité désincarnée : « le Clin d’œil divin » (dans « Un fabuleux coup de foudre pour Noël »), « le Destin ». En d’autres termes, c’est Christmas sans le Christ ! La divinité se dilue en humanisme intégral : « Tout dépend de nous. » (Matthew dans « L’Ange secret de Noël ») ; « Noël c’est surtout une expérience humaine. » (Mike dans « La Romance photo de Noël »). Un humanisme intégral (l’Homme au centre de tout) énergétique, « magique », luciférien, communiste et maçonnique : par exemple, dans « L’Ange secret de Noël », on nous dit que « l’Ange a organisé une chaîne d’entraide » (la fameuse Chaîne d’Union des loges maçonniques, en fait).
 

La divinité informe qui est vénérée n’est pas Jésus mais une énergie informe et diffuse, un ange, un « esprit » moniste (« l’Un dans le Tout, le Tout dans l’Un »). Dans certains téléfilms, on nous parle des « anges bienfaiteurs » : en réalité, il s’agit des anges lucifériens. Les sapins portent souvent à leur sommet non pas une étoile mais un ange conique fait maison (et particulièrement moche). On dirait vraiment que les réalisateurs de ces téléfilms de Noël cherchent à nous asexuer (le comble, c’est que des séries aussi hétérosexualisées promeuvent autant l’homosexualité : c.f. « Un Noël d’enfer », « À la recherche de mon Père Noël », « Un Noël couronné d’amour », etc.), à nous castrer (dans tous ces téléfilms, c’est le Féminin sacré qui prédomine : le héros principal est presque toujours une héroïne, et les mères ou grands-mères pilotent les intrigues), à nous convertir en anges. « Nous sommes tous des anges. » déclare par exemple Rebecca dans « L’Ange secret de Noël ». La particularité des anges, au moins dans l’imaginaire collectif, c’est qu’ils sont messagers, blonds, jeunes, lumineux, qu’ils chantent super bien. Eh bien dans ces téléfilms de Noël, c’est exactement ce que font et sont les personnages : quasiment tous blonds, gentils, souriants, jeunes, beaux et chantants.
 

Malgré leurs bonnes intentions (réenchanter notre quotidien, apporter la lumière, « l’amour » et la chaleur de Noël dans les foyers) et les rêves romantiques sucrés qu’ils mettent en avant, ces téléfilms sont fascistes (le fascisme est fondé sur le faisceau lumineux luciférien) et extrêmement sectaires (ils sont misandres – c’est-à-dire anti-hommes –, ils sont en général anti-cathos, anti-Maghrébins – bien que Black-friendly –, anti-pères, anti-vieux – en particulier les grands-pères –, anti-mariage et anti-moches). Je ne déconseille évidemment pas de les regarder, car ils sont parfois savoureux. Mais si vous le faites, faites-le en conscience qu’ils cherchent à nous façonner à l’idéologie mondialiste antéchristique.
 

Primera y Segunda Parte de mi entrevista « La homosexualidad : ¿ por qué es un mal o un pecado ? » (por Enrique Vidal de Enriquísimo TV)

¡ Hola a todos !
 

He aquí la Primera y Segunda Parte de mi entrevista « La homosexualidad : ¿ por qué es un mal o un pecado ? » (por Enrique Vidal de Enriquísimo TV) :
 

 

 

¡ Vamos al grano !
 

#LGBT #Homosexualidad #Iglesia #Pecado #Gays #Homos
 
 

P.D. : También tenéis las dos anteriores :
 

 

La modification du missel, on en reparle ?

Je suis le seul à être navré et choqué par le nouveau missel imposé lors des messes, ou bien ? Changement inutile (c.f. abus des synonymes), idéologique (c.f. écriture inclusive : le pompon, c’est « Je reconnais devant mes frères ET SOEURS que j’ai péché. ») et dangereux (affadissement de certaines expressions – par exemple on « annonce » mais on ne « célèbre » plus – ; on cloue le bec y compris des catholiques réguliers qui restent). Comme si l’Église française avait besoin de ces retouches cosmétiques là en ce moment… Ça me gave. Le diable s’amuse bien avec nous.
 

Et bizarrement, autour de moi, personne ne réagit. Tout le monde se drape derrière l’excuse de la fidélité au latin… WTF.
 

 
 

Quelles sont les raisons secrètes de ce changement ? A mon avis, le calendrier LGBT, et aussi la préparation de l’arrivée du cardinal Sarah en tant que nouveau Pape. Mais ce ne sont que mes hypothèses personnelles.

Proyecto de libro / Projet de livre

He empezado a escribir mi próximo libro cuyo título será : ¿ Dónde está el mal o el pecado grave en las pocas parejas homosexuales fieles y respetuosas ?. Voy apuntando los argumentos a favor de la pareja homo (capítulo 1), los argumentos en contra de la homosexualidad practicada incluso respetuosamente (capítulo 2). Y creo que voy a redactar todo eso a 4 manos (con mi mejor amigo, quien vive ya varios meses en pareja homo). Porque es la pregunta-clave sobre la homosexualidad.
 

J’ai commencé à écrire mon prochain livre, dont le titre sera : Où est le mal ou le péché grave dans les rares couples homos fidèles et respectueux ?. Je note peu à peu les arguments en faveur du couple homo (chapitre 1), les arguments contre l’homosexualité même pratiquée respectueusement (chapitre 2). Et je pense l’écrire à 4 mains (avec mon meilleur ami, qui vit déjà depuis plusieurs mois en couple homo). Parce que c’est le point central sur l’homosexualité.

Mon article pour le journal La Cordée (n°65, décembre 2021) spéciale Amoris Laetitia et « situations irrégulières » dans l’Église


 

Immense honneur d’avoir été sollicité par le journal inter-paroissial du Haut-Adour (Pyrénées) La Cordée pour répondre à la question : « Les personnes homosexuelles sont-elles réellement accueillies dans l’Église ? » Vous pouvez retrouver sur papier (n°65 : article tronqué) ou sur le site de La Cordée (l’intégralité) mon article en cliquant sur ce lien.
 

LES PERSONNES HOMOSEXUELLES SONT-ELLES RÉELLEMENT ACCUEILLIES DANS L’ÉGLISE ?
 

Philippe Ariño, essayiste et intellectuel hispano-français, né en 1980 à Cholet et résidant à Paris, est l’auteur de différents essais sur l’homosexualité et l’homophobie, dont L’homosexualité en vérité (2012), Homo-Bobo-Apo (2017) traitant des Fins dernières et des liens entre homosexualité et Franc-Maçonnerie, et Interdiction des thérapies de guérison de l’homosexualité (2019). Il a aussi écrit un Dictionnaire des Codes homosexuels, consultable sur son blog L’Araignée du Désert. La particularité de cet écrivain hors normes, c’est qu’il est homosexuel, catholique et continent (abstinent pour Jésus) : il s’oppose autant au « mariage gay » qu’à la Manif Pour Tous, qu’il décrit comme « homophobes ». En 2019-2021, il réalise un documentaire (en 25 parties et traduit en 5 langues) intitulé « Les Folles de Dieu », avec 5 autres témoins homos et trans, et visible sur YouTube.
 

 

Comment nous, personnes homosexuelles, sommes accueillies par le Monde et par l’Église Catholique ? Fort de mon expérience de témoignage public en tant que personne homo croyante depuis plus de 20 ans, je peux vous dire, sans me victimiser ni faire ma crise d’égo défaitiste, qu’on est proche du désastre. Ecclésialement, mais déjà, pour commencer, socialement.
 

Incroyable mais vrai : les gens en général s’en contrefichent de nous et du thème. C’est très étrange : ils sont à la fois complètement fascinés/effrayés par l’homosexualité et les personnes homos, et ils s’en foutent royalement ! Soit les « gays friendly » (y compris parmi les cathos) nous applaudissent MAIS à la condition que nous fermions notre gueule et que nous ne partagions pas ce que nous vivons (car si nous commençons à parler vraiment de notre expérience, le lien entre homosexualité et souffrance/violence ressort très vite, ternit l’image toute rose ou arc-en-ciel que le Monde voudrait montrer de nous, et est considéré comme une « homophobie provoquant des suicides »), soit les opposants à l’homosexualité (identité + pratique + lois gays) pensent qu’en nous laissant parler, nous la justifierions, nous l’encouragerions, et nous serions donc extrêmement dangereux. Si bien que les promoteurs progressistes de l’homosexualité tout comme ses détracteurs ont tout intérêt à nous ignorer, à nous museler, ou à nous stigmatiser comme des « traîtres à la Cause LGBT » (Lesbienne, Gay Bi et Trans) ou bien des « enfants bâtards » marginaux dont la parole et le témoignage ne compteraient pas. La plupart de nos contemporains pensent même que l’homosexualité est aussi banale que la couleur des yeux, soutiennent que l’Amour ou le plaisir ou la tendresse n’a pas à se justifier pour se pratiquer individuellement, que le sexe de la personne n’a pas d’importance dans le choix d’Amour, et estiment qu’« on » donne à l’homosexualité trop d’importance dans les médias et en politique. Pour eux, ce n’est pas un sujet, et elle ne s’interroge même pas ! C’est un état de fait, un non-choix indiscutable, ou, dans l’extrême inverse, une odieuse excuse « idéologique », un point c’est tout !
 

En ce qui concerne la réception des personnes homosexuelles dans l’Église Catholique, ce n’est pas mieux ! Et je parle en connaissance de cause. Depuis mon opposition publique au « mariage » gay en 2012-2013 (dont il faut savoir qu’il a été cautionné par 99% des cathos – y compris les principaux porte-parole de La Manif Pour Tous, qui n’ont jamais dénoncé l’Union Civile qui EST pourtant concrètement le « mariage » gay, et qui m’ont éjecté quasiment dès le départ car ils ont refusé de parler d’homosexualité : par homophobie et fondamentaliste nataliste, ils ont préféré ne se focaliser que sur l’ENFANT et les conséquences du « mariage » gay sur la filiation… alors qu’il faut quand même être aveugle pour ne pas reconnaître que cette loi est passée au nom de l’homosexualité et des personnes homos !), je ne suis plus du tout invité nulle part pour témoigner, ni publié par aucune maison d’édition catho, alors que paradoxalement les besoins et les souffrances sur cette question sont criants : rien qu’au niveau éducatif, les établissements scolaires sont aujourd’hui littéralement saturés par la vague de bisexualité chez les jeunes, devenue comme une mode autant que LA matraque psychologique principale du harcèlement scolaire, y compris dans les écoles privées.
 

Le plus dingue, c’est qu’une personne homo qui commence à parler de son homosexualité dans l’Église, a fortiori continente comme moi (autrement dit, abstinente pour Jésus, l’Église et le Monde : c’est-à-dire qu’elle ne pratique pas sa tendance et qu’elle essaie tant bien que mal de vivre le message de l’Église sur l’homosexualité à travers un célibat consacré non-officiel puisqu’elle ne peut ni se marier ni postuler au sacerdoce) se retrouve attaquée principalement par 3 camps : les cathos progressistes et soixante-huitards (qui nous voient comme des fachos parce qu’ils rêveraient d’une compatibilité harmonieuse entre pratique religieuse et pratique homo), les cathos indifférents (qui trouvent qu’on nous entend trop et qu’« il n’y aurait pas que la sexualité dans la vie ! »), et les cathos conservateurs (qui nous voient comme de dangereux pécheurs voués à l’enfer et à la guérison, et qui manqueraient de Foi : « Si vous croyiez véritablement en Dieu, ai-je déjà entendu, vous ne vous sentiriez et ne vous diriez plus homos ! » Pour eux, la continence ne suffit pas : il faut en plus que nous annoncions notre guérison et la disparition complète de la tendance, que nous nous annoncions comme « ex-gays », et donc en gros que nous ne parlions même pas du sujet !).
 

De plus, l’Église Catholique actuelle ne nous explique toujours pas en quoi l’homosexualité – en tant qu’acte – est un mal (ou pire, un péché grave et mortel). Elle ne nous propose pas de chemin grand et positif pouvant concurrencer le couple homo… si bien que la plupart d’entre nous finissons par nous rabattre sur le couple ou la recherche d’un partenaire amoureux, et par quitter l’Église en claquant la porte, rien qu’en nous imaginant qu’Elle ne nous aimerait pas, ne nous accepterait pas tels que nous sommes, et que derrière la timide vitrine d’accompagnement et de vagues solutions avancées (4 petits paragraphes condamnateurs, doloristes et misérabilistes dans le Catéchisme de l’Église Catholique nous parlent d’accompagnement dans la « délicatesse » et de « devoir de sainteté et d’acceptation de notre croix en offrande aux souffrances du Christ » : très sexy comme proposition, n’est-ce pas…) il n’y a aucune oblature spécifique ni apostolat public ni Bonne Nouvelle spécialement dirigée aux personnes durablement homosexuelles (Je regrette mais l’association Courage International n’est pas un apostolat public : c’est un groupe d’accompagnement fraternel anonyme et caché, et de surcroît un « groupe de thérapie » – basé sur les 12 étapes des Alcooliques Anonymes – qui refuse d’en porter le nom et les intentions. Courage est d’ailleurs dans le viseur de la dernière loi contre les thérapies de conversion votée en octobre 2021 à l’unanimité à l’Assemblée Nationale). En gros, le message actuel de l’Église sur l’homosexualité, c’est « Tu n’es pas que ‘ça’ ! Nous t’accueillons et ne te jugeons pas. Maintenant, sois chaste, saint, porte ta croix, et tais-toi ! ».
 

Et ce n’est pas prêt de changer ! Lors de la deuxième session du Synode sur la Famille (2015), le Pape François s’est fait publiquement tirer les oreilles et menacer par le Cardinal Sarah qui lui a demandé de ne pas traiter du sujet de l’homosexualité… alors que le Saint Père l’aurait fait. « Pas de compassion ni de propositions concrètes et joyeuses destinées nommément aux personnes homos ! », lui a-t-on laissé entendre. Ça donnerait à croire, selon les cardinaux tradis homophobes, que l’homosexualité serait un chemin et un lieu de sainteté : mon Dieu quelle horreur !! La Bonne Nouvelle annoncée aux personnes homosexuelles ?!? Mais où va-t-on ?! Lors du Synode des Jeunes en 2018 (qui a succédé à la publication de l’Encyclique Amoris Laetitia en 2016), il a même été décrété que « le thème de la sexualité ne serait pas abordé », de peur de faire exploser le Synode en plein vol et de rouvrir la Boîte de Pandore : c’est vrai que la sexualité et les questions d’affectivité, ce n’est PAS DU TOUT la préoccupation n°1 des jeunes d’aujourd’hui (On va parler de la « sainteté », de la « joie » et de la « solidarité » à la place… c’est moins risqué et ça fait « jeune » quand même !). #OnNEstPasDansLaMerde
 

Conclusion : comme me l’avait fait remarquer en aparté le père Stéphane Palaz il y a quelques années – et je crois malheureusement qu’il a raison – « l’Église ne parlera jamais d’homosexualité » (en tout cas, pas plus que le peu qu’Elle a osé faire !). Et pendant le tournage de mon documentaire « Les Folles de Dieu » (fin 2019 à Lourdes), les cardinaux, les évêques, les moines, les simples prêtres, que j’ai suppliés de venir témoigner face-caméra de l’Amour paternel et fraternel qu’ils sont censés nous porter à nous personnes homosexuelles du Monde entier, ont tous sans exception décliné mon invitation, en s’inventant des excuses-bidon (« Je ne veux pas engager ma communauté… » ; « J’ai obéi à mon supérieur qui préfère ne pas prendre de risque… » ; « C’est super bien et courageux, ce que vous faites… » = « Cause toujours, tu m’intéresses ».). On a même été virés de la Cité Saint Pierre (qui accueille pourtant DUECDevenir Un En Christ –, association homo chrétienne qui cautionne la pratique homo) ! C’est vous dire ! Ces rejets ou refus de nous encourager (alors même que nous vivons ce que demande l’Église officielle), c’est non seulement tristissime – puisque ça donne raison à la réputation d’homophobie portée contre le clergé et tous les catholiques ! – mais surtout très inquiétant pour notre Église-Institution humaine. Car l’homosexualité, bien plus que la pédophilie (car la pédophilie, tout le monde est « contre », y compris les personnes pédophiles ! : en revanche, l’homosexualité, même ceux qui la condamnent, ne savent pas expliquer en quoi c’est un mal et un péché, pas même le Pape !), est le talon d’Achille, la petite bactérie qui a le pouvoir de faire péter à elle seule tout le Système ecclésial. Contrairement à l’adultère, l’avortement, la pédophilie, l’euthanasie, etc., l’homosexualité est le seul péché (ou « signe de péché » quand elle n’est pas actée) que les gens d’Église n’identifient pas ou dont ils ne parviennent pas à prouver le mal (car oui : où est le mal dans un couple homo fidèle, respectueux, serviable et pieux ?). C’est donc une erreur très grave de ne pas nous écouter, nous personnes homos continentes. Pas seulement à cause du contre-témoignage que cela constitue. Mais aussi et d’abord parce que c’est sur ce point précis-là de l’homosexualité et de l’Amour de tous (y compris et en particulier des personnes homos) que le Monde va demander le plus de comptes et d’explications aux catholiques. Et cette demande sera tellement pressante et peu exaucée qu’elle risque de s’exprimer sous forme de meurtres et de condamnations à mort pour manque effectif de Charité chrétienne.

Le « vaccin » est la Marque de la Bête (et d’autres news de la Fin des Temps)

Jeudi dernier (9 décembre), au caté, mes gamins de CM2 me demandent : « Tu es vacciné? » Je leur réponds du tac au tac : « Jamais de la vie ! C’est la Marque de la Bête. » Ils m’ont tous entendu, écouté et respecté. 🙂 Bien que plus fragiles, les gamins, en général, sont bien plus sensés que les adultes. Et j’ai vu récemment cette vidéo qui donne raison à ma thèse sur le « vaccin » comme Marque de la Bête de l’Apocalypse.
 

Par ailleurs, la censure Facebook homophobe gay friendly a encore frappé. Ils m’ont bloqué pendant 24 h parce que j’ai fait un jeu de mots sur le couturier Nicolas Fafiotte lors des commentaires de la cérémonie des Miss France. Il n’est plus possible, même quand on est homo soi-même, de rire de soi.
 

Enfin, autre événement, cette fois incroyable. En sortant hier soir (dimanche 12 décembre) de la messe à l’église Notre-Dame des champs (Paris) en compagnie d’une amie, je reconnais, assis à une terrasse d’un café du Boulevard du Montparnasse, l’acteur et comédien Jacques Nolot (réalisateur d’un film qui a marqué mon parcours : « La Chatte à deux têtes »). Il a aujourd’hui 79 ans. Mais il a semblé autant ému que moi. Il m’a partagé quelques anecdotes du film. Paris est vraiment la ville où il est possible de croiser des stars.